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BULLETIN
Il E L A
SOCIÉTÉ ENTOMOLOfilOUE
DE FRANCE
Article oO des Statits et du Règleaient. — Les opinions émises
dans le Bulletin sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société
n'entend aucunement en assumer la responsabilité.
l'YI'OaaAPHIK FUlMIS-DIDOr ET C'", — MESSIL (EURE).
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BULLETIN
DE T^A.
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SOCIETE ENTOIOLOGIÔUE
DK FRANCK
FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832
RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE
PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878
Nalura maxime miranda
in minimis.
ANNEE 1902
PARIS
AXJ SIÈGE IDE Ï^A. SOCIÉTÉ
HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES
28, Rue Serpente, 28
1902
/g^é3/
BULLE T
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUir: DK FRANOT^:
MEMBRES DU BUREAU POUR 1902
Président MM. H. \V. Bholemanx.
Vice-Président L. HKNNFJiLV.
Secrétaire Ch. Alluaud.
l^"" Secrétaire (uljaiiil .1. DR Gaulle.
i^ Secrétaire adjoint P. Lrsnr.
Trésorier Ch. Lahaussois.
Archiviste- Bibliottiécaire A. Léveillé.
Archiviste- Bibliotliécaire ail joint J. Magmx.
CONSEIL
MM. A. Gl\rd. — A. Grouyelle, — L. Vl\rd {Membres restants):
— J. DE .loAXNis, — II. d'Orbigny, — E. SiMox {Membres nouveaux],
— et les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE PUBLICATION
MM. L. Bedel, — R. DL Buvssox, — Ph. François, — C. Houard,
— et les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE
MM. L. Bedel, — J. de Joaxxis, — P. Maihlle, — et les Mem-
bres titulaires du Bureau.
COxMMISSION DES COLLECTIONS
MM. L. Bedel, — E. Dox(;é, — .1. de Gaulle, - - Tabbé .1. de .Ioax-
Nis, — Ph. Grouyelle, — .1. Magmx, — G.-A. Poujade.
COMMISSION DU PRIX DOLLFUS
MM. L. Bedel, — H.-W. Brôlemann, — A. (Champenois, — .1. dk
Gaulle, — J. de Joanxis, — A. Léveillé,— J. Magnin, — G.-A. Pou-
jade, — L. Viard.
Bull. Soc. ont. Fr.. 1902. No i.
2 Bulletin de la Société entomologique de France.
Séance du S janvier 190S.
Présidence de M. H.-W. BRÙLEMAKN.
- Après la lecture et radoplion du procès-verbal de la séance précé-
dente. M. E. Simon, Président de 1901, prononce l'allocution sui-
vante :
Mes chers Collègues,
Avant de remettre les destinées de la Société aux mains de mon
successeur, j'ai à cœur de vous remercier bien sincèrement du con-
cours si bienveillant que vous m'avez prêté.
Il serait banal de vous parler aujourd'hui de la prospérité de notre
Société, elle est attestée parle nombre croissant de ses membres et par
l'empressement qu'ils mettent à assister aux séances où règne toujours
la bonne harmonie; douce confraternité qui convient à de paisibles amis
do la nature, qui efface les distances et permet que le fauteuil prési-
dentiel soit tour à tour occupé par un professeur éminent et par un
modeste travailleur.
Les applaudissements unanimes qui ont salué dans la dernière
séance l'annonce de la triple élection de l'un de nos anciens présidents,
M. Giard, comme membre correspondant des Acadéjines de Bruxelles,
de Saint-Pétersbourg et de Prague et celle des prix décernés par l'A-
cadémie des sciences à deux autres de nos collègues, MM. Bouvier et
Pérez, montre bien que la Société prend toujours pour elle-même une
part des succès individuels de ses membres.
L'année qui vient de finir a été marquée, à son début, d'un grave
événement, la démission du secrétaire dont la vacance n'a été pourvue
que dans notre dernière séance. En vertu du principe : A quelque chose
malheur est bon, on pourrait y voir une nouvelle preu^ e de la vitalité
de la Société, un organisme privé de son principal rouage et conti-
nuant sa marche pouvant passer à juste titre pour doué d'une forte
constitution ; mais ce phénomène est dû au dévouement du secrétaire
démissionnaire, M. François, qui a bien voulu continuer ses fonctions,
aidé, en ce qui concerne le Bulletin, par le secrétaire adjoint, M. J. de
Gaulle, qui se sont tous deux acquis des droits à notre reconnais-
sance.
Malgré ces bonnes volontés, le secrétariat a été forcément un peu
désorganisé, nous n'avons encore qu'un seul trimestre de 1901 à une
époque où nous devrions en avoir trois, et 18 Bulletins au heu de 20.
Pour revenir à l'ancienne régularité, dont se réjouissaient toujours
Séawe du 8 janvier 1902. 3
mes prédécesseurs à la-présidencc, il ne faudra rien moins que le zèle
de notre nouveau secrétaire, M. Gh. Alluaud,qui a bien voulu
mettre au service de la Société les qualité d'initiative cl d'énergie dont
il a fait preuve dans ses voyages.
Mais il convient de mettre à l'actif de l'année écoulée les trois der-
niers trimestres de 1900 parus en deux fascicules, l'un en février,
l'autre en juin, presque entièrement consacrés aux beaux et longs ou-
vrages de M. l'abbé Kieffer sur les Cécidomyies et de M. P. Lesnc
sur les Bostrycbides et renfermant en outre les dernières feuilles, si
impatiemment attendues, du ti'^ volume de la Faune de M. L. Bedel.
Le premier trimestre de 1901 renferme des travaux de moindre éten-
due, les uns de systématique, les autres d'une lecture plus attrayante,
traitant de la psychologie des Insectes, comme celui que M. le capi-
taine Ferton a modestement intitulé : « Notes sur l'instinct des Hy-
ménoptères mellifères et ravisseurs. »
Fabre nous avait appris que certains Hyménoptères avaient des
notions très précises d'anatomie et savaient atteindre de leur aiguillon
les centres nerveux de leurs victimes, M. Ferton nous les présente
comme des classilicateurs non moins distingués :
Les chasseurs d'Orthoptères n'ont jamais pris des Criquets pour des
Sauterelles; les chasseurs d'Hémiptères admettent comme très natu-
relles les divisions des Homoptères et des Hétéroptères, et ceux qui
s'attaquent à ces derniers savent reconnaître, en dépit du fallacieux
mimétisme, les Lygaeides, les Coréidés et les Pentatomides. Les di-
pléristes sont moins forts; « certains chasseurs de Diptères, dit le sévère
M. Ferton, capturent des bêtes de genres très différents » ; il n'en est
pas de même des chasseurs d'Araignées, les subtils caractères des Ly-
cosides, Argiopides, Clubiouides, etc., n'ont point de secrets pour les
Pompilas, les Aponis et les Priocneniis, sauf cependant pour le Prio-
cnemis Vachali, qui dédaigne la classilication naturelle.
Les Insectes phytophages ont parfois fourni aux botanistes de pré-
rieuses indications sur les affinités végétales, peut-être un jour les
habiles chasseurs étudiés par M. Ferton rendront-ils des services
analogues aux entomologistes.
Nos collections, déjà si pros|)èi'es qu'elles se sentent à l'étroit, se sont
augmentées de la collection de Coléoptères d'Aubé qui a été gracieu-
sement donnée à la Société par M. Albert Leveillé; ce don généreux
a été annoncé à une époque où peu de membres étaient présents et
peut-être notre cher bibliothécaire n'en a-t-d pas reçu tous les remer-
ciements qu'il mérite; qu'il soit bien assuré que cette nouvelle marque
4 BuUrtin de lu Société mtomologique de France.
(Vintérèl vonaiil après lunt d'autres, a (ip justement appréciée par ses
collègues qui sont tous ses amis.
Nous avons eu cette année deux Prix Dollfus à décerner, celui de
l'année précédente ayant été réservé, et nous nous sommes stricte-
ment conformés aux intentions du fondateur en couronnant le travail
de M. C. Houlbert, qui facilite aux débutants la détermination des
Orthoptères, et celui de M. V. Xambeu, bien propre à leur inspirer
le gdùt de l'observation des métamorphoses.
Nous avons eu aussi à compléter la liste de nos Membres honoraires
par deux élections et nos su tirages se sont portés sur les noms de M. P.
Mabille, le lépidoptériste bien connu, dont le savoir n'a d'égal que l'af
fahihté, et du Professeur Brauer, le vénérable doyen des naturalistes
viennois.
La Société a fait au cours de Tannée dernière des pertes bien sen-
sibles, elle a vu disparaître A. Constant, l'émule de Millière, le
continuateur de Bagonot, qui, voulant laisser un souvenir durable
de son passage parmi nous, a fondé un prix qui portera son nom;
l'abbé Favier, enlevé au moment ovi il recueillait le fruit de ses pa-
tientes recherches sur les mœurs des Araignées; le D'' Pomerol;
G. Power et le chanoine Umhang, qui, à la vérité, ne faisaient plus
partie de la Société, mais qui y avaient laissé de solides amitiés; à l'é-
tranger J.-H. Leeeh, Lord Dormer, H. Hubbard, Baudide Selve,
Moragues, qui à divers titres ont marqué dans la science.
En dehors de notre Société, la science que nous aimons n'a pas été.
moins cruellement éprouvée : faut-il rappeler les noms de l'illustre
professeur 11. de Lacaze-Duthiers, qui faisait à l'entomologie une
large place dans son enseignement, du savant D"" Thorell, d'Upsal,
universellement connu par ses beaux travaux sur les Arachnides et
que je considérais comme mon maître, de l'intrépide explorateur
W. Doherty. mort à la peine, etc.
Après ce juste hommage rendu à la mémoire de ceux (jue la mort
nous a ravis, je dois quitter celte place que j'ai eu le grand honneur
d'occuper trois fois grâce à votre bienveillante et constante sympathie.
(^her Monsieur Hrcilemann,
En vous écartant des voies rebattues pour vous consacrer à l'étude
des Myriai)odes, vous vous èles fait parmi nous une place à part ; aussi,
en \ous appelant au fauteuil de la présidence poiu' 190:2, vos collègues
ne se sont-ils pas ijornés à vous donner lui témoignage de sympathie
Séance ilu <S jaurii-r 1902. 5
personnelle, ils ont voulu consacrer la ndloiiclL' que vous avez ac-
(juise dans tuie branche de rEnlomologie trop négligée en Fiance.
Je vous invite, ainsi que M. Ch. Alluaud, à prendre place au
ijureau et je vous remets le petit livi'e sur Ifiiiu'l est inscrit l'avoir de
la Société.
,M. 1I.-\V. Broie ma nn succède à M. K. Simon au faiilcuil de la
présidence et prend la parole en ces termes :
Mes chers Collègues,
Lorsqu'il va quinze ans, ayant pour la première fois pris en mains un
microscope, je clierciiais à m'initier aux mystères de la myriapodologie,
entre deux coups d'oeil aux Litholjies ou aux Iules, il m'arrivait par-
fois de procéder à rédillcation de quelque and)itieux château en Es-
pagne. Je confesse (ju'alors mon imagination vagabonde me portait à
aspirer, comme à un but grandiose, à l'honneur de présider un jour
les séances de la Société entomologique de France. Mais ce n'était là
qu'un rêve, illusion de jeunesse à la poursuite d'un mirage, qu'elle
sait pourtant ne jamais pouvoir approcher. Vous concevrez donc, sans
que j'y insiste, de quelle émotion je me sens étreiut aujourd'hui où,
appelé par vos suffrages à prendre place au fauteuil présidentiel, je
vois se réaliser pour moi ce que je croyais bien n'appartenir qu'au do-
maine des songes.
Vous m'accorderez du reste que la lectiu'e des noms de ceux qui
m'ont précédé à cette place n'est pas faite pour me rendre le courage
qui s'envole. Comment moi, amateur myriapodologiste , puis-je af-
fronter la comparaison avec Eugène Simon, avec le Prof. Alfred
Giard, avec Charles Alluaud, avec le Prof. E.-L. Bouvier, pour
ne nommer que les quatre derniers, et avec tant d'autres dont les tra-
vaux universellement comuis et appréciés sont la gloire de la Science
française et l'honneur de la Société entomologique de France! 11 y au-
rait dans cette seule pensée de quoi paralyser mes forces, si je n'étais
soutenu par le souvenir de l'accueil si cordial que j'ai trouvé auprès
de vous lorsque, il y a huit ans, je suis venu me ranger sous la bannière
lie notre chère Société, par le souvenir de tous les encouragements e(
(le tous les concours que vous n'avezcesséde me prt)diguer de[)uis lors.
Procédant cnlln à mon examen de conscience, je suis attristé de ne
trouver rien dans mon œuvre qui me paraisse justifier la haute dis-
tinction (jue vous avez voulu me décerner; et je pourrais à bon droit
être surpris de votre choix, si je n'avais le sentiment que celte distinc-
G Bulletin de la Société entomologique de France.
tion est moins une récompense réservée à mes edorls, qu'un encoura-
gement donné à l'étude d'une branche d'Arthropodes qui jusqu'ici a
été si injustement négligée.
J'allais presque dire <!. ignorée» ; mais ce terme, outre qu'il n'est pas
de m\fo lorsque les membres de la Société entomologique sont en jeu,
n'est pas non plus exact en fait. Je ne suis pas le premier à prendre ici
en mains la cause des bètes à mille pattes; d'autres m'ont précédé
dans cette voie, m'ont l'rayé le sentier. C'est pourquoi, au moment où
je m'apprête à recueillir une part du fruit de leurs efforts, je consi-
dère comme un agréable devoir de leur rendre un public hommage en
vous rappelant leurs noms.
A tout seigneur, tout honnciu* ! En })remière et bonne place je nom-
merai Latreille.
Jusqu'en 1806, les Myriapodes avaient été privés, pour ainsi dire,
de toute personnalité, de toute position sociale équivalente à leurs mé-
lites; c'étaient des méconnus. Peu nombreux, peu étudiés aussi, ils
avaient été longtemps perdus dans la masse des Aptères de Linné,
confondus tantôt avec les Isopodes, tantôt avec d'autres groupes. Cu-
vier (1797) les avait rattachés aux Hexapodes dans la classe 4<= de
son S'' embranchement des « Animaux articulés » ; etLamarck (1801),
leur contestant encore leur autonomie, les avait englobés dans la classe 7*=
des Arachnides, les donnant comme campagnons aux Thysanoures dans
la section 1''^ de l'ordre l'''" des « Arachnides antennées-trachéales )* .
Mais Latreille entre en scène et avec lui les Myriapodes, sans être
encore appelés à l'honneur de former une classe à part, ce qui fut l'œu-
vre de Leach (1814), sont tout au moins admis (180G) à constituer une
« Legio » isolée dans la classe IX des Insectes. En même temps, La-
treille les scinde en deux ordres, celui des Chilognatha et celui des
Syngnatha, ce dernier nom changé plus tard {iSil) en Chilopoda. Toute
subdivision ultérieure manque, et il n'existe encore que six genres;
ce qui s'exphque par le petit nombre d'espèces connues. Mais la base
de celte classification était si saine, que l'œuvre a longtemps subsisté
intacte, et que ce ne fut que beaucoup plus tard qu'intervint la ten-
dance à tailler d'autres ordres dans la classe des Myriapodes, et à en
éliminer les Onychophores. C'est donc à bon droit que nous pouvons
compter au nombre des bienfaiteurs des Myriapodes, Latreille, mem-
bre fondateur de la Société entomologique de France.
Enlevé à la science peu de temps après la fondation de la Société, il
n'eut pas l'occasion d'y faire entendre sa voix autorisée; du moins vos
publications n'en ont pas conservé la trace. Mais nos Arthropodes
trouvent des avocats dans vos rangs dès l'année 1833.
Séance du 8 janvier 1902. 7
C'estle Docteur A. Lef eb vre qui ouvre le feu, en 1833 et en 1834,en
apportant à cette tribune un cas de pseudo-parasitisme de Chilopode
dans les fosses nasales d'une femme; mais Lefebvre n'était pas
inyriapodologiste, et là semblent s'être bornés ses rapports avec celle
classe d'Arthropodes.
En 1834 (*) apparaît dans vos Annales la première diagnose; c'est
Julien Desjardins (de l'Ile-de-France qui décrit lo lulus Sechelli;-
rum, un des plus grands Spirostreptides connus que M. Grandidier
et plus récemment un ancien président de la Société, votre secrétaire
général, M. Cli. AUuaud, ont retrouvé à Madagascar. Mais Desjar-
dins aussi s'arrête à ce premier essai.
Enfin, en 183o, PaulGervais fait son apparition, suivi à cinq ans
de distance par Lucas (1840). Et ces deux naturalistes, les seuls qu'on
puisse vraiment citer comme myriapodologistes français, enrichissent
à partir de cette époque vos publications de bon nombre de communi-
cations verbales et de travaux écrits. Je ne vous en ferai pas l'énuméra-
tion qui ne peut occuper qu'un spécialiste; je me bornerai à constater
l'intérêt qu'ils portaient l'un et l'autre à ma branche favorite d'éludés,
intérêt qui se manifeste activement jusqu'en 1866 pour Gervais et en
1889 pour Lucas.
Pour être complet il me faut ajouter aux noms déjà cités ceux de
J.-F.Brandt, le naturaliste russe bien connu qui,luiaussi, a contribué
beaucoup à systématiser nos connaissances sur les Myriapodes, de
Guérin-Méneville, de Laboulbène, de Waga, de Delamarche,
de Ed. Lefèvre, de Maurice Maindron et de Gazagnaire, cités
dans l'ordre chronologique de leur apparition.
Mais ce ne sont là, je dois le dire, que des collaborateurs occasion-
nels, qui ont le plus souvent élevé la voix non pour nous révéler les
beautés de nos Arthropodes, mais bien pour signaler leurs méfaits; le
Bliiniulus guttulatiis lro\i\é tantôt dans des pommes de terre gâtées,
tantôl dans des haricots malades, dans les salades ou dans les betteraves,
semble avoir particuUèrement exercé leur verve.
Mais passons. Assez de beaux travaux, assez d'intéressantes des-
criptions figurent à l'actif des naturalistes que j'ai nommés pour nous
dispenser de nous arrêter aux broutilles; je préfère vous rappeler, si
tant est que ce soit nécessaire, que c'est dans vos publications qu'ont
paru les descriptions des récoltes de Goudot, en Colombie, celles de
la Scolopend relia nofaranthact de plusieurs Géophilides par Gervais,
(l)Le volume des Annules porle le millésiine de 1835, mais la comiiiiinica-
tion est du 19 novembre 183 i.
8 liullcfi)) (h la Société mtomologique de France.
cellt's du l'Iahide^nnis polijdeslnoides, d(' \' lai us alholinratus, de Scolo-
pendres, de Lithobies, sans oublier le fameux FMconjbas Grandi-
(lieri, par Lucas, les travaux de Gazagnaire sur la phospbores-
cence et tant d'autres.
J'arrêterai là cette ti'op brève revue des nnriapodologlsies de la
Société entomologique. Ils mériteraient mieux, mais le sujet est trop
vaste pour pouvoir »Mre épuisé ce soir et par moi.
Quant à leur œuvre dans la matière spéciale que j'ai envisagée, on
peut dire que c'a été celle de défriclieurs. Ils n'avaient que des maté-
riaux restreints à leur disposition et ne pouvaient par conséquent pas
apprécier la valeur des caractères tantôt si variables, tantôt si mono-
tones que présentent ces animaux. Ingrate au premier chef était donc
leur tâche, principalement en systématique; et ce qui le prouve sura-
bondaiument, c'est qu'aujourd'hui encore, alors que vingt ans bientôt
se sont écoulés depuis l'aurore de l'ère nouvelle ouverte par le D'' R.
Latzel, la systématique est si peu fixée que ses grandes lignes même
sont sujettes à controverses.
Forcément leur œuvre devait être incomplète. Cependant je consi-
dère (]ue les lentes recherches inaugurées par eux ou provoquées par
leur exemple ont porté leurs fruits; si en 1884, c'est-à-dire cinquante
ans après la fondation de votre Société, quand la plupart des travaux
auxquels j'ai fait allusion étaient déjà parus dans vos publications, si
en 1884, dis-je, il a été possible au D'' Latzel de mener à bien son
travail magistral sur les Myriapodes d'Autriche-Hongrie, c'est bien un
peu aussi aux travailleurs de la première heure qu'on le doit.
Mes chers Collègues, mon rôle n'est pas, nouveau Josué, d'arrêter
le cours de vos travaux, je sais cela, mais là se borne, je le crains, tout
mon savoir. Dans mon inexpérience de la tâche à remplir, je m'étais
proposé pour exemple celui qui, l'an dernier, dirigeait pour la troi-
sième fois vos séances. Mais à voir son aménité si grande, sa mémoire
si sûre, ses connaissances si variées et si étendues, j'ai compris que
mon ambition était excessive. Pourtant je me serais résigné à ne pou-
voir atteindre à son savoir, si j'avais été certain seulement d'égaler sa
modestie. Aussi, en acceptant de lui succéder, ai-je beaucoup compté
sur votre bienveillante indulgence.
Et je compte aussi, pour me guider, sur W conciMU's (pie les membres
de votre Bureau n'ont jamais Qiarcliandé a (pii prenait en mains li^s
intérêts de \otre Société.
Un nouveau Secrétaire général a remplacé celui (jui, dans des cir-
constances difliciles, itrésentes à toutes les mémoires, a bien voidu
Séance du S janvier 1902. 9
assumer la ti'ès lourde làciie de voilier sur vos piilillcations, et qui
s'en est ac(]iiilté depuis lors avec un zèle, un dévouement, dont nous
ne pouvons assez le remercier.
Vous avez nommé M. Charles Alluaud. Votre choix est pleine-
ment justifié et par son œuvre même, qui lui valait, il y a deux ans,
d'occuper la place d'honneur parmi vous, et par l'attachement (pTil n"a
cessé de témoigner à la Société en toute occasion.
Test grâce à son zèle, au concours éprouvé de ceuv que vous m'a-
vez donnés connue collahorateurs, grâce aussi à votre afipui à tous,
mes chers Collègues, que je puis sans crainte envisager l'avenir et nour-
rir la conliance que, cette année-ci encore, la Société entomologique,
tidèle à ses traditions de soixante-dix ans, verra sa prospérité et sa
notoriété s'accroître avec l'importance et le nombre des services qu'elle
est appelée à rendre a la science.
La Société accueille par de chaleureux applaudissements les dis-
cours de MM. E. Simon et H.-W. Brôlemann.
Le nouveau Secrétaire, M. Ch. Alluaud, a la parole, et avant de
donner lecture de la correspondance, il prononce les ([uelques mots
suivants :
Mes cliers Collègues,
En prenant place au Bureau comme Secrétaire, je tiens à vous dire
combien j'ai été tlalté de l'unanimité de vos bienveillants sulïrages.
Mais je ne me fais aucune illusion sur l'importance de ma tâche, ni
sur les dilicultés que j'aurai pour la remplir à la satisfaction de tous,
étant donné que cliatiue année je fais une absence plus ou moins longue
de Paris.
Pour que cet ('lai de choses ne porte aucun préjudice à la marche
régulière de nos publications, je compte sur le dévouement (déjà
éprouvé) de nos Secrétaires adjoints MM. J. de Gaulle et P. Lesne.
et aussi sur le bienveillant concours de tous nos collègues. Je compte
spécialement sur la bonne volonté des auteurs qui nous envoient
leurs travaux et les prie de vouloir bien se pénétrer des nouveaux
Statuts et Règlements et se conformer sci upuleusement aux articles
et avis relatifs à la rédaction des manuscrits et à la correction des
é|)reuves (';.
(I) Prière de lire altentivemcnl l'e.vliait des Statuts et Règlements iin[iriii\é
sur la couverture de ce numéro.
10 Bulletin de la Société entomologique de France.
AiiCLin de vous n'a clouté de mon dévouement et je vous en remer-
cie; de mon côté, je vous demande à tous votre bienveillant concours
pour m'aider à faire progresser notre chère Société dans la voie pros-
père où l'ont dirigée mes prédécesseurs et maintenir nos puijlicatious
à la hauteur de leur glorieux passé.
Correspondance. — Le Trésorier, M. Ch. Lahaussois, en raison
d'un deuil récent, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance.
— MM. Y. Berthoumieu, de Moulins, et A. Délugin, de Péri-
gueux, se font inscrire comme devant prendre part aux travaux du
Congrès de la Société en 1902.
Admissions. — M. Agnus, maitre-répéliteur à l'École J.-B. Say.
à Paris {Orthoptères, Blattidae vivants et fossiles).
— M. Antoine Blain, négociant en graines, à St-Rémv -de-Provence
(Bouches-du-Rliône) {Entomologie appliquée).
Démission. — M. le général Heimhurger a adressé au Président
sa démission de membre de la Société.
Budget. — M. Cb. Lahaussois, Trésorier, a envoyé son rapport
linancier pour l'exercice 1901 à M. le Président qui en donne lecture :
EXERCICE 1900
RECETTES
Kn caisse au 31 décembre 1900 4.191 fr. 31 c.
Cotisations S. 391 90
Tirages à part 3o8 00
Vente des .\nnales et du Bulletin. 88 oO
Abonnements aux Annales et au Bulletin 526 »
Faune Bedel 63 »
Tables 27 oO
Souscription du Ministère de l'Instruction pubUque 500 ) . . .
— — de l'Agriculture .600) ''
Aimonces 125 05
Vente d'ouvrages divers 7 »
Revenus 3.492 57
A reporter. 18. 371 fr. 49 c.
Scance du S janvier 1002. Il
Report 18.:{71fr.4!)c.
K\on('rations de deux sociélaires 600 »
Versement d'un Membre donateur 200 »
Hendioursement de 1 obligation Ouest 3 ancienne. 491 90
Divers 13 70
Total (les receltes 19.677 fr. 09 c.
DEPENSES
Loyer, assurance, impôts 2.13o fr. 60 o.
Frais d'impression des Annales et du IhiUctin 4 9ol 23
Planches et gravures 3.042 o7
Frais d'envois . 803 82
Administration et correspondance o8o 90
Prix Dollfus de 1899 et de 1900 600 »
Bil)linttièfpie (achats, abonnements, reliures) 393 9o
Ti'aiteinent de l'agent 800 «
Achat de 3 obligations Ouest 3 anciennes et frais de
conversions 1.410 90
Total des dépenses 14.723 fr. 97 c.
BAL.\NCE
Recettes 19.677 fr. 09 c.
Dépenses 14.723 97 c.
En caisse au 31 décembre 1901. 4.953 fr. 12 c.
COMPTE DU JOURNAL V ABEILLE
UECETÏES
lui caisse au 31 décembre 1900. . . . .
Abonnements
Vente d'où \ rages ,
Total des recettes.
148 fr.
172
184
10 c.
»
lo
o04 fr
.2oc.
12 Bulletin de la Société entomologique de France.
DKl'ENSES
iDiitrc'Ssion 271 fr. 45 c.
Correspondance , envois , divers . 18 95
Total des dépenses 290 fr. 40 c.
HALANCE
Recettes 504 fr. 25 c.
Dépenses 290 fr. 40 c.
En caisse au 3J décembre 1901 . . . 2i:Hr.85c.
CAISSE DES COLLECTIONS
En caisse au 31 décembre 1901 148 fi'. 15 c,
AVOIK DE LA SOCIETE
I-()RTEFEUn.LE
"ii4 francs de rente française '.) 0,0 pour.. . 17.484 fr. 13 r
443 francs de — 3 1/20/0 pour 12.828 01
179 obligations Ouest 3 anciennes (dont deux
achetées avec les fonds de LWbriUe). pour. ...... 82.653 25
Capital au 31 décembre 1901 112.965 fr. 39 c
— La Société, aux termes des articles 26 el 29 de ses Statuts el ^W
son lîèglement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier a sou
Conseil qui lui présentera un rapport dans une prochaine séance.
Note synonymique. — M. le professeur D' L. von Heydcn lait
nbserver que la variété de Necrophorus vestigatorllcr&ch., récemment
décrite sous le nom de var. degener Carre t {Bull. Soc. ent. Fr.
[1901], p. 330) est identique à la var. Bautenbergi Reitter [DeuUche
l'Ut. Zeit.schr. [1900], p. 82), décrite de llildesheim (Hanovre) et dont
il i)ossède des spécimens de Fraiicl'orl-sur-xMein et de Trèves-sur-Mo-
selle.
Notre collègue ajoute (ju'un des Secrophorus nigricornis Fald. dosa
collection provient du Sainl-Gothard.
Séance du s janrh'r 1002.
i:i
Communications
Description d'un nouveau Polydesme d'Espagne [Mvriap.]
Par Heiii'\-\V. Broi.emanx.
Polydesmus Bedeli, ii. sp. — Dt^ mémos dimensions et de
même aspect f|uo P. Panirli , avec lequel il ntïVe certaines analogies.
La tète est entièrement chagrinée et
plantée de soies très courtes, plus drues
sur les côtés et sur le vertex.
Le premier écusson n'est pas plus large
que la tête. Sa surface, aussi bien que
celle des écussons suivanis, est chagri-
née. Tous les écussons portent des tu-
bercules comme chez P. Panteli; toute-
fois, sur les quatre ou cinq premiers,
ces tubercules sont coniques, aigus, non
contigus à la base, et ce n'est que vers
le sixième (pTils prennent la forme de
mamelons tuberculeux qu'ils atl'ectent chez Panteli. — C'est sur les
carènes que les dilTérences sont particulièrement saillantes. Ici aussi
l'angle antérieur est représenté par une petite dentelure aiguë. La ca-
rène du second et du troisième écusson est formée de trois fortes
dents triangulaires aiguës. A partir du quatrième, le bord latéral de
la carène et son bord postérieur se confondent (tigure), les dente-
lures se faisant suite les unes aux autres sur les segments dépourvus
de pores; néanmoins on peut admettre que la carène est ici encore
représentée par les trois dentelures qui font suite à celle de l'angle
antérieur, puiscprelles se trouvent chacune dans l'alignement de l'une
des trois rangées de tubercules du dos. Par contre, sur les segments
porifères (figure), la deuxième dentelure (celle qui correspond à la
rangée médiane) est un peu réduite et reportée en avant, et les deux
dentelures extérieures de la rangée postérieure font place à un tiiher
cule en chanq)ignon , à tète arrondie, aplatie latéralement et nette-
ment séparée de la carène, dans lequel le pure débouche presijue
latéralement.
Les autres détails de structure comme chez /'. l'anleli.
Le mâle est inconnu, et par suite il est impossible d'aftirmer (juc
l'espèce en question appartient au genre PohitleswHs. En tous cas la
14 Bulletin de la Société entomologique de France.
forme des carènes porifères est très spéciale; elle se rencontre chez
certains Leptodesmus et dans d'autres groupes, mais je ne crois pas
qu'elle ait été signalée chez des Polydesmns d'Europe.
Le Polydesme en question a été recueilli par MM. L. Bedel et
C. Du m ont, en juillet-août 1901, dans les parties boisées de la Sierra
de Guadarrama, au-dessus de La Granja (province de Ségovie), en
compagnie de deux mâles de Liihobius insignis Meinert, de trois
jeunes d'une espèce de Schlzophijllum et de sept exemplaires imma-
tures d'un représentant de la famille des Ghordeumides.
Description de deux nouvelles Fourmis du Pérou [Hymen.]
Par Ernest A.nuué.
Dans son dernier voyage au Pérou, notre collègue, M. G. -A. Baer,
a recueilU quelques Fourmis qu'il m'a cédées et parmi lesquelles j'ai
trouvé deux Ponérines inédites dont voici la description :
Neoponera laevlnodis, nov. sp.
Ç Forme générale de Neoponera villosa Fabr. et unidentata Mayr.
Tète rectangulaire, à peine plus longue que large, faiblement échaiicrée
en arrière, ses côtés presque droits. Mandibules luisantes, très line-
ment, superticiellement et densément striées en long, marquées de
(|uelques points épars, armées à leur bord terminal de 10 à 12 dents
inégales et généralement assez petites. Yeux de grandeur moyenne,
situés vers le milieu des côtés ou peu en avant de ce milieu; carènes
des joues nettes, mais afTaiblies au voisinage de l'œil. Épistome pro-
longé antérieurement en pointe triangulaire, mousse, muni eu son
milieu d'un sillon longitudinal se confondant en arrière avec l'aire
frontale (jui est lancéolée. Scape des antennes dépassant notablement h'
bord postérieur de la tète; premier article du funicule à peu près de
la liingueur du second. Prouotum nettement bordé latéralement, dé-
primé eu dessus ainsi que le mésonotiun; mélanotum comprimé, obli-
(jucm^nt Ironcjué en arrière; sa face basale plus courte que sa face
déclive qui est en forme de triangle allongé, nettement bordé latérale-
ment. Nœud du pétiole conformé comme chez JS. villosa, beaucoup
plus haut en avant qu'en arrière, sa face supérieure rejoignant sa face
postérieure par une surface arquée, sans limite distincte; sa face anté-
rieure est i)erpendiculaire et son prolil est très faiblement arqué en
dedans. Abdomen tronqué et même légèrement concave en avant, dis-
Séance du S jancier 1902. lo
liucteûicnt mais suporficiellement contracté entre ses deux premiers
segments.
Tète denscmeut et longitudinalement ridéc-ponctuéc, peu luisante,
la sculpture beaucoup plus faible sur l'épistome, les joues et l'inter-
valle qui sépare leurs carènes des arêtes frontales. Prouotum trans-
versalement et irrétiulièreuient ridé-ponctué, un peu luisant: mésonotum
ponctué-réticule; métanotum assez fortement et obliquement ridé sur
les côtés, sa face déclive très superficiellement rugueuse, assez lui-
sante. Pétiole et abdomen très luisants, presque lisses, couverts d'une
ponctuation extrêmement fine, superficielle et très serrée.
Entièrement noire, avec les mandibules, les pattes et le funicule des
antennes d'un brun rougeàtre. Pubescence jaunâtre, fine et très éparse,
visible seulement sur la moitié antérieure de la tète, sur les côtés du
thorax et sur les derniers segments de l'abdomen, nulle sur le reste
du corps. Pilosité rare; scapes et pattes avec quebjues longs poils
dressés. — Long. 8 mill.
9 Semblable à l'ouvrière, sauf la forme du thorax. Les carènes
latérales du pronotum sont aussi accentuées, sa sculpture ainsi que
celle du mésonotum sont un peu plus faibles, ce qui rend ces parties
plus luisantes; sculellum superficiellement ponctué-réticule; méta-
notum obliquement et fortement ridé sur les côtés, sa troncature
postérieure moins nette que chez l'ouvrière, superficiellement ru-
gueuse, luisante. Pétiole et abdomen comme chez l'ouvrière. Ailes ab-
sentes. — Long. 9 mill.
Pérou, Rio Mixiollo, province de Huallaga, une ouvrière et une
femelle recueillies à L:20U mètres d'altitude.
Cette espèce est bien reconnaissable par son a^ant-corps assez for-
tement sculpté, tandis que le pétiole et l'abdomen sont presque lisses
et très luisants.
Neoponera rugosinodis, nov. sp.
5 Tète rectangulaire, un peu plus longue que large, sensiblement
échancrée en arc à son bord postérieur, ses côtés presque droits.
Mandibules peu luisantes, très densément couvertes de stries longi-
tudinales, superficielles et extrêmement fines, marquées en outre de
(piel(jues points épars, avec une rangée de points plus gros le long
du bord terminal qui est armé de 12 à 14 dents bien distinctes, mais
inégales. Yeux de grandeur moyenne, situés un peu en avant du
milieu des bords latéraux; carène des joues bien accentuée et s'éten-
dant jusqu'à l'œil. Épistome prolongé antérieurement en un lobe triaa-
16 Bulletin de la Socicté entomologique de France.
gulairc et subdenticulé; il est creusé en son milieu d'une large
fossette longitudinale peu profonde et se confond en arrière avec l'aire
frontale cpii est lancéolée. Scape des antennes dépassant notablement
le bord postérieur de la tèle; premier arlicle du funicule à peu près
de la longueur du second. Proootum nettement bordé latéralement,
avec la bordure faiblement crénelée, déprimé en dessus ainsi que le
mésonotum; métanotum peu ou pas comprimé, moins nettement tron-
qué en arrière, sa face basale pas plus courte que sa face déclive dont
les bords sont faiblement crénelés. Nœud du p('tiole plus élevé en
avant qu'en arrière, son prolil dorsal moins régulièrement convexe
que chez l'espèce précédente, mais présentant une face supérieure
subhorizontale, à peine inclinée en arrière et reliée à la face postérieure
verticale par un arc presque anguleux; l'arête qui sépare les faces
latérales des faces supérieure et postérieure est nettement et irrégu-
lièrement crénelée. Abdomen tronqué et même légèrement concave
en avant, distinctement mais faiblement contracté entre ses deux
premiers segments.
Tète assez fortement et longitudinalement ridée-ponctuée, peu lui-
sante. Pronotum grossièrement, transversalement et irrt'gulièremenl
ridé-ponctué, un peu luisant; mésonotum fortement et transversale-
ment ridé en avant, les rides devenant longitudinales en arrière où
elles se confondent avec celles de la face basale du nii'tanotum; ce
dernier est obliquement et grossièrement ridé sur les côtés, avec la
face déclive plus superficielh'ment rugueuse et assez luisante. Nœud
du pétiole luisant, fortement et transversalement ridé-strié en dessus,
ses faces antérieure et latérales également chargées de fortes rides
qui suivent le contour arqué du nœud. Abdomen très luisant, presque
lisse, couvert d'une ponctuation extrêmement fine, superlicielle et peu
serrée.
Entièrement noire, avec les mandibules et les pattes d'iui testacé
roussàtre; genoux et tarses rembrunis; antennes, partie antérieure
de la tête et devant des arêtes frontales d'un brun rougeàtre. Une
pubescence fine, jaunâtre et très éparse sur le devant de la tête et la
face déclive du niétathorax; bord postérieur du second segment abdo-
minal et la majeure partie des suivants garnis d'une pubescence jaune,
plus longue et plus distincte. Pilosité rare; scape des antennes et pattes
avec (pielques poils dressés. — Long. 10 mill.
P(''ruu, \\n seul exemplaire capturé par M. Haer dans la même
localiti' (|tie .\. laeriiiodis.
dette espèce est facile à distinguer de la précédente par la sculpture
Séance du S jannrr 1902. 17
de son tliorax plus forte ainsi qiw par la forme el les rides grossières
do son pétiole. Elle semble se rapprocher de .\. striniinndis Em.,
(jui m'est inconnue en nature, mais dont la sculpture parait, d'après la
description, être tout à fait différente.
Bulletin bibliographique.
Aradf'inie des Sciences (C. R. hebdoin. des séances], 1901, 11, 26-27.0
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of County Cork. — R. Tait : On roaring Agrotis Ashworthii and
Acidalia contiguaria. — T.-D.-A. Cockerkll : A new Genus of
South African Coccidao. — F. -P. Dodd : Instrument witli whicli
Mollis of the Genus Antherea eut out of their liard Cocoons. — Or-
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tion of two new Gênera and thirteen new Species of Ichneumonidae
from India. — W.-F. Kirisy : Description of a new Grasshopper from
Natal [Pomatonotn bipunctata Kirhy.). —Notes diverses. — Tables..
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FiELD : Siiiïolk Lepidoptera in 1!)01. — G.-B. Longstaff : Lepidop-
tera observed in llie Parish of Mortehoe. — Notes diverses.
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L.-B. Prol'ï : Relrospect of a Lepidopterist for the year 1901. —
T. -H. Beare : Betrospect of a Coleopterist for 1901. — M. de la B.
NiCHOLL : Three weeks in Spain. — B. Hamlyn-Harris : Apis dor-
sartu F., considered in the liglit of domestication. — H. Doms-
rnoRPE : Notes on the British Myrmecophilous fauna (excluding
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Faune entomologique de la Hte-Alarne; Tableaux analyliques illus-
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1901. — Abbé Pierre : Nouvelles cécidologiques.
Royal Societij {Proreedings), LXIX, 453, 1901. ©
Societas Entomologica, 1"'' janvier 1902. — H. FRunsioRi-^ER : P. Xenocles
Kephisos nov. subsp. — Fr. Souille : Ein Beitrag zur Schmeller-
lingsbioiogie. — P. Borx : Meine Excursion von 1901.
Société d'étude des Sciences naturelles de Nhnes [Bulletin], 1900 ; 1901.
— A. Chobaut : Insectes indigènes adaptés à un arbre d'origine
exotique. — Insectes des carrières des Angles (Gard). — Les lîtigs-
seinus de France. — G. MixGAun : Notes sur les dégâts occasionnés
aux bouchons par la Tinea cloacella Haw. — Aurigcna unicolor
01. dans le Gard.
Société Entomologiqm do Behiique [Annales], 1901, XII. — Fii. Hai.l :
Notes sur l'ellet de la température sur les chrysalides. — A. Forel :
Fourmis termilophages. Lcstobiose, Al tu iardigrada, sous-genres
aCEuponera.
20 Bulletin de In Société entomologique de France.
Zootoglcal Record {The), XXXVI XXXVII, 1899-1900. — Acquis pour
la Bililiothèque.
Clément (A.-L.) : Cours d'Entomologie agricole professé au Luxem-
bourg en 1900 et 1901 (L'apiculteur). Candidature au Prix Doll-
fus.*
CoupiN (H.) : Les Arts et Métiers chez les Animaux; Paris, 1902, 422 p.,
iig. — Candidature au Prix DoUfus.*
Gadeau de Kerville (H.) et Divers : Recherches sur les Faunes marine
et maritime de la Normandie (3^ voyage), suivies de 4 Mémoires
d"E. Canu et A. Cligny, d'E. Chevreux, de P. Maver et duO-" E.
Trouessart, sur les Copépodes, 2 espèces nouvelles d'Ampliipodes
et les Halacariens récoltés pendant ce voyage, etc. {Soc. Amis Se.
nat. Rouen), 1901, 142 p., pi. et fig.*
Id. : L'accouplement des Lépidoptères {Rull. Soc. eut. Fr.), 1901,
6 p., fig.*
Jd. : Le Congrès international de zoologie tenu a Berlin du 12 au
10 août 1901 {Le yainraliste), 1901, 7 p.*
Id. : Note sur une récolte de Chiroptères faite le 20 mars 1901, dans
la carrière souterraine de la briqueterie à Mauny (Seine-Inf"")
{Bull. Soc. AniisSc. nat. Rouen), 1901, 4 p.*
Id. : Les Cécidozoaires et leurs Cécidies {Soc. zool. Fr.), 1901, 2 pi.
et fig.*
Lameere (A.) : Étude sur la Phylogénie des Longicornes {.Ann. Soc.
Ent. Belg.), 11 p.*
Macol'n (.1.) : Catalogue of Canadian Birds, l {Geol. Surv. Can.),
1900. O*
Meinert (Fr.) : Vandkalverarverne (Larvae Dytiscidariun) {Méni. Ac.
Se. Letf. Danem.), 1901, 104 p. 6 pi. n.*
A. L.
Le Sccrclnive-gêranl : Ch. Ai.llal'd.
BULLKTIN
DE LA
SOCi:ÉTÉ EISTTOIVLO LOGIQUE DTC FRAXOP]
Seau ce du «3 janvier 1«0«
Présidence de M. ll.-W. BRULEMANN.
Distinctions honoriiîqiies. — Le Président a le plaisir d'annoncer
à la Sociélé que notre collègue M. le capitaine T hou venin a été
nommé chevalier de la Légion d'honneuf et M. Henry Gadeau do
Kerville, oflicier du Mérite agricole.
Présentation. ~ M. Joaquim da Silva Tavares. professeur au
collège de Saint-Fiel, à Soallieira (Portugal), [Zoocécùlies], présenté par
le P. Pan tel. — Commissaires rapporteurs : MM. Tahbé de Joannis
et Bedel.
Démissions. — MM. Durrant (John-Hartley), — Le Dantec
(Félix), — prof. Rail lie t.
Changement d'adresse. — Le Père J. Pan tel, à Gemert, par
Helmond (Hollande).
Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer la mort de
M, Serge Alpheraky.
Nomination d'un membre bienfaiteur. — Au nom du Conseil,
le Président propose de donner le titre de Membre bienfaiteur à M. A.
Lé veillé pour le don très important qu'il a fait à la Société de la Col-
lection Aube [Coléoptères d'Europe].
La Société accueille cette proposition avec de chaleureux applaudis-
sements et, à l'unanimité, notre dévoué bibliothécaire-archiviste est
proclamé Membre bienfaiteur.
Radiations. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, proi)ose à la Société
de rayer de la Uste de ses membres un certain nombre de personnes
qui ne payent plus leurs cotisations depuis plusieurs années et ne ré-
pondent même pas aux lettres qu'on leur écrit.
La Société prononce la radiation de MM. Amblard, Cameron,
Fitch, JakoAvIeff, Leloup, Machiavello, Sandin et celle do
M. Boegner, assistant.
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. N" 2.
22 Bulletin de la Société entomologique de France.
Prix DoUfus 1901. — Au nom de la Commission du prix Dollfus,
M. L. Bodol donne lecture du Rapport suivant :
Messieurs.
La Commission du prix Dollfus s'est réunie le 17 janvier 1902,
au siège de la Société, pour remplir le mandat que vous avez bien
voulu lui confier (').
Elle avait à examiner les quatre mémoires suivants, inscrits ici d'a-
près l'ordre alphalx'tique des noms d'auteurs :
1° Les Arts et Métiers des Animaux, par H. Cou pin.
1 volume grand in-8", 423 pages, 225 dessins.
2° Catalogue sj/stéiuatique des Zoocécidies de l'Europe et du Bassin
méditerranéen, \^ar i.Di\rh ou X et C. Houard.
1 volume grand in-8°, 551 pages, 86.3 (igures.
3° Compte rendu duCours d'Entomologie agricole professé au Luxem-
bourg en 1900 par M. Clément, parL. le h es.
(Articles insérée dans L'Apiculteur en 1900 et 1901.)
4" Catalogue des Coléoptères de la faune gallo-rhénane, par A. War-
nier.
1 volume petit in-8'\ 191 pages.
A l'unanimité, la Commission a été d'avis d'éliminer tout d'abord
le compte rendu du Cours d'Entomologie agricole présenté par M. Clé-
ment, qui ne réunit aucune des conditions voulues, et les volumes
de M. Cou pin et de M. Warnier, ces deux derniers ouvrages
n'ayant pas, à beaucoup près, une valeur assez personnelle ou un in-
térêt scientifique sulTisamment caractérisé.
Le Catalogue des Zoocécidies de l'Europe et du Bassin méditerranéen,
présenté par MM. Darboux et Houard, réalise au contraire un véri-
table progrès et répond complètement au but du prix Dollfus. Dans cet
ouvrage, toutes les galles ou zoocécidies d'une même plante se clas-
sent uniquement d'après leurs caractères respectifs, sans qu'il soit né-
cessaire de savoir d'avance si c'est un Diptère, un Hyménoptère ou
tout autre animal qui les produit; les végétaux gallifères sont rangés
par ordre alpliabétiqueet chaque espèce occupe un paragraphe ou un
chapitre séparé; les diagnoses des cécidies, présentées sous forme de
tal)leau\ synoptiques, sont elles-mêmes accompagnées de plus de
(1) Étaient présents : MM. L. Bedel,H. Brôlemann,A. Champenois,
J. do Gaulle, J. de Joannis, A. Léveillé, J. Magnin, L. Viard.
Séance du 22 jancier 1902. 23
800 dessins, la plupart originaux, cl chacune d'elles ahoutit dircrle-
ment à la désignation de ranimai cécidogène. Gnke à cette méthode, à
la fois rationnelle et pratique, les Entomologistes peuvent, sans études
spéciales, passer rapidement en revue près de 4.000 cécidies les intéres-
sant et protiter largement d'un répertoire qui semble lait pour eux
seuls, tant il simplitie leurs reclierches et leur ménage de découvertes
ou de sujets d'observations (').
Eu conséquence, votre Connuission, à la majorité des voix, estime
qu'il y a lieu, cette annc'e, de décerner le prix Dollfus et désigne comme
seuls candidats :
MM. .1. Darboux et C. Houard
pour leur Catalogue sijstéiuatiqnc des Zoocécidies de l'Europe et du
Jkissin méditeiinnéen.
— Après la lecture de ce rapport, le Président rappelle qu'aux termes
des articles 14 et 63 du Règlement, le vote pour le Prix Dollkus
de 1901 aura lieu à la séance du Congrès, le 26 février 1902.
Tous les membres français ont le droit de prendre part au vote, (pii
aura lieu au scrutin secret, soit directement, soit par correspondance.
(Le vote par correspondance doit être mis sous double enveloppe lei"-
mée; l'enveloppe intérieure contenant le bulletin doit [K)V[c\' exlérleu-
rement la signature lisible du votant et la mention : Piix Dollfus.)
Les votes devront parvenir entre les mains du Président de la So-
ciété au Siège social (28, rue Serpente, Paris 6^) nu plua tard le mer-
credi 26 février 1902, à 8 heures du soir.
Observation biologique. — M. A. Giard communiipie a la So-
ciété un passage intéressant d'une lettre du D"" IL von Jhering. le
savant Directeur du Musée Paulista à Sâo Paulo (Brésil).
Le D'' von Jhering, qui achève en ce moment la monographie des
Abeilles sociales du Brésil, a découvert qu'une Mélipone, la Triyona
IlelleriFrlese, vit en symbiose dans les nids de certains Termitides.
Le nom indien de cette espèce en idiome tupy-guarany est Cupira.
Ce mot est une contraction de C'Mp2m-Jra(mi:= miel et Abeille, C'wj5/»t =
Termite); d'où il appert que les Indiens avaientcoustaté celte singulière
symbiose bien avant les zooingistes! La raison d'être d'une semblable
association est encore inconnue. ,
(I) La Commission e.\|irlme seulement le regret que le |in.v de cet ouvrage
(30 l'r.) soit relativement élevé.
2i Bulletin de la Société entomologique de France.
Communications.
Description de trois Coléoptères phytophages nouveaux
d'Europe et d'Egypte
Par Cliarlos Dkmaisox.
Hydrothassa septentrionis, ii. sp. — Ubloiiga, leviler convexa.
siibtus nigra; prothoracc quadrato, lateribus rcctis, aiillce parum an-
gastato, ruto-testaceo, vilta média nigro-aenea ; olylris piinctato-slrialis
llavo-rufls, siilura vittaqiie média nigro-aeneis; libiis tarsisque llavis,
antenuis nigris, articulis 1-2 piceis, 8-10 forliter Iransversis. —
Long. 3,5 mill.
St-Pétersbourg. — Un exemplaire (ma collection).
La plus petite espèce du genre. Ressemble pour le dessin des élylres
à //. Jiannoverana F., mais diffère essentiellement de cette espèce par
sa former très allongée, la coloration des tibias et des tarses et la pouc-
tuation plus forte et plus serrée du prothorax. Celui-ci est aussi long
que large, très parallèle, ses angles postérieurs droits. La couleur fon-
cière est flave rougeàtre. Le thorax est orné d'une bande bronzée vor-
dâtre atteignant les bords antérieur et postérieur, légèrement rétrécie
en avant. La suture est bordée d'une ligne de même couleur couvrant
les deux premiers interstries et s'élargissant triangulairemenl autour
de récusson jusqu'à la 4<^ strie. Le 3^ interstrie très large et sensible-
ment convexe. Le disque des élytres est occupé par une bande bronzée
nettement limitée latéralement par la 8*^ strie. Le bord interne suit la
3" strie sur la moitié postérieure de sa longueur et rejoint obli(iuement
la 7" en arrière du calus humerai.
Chaetocnema bilunulata, n. s|). — Ovalis, plus minus\e con-
vexa, nigro-aenea. Anlennarum articulis 1-3 testaceis, coeteris piceis;
genubus, tibiis tarsisque testaceis, femoribus nigro-a'neis, fronte utrinque
[)unclis nonnuUis irapressa, protborace crebre puuctato, alutaceo,
apicein versus angustato, lateribus fere redis; elytris punctato siriatis,
inlerstitiis leviter punctatis, apice macula testacea, nebulosa, ornatis.
— Long. 2 mill.
Luqsor. — Deux exemplaires (ma collection).
Séance du :>? Jtnivier I9t)2. 25
Voisine de Ch. tibinlia Illig. à laquelle elle ressemble pour la forme
cl la coloralion. Elle s'en éloigne par sa ponctuation plus (ine et moins
s(|uainuleuse, ses antennes dont les trois premiers articles sont seuls
lestacés et particulirrcmciU par la tache llavr (|ui occupe rexlrémit»'
des élytres.
Podagrica discedens Boield., var. luctuosa, n. var. — Tho-
race, femoribus antennisque nigris.
Ajaccio. — (Ma collection.)
Cette variété se remarque par l'absence complète de couleur rouge.
La tète, le prothorax, les pattes et les antennes sont d'un noir profond
sans reflet métallique. Elle semble n'être pas rai'e en Corse où elle vil
confondue avec le type normal.
J'avais douté primitivement de la valeur de cette variété, car il ar-
rive que, dans certains envois, un commencement de fermentation al-
tère le pigment rouge des Podwjviai en leur donnant une teinte plus ou
moins foncée. Mais ayant pu étudier cet insecte sur le vif, je me suis
convaincu que la coloration noire est parfaitement naturelle.
Je pense d'ailleurs que presque toutes les espèces du genre Poda^
(jriea doivent présenter la même aherration, quoique l'on n'en ait encore
signalé que peu d'exemples.
Jusqu'ici, à ma connaissance, on n'a décrit que deux de ces llalti-
cides à thorax noir : Foudnisi Wse., variété de fuscipes Fabr. et
tristicula Reiche, qui est considérée comme espèce distincte. Pour
cette dernit're, je suis convaincu que le véritable type doit ofïrir la co-
loration caractéristique du genre. En effet, beaucoup d'exemplaires
ont le prothorax vaguement rougeàtre, sans que l'on puisse attribuer
cette particularité à un étal immature. J'ai donc recherché à quelle es-
pèce se rapporterait tristicula et une étude approfondie m'a conduit à
supposer que cette dernière pourrait bien n'être que la forme noire de
sarracena Reiche. La première se rencontre plus spécialement dans
la Syrie méridionale, la seconde est répandue dans le Nord de cette
contrée et en Asie Mineure.
J'appelle sur ce point l'attention des entomologistes qui ont chassé
ou se proposent de chasser en Orient, car si l'espèce est unique,
comme j'ai tout lieu de croire, les deux types doivent se trouver si-
multanément dans les environs de la hgne de démarcation de leurs
faunes respectives, ainsi qu'il arrive en Corse pour discedens et luc-
tuosa.
26 Bulletin de la Société entomologique de France.
Note sur le genre Teti-opiopsis [Col.]
Par le Professeur Aug. Lameere.
M. le D'' Chobaut, que j'ai eu le plaisir de rencontrer en 1898 à
Tuggurt, a eu l'extrême amabilité de m'envoyer le type unique de
son Tetropiopsis numidica, longicorne capturé par lui dans la Tu-
nisie méridionale, la nuit, à la lumière. Notre collègue a |)lacé ce genre
près de Tetropium et de (jjaiiioplitlialinus {Bull. Fr., 1899, p. 3o6).
Plus tard, M. Pic, sans avoir vu l'insecte, a fait remarquer que cer-
tains caractères énumérés dans la description de M. le D'' Chobaut
pouvaient se rapporter à un Coléoptère voisin dWpatophijsis [IhtU.
Fr., 1900, p. 30).
M. le D'' Chobaut a déclaré alors qu'en effet il pouvait y avoir
doute entre les Lepturini et les Cerambycini quant à la position sys-
tématique de Tetropiopsis et que le genre était aberrant; il persistait
cependant à le ranger près de Tetropium. et de Cifaïuophiiiahiius,
M. Bedel ayant déterminé l'insecte comme Cijamophtlialmus sp. {Bull.
Fr., 1900, p. 263).
Subséquemment, M. Pic a placé sous toutes réserves Tetropiopsis
entre Tetropium et Cyamophthahnus dans son Catalogue {Matériaux,
m, 2, p. 48).
L'examen du type m'a révélé une lois de plus combien la classili-
cation des Longicornes est semée de traquenards.
Un entomologiste qui ne connaîtrait que la faune paléarctique serait
fatalement amené à voir dans Tetropiopsis une forme voisine de Cya-
mophtlKilmus, d'autant plus que Tetropiopsis a, comme Cyamoplithal-
ntus, des yeux fortement granulés, énormes, embrassant la base des
antennes, les joues étant presque nulles. Cyamophthalmus est un Cal-
lidiile qui consliliie un terme de transitiim entre les Asémines et les
Sa|)hanines.
Or Tetropiopsis a des antennes totalement étrangères aux Calli-
diites; c'est ce qu'a parfaitement saisi M. le D"' Chobaut. En créant
le genre nouveau, il a si liien insisté sur les caractères des antennes
que M. Pic a pu reconnaître que ces antennes ressemblent à celles
iVApatophysis, ce qui est vrai.
Seulement les antennes de Tetropiopsis n'ayant pas les 3'' et ¥ ar-
ticles raccoiu'cis, sont encore bien itlus semblables à celles d'un certain
nombre do Prionides du groupe des Monodesmides de Lacordaire :
elles sont même identiciues, à part leur brièveté (le type est un o').
Séance du 22 janvier 1902. 27
à celles des c5 du genre Philas, genre considéré jadis comme Leptii-
ride, et, sauf toujours pour la longueur, elles sont aussi identiques à
celle des Vesperus c?.
Dans une première communication préliminaire sur la phylogénie des
Lougicornes [Ann. Behj., 1901, p. IM4], j'ai rattaché les genres Apato-
physis et Vesperus aux Monodesmidcs, j'en ai donc fait des Prionides; en
agissant ainsi, mon intention n'était pas de nier la ressemblance de ces
genres avec les Lepturides, lesquels descendent probablement aussi
des Monodesmides, mais je ne les considérais pas comme ayant une
parenté directe : Tetropiopsis \ient conlirmer ces vues.
Tetropiopsis est, en etfet, complètement Monodesmide, bien plus
qu' Apatophysis et Vesperus; il lui manque cependant le rebord latéral
du prothorax dont il reste encore des traces chez Vhilus et qui a éga-
lement disparu chez Apatophysis et Vesperus. Mais Tetropiopsis n'a rien
de Lepturide, il n'a pas la tète rétrécie en arrière, ses gros yeux donnent
seulement l'illusion d'un léger rétrécissement, il a la base des antennes
insérée dans l'échancrure des yeux, il a les hanches antérieures exac-
tement constituées comme celles des genres Monodesmus et Philus,
mais, de même que chez Apatophysis, la saillie prosternale n'arrive plus
à leur niveau et elle est très rétrécie, de sorte que les hanches sont
saillantes. Les fémurs ovalaires et les épines des tibias courtes éloi-
gnent le genre (T Apatophysis et le rapprochent de Philus. L'ampleur
du métasternum, déjà indiiiuée chez Philus, très accentuée chez Apa-
tophysis, est encore exagérée chez Tetropiopsis dont l'abdomen est
réduit, rétréci dans sa partie moyenne; la saillie intercoxale est com-
plètement enfouie soiis k'S hanches postérieures qui sont presque
contiguës, ainsi que cela se voit chez Apatophysis et chez Philus.
D'autre [)art, Tetropiopsis offre un caractère d'une très grande im-
portance qui ra[)proche le gonve iV Apatophysis et qui man(]ue aux autres
Monodesmides , même à Vesperus : c'est la structure des tarses. Ces
tarses sont semblables à ceux dWpatophysis et par consé(iuent aussi à
ceux des Polyarthron, c'est-à-dire que : 1" les lobes du 'i" article sont
grêles et aigus ; 2" les brosses inférieures des trois premiers articles
ont presque disparu, les articles étant glabres sur la ligne médiane cl
couverts seulement de poils sur les côtés.
Tetropiopsis a donc les caractères d'un Prionide à mceurs souter-
raines; sa larve, comme celle des Apatophysis et des Polyarthron, \il
sans doute dans les racines; sa femelle a probablement la saiUie inler-
coxale de l'abdomen élargie, et elle ressemble vraisemblablement à
une femelle de Polyarthron , comme celle û'Apatophysis barbara.
28 Bulletin de la Société entomologique de France.
Note complémentaire sur le genre Pseudomyrmecion Red. [Col]
P;ir M. Vu:.
C'est avec un Yi[ inlrrAt qiit' j'ai lu lécemmcnl la note de M. le pro-
fesseur Lameere (/?»//. Fr., 1901, p. 294) rapprochant le genre P,«?<v<-
domyi'mecion Bed. des Microchjtus Lee, Cleroclytas Kr., etc.
Je ne connais pas en nature le genre Microchjtus Lee, et ne puis
rien dire pour ou contre le rapprochement indiqué par notre honora-
ble collègue; je n'en dirai pas autant pour le genre Cleroclytas Kr.,
que j'ai la chance de posséder; je dis la chance car ce genre est rare
dans les collections.
M. Lameere rapproche Pseudomyrinecion ruiualiuin Bed. de Clero-
clytus semirufus Kr., le seul Tillomorphide paléarctique connu, dit-il,
ce qui est inexact, car Jakowleff [Hor. Soc. ent. Rossicae, XXXIV,
1900, p. 663 à 66o) a décrit cinq espèces asiatiques nouvelles du genre
Cleroclytus Kr. (').
Pseudomyrmecion Bed., tout en étant voisin des Cleroclytus Kr.,
en dilîérc par plusieurs caractères très nets et, pour ne parler que
des plus saillants, je citerai la forme des yeux, la sculpture des
élytres, la longueur du 3"' article des antennes, caractères qui sont
indiqués plus loin dans un petit synopsis; d'un autre côté, ce genre
semble présenter lui certain air de parenté avec le genre Cnrtallum
Serv., notamment par la forme des yeux qui sont dépourvus de
lobe supérieur. Je ne vois pas d'inconvénients à adopter, pour le mo-
ment, la manière de voir de M. Lameere consistant à placer dans la
faune paléarctique Pseudomyrmecion Bed. à côté de Clerochjtus Kr. ;
il est cependant utile de compléter les renseignements déjà fournis par
de nouveaux, destinés à facihter la distinction de ces deux genres voi-
sins. Si j'ai eu entre les mains une behe série de Pseudomyrmecion,
malheureusement je n'ai pu voir que deux espèces de Cleroclytus, ce
nombre est-il suffisant pour bien connaître le genre?
Quoi qu'il en soit, voici les différences les plus saillantes relevées
sur les insectes étudiés :
Yeux réduits à un seul lobe, c'est-à-dire ne remontant pas, sous
forme d'une lame étroite, au-dessus des antennes; élytres sans bande
flave élevée et brillante. 3" article des antennes pas, ou à peine plus
long que le 4*^; cuisses clavifi>rmes, relativement courtes, ne dépas-
sant pas les élytres Pseudomyrmecion Bed.
(I) Ces espèces sont nicnlioimées mj 7l/rt<er. Longic. 111, part. 3, 19oO, p. 5.
Séance itu 22 jiwvief 1902. 29
Yeux non complètement réduits à un seul lobe et prolongés, sous
forme d'une lame étroite, au-dessus des antennes; élytres munis d'une
bande llave élevée et brillante; S-^ article des antennes très long, bien
plus long que le 4''; cuisses non clavifornies. longues, dépasssant les
t;.lvtres Clerorlutus K r.
Puisque je parle du Paendoiiujuiircion idiiiiiliniii Bed., je rappelle-
rai que M. E. Wasmann [Krit. Verz. Munit., 1S1»4, p. 159), sans doute
par suite d'une erreur de traduction, a mentionné cette espèce comme
myrmécophile.
Je rappellerai (*) encore que j'ai obtenu à Digoin Pseiulomyrtncrioii
ramalium Bed. éclos de branches de chêne rapportées du M' Edough,
desquelles j'ai obtenu aussi quelques Leptiilea brevipeniiis Muls. Peut-
être, en s'a[qmyant sur cette cohabitation, pourrait-on conclure à la
même origine ancestrale de ces deux genres?
Bulletin bibliographique.
Acadciiiie des Sciences [C. H. hebdoni. des Séances), 1902, I, 1 et 2.- —
E.-L. Bouvier : Observations nouvelles sur l'origine des Péripates.
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Pagures, C.nntlioimjsis Cerhwhi, n. sp., type d'une famille nouvelle
de Schizopodes.
AUijeiiieine Zeitschrifl fur Entoinolonie, Yll, 1, 1902. — E.-E. Was-
mann : Neues iiber die zusammengesetzen Nestor und gemiscliteu
Kolonien der Amcisen. — D'' Chr. Scuroder : Die Yariabilitat der
Adalia hipunctata L. (Col.) gleichzeitig ein Beitrag zurDescendenz-
Theorie. — St-Prowazek : Yitalfârbungen an Insekten (tig.). —
E.-H. BCbsaamen : Nachtrag zu den Zoocecidien von der Balkan-
Halbinscl. — L. W'eber : Die Larve von Aphanobiits Paguin^ltii
(laiigl. n. sp. (Col.) (tig.). — L. Sorhagen : (Èvalmviann. Ein Xach-
trag zu den « Kleinschmetterlingeu der Mark Braiideiiburg ». —
Notes diverses.
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Bulletin de VA. F. A. S., XXX, 100, 1901.
(I) Consulter une note précédente sur ce sujet [i'euiUc des Jcniws XaL,
ir 371, 1». 272).
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Pr. Kolbe's neues Goleopleren-Systein (fig.). — 0. Schwarz : Ein
iieuer deutschcr Canliophorus . — D'' M. Beiîmiauer : Ziir Slaphy-
linidcnfauna von Madagaskar. — E. Reitter : Eine Série neuer Co-
leopteren aus dem riis.sischen Reiche. — Neuc Coleopteren aus
Europa und den angrenzenden Laiidern. — Dichotomische Ueber-
Sichlder Coleopteren-Gattung Pterocoma. — Baris perlucida,n. sp.
— 0. Schwarz :Elateridenvonder Stepheiislusel undChalam-Iiiseln
gesaminelt von Hrn Direktor Scliauinskind. — Crenuwstetkus und
Metriaulacus, uov. gen. Elateridarum. — Ein Beitrag zur Kenntniss
der Elateriden-Gatlung Melanotus Eschs. — Ueber die Elateriden-
GatlLingen Plastocerus Le Conte und Octinodes Cand. — J. Weise :
Sa(jra yutUipennis. — Nachtrag zum Verzeichnisse Kleinasiatischer
Coleopteren von Uni E. ^ . Bodemeyer. — J. Gerhardï : Ueber
Xantliolinus liiicaris Kr. und longicentris Heer. — A. Schiuze :
Ceber Rhinoncus bosnicus Scbultze. — E. RErriER : Verschiedcnes
ûber die Coleopteren der Tenebrioniden Abtheilung Helopiiia. —
J. Weise : Afrikanischc Hispinen. — Chrfi^^ochloc nlpestris var.
cinariensi.'i. — D' M. Bermiaier : Xeue Stapbyliniden der palaark-
lischen-Fauna nebst Bemerkimgen. — F. Uhai s : Bemerkungen zu
einigenParastasien. — D'' M. Beiînhauer : Ein neuer ïerniilengast
aus Madagaskar. — 0. Schwarz : Vier neue Elateriden aus Mada-
gaskar. — J. Weise : Synonymisclie Bemerkung. — F. Ohaus :
Beitrag zur Kenntniss der afrikanisclien Popillien. — Miniela Gru-
baurri, n. sp. — .1. Weise : Beitrag zur Kennitnss der afrikanis-
cben Galerucinen. — Einige neue afrikanische Ciirvsoraeiiden. —
0. Schwarz : Neue Ekiteriden. — K. M. Heller : Riisselkafer aus
Ceylon gesamnielt von D'" W. tlorn. — J. Weise : Synonyiniscbe
Bemerkung. — 0. S(^hwarz : Ueber Anchastus tongaenais und
major Cand. und Besclu'eibungen zweier neuer Pseplias-Avh'u von
der Fidsrlii-lnseln. — U' W. lionx : De 7 novis Cicindelidis. —
C. Felscue : Zwei neue Scarabaeiden (fig.). — C.H. Bickhardt :
Fine neue deutsche Varietiit von Leptura rubru L. [testacea L., ru-
brotestacca Ilk). — M. Pic : Ein neuer Mecgnotarsus aus Ceylon. —
J. Weise : Coptocuda aruoisis n. sp. — J. Schilsky : Synonymis-
clie und andere Bemerkungen zur Galtung Apion : — K. Jordan :
Anthribiden von Kamerun.
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Tropipitorini und Alopliiiii. (Col. (AircaUonidae). — H. Voigts : Zur
Kenntniss der exolisclien Arten der Meloiden-Gattung Zonabris
Har. — G.-W. Kirkaldy : Anmerkungen liber bemerkenswerte
Nabinen (Rhynchota). — E. Reitter : Fiinf neue Arten der Co-
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neues Coleopteren-Genus aus Mittel-Europa. — E. Brunetti : Ueber
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Buyssox (B. du) : Sur quelques Chrysididesdu Musée de Vienne (yl«».
K. K.Naturh. Hofm.), 1901, 8 p.*
A. L.
Le Secrétaire-gérant : Cii. Alluaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
S»éance du 18 février BOOS.
Présidence de M. H.-W. BROLEMANN.
Correspondance. — Le Secrétaire a reçu les adhésions suivanU'.-.
au Congrès de 1902 : MM. Argod(deCrest), — Béguin (de Montluçon),
— Bellevoye (de Reims), — Bourgeois (deSainte-Marie-aux-Mines),
— Darboux^de Lyon), — Degors (de Pont-Audemer), — CIi.D ornai -
son (de Reims),— Dupont (du Havre), — Fauvel (de Caen), — Ca-
deau de Kerville (de Rouen), — L. de Joannis (de Vannes), — R.
Martin (du Blanc), — V. Mayet(de Montpellier), — Mesmin (de Bus-
sière-Poilevine) , — Moreau-Bérillon (de Reims), — Nibelle (de
Rouen), — Olivier (de Moulins), — R.dela Perraudière (de Laval),
— Pic (de Digoin)!, — G, et H. Portevin (d'Évreuxt. — Regimba rt
(d'Évreux), — Thibault (de Caudebec), — Va chai ^d'Argentat).
— M"'"^ V'" Constant remercie la Société des exemplaires qu'elle a
reçus de la notice nécrologique et du portrait de son mari, notre re-
gretté collègue A. Constant.
— M. A. Lameere écrit qu'il prépare une monographie du genre
Varamha et prie ses collègues de lui communiquer les espèces qu'ils
peuvent avoir de ce genre de Coléoptères Cérambycides.
— M. Ch. Fagniez envoie sa photographie pour les albums de la
Société.
— Notre collègue M. I. Bolivar, professeur d'Entomologie au Mu-
séum d'Histoire naturelle de Madrid, annonce qu'il a été nommé di-
recteur de cet établissement.
Admission. — M. Joaqilim da Silva Tavares, professeur au col-
lège de Saint-Fiel, à Soalheira (Portugal); [Zoocécidies].
Présentations. — M. Georges Bolin, D"" es sciences et D'" en mi'-
(lecine, préparateur à la Faculté des Sciences (P. C. N.). 22, rue Ravon
à Bourg-la-Reine, [Knlomologic ijénérale et Cnistiiccs], présenté par
M. A. Giard. — Commissaires rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier el
i'h. François.
Bull. Soc. eut. Fr.. 1902. ■ N" 3.
34 Bullelin de la Société nitomologique de France.
— M. Jacfiues (^haiiibry, 2, qiuii des Célestins à Paris, [Coléo-
ptères], préscntr par M. E.-L. Bouvier. — Commissaires rapporteurs :
MM. P. Lesne et R. du Buysson.
— M. Paul Dumont. membre de PAssociation des Naturalistes de
Levallois-Perret , 1, rue (larnot a Levallois-Perret, présenté par
M. Royor. — Commissaires rapporteurs : ^IM. .1. de Gaulle et
F. Le Cerf.
— M. Arnold Pictet, o. Promenade du Pin à tienève, présenté par
M. H. de Saussure. — Commissaires rajiporteurs : ;MM. A. (îiard
et E. Simon.
— M. Eugène Polr on. membre delà Société de Géographie. 11. rue
du Sonmierard a Paris, [Colcopières ri Lépldojitères], présenté par
M. G. -A. Baer. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Lesne et
M. Maindron.
— M. P. Voisin, 2, place Carnot à Limoges, [Coléoptères de France],
présenté par M. E.-L. Bom ier. — Commissaires rapporteurs : M. P.
Lesne et (i.-A. Poujade.
Démissions. — MM. le D'' Amans, — E. Monnot, — René Done-
k ier de Donceel, assistant.
Changements d'adresses. — M. Augustin Brio t. au Laij(.a'atuire
de Wimereux (Pas-de-Calais).
— M. IL-W. Brolemann, à l'agence du Comptoir nalional d'Es-
compte à Cannes (Alpes-Maritimes).
— M. le D'' Maurice Jaquet, Assistant à l'Institut d'Anatomie topd-
graphique, boulevard tle l'Indépendance à Bucarest (Roumanie).
— M. P. Vandermarcq, loo, bout. Saint-Germain, Paris, G^
Voyages. — Notre collègue M. A. Raffra\, après un assez long
séjour en France, pendant lequel il a suivi assidûment nos séances, a
rejoint son poste important de Consul général de France au Cap de
Bonne-Espérance.
— M. Pb. Grouvelle a reçu de notre collègue M. G. Sérullaz
une lettre datée de Pondichéry dans kuiuelle il annonce son intention
de visiter Ceylan, l'Hindoustan. la Birmanie, l'Indo-Chine et Java.
— M. A. Léveillé a envoyé au Président, qui en donne lecture, une
lettre de M. E. Go une lie datée de Teneriffe. Parti de France un peu
soutirant, noire collègue a été obligé de s'arrêter aux iles Canaries
avant de continuer sa route vers le Brésil.
Séance du 12 fécn'cr 100'2. 35
M. Gounelle, malgré la saison peu avancée, a pu faire sur l'île de
TenerilTe d'intéressantes excursions, grâce à l'obligeance de notre col-
lègue canarien M. A. Cabrera v Diaz.
Avant de lever la séance, M. H.-W. Broleniann, Président de la
Société, prononce les paroles suivantes :
« Mes cliers Collègues ,
« C'est avec lui très vil' et très profond regret que je me vois obligé
d(^ prendre congé de vous aujourd'hui et pour longtemps. Appelé à
gérer une agence d'un de nos plus grands établissements de crédit,
je dois quitter Paris après-demain pour séjourner à Cannes. Le choix
qu'on a fait de moi pour cette fonction m'a absolument pris par sur-
pi'ise; il y a quinze jours encore, j'ignorais totalement le sort qui m'at-
tendait.
« Si je déplore aujourd'liui mon départ, ce n'est pas que j'aie la
fatuité do croire qu'il influera en quoi que ce soit sur la marche de
vos séances; le clioix que vous avez fait d'un Vice-Président unani-
mement estimé pour ses vastes connaissances et ses intéressants tra-
vaux suppléera avantageusoment à mon absence qui, je le crains, sera
longue. Le sentiment qui m'agite est, je le confesse, beaucoup plus
égoïste, et vient de l'obligation où je me trouve d'abandonner pour un
temps indéterminé le milieu si cordialement sympathique de la Société
e.ntomologique. où j'avais si grand plaisir à me joindre à vous.
« Je vous prie de croire, mes cbers collègues, que, malgré la distance
qui me séparera de vous, je n'en continuerai pas moins à suivre avec
le plus vif intérêt le cours de vos travaux et à me réjouir des succès
dont ils seront couronnés. «
Le vice-président, M. L. llenneguy. se fait l'interprète des senti-
ments de tous en assurant à notre Président (pi'il emportera les re-
grets de ses collègues, et en exprimant l'espoir de le voir revenir sans
tarder parmi nous on il ne compte que des amis.
M. E.-L. Bouvier annonce que M. Brolemann a donné sa très im-
portante collection de Myriapodes au Jluséum do Paris où elle sera
soigneusement entretenue et restera à la disposition du généreux
donataire qui, dès son retour à Paris, pourra reprendre le cours de
ses travaux si appréciés du monde savant.
Les allocutions de MM. Brolemann, Henneguy et Bouvier
sont accueillies par de chaleureux applaudissements.
36
Bulletin de la Société entomologique de France.
Communications .
Sur deux zoocécidies recueillies en Corse
Par C. HouARD.
Parmi les Galles que j'ai eu l'occasion de récolter, en parcourant le
département de la Corse, à l'époque du Congrès d'Ajaccio (septem-
bre 1901). deux me paraissent particulièrement intéressantes. J'en
donne ici une description rapide accompagnée de figures.
Euf'HdRHlA PlTHYUSA L.
Diptérocécidie florale. — A l'extrémité de l'inllorescence de
cette Euphorbe, j'ai trouvé de petites cécidies verdàtres, en forme de
corne légèrement courbée (flg. 1, a). Chacune d'elles possède de 7 à
lo mill. de longueur et une largeur de 2 à 3 mill. à la base; la surface
en est finement striée longitudinalement et la pointe porte de petits
appendices irréguliers dont on ne comprend que difficilement la signi-
fication. Un échantillon, ditïérant des autres par
son aspect fusiforme (fig. 1, f),non corniculé, et
dont le producteur avait péri, m'a permis de
voir que les appendices de la partie supérieure
représentaient dans ce cas quatre nectaires par-
faitement conservés. Dès lors, la cécidie cornicu-
lée résulte d'un allongement très accentué de
l'involucre que nous savons dériver, chez les re-
présentants du genre Euphorbia, de laconcres-
cence de cinq bractées en un tube charnu.
A l'intérieur de la cécidie se trouve une grande
cavité, à parois ligneuses et dures (fig. 1, b)
abritant une belle larve jaunâtre, de 3,6 mill.
de long, portant quelques poils. D'abord verte,
la cécidie devient peu a peu marron, puis se
dessèche; elle présente alors latéralement un
trou d'éclosion.
J'ai recueilli celte galle, qui me paraît entièrement nouvelle, à Viva-
rio et Santa Severa, dans la première quinzaine de septembre 1901.
Déjà en avril 1900, j'avais rencontré, aux environs de Saint-Denis-du-
Sig (Algérie), une déformation absolument semblable sur un(; Euphorbe
sèche qu'il m'a été impossible de déterminer avec précision. Cette ob-
FIs. 1.
Séance du 12 février 1902.
37
servation permettrait de supposer que la Cécidomyie produisant la
galle corniculée de l'Euphorbe possède une aire de dispersion assez
étendue dans le bassin méditerranéen.
Inula viscosa Alton.
Diptérocécidie florale. — A l'intérieur du capitule de cette com-
posée, enveloppée par les bractées dressées de l'involucre et les fleu-
rons ligules du pourtour, il existe souvent une
masse dure, unique, de teinte foncée, verdàtre,
ovoïde, irrégulière, atteignant de 8à lomiil. de dia-
mètre. Sur la moitié supérieure de la galle (tig. 2,
a), se voient, disséminés un peu en désordre, les
fleurons tubulés du centre du capitule, à ovaire
plus grand et plus gros que d'ordinaire et souvent
à corolle non ouverte, enveloppée par les poils du
calice.
En coupe longitudinale (fig. 2, b), la masse li-
gneuse,se montre traversée verticalement de lon-
gues cavités, au fond de chacune desquelles se
trouve une larve, et dont la partie supérieure est
en communication directe avec les fleurons de-
venus stériles. Il est facile de comprendre cette
intéressante disposition : un certain nombre de
fleurons hébergeant des larves, les portions basi-
laires de leurs ovaires se sont hypertrophiées,
puis soudées en une masse unique, eu même
temps que les fleurs se trouvaient soulevées au-dessus du réceptacle.
J'ai très souvent rencontré cette cécidie en Corse (SantaSevera, Car-
gèse, environs d'Ajaccio, Chiavari, Bonifacio) et elle semble abondam-
ment répandue dans toute Tîle; elle est connue également de Sicile
(n° t)8 de la Crcidotlwca italica do Trotter et Cecconi) et elle fut, il
y a quelques années, récoltée par P. Marchai dans l'ile de Majorque.
J.-J. Kieffer a décrit le producteur de galles semblables recueillies
eu Algérie par Olivier et l'a nommé Mtjopites Olivier i ('). Comme la
description et le dessin de la galle donnés par le cécidologue lorrain
se rapportent à des exemplaires très âgés, j'ai cru intéressant de les
compléter par l'étude qui précède, faite sur des écliaulillons frais.
Fig. 2.
(1) J.-J. Kiciiiui, Ik'ilra^e ziir Biologie uiid llorphologic der Dipleien.
llUislr. Zciticlir. f. Enl., isyj, p. 353, (ig. 1.
38 Bulletin de la Société rntomologique de France.
Description d'un nouveau Buprestide du Benguela [Col.]
Par Ch. Kerremans.
Julodis Heva, n. sp. — Oblong ovale, convexe, subacuiiiiné en
arrière. Tèle et pronotum verl doré à villosité gris jaunâtre clair rete-
nant une pulvérulence jaune doré ou rougeâtre sur le front et jaune
clair sur le pronotum ; la pulvérulence plus abondante sur les côtés du
pronotum et dans un sillon médian net et bien accusé. Élytres bronzé
verdàtre clair et l)rillant à légers reflets brun marron clair, avec des
séries longitudinales de mouchetures villeuses et inégales, pulvéru-
lentes de jaune clair, ces mouchetures entremêlées d'autres plus petites;
la marge latérale souvent brun marron clair; une fossette au milieu et
contre la base de chacun d'eux et une impression scutellaire plus
accentuées que les mouchetures sériales. Dessous bronzé verdàtre
obscur à reflets irisés avec l'épisternum prothoracique vert brillant et
un espace lisse et glabre, de même nuance, au milieu et contre la
marge antérieure de chacune des hanches postérieures; épisternum
métasternal et hanches postérieures couverts d'une pulvérulence jaune ;
une tache de même sur les côtés de chacun des segments abdominaux,
celles du dernier de ceux-ci allongées; pattes bronzées, brillantes et
assez grossièrement ponctuées.
Long. 28-32; larg. 12-14 mill.
Faciès rappelant celui du Jul. caffra Cas t. et de sa variété Egho
Gory, mais les mouchetures élytrales plus petites, le système de colo-
ration entièrement dilFérent rappelant celui du Steniocera foceopubens
Fairm., mais plus clair.
Tête à vermiculations en relief et longitudinales, avec une vague
carène médiane n'atteignant pas l'épistome. Pronotum parsemé de gros
points enfoncés inégaux entre eux et dont les intervalles forment un
réseau de mailles en relief avec un sillon médian bien accentué et, de
chaque côté, un ou deux vagues sillons formés par la réunion de plu-
sieurs points. Élytres parsemés d'enfoncements plus irréguliers que
les points du pronotum, leurs intervalles formant des vermiculations
enchevêtrées et très inégales, mais dont certains, plus grands, forment
des séries longitudinales de fossettes pulvérulentes. Dessous très
rugueux, vermiculé et grossièrement ponctué.
J'ai reçu cette espèce de M. H. Donckier qui me la signale comme
provenant du Benguela (Afrique occidentale}.
Séance du 12 février 1002. 39
Description d'un Gapnodis nouveau de l'Asie centrale [Col.]
Par L. Fairmaire.
Capnodis costulata, n. sp. — Long, oo mill. — Ressemble au
C. cariosa pour la taille, la forme et la coloration; te coreelet ne diirèrc
que par les côtés plus fortement arrondis, finement festonnés, plus
sinués à la Iwse, et les reliefs plus développés, les postérieurs se réu-
nissant à la base; mais les élytres ont des stries régulières, bien
marquées, peu ponctuées avec les intervalles moins déprimés, unis,
alternativement plus larges, plus convexes, surtout le 6° vers rextrémité
dont la troncature est plus émoussée en dehors; la tête est également
très rugueuse, plus déprimée en avant, au milieu, garnie de squamules
blanches comme les dépressions du corselet et probablement les stries
des élytres chez les individus frais; le dessous du corps et les pattes
ne présentent pas de difTérences appréciables.
Un exemplaire unique provenant du Tchitral, N.-O. de l'Inde, obli-
geamment communiqué par M. R, Oberthiir.
Cet insecte est remarquable par les iuterstries alternativement plus
larges et convexes.
Descriptions d'Anthicides exotiques nouveaux [Col.]
Par M. Pic,
Mecynotarsus Françoisi, n. sp, — yHitlns, safîs hlas, pro parte
rufiis, pro parte nigropkeux; antennis pedihnsijue rafo-testoceis.
Assez large, brillant, éparsément pubescent de gris, avant-corps
roussàtre, élytres d'un noir de poix, pattes et antennes d'iui roux tes-
tacé. Antennes assez grêles, yeux noirs; prothorax subglobuleux,
finement ponctué, muni d'une corne assez large, peu sculptée, créne-
lée sur les côtés, celle-ci de coloration un .peu plus claire; élytres lar-
ges et peu longs, sub[K»rallèlos, noir de poix à reflets métalliques,
ornés d'une pubescence claire en partie soulevée, fortement et assez
éparsément ponctués ; pattes d'un roussàtre t<;'Stacé, [)eu grêles. —
Long. 2,0 mill,
Nouvelles-Hébrides : .Mallicolo [Ph. François),
Par sa coloration rappelle un peu M. bisetiger Mars., mais plus ro-
buste et moins foncé. Dodié à M. Ph. François à qui est due la dé-
couverte de cotte intéressante espèce.
40 Bulletin de la Société entomologique de France.
Formicomus infasciatus, n. sp. — c5 Niger, subnitidus, griseo-
pilosus ; elgtris coendeo-viridibus nitidisque, elongaio-oratis, modice
convexis ; pedibus nigris; antennis ad basin rups.
Noir, peu hrillant, sauf aux élytres, orné de poils gris, ceux-ci plus
ou moins redressés sur les élytres qui sont d'un bleu verdàtre. ïêle
peu diminuée derrière les yeux, assez fortement ponctuée, plus den-
sément et plus finement en avant; antennes foncées avec les premiers
articles plus ou moins roux ; prolliorax assez long, modérément dilaté-
arrondi en avant, assez densément ponctué; élytres d'un bleu ver-
dàtre, brillants, un peu convexes, en ovale allongé, munis d'une faible
dépression posthumérale, assez fortement et éparsèment ponctués et
ornés de poils gris longs et espacés, sans bandes pileuses; pattes
noires, robustes, les cuisses antérieures munies d'une dent courte et
un peu pointue. — Long. 4-4,3 mill.
Cote d'Ivoire : Bouaké (capitaine Le Magnen in coll. François).
Très voisin de nigrocganeus Laf., qui ne m'est connu que par la
description, mais distinct parles pattes entièrement foncées, les élytres
très brillants, etc.
Ochthenomus notatus, n. sp. — Modice elongatm, luteo-ferrugi-
neus, opacus, punctatissimus, griseo-squamosiis ; elgtris pro maxima
parte postice nigris, post niedium ferrugiDCO notati^; antennis ferrii-
gineis, pedibus pallidis.
Peu allongé, opaque, ferrugineux, testacé, très ponctué et revêtu
de squamules grises, élytres largement foncés. Tête assez robuste,
ferrugineuse; antennes ferrugineuses, à premier article gros, les
derniers modérément élargis; prothorax ferrugineux, long, un peu
plus étroit que la tête; élytres relativement courts et assez larges,
ferrugineux sur le tiers antérieur, noirs ensuite avec l'extrémité et le
pourtour étroitement roux et une macule poslmédiane de cette der-
nière coloration, celle-ci oblique et n'atteignant pas la suture; pattes
pâles ; dessous du corps roux. — Long. 2, S mill.
Cote d'Ivoire : Bouaké (capitaine Le Magnen in coll. François).
Rappelle un peu 0. bivittatus Trufj., mais dessin des élytres diiïé-
rent, ces organes non transversalement fasciés, antennes moins dila-
latées à l'extrémité, etc.
Anthigus oceanicus Laf. var. Françoisi, n. var. — Forme rela-
tivement peu élargie, avant-corps subopaque et foncé, élytres brillants,
noirs, largement maculés de roussâtre, surtout antérieurement, en
Séance du 12 février 190^. 41
dessous des épaules et avant re.vlrémité; cuisses ordinaircmeiil rem-
brunies, ainsi que rextrémité des antennes. — Long. .3-3,-j niill.
Nouvelles-Hébrides : Mallicolo (Ph. Franc-ois).
Bulletin bibliographique.
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dinys, XXII. 1900. — V. L. Kellocc : A List of tiie biting Lice
(Mallopliaga) taken from Birds and Mammals of North America. —
.I.-B. SiVirni : New Species ot Nocturnal Moths of Ihe genus Campo-
vietra, and Notes. — H. Bichardsûn : Description of a new Species
of Idotea from Hakodatc Bay, Japan (fig.). — C. Sciiucherï : On
tho Lowcr Sikunan (Trenton) Fauna ol Bain Land (fig.)- —
D.-\V. CooLii.LETT : Beport on a Collection of Dipteious Insects
from Puerto Bico. — ^l.-J. Bathhi itx : TheDecai)od Crustaceans
ofWest Africa (lig.). — W.-H. Asumead : Onthe Gênera of llie Cbal-
cid-Flies bclonging to the subfamily Encyrtinae. — J.-B. Sauth : A
luindred new Moths of tiie familv Noctuidae. A. L.
Le Secrél(iire-(j6ru)il : Cii. Alluaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE PU ANGE
CONGRES ANNUEL
séance du 36 féirier 1009.
Présidence de M. F. HENNEGUY
Vice-I'résident.
MM. A. Argod (de Crost), — A. Bellevoye (de Reims), — l'abbé
(i.-V. Berthoumieu (de Moulins), — J. Bourgeois (de Ste-Marie-
aux-Mines), -- G. Darboux (de Lyon), -- A. Fauvel (de Caen), —
H. Gadeau de Kerville (de Rouen), — Y. Mayet (de Montpellier),
— L. Mesmin (de Bussière-Poitevine), — M. Nibellc (de Rouen), —
K. Olivier (de Moulins), — M. Pic (de Digoin), — J. Thibault (de
(Jiaudebec), — J. Vachal (d'Argentat), assistent à la séance.
Après la lecture et l'adoption du procès-verbal de la séance précé-
dente, M. F. Henneguy prononce les paroles suivantes :
Messieurs et chers Collègues,
Notre président, M. Brolemanu, appelé à diriger, dans le midi de la
France, la succursale d'un important établissement tinancier, a dû, à
son grand regret et encore plus au nôtre, quitter Paris ces jours-ci
pour se rendre à son poste. En son absence, je suis heureux et très
llatté d'avoir à souhaiter une cordiale bienvenue à ceux de nos col-
lègues de province qui ont bien voulu se déranger pour nous apporter
le résultat de leurs travaux, et resserrer par leur présence les liens
d'amitié et de bonne camaraderie qui réunissent tous les membres de
notre Société.
Je suis d'autant i)lus honoré de [irésider cette séance que rarement
nous avons été aussi nombreux et que jamais nos collègues de pro-
vince n'ont mis autant d'empressement à répondre à notrt? appel. Cet
empressement prouve l'utilité de ces réunions annuelles et témoigne
de la prospérité et de l'activité toujours croissantes de la Société cnto-
mologique de France.
^otre prospérité est attestée aussi par le développement que pren-
Bull. Soc. cnt. Fr., 1902. N° 'i.
46 Bulletin de la Société entomologique de France.
ncnt nos publications. Les frais d'impression augmentent, il est vrai,
et nos linances s'en ressentent ; mais, pas plus que la science, nous
n'avons à craindie la faillite. Un peu plus d'empressement et de régu-
larité dans le paiement de nos cotisations, et notre trésorier n'aurait
plus de soucis pour équilibrer son budget.
Nous devons au contraire nous féliciter de l'extension de notre
Bulletin et de nos Annales. Le temps n'est plus, en elTet, où l'Entomo-
logie restait enfermée dans le cadre qui ne dépassait pas la spécifica-
tion ; aujourd'hui l'anatomie, la physiologie, l'embryologie, l'élhologie,
l'entomologie appliquée tiennent une large place dans nos recueils.
Toutes ces branches de la science se prêtent un mutuel concours
pour édifier une œuvre commune, la connaissance de plus en plus
approfondie du vaste groupe des Arthropodes.
Le but d'une société comme la nôtre n'est pas seulement de réunir
régulièrement ses membres en séance pour y exposer leurs décou-
vertes et y discuter leurs idées, ou de mettre à leur disposition une
riche bibliothèque et des collections. Elle peut également faire œuvre
utile en organisant un enseignement qui n'a pas encore reçu de con-
sécration officielle.
Notre éminent ancien président, M. Giard, appelait, il y a trois ans,
votre attention sur le peu de place qu'occupe chez nous l'entomologie
dans l'enseignement agricole. Il déplorait que la France fût la seule na-
tion agricole privée d'un service entomologique national, comme ceux
qui fonctionnent depuis longtemps déjà aux États-Unis, en Autriche-
Hongrie, en Allemagne, en Italie, en Hollande, en Norvège, et qui
rendent de si grands services, non seulement aux agriculteurs et aux
industriels, mais encore aux biologistes.
Si le gouvernement est resté jusqu'ici sourd aux justes doléances
de M. Giard, si le vœu émis, en 1897, au congrès de l'Association
française pour l'avancement des sciences tenu à Saint-Étienne, vœu
tendant à ce que le service dirigé par notre collègue M. P. Marchai
fût réorganisi; sur le modèle du Bureau de Washington, si ce vœu,
dis-je, est allé rejoindre les nombreuses paperasses qui s'empilent
dans les cartons de nos ministères, il a cependant commencé à porter
fruit.
Nous n'avons pas encore, et probablement nous n'aurons pas de
sitôt, des entomologistes d'État, comme aux États-Unis, mais nous
l)OUvons tout au moins en former et donner à nos futurs professeurs
départementaux d'agriculture un enseignement pratique qui leur a
manqué jusqu'à présent. Déjà M. Clément, notre collègue, a inau-
guré au Luxembourg un cours d'entomologie appliquée qu'il professe
Séance du 20 [écrier 1902. 47
avec succès. Aux: collections commeucées par M. Marchai dans son
lal)oratoire, cl dont vous avez pu voir quelques intéressants spécimens
à l'Exposition universelle de 1900, est venue s'en ajouter une autre
qui sera hautement appréciée d(>s jeunes naturalistes et des agricul-
teurs.
Notre savant collègue, M. E.-L. Bouvier, que nous sommes heu-
reux de compter aussi parmi nos anciens présidents, avec les seules
ressources du modeste budget de son laboratoire, grâce à sa prodi-
gieuse activité, a pu mener à bien une -entreprise dont nous devons
lui être très reconnaissants. Il a créé dans les galeries du Musi'um
d'histoire naturelle une collection éminemment instructive, consacrée
à la biologie des Arthropodes et à l'entomologie appliquée.
Ceux d'entre vous, mes chers collègues, qui viennent passer quel-
ques jours à la capitale, seront désireux, j'en suis sûr, de visiter la
grande salle installée par M. Bouvier. Je les engage vivement à en-
treprendre l'ascension des trois étages qu'il faut gravir pour y arrriver;
ils ne regretteront pas leur peine.
Vous trouverez là l'histoire complète de la plupart des espèces utiles
et nuisibles d'Arthropodes. Dans un cadre, vous verrez l'animal au\
différents stades de son évolution, sur la plante même dont il se nour-
rit, montrant les dégâts qu'il commet, et, à côté, un dessin fidèle et
très artistique, dû à l'habih' pinceau de M"<^ Poujadeou de M. Clé-
ment, représentant les stades et les objets qui ne peuvent figurer en
nature, le tout accompagné d'une courte et substantielle notice (jui
résume ce que nous savons sur l'espèce considérée. Quelques minutes
passées devant une ^ itrine vous en apprendront plus que de longues
heures employées à lire des mémoires spéciaux souvent difficiles à se
procurer.
La collection tout a fait originale de M. Bouvier n'a pas ti'ait seu-
lement à l'entomologie appliipn'e, agricole et industrielle, elle s'adresse
aussi au biologiste qui y étudiera d'intéressants exemples de mimé-
tisme, de dimor|(!iisme et de polymorphisme sexuels, d'adaptation aux
différents milieux, de parasitisme et de commensalisme, etc.; à l'artiste
qui viendra prendre, dans les cadres où sont exposées les espèces bril-
lamment colorées et capricieusement découpées, des modèles d'orne-
ment pour ses compositions; à Tétudianl pour le(iuel est disposée une
série spéciale contenant les types des divers ordres.
Si j'insiste sur la création de M. Bouvier, c'est d'abord parce que
je la crois appelée à rendre des services importants, et puis parce que
j'estime que nous pouvons pour une large part contribuer à son déve-
loppement.
48 Bulletin de la Société entomologique de France.
De nombreuses lacunes existent encore dans cette belle collection,
lacunes qui peuvent se combler rapidement si chacun de nous veut
bien adresser à notre collègue les échantillons qui lui manquent et que
nous possédons déjà ou que nous sommes à même de nous procurer.
En aidant M. Bouvier à accomplir sa tâche, nous aurons la con-
science d'avoir fait une œuvre utile, et notre Société tout entière sera
justement fière d'avoir contribué à créer une collection qui pourra
rivahser avec celle du service entomologique des États-Unis, et d'a-
voir prouvé que l'initiative privée n'a pas besoin de la tutelle de l'État
pour organiser un enseignement dont le besoin se faisait vivement
sentir.
Messieurs, notre séance est très chargée et je ne veux pas vous
faire perdre un temps précieux en almsant du privilège qua votre
président de prendre le premier la parole dans cette réunion.
Nous allons fêter dans notre banquet annuel le 70*^ anniversaire de
la fondation de notre Société. Soixante-dix ans pour une société c'est
déjà un bel âge comme pour un individu; combien peu y parviennent!
Il n'y a que la vénérable Société philomathique. ancienne pépinière de
l'Académie des sciences, qui ait pu de nos jours célébrer son cente-
naire. Seuls, nos jeunes collègues pourront assister à celui de la So-
ciété entomologique. Mais aujourd'hui, par une heureuse coïncidence,
la France entière glorifie l'un de ses fils les plus illustres, né il y a
juste cent ans. Le vaste génie auquel rien de ce qui touche à l'esprit
humain et à la nature n'est resté étranger, qui a chanté les héros et les
humbles, qui a compris la poésie de toutes les créatures vivantes et
magistralement décrit la lutte des éléments, celui
Dont l'àme aux mille voix...
Fut au centre de tout tomme un écho sonore,
le poète des Chansons des rues et des bois, ne se serait pas senti dé-
placé parmi nous. En son honneur, je vous propose de désigner, dans
les fastes de notre Société, le congrès de 1902 sous le nom de
« Congrès Victor Hugo ».
Je déclare ouvert le là*" congrès annuel de la Société entomologique
de France.
Correspondance. — M. ll.-W. Brèlemann, Président de la So-
ciété, exprime par lettre tous ses regrets d'être éloigné de ses collè-
gues et leur envoie ses meilleurs souvenirs.
— MM. A. Délugin (de Périgueux) et A. Chobaut (d'Avignon)
s'excusent de ne pouvoir assister à la séance du Congrès.
— M. J. da Silva Tavares remercie la Société de son admission.
Séance du 26 férrlcr 1902. 49
Distinction honorifique. — Le Présicleut a le i)Uiisir d'aniKuiciT
que notre collègue M. E. Fleutiaux vient d'être nommé chevalier du
Mérite agricole.
Admissions. — M. (Jeorges Bohn, D'' es Sciences (P. C. N.), 22.
rue Ravon,à liourg-la-Reino [Entomologie générale et Crustacé.<t].
— M. JacquesChambry, 2, quai des Célestins. (xPims [Coléoptères].
— M. Paul Du mont, membre de l'Association des Naturalistes de
Levallois-Perret, 1, rue Carnot, à Levai lois-Perret.
— M. Arnold Pictet, 5, Promenade du Pin, à Genhxe [Lépidoptères].
— M. Eugène Potron, membre de la Société de Géographie, 11.
rue du Sommerard, à Paris [Coléoptères et Lépidoptères].
— M. Pierre Voisin, 2, place Carnotà Limoges [6'o/. de France].
Présentations. — M. Augustin (locliin, ancien élève à l'École des
Chartes, o3, rue de Babylone, à Paris [Lépidopt. et Uijménopt. de France],
présenté par M. Ch. Alluaud. — Commissaires rapporteurs : MM. Ph.
François et Ch. Lahaussois.
— M. Jean Cochin, Enseigne de vaisseau, oA. rue de Babylone, à
Paris [Coléoptères], présenté par M. Ch. Alluaud. — Commissaires
rapporteurs : MM. Ph. François et Ch. Lahaussois.
— M. Joseph Manon, médecin-major de 2" classe, à Magnac-Laval
(Hte-Vienne) [.\natomie générale], présenté par M. J. Magnin. —
Commissaires rapporteurs : MM. Ch. Lahaussois etM. de Vauloger.
— M. Galien Mingaud, conservateur du Muséum d'histoire natu-
relle de Nimes (Gard) [Entomologie générale], présenté par M. G.Dar-
boux. — Commissaires rapporteurs : xMM. A. Giard et P. Marchai.
— M. l'abhé P. -F. Michel(dit l'abbéPierre), professeur de sciences
àMouhns (Allier) [Cécidologie et biologie générale], pv('&en[èpar M. l'abbé
Berthoumieu. — Commissaires rapporteurs : MM. R. du Huysson
et E. Olivier.
Dépôt d'Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau le 2'^ tri-
mestre des Annales de 19U1.
Budget. — Au nom du Conseil de la Société, M. L. Viard donne
lecture du rapport suivant sur la gestion linancière du Trésorier pen-
dant l'exercice 1901 (') :
(1) Dans le Bullelin n- 1 de l',i02, p. 10, ligne l'.t, lire eii titre : Exer-
cice 1901,. — au lieu de : Exercice l'JOo.
oO Bulletin de la Société entomologiquc de France.
Messieurs,
Votre Conseil s'est réuni le 13 janvier pour examiner les comptes de
l'année 1901 qui vous avaient été présentés le 8 du même mois et
figurent au bulletin de cette séance.
Ils sont tenus avec une clarté et un ordre parfaits; toutes les pièces
de dépenses sont soigneusement classées et se trouvent à l'appui de
chaque article; nous devons en adresser nos félicitations à notre Tré-
sorier, M. Lahaussois.
Les recettes se sont élevées, au total, à 19.676 fr. 89, dépassant de
864 fr. 68 celles de l'année précédente. Les cotisations ont atteint le
chiffre de 8.391 fr. 76 contre 7.739 fr. 65 en 1900. Cette augmentation
provient du nombre croissant des membres de noire Société, et aussi
du zèle vigilant de notre Trésorier qui ne laisse pas s'endormir les re-
tardataires.
Le produit plein des cotisations de l'année aurait dû être, pour
337 membres non exonérés, de 8.42S francs ; nous sommes arrivés à ce
chiffre, à 33 fr. 34 près. Cela ne veut pas dire, néanmoins, que toutes
les cotisations aient été payées intégralement, car dans nos encaisse-
ments figiu'ent l.lâ.j francs, soit 45 cotisations, qui s'ap|ili(]uent à des
années antérieures, — et il reste encore 80 cotisations arriérées, dont
on peut espérer recouvrer environ les trois quarts.
A ce sujet, nous devons faire remarquer que tous les ans on cons-
tate que certains membres nouveaux, principalement des étrangers,
n'ont jamais payé aucune cotisation. On peut se demander si les collè-
gues qui les ont présentés les ont bien informés qu'ils auraient une
redevance annuelle de 25 francs à acquitter. En tous cas, nous prions
ceux qui proposent des candidatures d'avoir soin d'avertir les postu-
lants de l'engagement qu'ils contractent envers la Société.
Si nous passons maintenant au chapitre des dépenses, nous avons
le regret de constater que nous nous trouvons de nouveau très en
retard pour la distribution de nos Àunales. Le dernier fascicule paru
est le 1*'' trimestre de 1901 ('). Les interrègnes du secrétariat sont tou-
jours néfastes pour la régularité de nos publications. Heureusement
nous savons que nous pouvons compter, pour regagner le temps perdu,
sur l'activité et le dévouement de notre nouveau secrétaire, M. Ch.
Alluaud.
Et ce l*"'' trimestre n'est même pas payé. Nous avons donc à faire
face aux frais d'impression des Annales de 1901 avec notre solde en
(1) Le 2" Irirneslre des A^inales de 1901 a été déposé ce soir même sur le
Bureau.
Séance du 26 février 1902. 51
caisse, 4.9o2 fr. di, et ce que nous recouvrerons sur les cotisations
arriérées.
Les comptes de L'Abeille continuent à présenter un excédent de re-
cettes; le reliquat en caisse au 31 décembre est de 213 fr. 85.
Nous vous proposons, Messieurs, d'approuver les comptes qui vous
soçit soumis par M. Lahaussois, de lui donner décharge de sa ges-
tion, et de lui voter des remerciements pour le zèle et le dévouement
avec lesquels il remplit ses fonctions.
Les applaudissements unanimes qui accompagnent ces paroles, mon-
trent à notre Trésorier que la Société ratifie pleinement les conclu-
sions du rapporteur.
Prix DoUfus de 1901. — Conformément aux articles 14 et 63 de
son Règlement, la Société procède au vote sur les conclusions du rap-
porteur de la Commission du Prix Dollfus. Le rapport a été lu à la
séance du 22 janvier 1902 et imprimé dans le Bulletin de cette séance,
page 22.
Cent vingt et un (') membres prennent part au vote, soit directement
soit par correspondance, ce sont :
MM. Abeille de Perrin, — Alluaud, — E. André, — Anglas. — d'An-
tessanty, — Argod. — Baër, — Bailllot, — de Beauchène, — Bedel,
— L. Béguin, — liéguin-Billecocq, — Bellevoye, — Belon, — Benoit,
— Berthoumieu, — Bohn, — Boileau, — Bonhoure, — Bonnet-Ey-
mard, — J. Bonnier, — Boucomont, — Boutarel, — Bouvier, — Bra-
bant, — Briot, — Busigny, — 11. du Buysson, — R. du Buysson, —
Canu, — Carpentier, — Carret, — Chabanaud, — Champenois, —
Chobaut, — Chrétien, — Clément, — Clermont, — Daguin, — Des-
bordes, — Dessale, — Dongé, — Dubois, — Duchaine, — C. Dumont,
— Estiot, — Fagniez, — Fairmairc, — Fauconnet, — Fauvel, — Finot,
— Fleutiaux, — Foulquier, — François, — Gadeau de Kerville, —
de Gaulle, — Giard, — des Gozis, — Groult-Deyrolle, — A. Grouvelle,
— J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Grouzelle, — Guimont, —
Guy on, — Hardy, — Henneguy, — Hervé, — A. Janet, — Jeanson,
— J. de Joannis, — H. Kieiïer, — J.-J. KiefTer, — Klincksieck, — La-
faury, — Lahaussois, — Uijoye, — Lamey, — Lamy, — Lécaillon, —
Le Cerf, — Léger, — Lelong, — Lesne, — Lévcillé, — Loiselle, —
(1) La liste qui suit ne contient que 11'.» noms, deux membres ayant quitté
la salle des séances après avoir déposé leur vole dans l'urne et sans avoir
signé la feuille de présence.
32 Bulletin de la Société entomologique de France.
Mabillc, — Magnin, — Maindron, — Marchai, — Marmottan, — Cli.
Martin, — Mayet, — Méquignon, — Mesmin, — Minsmer, — Nadar,
— Nibello, — Nicolas, — Nugue, — Ch. Obertiuir, — G. Odior, —
Olivier, — Ch. Pérez, — Pic, — Pignol, — L. Planet, — V. Planet,
— Pottier, — Poujade, — Puton, — Royer, — Semichon, — Simon,
— Thibault, — Vaclial, — Viard, — Villard, — Xambeu.
Bulletin nul l.
Le dépouillement des votes donne :
Prix réservé : ol. — MM. Darboux et Houard : 34. — M. War-
nier : 29. — Bulletins blancs : 7. — (Total 121 suffrages, majorité
absolue : 61).
Aucune proposition n'ayant obtenu la majorité absolue, le Président
consulte la Société qui décide à l'unanimité que le second tour de
scrutin aura lieu à la séance du 23 avril.
Communications
A propos de la « Notice criti(]ue sur le Catalogue des zoocécidies de
MM, Darboux, Houard et Giard, par l'abbé J.-J. Kieffer »
Par A. Giard.
Notre collègue M. l'abbé J.-J. Kieffer vient de publier dans le Bul-
letin de la Société dliistoire naturelle de Metz une Notice critique sur
le Catalogue des zoocécidies de MM. Darboux et Houard dont j'ai fait
l'éloge dans une préface de quelques pages. Des tirés à part de cette
Notice ont été largement distribués aux membres de la Société. l*our
ma part j'en ai eu connaissance il y a deux heures seulement. Il m'est
donc impossible pour le moment d'en discuter la valeur scientifique.
Je tiens seulement à répondre de suite à une attaque personnelle dont
nos collègues de Paris auront fait bonne justice à la simple lecture,
mais qui pourrait impressionner peut-être les entomologistes de pro-
vince moins au courant de la vie de notre Société.
D'après M. Kieffer si j'ai, par de pressantes sollicitations, déterminé
MM. Darboux et Houard à publier immédiatement leur Catalogue,
c'est que je savais que M. Kie lïer était sur le point de faire paraître une
Stjnopse des zoocécidies d'Europe et que, par un dessein machiavélique,
je me proposais comme membre du Conseil (membre omnipotent sans
doute!) d'accepter le manuscrit de M. Kieffer pour le laisser dormir
Séance du '26 février 1902. o3
dans nos cartons jusqu'au jour où la publicatidii du C(ttalo(iue de
MM. Darboux et Houard serait terminée.
Or chacun sait ici que les membres du Conseil ne faisant pas partie
du Bureau (et tel était mon cas en 1901) n'ont à intervenir en rien
dans la publication des mémoires déposés. Le soin de pré|tarer les
cahiers trimestriels des .l«jw/cs appartient à une Commission de publi-
cation dont je n'étais pas membre en 1901.
De plus, le 11 juin 1901, comme M. Kieffer le rappelle lui-même
(/. c., p. 87), il ne pouvait fournir à notre Secrétaire, qui lui réclamait
le travail annoncé, que la première partie de son manuscrit. Or à cette
époque le travail de MM. D a r b o u x et H o u a r d était entièrement imprimé
et mis en pages avec les SG'^ ligures pour la plupart originales qui en
sont l'illustration. La préface, que je ne pus écrire qu'après la session
d'examens de juillet, retarda seule l'apparition du volume.
D'ailleurs, on le comprend, une pareille œuvre ne s'improvise pas
en quelques mois. Depuis longtemps, sur mes conseils, MM. Darboux
et Houard en poursuivaient consciencieusement l'élaboration aidés par
plusieursde nos collègues, et l'interruption de la Si/nopse do M. Kieffer
dans les Miscellanea, interruption qui semblait un abandon, rendait
plus nécessaire et plus urgente la pubUcation du Catalogue. M. Kief-
fer, a eu l'ennui d'être devancé. Cela arrive tous les jours aux tra-
vailleurs en ce temps d'activé production scientitique. Qu'il en témoigne
quelque dépit et beaucoup de mauvaise humeur, c'est son droit; mais
il a tort de le faire en termes peu courtois et souvent au détriment de
la justice.
Au reste, les analyses très élogieuses qui ont été consacrées au Cata-
logue de MM. Darboux et Houard par des hommes aussi qualifiés
que von Schlechtendal, de Délia Torre, Yuillemin, Massa-
longho, les uns botanistes, les autres zoologistes, tous cécidologistes,
sont de nature à rassurer les naturalistes qui auraient conçu quelque
doute sur la valeur de l'œuvre que nous leur avons présentée et re-
commandée.
Description d'un Stenobothrus nouveau [ORTnoi'T.]
de l'île de Céphalonie
Par A. FiNOT.
Stenobothrus Sangiorgii, n. sp. — Statura parva ; colore testaceo,
pauiulum nigro-maculato. Os, pectusel latus ventrale abdominis tlava.
Caput et pronolum ampla. Vertex triaiigulariter producliis; foveolis
angustis, acute dehneatis. Costa frontalis carinis sub-parallelis, usque
4*
o4 Bulletin de la Société entomologique de France.
ad ocellum repleta punclala, dohinc sulcata et carinis leviter divergen
tibus, ad ocellum leviter contracta. Antennae : in (5, 28 articulatae,
capite cum pronoto unitis sesqui-longiores; in 9, 21 articulatae, capite
cum pronoto unitis breviores. Pronotum vittis lateralibus raro obli-
teratis, sulco typico medio sito; carinis lateralibus s^epe albis, in pro-
zona angulato-incurvis, in metazona divergentibus et sub-incurvatis;
margine postico parum producto; lobis rcflexis raro nigromaculatis.
Elytra unicoloria, testaceo-fusca, abbreviata : in (5, laminae supra-
analis basim attingentia, valde dilatata; area mediastina paulo ultra
médium marginis antici extensa, prope basim ampliata ; area spcculari
valde dilatata, regulariter reticulata; vcna ulnari aoteriore recta; vena
ulnari posteriore valide divergenti; areis ulnaria et discoïdali sub-re-
gulariter rcticulatis; area anali dilatata; — in ç, segmentum 4 vel
o abdominis non superantia; area mediastina paulo ultra médium mar-
ginis antici extensa. prope basim ampliata; area spcculari parum
dilatata, irregulariter reticulata; vena ulnari anteriorc recta; vena
ulnari posteriore minus divergenti; areis ulnaria et discoïdali sub-
regulariter reticulatis; area anali dilatata. Alae elylris in o" multo bre-
viores, in 9 breviores. Femora postica irregulariter et dilute fusco-
maculata; geniculis cum condylo tibiarum sub-concoloribus, vix
paululum fuscis. Tibiae posticae concolores. Lamina sub-genitalis c5
apice sub-acuminata, in medio longitudinaliter sulcata. Valvulae ovi-
positoris muticae.
Habitat : Gherasimoi et Dilinata, in insula Cepbalonia, tempore au-
tumnali.
Longitude corporis : d, 12-14 mill.; 9, 14-18 mill.
— antennarum : (5, 6-8 mill.; 9, o,5-6,5 mill.
— pronoti : (5,2,0-3 mill.; 9, 3-4 mill.
— elytrorum : rj, 6-6,omill.; 9, 3-6 mill.
Cette espèce est voisine des Stenohothrus pullus Pbilippi, Gazurroi
Bolivar et cognatus Fieber; cette dernière espèce est peu connue.
Ses principaux caractères spécifiques sont les suivants : Valvules de
l'oviscapto mutiques sur le côté externe. Élytres brunâtres; à champ
discoïdal réticulé par des nervures, régulières cbez les (5, irrégulières
chez les 9 ; à nervures ulnaires divergeant insensiblement depuis la
base; à champ médiastin dépassant à peine le milieu de l'élytre et
élargi près de la base. Pronotum à carènes latérales angulo-flexueuses
avant le sillon typique, divergentes après lui, coupant assez souvent
une baiide noire; métazone sub-égale à la prozone, un peu plus courte
chez les d. Fémurs postérieurs faiblement et irrégulièrement tachés
Fit!. 1.
Fig.
Fi". 4.
Fis. 3.
56 Bulletin de la Société entomologique de France.
de brun. Tibias postérieurs testacé sale, à condyle concolore. Côte
frontale sillonnée seulement après l'ocelle.
Elle diiïère de Stenobothrm piillus Philip pi, par les caractères
suivants : La côte frontale est sillonnée seulement après l'ocelle. Le
pronotum a le disque tantôt testacé, tantôt brunâtre, avec les lobes
réfléchis le plus souvent pâles. Les ailes non enfumées. Les tibias
postérieurs testacé sale, avec le condyle concolore. La plaque sous-
génitale (5 plus gonflée.
Elle difïère de Stenobothnis Cazurroi Bolivar, par les caractères
suivants : Taille plus petite. Antennes : (5 plus longues, î plus courtes.
Côte frontale non sillonnée au-dessus de l'ocelle. Élytres bien plus
courts, à bord postérieur courbé, à champ médiastin plus élargi près
de la base, et de longueurs différentes. Tibias postérieurs concolores.
Elle difTère de Stenobothrus cognafus F'ieher, par les caractères
suivants : Taille plus petite. Antennes (5 bien moins longues, ayant
seulement une fois et demie la longueur de la tête et du pronotum
réunis. Pronotum proportionnellement plus large, avec le bord posté-
rieur à angle très obtus. Élytres c?, n'atteignant pas l'apex de l'abdomen;
9, découvrant les o ou 6 derniers segments de l'abdomen.
Celte espèce est dédiée à M. le docteur Domenico Sangiorgi,
de Parme, Italie, à qui l'on doit sa découverte, et qui a bien voulu
me la communiquer pour l'étudier.
Explication des figures (grossies 7 fois).
1. Stenobothrus Saiuiioi(jii, c5, Tète et pronotum vus par-dessus.
2. — — c5, éfytre droit.
3. — — ç, Tète et pronotum vus par-dessus.
4. — — 9, élytre droit.
Sur la biologie du Meigenia floralis M g. [Dipt.]
( C m m u n i c a t i n p r é 1 i m i n a i r e )
Par J. Paxïel.
L'imago, commun dans les plants d'asperges, se laisse aisément cap-
turer et mettre en observation sous cage.
La femelle colle ses œufs sur la larve du Crioceris asparagi {'), de pré-
férence sur des individus déjà bien développés, de couleur olive, mais
souvent aussi sur de très jeunes, encore noirs, (pii peuvent s'en dé-
(1) L'espèce est citée par Braiier et Berge nstainin, d'après Damia-
nitscli, comme parasite du Crioceris qiiattiordecimpiinclata. (Die Zweifl.
d. k. Muséums zu Wien, IV, p. ,"JG1).
Séance du 20 fén-ier lf)tt2. o7
barrasser et échapper à rinfeclion eu muant. La place occupée par les
œufs est quelconque ; leur nombre a varié de 1 à i'.i , dans nos obser-
vations. Nous nous sommes assuré qu'une même larve peut en rece-
voir de plusieurs mouches et qu'une même mouciie peut en confier à
plusieurs larves.
L'éclosion et la prise de possession de l'hôte par le jeune parasite ne
se signalent extérieui'ement que par un léger changement de teinte de
l'œuf, celui-ci ne s'ouvrant [)as, à la manière d'une capsule bivalve,
comme c'est le cas pour d'autres Tachinaires. mais étant perforé en
dessous par la larve naissante, en même temps que la peau du Crioce-
)'is et la pénétration ayant lieu sur place, tandis que la coquille vide
dissimule le trou d'entrée.
Une fois introduit, le parasite tra^ erse une période de \ ie errante parmi
les viscères de son hôte, puis, avant de subir sa première mue, se fixe
à la paroi du corps dans laquelle il pratique un soupirail pour respirer
directement l'air gazeux. La région choisie pour cela est très variable :
côtés, dessus ou dessous du corps, toujours en un point exempt de
plis et d'articulations. Le mécanisme de la perforation se rapproche
beaucoup de celui que nous avons observé chez le Thruion lldUdaija-
mim. La petite larve, nichée dans un lobe adipeux, appuie avec l'ar-
rière-train contre la peau de l'hôte dont elle mortifie les éléments ana-
tomiques par ce foulage continu et finit par faire éclater la cuticule. Nous
n'avons pas vu intervenir l'armature buccale. Une part importante du
travail, peut-être la principale, revient à la pression développée dans
le sang par d'énergiques mouvements vermiculaires qui progressent
d'avant en arrière et transforment l'extrémité postérieure du petit ani-
mal en une sorte de presse hydraulique. Aussi l'orifice pratiqué appa-
rait-il tout d'abord comme un éclatement ou une déchirure à lèvres
irrégiilières; ce n'est (jue secondairement qu'il s'arrondit en se mou-
lant sur la région stigmatique du parasite. Le lobe adipeux foulé et dé-
généré constitue, autour de celui-ci, un fourreau irrégulier et incomplet,
doublé en arrière d'une cupule chitinisée développée par la réaction
inflammatoire de l'hypoderme du Coléoptère. La première mue sur-
vient très tôt après la fixation.
11 est tout à fait digne de remarque (|u'un mémo Crioceris ne porte
dans la règle qu'un sou|)irail, quel qu'ail été le nombre d'œufs reçu.
Nous reviendrons plus loin sur cette particularité.
Après la pénétration du parasite, avant même le percement du sou-
pirail, le Crioceris ne tarde pas à montrer des symptômes de malaise :
il cesse de manger, descend le long de la tige d'asperge pour s'enter-
rer, ou se laisse simplement tomber et demeure immobile. Le soupi-
o8 Bulletin de la Société entomologique de France.
rail pratiqué, on voit apparaître tout autour une zone sombre, légère-
ment tuméliée, qui indique nettement la place occupée par le parasite.
A cette époque il est installé en travers et s'alimente des réserves de
graisse et de substances protéiques accumulées dans le corps adipeux
de son hôte (').
Cet état de choses ne se modifie pas beaucoup jusqu'à la seconde
mue, mais alors les ravages du parasite s'aggravent rapidement : cel-
lules hypodermiques, muscles cutanés, viscères, sont attaqués par lui
avec une voracité croissante. Il abandonne peu à peu son fourreau
pour atteindre toujours plus loin et Unit par se placer en long. Sa
croissance est devenue subitement très rapide. La place qu'il occupe
prend une teinte de cadavre en putréfaction et la peau y est réduite à
la seule cuticule. Or, cet état du tégument se généralise bientôt et on
peut dire alors que le Crioceris est httéralement vidé, à l'exception
tout au plus de la tète, sa substance ayant passé à peu près tout
entière dans le parasite, lequel finit par remplir assez exactement la cu-
ticule. Durant cette dernière période il est généralement tourné en
avant. 11 pratique un nouveau soupirail, au niveau de ses stigmates
postérieurs, mais celui-ci n'est qu'une déchirure brutale de la cuticule.
La nymphose a lieu sur place, la larve se contentant de faire sauter
la tète du Crioceris — ce qui prépare déjà la sortie de l'imago — ou
bien elle sort à moitié, ou même tout à fait. Le puparium est de
forme ordinaire.
L'évolution du Meigenia floralis est très rapide. Sur 9 exemplaires
suivis individuellement nous avons rele^é une moyenne de 8 jours
entre la ponte de l'œuf, eiïectuée sous cage, et la mise en pupe. La
durée minima a été de G jours et se décompose ainsi :
De la ponte au percement du soupirail (bientôt suivi
de la 1"^ mue) 2 jours :
Du percement à l'abandon du soupirail (à la S*" mue,
sensiblement) 2 —
De l'abandon du soupirail à la nymphose (période sarco-
phage) 2 —
L'imago sort une douzaine de jours après la formation du puparium.
(i) La graisse est absorbée par les celhiles intestinales où elle s'accumule à
l'état de réserve eu quantité aussi considérable que dans les cellules du corps
adipeux. Il y a là une adaptation particulière des cellules épithéliàles du mé-
diintestin, très fréquente chez les larves enlomobies (la plupart des Tachi-
naires et les Micro(jaster, par exemple), et manilestement en rapport avec leur
régime.
Séance du 20 février 1902. 59
II est probable qu'il arrive rapidement à niatiirit/' sexuelle et que plu-
sieurs générations se succèdent au cours d'une même saison, car on
trouve des Crioceris infestés depuis le commencement de juin jusqu'à
la Un d'août.
Il nous parait vraisemblable aussi — en tout cas c'est ainsi que les
choses se passent chez une autre espèce observée par nous — que
l'existence nymphalc se prolonge pour certains individus jusqu'à l'été
suivant. Des circonstances malheureuses ont interrompu les observa-
tions que nous avions commencées en vue de la vérification de ce
point.
Le Crioceris infesté est voué à la mort dès que le parasite com-
mence à ne plus se contenter du corps adipeux. Toutefois, Fagression
étant méthodique, ainsi que H. Fabre l'a si finement observé ciiez
d'autres groupes de parasites, la victime ne meurt que lentement et
pour ainsi parler successivement, sans que le cadavre soit envahi par
la putréfaction. Le magma brunâtre où grouille le parasite, durant la
dernière période de ses ravages, est formé de particules indélinissables
et de concrétions mal((ighiennes parmi lesquelles on ne trouve qu'imc
quantité relativement médiocre de bactéries. Aucune odeur putride
que l'on puisse rapprocher de celle d'un morceau de viande mangé
par des asticots. Il y a pourtant des processus fermentatifs, comme
semble bien l'indiquer une odeur très perceptible mais plutôt agréable,
rappelant fodeur de la pomme reinette.
A raison de la forte proportion de Crioceris qu'il fait périr, propor-
tion tellement élevée que dans certaines circonstances il nous était dif-
ficile de nous procurer des individus indemnes, pour nos observations,
le Meigenia floralis doit être compté parmi les espèces éminemment
utiles à riiorticulture.
Un point que nous avons mis à part, au début de cette note et qui
mériterait d'être traité avec plus. de détails que nous ne pouvons lui en
consacrer, c'est le sort des larves parasites surnuméraires. Il faut le
dire tout de suite, une lutte fratricide, latte pour la vie sans métaphore
— l'hôte ne pouvant fournir la subsistance qu'à une seule — les met
hors d'état de se développer ('). Si l'on dissèque au moment favorable
un Crioceris porteur d'un certain nombre d'œufs, on retrouve généra-
lement parmi les viscères un nombre égal ou presque égal de jeunes
larves, mais toutes, sauf une, sont meurtries et portent la marque d'un
(1) Une seule fois nous avons trouvé dans un même Crioceris deux Mei-
genia déjà fixés à la i)aioi et très inégalement développés. Le plus petit avait
bien pu ne pénétrer que lorsque l'autre était déjà Installé à demeure.
GO Bulletin de la Société entomologique de France.
vigoureux coup de croc; elles n'ont que la taille de l'éclosion, sont
immobiles, ou mortes, ou même enrobées dans une couclie de phago-
cytes. On s'explique alors l'existence de la très forte armature buccale
en bec crochu que possède ce Tachinaire, à son premier stade. Ce n'est
qu'après avoir mis ses concurrentes hors d'état de diminuer sa ration
de vivres en se développant, que la larve vainqueur songe à percer
un soupirail pour conmiencer sa période de vie lixée (^).
Notes sur quelques Podistrina du Nord de l'Afrique
et description de deux espèces nouvelles [Col]
Par .1. liouRdEOis.
1. PoDisTRixA (Podistrella) AiJEU.LKi Bourg., Bull. Soc. en t. Fr.,
1893, p. CGLXxxix et ibid. 1800, p. 284 {6, 9).
Cette espèce paraît commune, en juin, au mont Edougli, d'où M. le
D'' Chobaut m'en a communiqué une nombreuse série d'exemplaires
des deux sexes. Dans aucune des Q que j'ai pu voir jusqu'à présent,
je n'ai aperçu de tache souh'ée à l'extrémité des élytres. Chez les (5, au
contraire, cette tache est presque toujours très nettement marquée;
dans certains cas, cependant, elle peut devenir obsolète, mais sans ja-
mais dis|taraître complètement. La forme des derniers segments ab-
dominaux ((5) est absolument la même que chez P. )iotaticollis décrit
ci-dessous.
2. Podistrina notaticollis, sp. nov. — Philippeville, mai o, Q
(D-- Chobaut, A. Théry, Yareilles).
Rufo-testaceu : capite niijro, (ml ire nifo; axicunis brnnneia, articulo
primo flavo-rufo; pyothoraris snbquddrali angulis aitliris plus Diinusce
nigro-maculati.^ ; elytris brumieis, (jmubus iibiisque anticis et inlenne-
diis, sicut et tarsis eorumdein pariuin testaceis; pectore média infus-
cato. — c5. Alatus; antennis gracilibus, longitudine corpus superantibus ;
abdomine rufo-testaceo, medio infuscato, segmento dprsali ultimo apice
bi/ido, ventrali penultimo in lobos duos latérales profuiide bipartito,
Inbisipsis post'ice utrinque appendicitlatis [appendice externo laiiusculo,
interno pergracili, fere capillaceo), ventrali ultimo stijium angustum,
(1) Les observations ont (Hé commencées à Vais, près Le l'uy. en 1900, avec
le précieux concours d'un de nos élèves, M. Fr. de La Giroday, et com-
plétées dans la même localité en 1901.
Nous sommes redevable de la détermination de l'imago à M. P. S te in, de
Genthin,
Séance du 26 férricv 1902. 61
pai'Hiii curvatuin, apice furcatuiu formante. — Q Aptera; antennia
paullo crassioribus et brevioribus ; (ibdomine incrnsmto, fusco, apice
rufescente, simpHci.
(3. Ailé. Tète oblongiie, peu convoxo, luisante, éparsement pointillée,
finement pubescente, très peu rétrécie en arrière, à peine plus large,
y compris les yeux, que le prothorax antérieurement, d'un noir un peu
brunâtre, avec la partie antérieure du front et Tépistome jaune rous-
sàtre; yeux médiocres et très peu saillants; mandibules et palpes
roux, ceux-ci avec le dernier article fortement remliruni; antennes
brunes, densément et brièvement pubescentes, un peu plus longues
que le corps, à articles allongés, le premier d'un roux clair, parfois un
peu rembruni, le second aussi long ou à peine plus court que le sui-
vant. Prothorax subcarré, à peine transverse, à peine élargi d'arrière
en avant, finement rebordé à son bord antérieur et à la base, sans ligne
élevée cariniforme mais avec un simple bourrelet arrondi et un peu
sinueux entre les bords latéraux et les (lancs, finement pubescent, épar-
sement pointillé, presque plan en dessus, à peine déprimé transversale-
ment avant le milieu, sans sillon longitudinal distinct, d'un jaune rous-
sàtre assez brillant, plus ou moins taché de brun noirâtre aux angles
antérieurs; côtés subrectilignes; angles antérieurs tronqués, épaissis
en bourrelet, les postérieurs assez bien marqués, presque droits. Écus-
son roussàtre, souvent rembruni. Élytres à peine deux fois et demie
aussi longs que larges à la base, assez luisants, finement pubescents,
ruguleux, d'un brun plus ou moins clair, ornés chacun d'une tache
apicale soufrée toujours bien nette. Dessous du corps d'un flave tes-
tacé, avec la poitrine et le milieu des segments abdominaux plus ou
moins rembrunis, pattes brunes avec les genoux plus clairs, tibias an-
térieurs et quelquefois partie des intermédiaires, "ainsi que la base des
tarses correspondants, fiaves; abdomen d'un roux clair cà l'extrémité,
ses deux derniers arceaux allongés, le dernier profondément bifide à
l'extrémité ; avant-dernier arceau ventral profondément échancré dans
sou milieu, divisé en deux lobes latéraux émettant chacun de sa partie
postérieure deux longs prolongements, l'un, externe, plus large, l'autre,
interne, très grêle, presque capillaire, un peu plus court que Texterne;
dernier arceau ventral afîectant la forme d'un style étroit, aplati, peu
recourbé vers le haut, dépassant les prolongements des lobes latéraux
et profondément fourchu dans sa moitié postérieure. Long. 2 1/2 niill.
ç Aptère. Même coloration que chez le mâle; antennes un peu moins
longues et moins grêles; prothorax un peu plus transverse; élytres
légèrement déhiscents, ornés chacun d'une tache apicale soufrée, un
62 Bulletin de la Société entomologiqtie de France.
peu moins netlc que clicz le (5, mais toujours bien visible; abdomen
simple, épais, d'un brun de poix, avec rextrémité roussàlre; patles
proportionnellement moins longues et moins grêles. Long 2-2 14 mill.
Très voisin de P. Abeillei Bourg., mais distinct par la partie auté-
rieurc de la tête roussâtre, parle pronotum antérieurement d'un jaune
roux, à l'exception des angles antérieurs qui sont plus ou moins ta-
chés de noir, par les élytres ornés d'une tache soufrée à l'extrémité
dans les deux sexes, etc.
3. Podistrina pygomelas, sp. nov. — Philippeville, mai; mont
Edough, juin o", 9 (1)'' Chobaut).
Omnino ni(jra ; protltorace subtransvei:so; ehjtris macula apicali flava
ornatis. — cJ. Alatus, antennis gracilibus , longitudine corpus superan-
tibus; abdomine segmenta dorsali apice bifido, ventrali penultimo in
lobos duos latérales pfofunde bipartito, lobis ipsis postice utrinque pro-
longatis, ventrali ultinio stglum angustum, vix curvatum, apice fur-
catum formante. — 9. Aptera; antennis crassioribus, multo breviori-
bus, elytrorum apiceni ultra vix prolongatis; abdomine incrassato,
fusco, apice concolori et simplici.
c5. Ailé. Tète oblongue, peu convexe, luisante, très finement et épar-
sement pointillée, finement pubescente, très peu rétrécie en arrière,
un peu plus large, y compris les yeux, que le prothorax antérieure-
ment, entièrement noire; yeux médiocres, peu saillants; mandibules
et palpes roux, ceux-ci avec le dernier article d'un noir brunâtre; an-
tennes entièrement d'un noir brunâtre, densément et brièvement pu-
bescentes de gris, un peu plus longues que le corps, à articles allongés,
les 2^ et li^ subégaux, sensiblement plus courts que les suivants. Pro-
thorax sensiblement transverse, à peine sensiblement élargi d'arrièi'e
en avant, finement rebordé à la base et plus finement encore au bord
antérieur; pas do ligne élevée carinil'orme, mais un simple bourrelet
entre les bords latéraux et.les flancs; finement pubescent, peu densé-
ment pointillé et très légèrement convexe en dessus avec une dépres-
sion transversale à peine marquée avant le milieu, sans sillon longitu-
dinal distinct; entièrement d'im noir brillant avec, parfois, un très lin
liséré roussâtre postérieur; côtés subreclilignes; angles antérieurs
subarrondis, un peu épaissis en bourrelet, les postérieurs iiien mar-
qués, presque droits, un peu dirigés en dehors. Écusson noir. Élytres
au moins deux fois et demie aussi longs que larges à la base (relative-
ment un iK'u plus longs que dans notai icollis), assez luisants, fine-
ment pubescenls, ruguleux, d'un noir brunâtre, ornés chacun d'une
tache apicale soufrée; dessous du corps et pattes entièrement d'un
Séance du 26 férricr 1902. 03
brun uuiràtre; dernier arceau dorsal de l'abdomen prolundéiuent bi-
fide à rextrémité; avant-dernier arceau central divisé en deux lobes la-
téraux émettant chacun de sa partie postérieure deux prolongements,
l'un, externe, plus large, l'autre, interne, plus grêle et un peu plus
court: dernier arceau ventral allectant la forme d'un style étroit, aplati,
à peine recourbé vers le haut, dépassant de bivuicoup les prolonge-
ments des lobes latéraux et profondément fourchu dans sa moitié pos-
térieure. — Long. 2 1/2 mill.
ç. Aptère. Même coloration que chez le 5; antennes dépassant à
peine rextrémité des élytres, à articles plus épais et beaucoup plus
courts; élytres ornés chacun d'une taclie apicale soufrée, un peu moins
nette que chez le ô, mais bien visible; abdomen simple, d'un brun de
poix concolore à l'extrémité, parfois un peu plus clair sur les côtés des
segments basilaires. — Long. 2 1 4 mill.
Voisin de P. notaticoUL<i décrit ci-dessus, mais distinct par la colo-
ration entièrement d'un noir brunâtre en dessus et en dessous (à l'ex-
ception de la tache apicale soufrée des élytres) et par les antennes plus
robustes et beaucoup plus courtes chez la ç .
4. Les P. Abeillei, notaticollis et injgomelas sont trois espèces très
voisines, présentant, chez le a. une conformation abdominale à peu
près identique et que le petit tableau suivant pourra servir à distin-
guer.
Mâles (ailés).
A. Tète entièrement noire.
a. Pronotum, abdomen et pattes en partie d'un teslacé roussà-
tre ibeillci
d'. Pronotum, abdomen et pattes entièrement d'un noir bru-
nâtre, le premier marqué tout au plus d'un très fin li-
séré testacé au bord basilaire pygoineliif
B. Tète d'un jaune roussâtre antérieurement; pronotum d'iui
tlave roux, avec une tache noirâtre dans les angles an-
térieurs; tibias antérieurs et intermédiaires testacés;
abdomen en entier d'un jaune roussâtre notalicoUis
Fe.melles (aptères).
A. Antennes aussi longues ou presque aussi longues que le
corps.
a. Tète entièrement noire; élytres sans taclie soufrée a l'extré-
mité ibeilld
64 Bulletin de la Société entomologique de France.
a'. Tèto cFiin jaune roussàtrc antériouromonl; élytres avec une
lâche soufrée à l'extrémité notaticollis
B. Antennes beaucoup plus courtes que le corps; élytres avec
une tache soufrée à rextrémité jyygomelafi
."). PoDiSTRiNA (/» si\) NoRMAXDi Pic, L'Échan(je 1900, p. 77; Feuille
Jean, ^^(ltur., n" ;364, 1^'' févr. 1901, p. 100. — Cette espèce, dont
MM. Abeille do Perrin et J. Sahlberg ont bien voulu chacun me
communiquer les deux isexes, se distingue principalement de P. Do-
rw^Fairm. par la coloration roussâtrede l'épistome qui remonte entre
les antennes jusque vers le milieu du front, par la présence, sur l'es-
pace interantennaire. de deux petits tubercules oblongs, séparés par
un sillon assez profond, par le pronotum un peu déprimé transversa-
lement et surtout par la structure du dernier arceau ventral chez le o".
Cet arceau affecte, dans les deux espèces, la forme d'un style grêle et
arqué vers le haut; mais, dans P. Doriae, ce style s'élargit à son extré-
mité en un lobe triangulaire plus ou moins bifurqué postérieurement,
tandis que chez P. Normandi, il se divise, à partir du tiers postérieur,
on deux branches divergentes, allongées, grêles et nettement séparées
dès leur origine. Quant à la conformation des derniers arceaux dor-
saux et du pénultième arceau ventral, elle est la même dans les deux
espèces. (Cf. J. Bourgeois, Bull. Soc. ent. Fr., 1884, p. xxi.)
Tiuiisie : Teboursouk (D'' Normand); Mateur (.f. Sahlberg).
Sur le testicule ù'Anurida maritima Lahoult). [Thysan.].
Par A. Lkcaillox.
Considéré à l'état jeune, le testicule ne présente aucune particularité
importante. L'appareil reproducteur mâle est alors en effet constitué
par une paire de petites chambres gonadiales eflilées en avant et se
continuant en arrière chacune par un prolongement. Les deux prolon-
gements se réunissent en un point d'où part un tronc commun allant
à l'orifice sexuel. Dans les chambres gonadiales sont amassées les sper-
matogonies primitives tandis que la paroi de ces chambres est formi-e
par de petites cellules aplaties semblant fusionnées en un syncytium.
Comme chez tous les Collemboles, les jeunes testicules sont situés
dans la partie ventrale de la région abdominale du corps. Ils y subissent
du reste toute leur évolution et ne se portent jamais du côté dorsal.
Voyons maintenant comment se modillent les jeunes organes à me-
sure que riusecte grandit et passe à l'état adulte.
Séance du 26 février 1902. 60
1'^ Forme extérieure. — La forme extérieure de l'appareil re-
producteur mâle reste toujours fort simple. La chambre gunadiale
s'allonge et grossit énormément. Lorsque l'animal a atteint sa taille dé-
linitive, chaque testicule a la forme d'un gros et long luhe. En avant,
celui-ci se rétrécit d'abord, puis se termine par une extrémité liliforme
située dans le thorax. En arrière, tout près de son extr(>niité, il se
subdivise en deux lobes très courts : un lobe externe se terminant par
une extrémité arrondie, et un lobe interne se continuant avec un court
conduit déférent. Le conduit évacuateur commun est renflé, sur son
trajet, en une vésicule éjaculatrice (').
2° Évolution des cellules gonadiales. — Comme dans les
Collemboles en général, les spermatogonies et les éléments qui eu dé-
rivent sont de très petite taille et peu favorables à l'étude cytologique.
La masse des spermatogonies primitives forme une zone germinative
(lui ne s'étend pas tout du long du tube testiculaire, ni ne passe pas à
son extrémité antérieure. Cette zone, comme dans Anurophorus laricis,
demeure lui peu en arrière de la partie moyenne du testicule, du côté
dorsal de celui-ci. Elle est représentée en zi/ dans la ligure ci-jointe.
Elle fonctionne à plusieurs reprises et reste au repos pendant (|ue les
éléments correspondant à une poussée reproductrice aclièvent de se
dillerencier dans le l'este du tube testiculaire. Il y a donc, ici égale-
ment, plusieurs accouplements pour chaque mâle. L'étendue et le vo-
lume de la masse des cellules formant la zone germinative ne sont pas
constants dans les divers individus où on les examine. Les variations
semblent liées soit au degré de maturation plus ou moins avancée
des éléments qui se transforment en spermatozoïdes, soit à la lin plus
ou moins proche de la saison de la reproduction.
Les transformations des spermatogonies en spermatocytes , en sper-
matides et en spermatozoïdes se font synchroniquement et isocbroni-
(juement pour un certain nombi'e d'éléments contenus dans le tulie
testiculaire , mais en général pas pour tous en même temps. Très sou-
vent elles sont plus avancées dans la région postérieure du tuhe (pie
dans ses régions moyenne et antérieure. Il y a donc, à ce point de vue,
ime différence entre Anurida uiaril'nna et Anurophorm lariris.
3° Évolution de la paroi testiculaire. — Toutes les cellules
constituant la paroi du tube testiculaire |)araissent, comme d'habitude,
(t) L'appareil reprodiictear niàle ùWnurida maritima est tout à fait sem-
blable à celui à: Anurophorus laricis, en ce qui regarde la forme extérieure.
Je renvoie donc le leclenr à la figure que j'ai donnée de ce dernier [Bull. Soc.
pliilomalliic/HC, V' S(''rie, t. IV, fasc. f, lU01-li)02).
66
Bulletin de la Société entomologique de France.
iondiics en un syncytium où les noyaux seuls restent distincts et ré-
partis avec régularité {p). A la surface externe du tube se trouve une
membrane basale très mince {nib). Vers Fintérieur, la couche syncy-
tiale émet dos prolongements intratesticulnires {pr) s'insinuant entre les
cellules gonadiales en voie de différenciation. Ces prolongements sont
fe^*
Fragment d'iino coupe transversale d'un testicule li^ Anurida marilimo ,
passant par la zone germinalive. — z.g. zone geirninative; — mb, membrane
basale; — p, paroi testiculaire; — pr, prolongements intratesticulaires; —
c, cellules au stade de sperinatides; — C, cellules ayant déjà la forme de
spermatozoïdes.
ordinairement d'une épaisseur très variable. Ils se réunissent les uns
aux autres et forment de véritables alvéoles emprisonnant les cellules
intratesticulaires. Ces alvéoles ressemblent aux ampoules testicnlaires
que l'on trouve chez les Insectes supérieurs, et on peut leur donner ce
nom.
Des noyauK provenant de la paroi du tube, ou dérivant d'eux, se
rendent dans la paroi des ampoules. Dans une ampoule déterminée,
toutes les cellules contenues sont au même stade de différenciation,
mais dans deux ampoules voisines on peut rencontrer des degrés d'é-
volution ditrérents. Dans la ligure ci-jointe, par exemple, les cellules c
Séance du 26 fénicr 1902. 67
sont au stade de spermatides, tandis (iiic les eellulcs c\ apparlenant à
une ampoule voisine, sont déjà presipie au stade de spei'nialozoïdes.
La paroi du tube testiculaire et celle des ampoules retiennent les
matières colorantes d'une façon marquée.
Quand les spermatozoïdes sont avancés dans leur formation, les pro-
longements inlratesticulaires, ainsi que les noyaux qu'ils contiennent,
entrent en dégénérescence et seliquélient progressivement ius(pi'à dis-
paraître complètement. Comme la spermatogenèse n'est pas au même
degré d'avancement dans toute la région du tube testiculaire, on trouve
dans celui-ci, à un stade avancé, des endroits où les prolongements
sont déjà détruits et d'autres où ils existent encore. Les produits de
l'activité de la paroi testiculaire et de ses prolongements semblent jouer
le rôle de matériaux nutritifs vis-à-vis des cellules gonadiales en voie
de transformation.
Il en est de même des produits de la dégénérescence des mêmes élé-
ments.
Conclusions : 1" La situation toujours très complètement ven-
trale de l'appareil reproducteur mâle indique qu'Anurkhi mnritima est
un Insecte d'origine très ancienne.
2'^ La simplicité extrême de cet appareil représente aussi un carac-
tère d'Insecte très inférieur.
^° La persistance d'une zone germinative limitée dans la région ali-
dominale du testicule indique le maintien d'un caractère commun à
l'embryon de tous les Insectes, par cons('quent le maintien d'un carac-
tère primitif.
4" La présence de prolongements inlratesticulaires arrivant à pro-
duire do véritables ampoules rapproclie cependant le testicule d'A/JM-
rida de celui des Insectes élevés. A ce point de vue l'espèce en question
est intermédiaire entre les CoUemboles où les prolongements intrates-
ticulaires ne semblent pas s'anastomoser {Ànurophonift laricis, etc.) et
les Insectes élevés.
L'accouplement des Hémiptères
Par Henri Gadk.vu de Keiîvujj-:.
Les longues recberches bibliographiques auxqiu'lles je me suis livré
pour rédiger cette modeste note m'ont fait voir que l'accouplement
des Hémiptères était moins connu encore, dans ses détails, que l'accou-
plement des Coléoptères et des Lépidoptères, étude dont j'ai eu l'hon-
neur d'entretenir les deux derniers Congrès annuels de notre Société.
68 Bulletin de la Société entomologique de France.
C'est pourquoi je me permets d'appeler, sur celte question captivante,
l'attention des entomologistes, particulièrement de ceux qui, étudiant
la nature sur le vif. sont à même de faire des oliservations aussi nom-
breuses qu'intéressantes.
Ainsi ijue je l'ai fait dans les deux notes dont il s'agit, auxquelles
étaient jointes des ligures explicatives, je donne, dans ces lignes, un
simple résumé de la question de l'accouplement des Hémiptères, rédigé
au moyen des renseignements publiés et de mes observations person-
nelles, malheureusement très restreintes jusqu'alors. Je dois ajouter que
j'ai reçu de l'euiinent hémiptériste, M. le D"" G. Horvatli, luie lettre
fort intéressante contenant le résumé de ses importantes observations
personnelles sur la copulation des Hémiptères. Qu'il veuille bien rece-
voir ici l'expression de ma sincère gratitude.
Je considère comme justifiées par les faits les brèves généralisations
qui suivent. Mais ce n'est que beaucoup plus tard, lorsque la science
possédera un grand nombre d'observations à ce sujet, que Ton pourra
établir des généralisations à la fois étendues et solides. Nous connais-
sons des faits généraux, mais les détails manquent le plus souvent, et
beaucoup, parmi eux, sont très intéressants à étudier.
On observe, chez les Hémiptères, les trois modes d'accouplement
qui suivent :
I. Accouplement par superposition. — Chez les Hétéroptères
de la section des Hydrocorises, le mâle, pour s'accoupler, grimpe et de-
meure sur le dos de la femelle. Il en est ainsi chez d'autres Hétéro-
ptères aquatiijues. par exeuq}le les Gerris. Dans les espèces de ce genre,
le mâle est cramponné, pendant la copulation, sur le dos de la femelle,
les deux sexes étant entièrement superposés. Plus petit que la femelle,
le mâle s'y maintient au moyen de ses deux pattes antérieures, qui
sont appliquées de chaque côté du thorax de la femelle. De cette façon,
il a une telle solidité, qu'eu dépit de ses elïorts cette dernière parvient
rarement à se débarrasser de son cavalier, et l'entraîne dans toutes ses
évolutions à la surface des eaux. Très vraisemblablement, toutefois,
certaines femelles se résignent plus que d'autres à supporter un mâle
sur leur dos. Les Cerris mâles sont doués d'une grande ardeur géné-
sique et s'accouplent très sou\ent. La ligure J représente, en gran-
deur naturelle, l'accouplement du Ger)-is najas Geer).
Chez les Homoptères de la famille des Aphididés, le mâle, pour s'ac-
foupler, grimpe et reste sur le dos delà femelle. La ligure 2 montre la
copulation de deux insectes d'une espèce de cette famille, fortement
grossis. Par suit»' de la convexité dorsale de la femelle de ce Puceron,
Séance du 26 frrrifr 1902
6!)
— ot do qunniité d'autros espèces d'Aphididés — il ne peut y avoir
superposilion intime des deux sexes, et la tète du inàle l'sl plus ou
moins en arrière de la tète de la l'emelle. Dans 1(> groupe des Pucerons,
les lein(?lles qui s'accouplent sont toujours aptères, tandis que les mâles
sont, tantôt ailés, tantôt aptères.
Fig. 2.
L'accouplement a lieu de la même façon chez les Homoptères de; la
famille des Coccidés; et, comme dans cette famille, la taille des mfdes
est plus ou moins inférieure à la taille des femelles, la tète des pre-
miers se trouve être, pendant la copulation, plus ou moins en arrière
(ir la tète de ces dernières.
II. Accouplement en angle aigu. — On observe ce mode de co-
pulation chez les Homoptères des familles des Cercopidés, des Cica-
didés et des familles voisines, et de la famille des PsyUldés. Pendant
l'accouplement, ces insectes forment entre eux un angle plus ou moins
aigu à sommet arrondi, la partie postérieiu-e di" l'abdomen du mâle
s'étant recourb(''e, afin que son organe copulateur soit en contact in-
time avec celui de la femelle. Au moins les deux pattes antérieures du
mâle et ses autres pattes du côté externe reposent sur le même plan
que les pattes de cette dernière. Quanta ses autres
pattes du côté interne, elles sont quelquefois, soit
l'une, soit les deux, posées sur l'abdomen de la
femelle.
La ligure .'] représente, un peu grossis, deux
insectes de la famille des Cercopidés, deux Triec-
phom vulnemta (Germ.) en copulation. Le mâle,
qui est un peu plus petit que la femelle, se trouve
à sa droite.
Dans l'accouplement en angle aigu, non seulement les deux sexes
peuvent marcher et courir, mais ils peuvent sauter en restant accou-
plés. Le plus souvent, c'est la femelle qui se déplace en entraînant le
mâle, qui est alors plus ou moins inerte; mais, parfois, le contraire a
lieu. J3ien que, chez les espèces des familles en question, l'accouplement
Fis. i.
70 Bulletin de la Société entomologique de France.
on angle aigu soit de beaucoup le plus frécpieiit, on (ibser\ e parfois l'ac-
couplement bout à bout, dont il est question ci-après. Dans ce dernier
cas, les deux insectes accouplés se sont écartés l'un de l'autre, en res-
tant toujours unis par leurs organes génitaux, et l'angle qu'ils formaient
entre eux, préalablement aigu, s'est agrandi, de telle sorte que les in-
sectes ont pris llnalement une position bout à bout, en ligne l)risée ou
même en ligne parfaitement droite.
Il est très important de dire que l'accouplement en angle aigu est
précédé d'un accouplement par superposition. Le mâle grimpe d'abord
sur le dos de la femelle, s'y maintient au moyen de ses pattes, et c'est
après avoir engagé son pénis dans le vagin de cette dernière, qu'il
prend la position en angle aigu. Dans ce dernier mode de copulation,
le mâle est à droite de la femelle, en d'autres termes, c'est son côté
gauche qui, avec le côté droit de la femelle, forme l'angle aigu eu ques-
tion. Toutefois, il est très possible que, chez certaines espèces, le mâle
se trouve à la gauche de la femelle. Il est également possible que, dans
la même espèce, on trouve des mfdes situés, les uns à droite, les au-
tres à gauche des femelles. Des obser\ allons multipliées sont néces-
saires pour élucider ce point.
III. Accouplement en ligne brisée et en ligne droite. — Ce
mode d'accouplement a lieu chez la plupart des Hétéroptères de la sec-
tion des Géocorises. Le mâle monte d'abord sur le dos de la femelle,
s'y maintient au moyen de ses pattes, puis introduit son pénis dans le
vagin de cette dernière, et, finalement, se retourne. Il est dès lors en
arrière de la femelle, et accouplé bout à
i)out avec elle. On comprend très bien que,
dans ce mode de copulation, les deux in-
sectes peuvent être en ligne plus ou moins
brisée ou en ligne parfaitement droite, et
(pi'il suffit d'un léger déplacement de l'un
d'eux pour qu'ils soient dans l'une ou l'au-
rig- 4. tre de ces deux positions. Quand la femelle
se déplace, elle entraîne son compagnon,,
(|ui se montre alors i)lus on moins inerte: parfois, on observe le con-
traire, le mâle entraînant la femelle.
l^a figure 4 repri-senle, en grandeur naturelle, l'accouplement d'une
espèce de Géocorise de la famille des Pentatomidés , le Carjiocoris pur-
pureipennis (Geer). La femelle, de taille légèrement plus grande que
celle du mâle, se trouve à droite dans cette figure.
En définitive, on voit que les deux derniers modes d'accouplement.
Séance du 26 fécripr 1902. 7i
soit l'accouplement en angle aigu et l'accouplement en ligne brisée et
en ligne droite, sont précédés l'un et l'autre, pendant un temps plus
ou moins court, de l'accouplement par superposition, qui est le mode
(le copulation de beaucoup le plus fré(]uent dans la classe des Insectes.
Tantôt les Hémiptères en co|)ulation se séparent de suite quand ils
sont inquiétés, tantôt ils restent solidement unis. Ce fait ne s'ohser\e
pas seulement chez des espèces ditTérentes, mais chez la même, les
deux sexes restant, d'une façon générale, plus intimement accouplés
s'ils le sont depuis quel(iue temps.
Il convient d'ajouter que l'organe copulateur des Hémiptères mâles
possède une disposition qui lui permet d'être uni plus ou moins soli-
dement à celui des femelles, pendant toute la durée de la copulation.
Les Hémiptères s'accouplent à des époques très dillerentes, selon les
espèces et les climats; mais, dans les régions froides et tempérées,
c'est pendant la saison chaude que les accouplements sont de beaucoup
le plus fréquents. Quant à la durée de la copulation, elle est très va-
riable. Chez certaines espèces, les deux sexes ne restent unis que pen-
dant un petit nombre de minutes, tels sont, par exemple, les Pucerons.
Chez d'autres, celte durée est beaucoup plus longue, et, chez d'autres,
elle atteint plusieurs jours.
Dans beaucoup d'espèces d'Hémiptères, il y a des mâles qui s'accou-
plent avec plusieurs femelles, et des femelles qui s'accouplent avec
plusieurs mâles. Quantité de femelles cherchent à se débarrasser des
mâles quand ces derniers les ont saisies pour l'accouplement; mais
beaucoup d'autres semblent être résignées à cet égard.
11 est très permis de croire qu'il se produit accidentellement chez les
Hémiptères, ainsi que le fait a été constaté chez d'autres ordres d'In-
sectes, des accouplements anomaux, soit entre des mâles et des femelles
d'espèces ditlérentes, soit entre des mâles de la même espèce ou d'es-
pèces dillerentes. Toutefois, je n'ai trouvé l'indication que d'un cas
d'accouplement anomal. Il s'agit de deux espèces de Géocorises de la
famille des Rédu\idés : un Xabis limbatus Dahlb. mâle accouplé avec
une femelle de Nabis flavoinarginatus Schol tz.
En délinitive, l'accouplement des Hémiptères est encore peu connu
dans ses détails, et je serais heureux que ce modeste résumé puisse
attirer, sur cette question intéressante, l'attention de quelques-uns des
entomologistes distingués que renferme notre éminente Société.
N. B. — Les quatre figures de cette note ont été soigneusement
dessinées, d'après mes indications, par mon talentueux collègue et
ami M. A.-L. Clément.
72 Bulletin de la Société entomologique de France.
Sur la biologie de Laria obtecta Sa y [Col.]
Par G. Darboux et G. Mingaud.
II y a deux ans, rattention des cultivateurs de Provence et des mar-
chands grainiers de Nimes fut attirée par les dégâts commis dans leurs
cultures, leurs greniers et leurs magasins, sur les graines de haricots,
par un Coléoptère qui fut alors soiunis à l'un de nous. La biologie de
cet insecte a lait de sa part l'objet d'une note, insérée dans le Bulletin
de la Société d'Étude des Sciences naturelles de Nîmes. L'insecte,
alors dénommé liruclms irresectus Fâhraeus, doit aujourd'hui, par
suite des changements intervenus dans la nomenclature du groupe
auquel il appartient, porter le nom de Laria obtecta (Sa y).
Désirant étudier le cycle évolutif complet de l'insecte, nous avions con-
servé des graines de haricots attaquées, contenant des larves. Les
('(Closions commencèrent, en 11)01, au mois de jiiillei, pour se prolonger
jusqu'aux premiers jours de septemtire.
Quelques heures après que l'insecte parfait est sorti de la graine, (pii
Ta abrité jusque-là, il s'accouple et, 8 jours plus tard, la femelle pond
une cinquantaine d'œufs, mesurant environ 0,7 millim. de long.
Ces œufs, de forme ovoïde très allongée, sont blanchâtres et laissent
bientôt apercevoir, par transparence à travers la coque, l'embryon, qui
ne sort de l'œuf qu'entre le 14^ et le 17" jours après la ponte. Ces ob-
servations ont été faites sur des femelles isolées, aussitôt après la fé-
condation, dans des vases en verre contenant des haricots secs et frais
et des gousses fraîchement récoltées. Les œufs sont, dans ces condi-
tions, pondus en petits amas, de o à 10 œufs chacun, fixés sur les parois
du Yase, ou sur les gousses, ou sur les graines — indiiïéremment.
Nous fûmes fort étonnés, en examinant au microscope la petite larve,
au moment où elle vient de sortir de l'œuf, de constater qu'elle ne res-
semblait en rien aux descriptions qu'ont données, pour des larves delà
môme espèce ou d'espèces voisines, des auteurs comme P e r r i s, comme
Xambeu, comme J.-H. Fabre. Ces auteurs décrivent en ellet les lar-
ves des Lariidés qu'ils ont étudiées comme vermiformes, apodes, gla-
bres, dépourvues d'yeux. Or, nous avions sous les yeux une larve
mélolonthoïde, pourvue de trois paires de i)attes, de longues soies, et
dlyeux bien développés!
La tète de la larve de Laria ol)terta (S a y), à l'éclosion, est bien dis-
tincte et tranche nettement, par sa couleur jaune, sur le reste du corps,
Seanri' du 2(i février 10U2. 73
qui est blanc. La bouche prcscnlt^ deux puissaiihs niandiljulcs colo-
rées en brun. De chaque côté de la lète un leil fait une lâche [lignienlee
en noir. Nous n'avons pu apercevoir d'antennes.
Le corps compte, outre les trois anneaux thoracitpies, neuf anneaux
abdominaux. Les segments nn'-so et métalhoracique et les sept premiers
segments abdominaux portent chacun une paire de longues soies dres-
sées, symétriquement placées, a ers le milieu de la longueur de l'anneau,
à la limite du dos et des flancs.
A la face ventrale de chacun des anneaux llioraciques s'inst're une
paire d'appendict^s: chacun de ces membres est formé d'un article ba-
silaire qui se confond, à sa partie proximale, a\ec la masse du thorax
et qui supporte un tibia assez robuste, dont rextrémité distale, unpeu
amincie, pr(''sente deux fortes soies. Puis vient un tarse, formé d'un seul
article très long et très grêle, élargi à son extrémité en une sorte de
dis(iue qui donne, au premier abord, l'impression d'une ventouse.
Telle est cette larve, totalement différente, comme l'on voit, décolles
qu'ont décrites les auteurs cités plus haut.
Comment va-t-elle évoluer?
Aussitôt après l'éclosion, elle se déplace assez rapid(Mnent à la sur-
face des objets où on la dépose, cherchant sans doute la graine qui doit
lui servir de demetu^e. A-telle trouvé cette graine, elle commence à
forer dans l'enveloppe du haricot, à l'aide de ses mandibules, un trou
infundihidiforme dans lequel elle disparaît plus qu';'i moitié et dont le
fond atteint l'albumen: elle poursuit ensuite son chemin, au travers de
cet alliumen, se dirigeant vers le centre de la graine en creusant une ga-
lerie qui est exactement de la grosseur de son corps ; il n'est pas inad-
missible que les longues soies raides dont nous avons signalé l'existence
sur un certain nombre d'anneaux, lui servent, au cours de cette opé-
ration, à s'arcbouter dans sa galerie. Au bout d'un certain temps qui,
dans les quelque cas où nous avons pu suivre la larve dans son tra-
vail — ce qui est assez difficile, vu sa pc^titesse — a toujours dépassé
72 heures, sans que nous puissions préciser davantage, la larve subit
une première mue qui l'amène à la forme décrite par nos prédécesseurs
et pour l'étude de laquelle nous renvoyons au travail de Perris ou à
la note de G. Mingaud : elle devient vermiforme, perd ses appendices
thoraciques, qui ne sont plus représentés que par de petits mamelons
ambulatoires, perd aussi ses yeuv et les longues soies qu'elle avait
jusque-là. Elle va commencer maintenant à se creuser une loge assez
vaste et qui ira sans cesse en s'élargissant jusqu'au jour où, parvenue
à son entier développement, elle se fera un chemin jusqu'au voisi-
nage immédiat de la surface, en respectant seidenient la cuticule qui
74 Bulletin de la Société entomologique de France.
la protégera encore pendant la vie nyinphale. Puis l'insecle parfait
découpera la mince cloison cuticulaire subsistante pour s'échapper au
dehors et recommencer le cycle que nous venons de décrire.
Tels sont les faits que nous avons observés, à plusieurs reprises, aux
mois d'août, septembre et octolire derniers et qui avaient provoqué de
notre part une communication verbale à la Société d'Étude des Sciences
naturelles de Nîmes en octobre dernier. Nous avons alors appelé l'at-
tention sur l'intérêt qu'ils présentaient par les comparaisons qu'ils
suscitaient immédiatement.
Nous montrions en elTet que l'évolution de Lan'a obterta (Sa y), qui
vit en parasite dans les graines de haricots, est conqxirable à celle de
certains Coléoptères, les Rhipiphorides, parasites internes d'Hyméno-
ptères, si bien étudiés par M. le D'' Chobaut.
Dans les deux familles, r(puf est pondu au hasard, sans que la mère
s'occupe de le placer au voisinage immédiat de l'organisme qui devra
servir de demeure et de nouniture à la larve {Otlijnerus pour les Rhi-
piphorides du genre Emenadia, graine de haricot pour le Laria). La
jeune larve sortie de l'œuf devra donc, dans les deux cas, chercher
elle-même l'hôte qui lui est nécessaire. Et, dans les deux cas, nous
voyons cette première larve pourvue d'organes des sens et d'appareils
locomoteurs qui lui facilitent cette recherche. Mais, quand le petit
être a trouvé son Odynerus ou sa graine de haricot, qu'il ne doit plus
quitter jusqu'au moment où il aura acquis sa forme définitive, ces
organes sensitifs et locomoteurs, désormais inutiles, disparaissent et à
la première larve en succède, après une mue, une seconde, bien diiïé-
rente parce qu'elle est adaptée à un tout autre mode de vie.
Le parallélisme entre les deux modes d'évolution est trop évident
pour qu'il soit besoin d'y insister.
Tel était le sens général des observations (jue nous avions faites.
Nous ajoutions qu'au point de vue phylogéni(]ue, le fait signalé par
nous avait aussi son importance puisqu'il permettait de conclure à des
affinités entre les Chrysomélidés et les Lariidés.
Nous nous sommes aperçus depuis que le fait que nous avions si-
gnale'- et qiu> nous cr(»yions alors entièrement nouveau, avait ('té dé'jà
décrit par Riley, en ce qui concerne deux Lariidés qu'il ap|)elle
Brurhus fabae et Bnichus plsL Quelques jours plus tard la lecture
d'une note synonymique de Riley nous faisait croire que Bruchm
fabae Riley n'est autre chose que Laria {Bruchuft) obtecta (S a y).
Mais en comparant nos larves de Laria obtecta (Sa y) avec les ligures
que Riley a données de celle de son Bruchus fabae nous avons aperçu
Séance du 26 février 1902. 75
des différences sulTisaiites pour ikhis permettre d'alTirmer que ces
larves ne sont pas identiques. En ellet, dans les larves de lirnrhus
fiibae Riley il existe sur le tarse, au-dessus de la dilatation ternnnale
en forme de ventouse, une petite épine que nous n'avons jamais vue
chez nos larves de Laria obtecta (Say). En outre celles-ci ne présen-
tent jamais que deux soies à l'extrémité du tibia; celles de Briichm
fabae en ont trois.
Comme la déteninuation de notre insecte, contnMée par nos savants
confrères MM. V. Mayet et le D"" (Miobaut. ne nous [)ermet pas de
voir autre chose dans nos types d'étude (jue le Laria obtecta (Say)
nous concluons de nos recherches
1°) Que Laria obtecta (Say) présente deux formes larvaires succes-
sives ;
2") Que c'est le troisième Lariidé connu chez lequel pareil fait soit
signalé, car c'est à tort que l'on a fait venir Brurhus fabae Riley en
synonymie de Laria obtecta (Say).
Un dernier mot. En tout état de cause, la publication de la présente
note était rendue utile par les faits suivants : les travaux de Riley,
cités par nous, semblent ignorés d'un grand nombre d'entomologistes
et dans les traités généraux de zoologie les plus récents il n'en est
fait aucune mention. 11 était donc utile do les rappeler, à propos
d'une observation nouvelle, et cela surtout au moment où il appert
évidemment, à la lecture de la note citée plus loin, que ces faits, assez
délicats à observer, ont pu échapper à l'attention toujours en éveil
d"un observateur aussi perspicace que J.-H. Fabre, que ses admirables
travaux sur les mieurs et la biologie des Insectes ont placé au premier
rang dans la brillante phalange des entomologistes actuels.
R i b 1 i g r a [) h i e .
Cbobaul (A.), ^891. — Moeurs et métamorphoses de Enienadia fla-
Ijellata, insecte coléoplère de la famille des Rlii-
piphorides. Ann. Soc. ent. Fr., 60, p. 447-4oll.
Fabre (.I.-H.), 1901. — La Bruche des Pois. La yourelle Ilerue, !),
p. 421-430.
Mingaud (G.), 1899. — Le Braclias irresectus Fahr., insecte co-
léoptère parasite des haricots cultivés. Bull. Soc
Et. Se. nat. Mmes, 27, p. 103-107. ^
Perris (Ed.), 1874. — Sur le Brucliu.<< i)re.<iectus Fahr. L\\f)eille, Ll.
Nouvelles et faits divers, 2'' série, p. 9-l(i.
76 Bulletin de la Société cntomolocjique de France.
Riley (V.). 1892. — The Poa and Beau Woevils. //ksrcf L//?, i,p. 297-
302.
Id. 189;{. — On tlic nonienclalurf and on the oviposition of
tho Bean Wcovil [Bruchus obtectus S a y). Insect
Life, 5, p. il-'Mi.
Id. 1893. — First larval stage of tlie Pea Weevil. Insect Life.
rj, p. 204.
Xamljeu, 1890. — M(eurs et mt'-tamorphoses d'insectes : Bruchus
niimosac Fabr. Ann. Soc. Linnéenne, Lyon. 4:i,
p. io;mo7.
Sur des dessins de J. Giraud, donnés par son fils au Muséum
d'Histoire naturelle de Paris [Hyméx.]
Par G. Darboux et C. Holard.
« Avant donné, depuis quelques années, une attention particulière
à l'étude des Cynipides, j'ai entrepris de coordonner dans un travail
monographique, accompagné de planches représentant un très grand
nombre de galles, les nombreux matériaux que j'ai rassemblés soit
dans les environs de Vienne, soit dans les diverses provinces de l'em-
pire d'Autriche. Ce travail, étant achevé, pourrait aujourd'hui être
communiqué au [lublic; mais, désireux de le rendre aussi complet que
possible en étendant le champ de mes recherches, j'ai cru préférable
d'en ajoiu'ner la publication, jusqu'à ce que j'aie pu disposer des espèces
propres au midi de l'Europe, que la bienveillance de mes correspon-
dants me fait espérer incessamment. »
Ces lignes, écrites par Giraud, forment le début d'un article qui
est d'importance fondamentale au double point de vue entomologique
et cécidologique et qui date de 18o9. Dès cette époque le savant hymé-
noptérologiste avait donc recueilli les matériaux d'une publication plus
importante encore, qui n'a cependant jamais vu le jour. Certes les
scrupules manifestés par Giraud l'honorent grandement; mais, tout
en admirant comme il convient cette conscience du savant, il est permis
de regretter que le mémoire annoncé n'ait pas été [lubhé, et beaucoup
de cécidologues se sont sans doute demandé — comme nous l'avons
fait souvent nous-mêmes — ce (prêtaient devenus ces dessins de
(iiraud?
Séance du 28 férric)- 1902. 77
Gràco à M. le professeur Bouvier, nous sommes aujouririuii
en mesure de répondre à cette question et espérons aussi pouvoir pro-
chainement atténuer les regrets de ceux (pii déploraient avec nous
((u'une œuvre semblable fût restée enfouir dans les cartons de son
auteur.
Il y a deux ans environ, le Dis du D"" Giraud suivit au Muséum
les cours faits par M. Bouvier, et à Tissue de ces leçons, il vint olîrir
au savant professeur, pour les déposer dans les archives du labora-
toire d'Entomologie, des dessins exécutés autrefois par un artiste
viennois, sous la direction de son père. Bien qu'aucun de ces dessins
ne soit daté, nous ne pouvons douter que ces planches soient celles
dont Giraud parle dans le passage reproduit plus haut. Et elles cons-
tituent la plus belle série d'illustrations cécidologiqucs qu'il nous ait
été donné de voir. Dire qu'elles ont été exécutées sous la direction
de Giraud. c'est affirmer par cela même la lldélité et l'exactitude
du dessin et du coloris; et à ce titre déjà elles constituent un docu-
ment des plus précieux. Mais la valeur en est encore accrue par la
beauté et le fini de l'exécution qui décèlent un véritable artiste.
Nous nous trouvions, à la fin de janvier dernier, au laboratoire
d'Entomologie du .Muséum lorsqiu^ M. Bouvier, nous montrant ces
dessins, exprima le regret de les voir inédits et nous proposa d'écrire
un texte destiné à accompagner ces planches, pour la pubhcation
desquelles il avait déjà pris des dispositions. Cette offre généreuse était
bien faite pour nous tenter et nous acceptâmes avec reconnaissance
une proposition qui démontrerait une fois de plus, s'il en était besoin,
que réminent professeur entend faire profiter des trésors accumulés
dans son laboratoire ceux qu'il sait disposés à en tirer aussi bon [larti
que possible. Qu'il reçoive ici nos remerciements bien sincères en
attendant qu'une publication, que nous ferons aussi prochaine que
possible, lui permette d'y joindre ceux de tous les cécidolognes qui
n'auront plus à regretter bientôt que le texte de Giraud lui-même.
Buprestides nouveaux recueillis par M. Ch. Alluaud dans le sud
de Madagascar [Col.]
Par L. Fauuiairk.
Polybothris Alluaudi, n. sp. — Long. i()-2omill. — Eate OAata,
eh fris lateribus deplanafis, fusculo-coerulea, modice nifida, prothorace
nitidiore, aureo aut purpurino parce tincto, lateribus arcuatim albo-to-
raentosis, elytris impressionibusnumerosis cupreis sed albo-tomenfosis.
78 Bulletin de la Société entomologique de France.
plus minusve aggregatis et irregulariter Irifasciolatis , apice rufo pu-
bescente; subtus aurulenta. coeruleo tincta, epipleuris coeruleis; ca-
pito improssiusciilo, utrinque ad ociilos macula rotunda ruto-tomentosa
signa to; [irotborace transvorso, elytris angustiore, antice angustato,
medio longitudinalilor impresso, subsulcato, laxe punctato, ulrinque
arcuatim impresso albo et intus punclo aibo signato; elytris latis, ante
médium postice attenuatis, apice compresso-subcaudatis , ad suturam
sat lorliter 3 vel 4 striatis, striis grosse punctalis, intervallis convexis,
extus rarius et irregulariter punctatis, punctis aut impressionibus fere
triseriatim transversim disposltis, parte marginal! dei)lanata laxe im-
pressa et punctis grossis subseriatis, intervallis plicatulis signala, apice
compresso, emarginato; subtus undique punctis grossis laxe sparsuta,
prosterno antice late sinuato, medio longitudinaliter impresso et utrin-
que sulcato, mesosterno laevi, abdomine carioso, punctis rufo-pubes-
centibus, segmento anali polito, nitidissimo, processu intercoxali acu-
minato, medio impresso, utrinque carinato, carinis in segmento
2° prolongatis, epipleuris plicatulo-punctatis. — Forêt d'Isaka au N. 0.
de Fort Dauphin {Ch. Alluaud, décembre 1900).
Ce Bupreste est très voisin des P. solea et cassidoides, mais bien dis-
tinct par sa coloration d'un bleu foncé en dessus, parsemée de fos-
settes ou impressions formant par leur rap|irochement 3 fascies lâches
et peu régulières; la tète est remanpiable jtar 2 taclies d'un roux ve-
louté près des yeux, et le corselet par l'impression anjuée remplie de
tomentosité blanche au lieu des impressions transversales ou obliques
des espèces voisines.
Psiloptera nivicincta, n. sp. — Long. 27 mill. — Oblongo-elon-
gata, postice atténua ta, supra parum, subtus magis convexa, piceo-
aenescens, inq)ressionibus rufo-tomentosis, elytris vitta lata marginali
niveo-tomentosa ornatis, subtus cum pedibus nitideaenea, sed densissime
rufoto-mentosa, medio tantum et auguste denudata, abdomine utrinque
granulis nitidis sparsuto; capite inaequali, medio Unea paulo elevala,
antice et summo utrinque impresso, clypeo antice angustato, arcuatim
emarginato, lUiinque angulato; prolhorace transverso, siibquadrato.
elytris iiaud angustiore, lateribus rectis, parallelis, ante angulos aiUi-
cos abrupte convergentibus et angulatis, dorso medio late longitudi-
naliter impresso, utrinque carioso cum plagula laeviore, lateribus late
impressis et rufo-tomentosis, anguhs posticis acute rectis; scutello
brevi, fere bilobo; elytris parallelis, ad 2/3 postice angustatis, apice
truncatulis, angulo suturali fere producto, dorso costulatis, costulis
alternatim elevatis et integris, ceteris debilibus, postice obliteratis, ex-
Séance du 20 février 1902. 79
ternis elevatis, margine externo villa lala niveaimpresso; sublus dense
rufo-lomenlosa, prosterno antice bianguloso, inter cdxas planalo, bisiil-
calo, medio laxe punctato, mesoslerno concave el iilrinciue elevato,
nielasterno sulcato; abdomine basi medio lonf;itndinaliler l)icarinii-
lato, segnientis 4 priinis iitrinque granulo polilo signatis; pe(lil)us sal
gracilibus, femoribus laxe ac grosse punctatis, tiinis asperulis; anten-
nis brevibus, satangiislis, arliciilis (5- 10 angulatis. — Sur des arbustes
entre Andrabomana et le lac d'Anongy [Ch. Alluaud, novembre 1900).
L'élroilesse des épipleures et l'absence de plaques abdominales el
anale (Moignent cet insecte intéressant des Vohjbolltris; il est remar-
quable par la forme carrée du corselet et la bordure blanche des élytres
qui ressemble à celle du P. analis.
Polycesta laesicollis, n. sp.— Long. 17 mill. — Elongata, postice
levissime altenuata, suivra coerulea, modice nilida, capite summo et
antice et protliorace fuvea média cupreis, hoc basi a âge cuprascente.
sutura angusle cupreo-purpurina, interstiliis costularum paulo pur[)U-
rinis, subtus dilutius coerulea, nitidior.Iateribus cupreolo tinctis, pedi-
bus coeruleis; capite rugosulo, forliler punctato, fronte impressa, cly-
peo transversim impresso, antice trunoato; prolhorace transverso,
elylris l'ère angusliore, antice et basi angustato, i'ortiter sal dense punc-
tato, iitrinque magis rugoso, ad latera impresso et cuprascente, disco
medio fovea profundacupreo-micante, fere bipartita impresso, margine
postico medio paulo producto; sculello minuto, angusto, cupreo; ely-
lris elongatis, apice et exlus brevissime spinosulis, utrinque quincpie
coslulatis, 4'' basi el apice abbreviata, interstiliis fortiter liicrenalo-
punctatis; peclore rugosulo-punctato, medio laeviore, abdomine magis,
segmenlo ullimo densius punctato. — Bassin du Maiidraré, Ampasim-
polaka {Ch. Allunud, novembre 1900).
Cette élégante espèce porte à 4 le nombre des Polycesta signalées
jusqu'à présent à Madagascar.
Acmaeodera pinguis, ii. sp. — Long. 8 mill. — Ressemble assez à
la sparsutd Fairm., pour la forme el la coloration, mais plus massive,
plus cylindri(]ue, d'un bronzé métallique plus brillant, plus clair, par-
semé de pubescence grise éparse, ni^ formant pas de fascies; les épaules
sont effacées, les élytres ne sont pas reullées sur les côtés avant l'ex-
trémité, plus llnemenl ponctuées avec des stries également lines, les
intervalles plans, quelques-uns un peu convexes à l'extrémité, la base
est nettement et entièrement rebordée; le corselet est plus ample,
moins court, les côtés sont régulièrement arrondis en avant depuis le
80 Bulletin de la Société entomologiqne de France.
milieu, fortomcnt l'ebordé à la jjase, avec les angles droits, finement
cl (lensément ponctué; la tète est ponctuée de même, tronquée au
bord antérieur; le dessous est densément ponctué, un peu ruguleux^
a pubesceiice grise, soyeuse, la coloration un peu plus foncée; le py-
gidium (jui est saillant présente une l'orle carène médiane formant à
l'extrémité une courte épine. — Andrahomana (^.7*. Alluand, novembre
1900).
Discoderes mucoreus, n. sp. — Long. 7 mill. — Breviter oblon-
gus, crassiusculus, fusco-piceus, opacnlus, anlice vage metallescens,
protborace indumento cinereo-pubescente lUrinque late vestito, capite
utrinque leviter ad oculos similiter pubescente; capite late ac profunde
excavato, subtiliter strigosulo, trente anlice profunde emarginata, an-
tennis brevibus, crassis, articulis '6-iO transversis, paulo dentatis;
protborace Iransverso, elytris vix angustiorc, fere a basi anlice angus-
talo, medio et anlice transversim dense slrigoso, ulrinque laie et pro-
funde imprcsso, impressionibus laevibus, disco medio sat late parum
profunde, canabculato, utrinque impressiusculo ; scutello triangulariy
subtiliter ruguloso; elytris oblongis, postice angustatis, apice separatim
oblusis, ad bumeros paulo ampliatis, dense subtilissime asperulis, im-
pressionibus minulis numerosis impressis, ante apicem im|)ressiuscu-
lis et ulrinque linea undulata impressis; subtus cineren-imbescens.
metasterno densius. — Sur des arbustes épineux du sud du pays
Androy à Ambovombé {Ch. Alluaad, novembre 1900).
Espèce assez remar(jualile par la vesliture el les profondes impi'es-
sions du corselet et se dislinguanl facilement de loules ses congénères.
Pseudianthe semistrigosa, n. sj). — Long. 4 13 mill. —
Oblonga, subparallela , parum convexa , fusco-metallescens modice ni-
tida, dense nigro-birtula; capite convexo, subtilissime dense punclu-
lato; protborace lato, elytris baud angustiore, antice paulo anguslalo,
lateribus rolundalo, subtililer punctulato, fere rugosulo; scutello in-
(lislinclo; eh Iris parallelis, anle a|)icem angustatis, apice separalim
obtusis, basi plicalulo-marginatis. subtililer asperulo-rugosulis, sat sul»-
tiliter slriatis, slriis basi obsolelis, bac parte leviter convexiuscula, in-
tervallis postice magis convexis; sul)tus dense punctulata, subtililer
griseo-pubescens. — Andrahomana [Ch Mluaud., novembre 11)00).
Ressemble à S. cmssula Fairm., mais plus petite; plus étroite, de
coloration sombre avec les élylres plus fortement striées et les inter-
valles convexes.
Séance du 2(i fn-rier 1902. 81
Stenianthe trachydea, ii. sp. — Long. 3-."J i i mill. — Ovata,
pustice alteuiiata. antc apiceiii forliiis, tota cyanea, nilida, pariiin con-
vcxa; capite convexo, subtilitcr donse punctulalo , oculis distanlihiis;
prothoraco brevi, antice valde angustato, donso subtilitcr piinctato,
angiilis posticis retroduclis, çlytrorum basin paulo amplectaiilibiis:
>ciUello minute, sat aciitc triangulari ; olytris apice baud donticiilatis,
dorso subtiliter punctulatis et vage striatulis, suturam versus paulo
cvidentius; subtus dense et fortiter punctata, abdomine tenuius, pro-
sterno posticeproduclo, metasterno fortiter emarginato. — Sud du pa\s
Androy {Ch. Alhuiud, novembre 1900).
Ressemble assez à S. metallina Fairm., mais un peu plus large et
plus courte, en diffère surtout par le corselet dont la base n'est pas
tronquée, mais largement et faiblement bisinuée, avec les angles pos-
térieurs embrassant un peu la base des élytres; en outre le métaster-
num est fortement éeliancré pour recevoir la saillie du prosternum.
Ces différences pourraient motiver la création d'un geiu^e spécial;
mais on trouvera peut-être des passages.
Note sur le genre Hemichionaspis [Coccid.]
et description d'une espèce nouvelle (')
Par T.-D.-A. Cockerell.
Le D"' Marcbal m'a envoyé une nouvelle espèce ù'He)iucliio))asi)is
récoltée a Konakry, Guinée française, sur le fruit du Palmier à huile,
Eleis (juineemis. Je prends plaisir à décrire cette espèce sous le nom
de H. Marchali, et pour montrer ses affinités avec les autres espèces
du genre, je donne le tableau suivant (pii permettra de distinguer les
femelles des Hemichionaspis.
A. — Vivant dans des fossettes sur les feuilles de Elaeornrpus;
glandes dorsales du pygydium nombreuses
//. scrobiculdriim (G reen).
B. — Xe vivant pas dans des fossettes; glandes dorsales du
pygidium relativement peu nombreuses 1 .
1. Bouclier femelle brun ou hrun jaunâtre; orifice génital
un peu en avant de l'orifice anal "2.
Bouclier femelle blanc ou blanc jaunâtre '■'>.
1. Travail communiqué et traduit par le D"^ P. Marihal. — Édianlilloiis
transmis à la Station entomologique de Paris par l'intermédiaire du Jardin
colonial.
82 Bulletin de la Société eniomologique de France.
2. Bouclier femelle long et étroit H. theae (Maskell) .
Bouclier femelle plus large, mj filiforme
H. aspidistrae (Signo re t) .
3. Lobes médians très longs et étroits; bouclier du mâle fai-
blement unicaréné //. dracaenae Cooley.
Lobes médians plus larges 4 .
4. Orifice génital en avant ou au même niveau que l'anus. . . 5.
OriTice génital en arrière de l'anus 6.
o. Lobes médians relativement longs; écailles spinil'ormes
moins noml)reuses H. minor (Maskell),
Lobes médians plus courts et plus larges ; écailles spi-
niformes plus nombreuses; bouctlier du mâle non caré-
né //. cyanogena Cockerell.
6. Deuxième lobe absent ou rudimentaire 7.
Deuxième lobe bien développé; groupe de glandes mé-
dian petit, lobes médians fortement crénelés
H. Marchnli C o c k e r e 11 , n. sp.
7. Lobes médians fortement crénelés; groupe de glandes
médian très grand H. mnssendae ( Green ) .
Lobes médians faiblement crénelés; groupe de glandes
médian, petit //. rhododendri (Green)
Henuchionaspis Marchali présente aussi les caractères suivants :
Lobes médians foncés, ayant ensemble lo p. de long et 21 f. de large,
chacun d'eux fortement crénelé sur le bord externe, avec trois échan-
crures; second lobe divisé en deux lobules ayant la même forme que
cbez H. a.yjidistme, avec cette diflérence que le premier lobule est
élargi et sulitronqué à son extrémité; pas de troisième lobe; processus
glandulaire au delà du second lobe comme chez //. theae; écailles spi-
niformes, larges ; glandes dorsales peu nombreuses, à peu près comme
chez H. minor; ouverture génitale entre les groupes de glandes caudo-
latéraux, et en arrière de l'oritîce anal; glandes circumgénitales en
o groupes; le médian de 8, en un groupe arrondi largement séparé
des céphalo-latérales; céphalo-latérales de 23; caudo-lalérales de 12-15.
Boucliers femelles agglomérés et irréguhers, blancs et largement
pyriformes, non convexes. Boucliers mâles fortement tricarénés.
Beaucoup de bouchers mâles teintés de jaune.
Séance du 2(i [écrier 1902. 83
Observations sur quelques Calosomes du Pérou fCor,.]
Par G. -A. Baek.
Pondant un assez long séjour sur los côtes septentrionales du Pérou
j'ai eu l'occasion de capturer plusieurs espèces de Calosomes, dont
l'apparition en nomlire m'a permis de faire quelques remarques inté-
ressantes.
.l'ai pu me procurer les espèces suivantes :
C. abbrrcintinii Chaud., trouvé aussi en Bolivie et en Colombie
(Cali : coll. R. Oberlluir), présentant, sous le rapport de la colora-
tion surtout, de nombreuses variétés : Aerl bronzé, vert cuivreux,
hronzé cuivreux, bronzé obscur.
C. (jranuIatumPt'r[\ {latenileBel. ji^'rKirb \ ),indi(iué de la Répu-
blique Argentine, de Patagonie, du Brésil, du Venezuela et de la
Colombie, mais n'ayant pas encore été signalé du Pérou, à ma con-
naissance.
C.fuhjois Chaud., considéré par divers auteurs comme variété de
(jranulntuin, il est fort diflicile, en ellet. de lui reconnaître des ])arti-
cularités assez stables et sufllsamment caractérisées pour le regarder
comme espèce distincte.
Ce Calosome a été trouvé également au Paragua\, dans l'iiquateur,
en Bolivie et en Colombie (Cali : coll. R. Ober finir), mais n'était pas
connu du Pérou jusqu'à présent.
Les intéressantes séries représentant ces espèces, que j'ai l'honneur
de faire passer sous les yeux de mes collègues, proviennent de la ré-
gion désertique de Tumbez où, pendant les trois années de mou sé-
jour, leur apparition n'a eu lieu qu'une seule fois, vers la fin du mois
de janvier, après quelques fortes averses, rares dans ces parages.
Dans cette partie du Pérou, Une pleut généralement qu'une fois tous
les sept ou huit ans pendant une très courte période ne dépassant
pas trois semaines à un mois. Le sol aride se couvre alors brusque-
ment d'une herbe rare, les maigres arbrisseaux isolés, dénudés toute
l'année, se couvrent de feuilles et sont en\ ahis presque aussitôt par
de nombreuses [telites chenilles, mais dès que le soleil reparaît, tout
change subitement, l'herbe se dessèche, les feuilles toujbent des
arbres, le paysage reprend sa teinte grise uniforme et le désert son air
de désolation.
Les Calosomes capturés pendant une de ces rares périodes de
pluie volaient fort bien et semblaient \enir de loin, leur apiiarilion
avait heu le soir de huit heures a onze heures et ils étaient s|iéciale-
84 Bulletin de la Société entomoloyiqne de France.
ment attirés par la lumière d'une lampe installée en plein air et pla-
cée contre le mur blanc d'une case située au bord d'un ravin profond.
Tandis que durant les premières heures de la nuit les trois espèces
se présentaient pèle-méle en certain "nombre, avec prédominance des
femelles, elles devenaient rares à partir de onze heures et ne se mon-
traient plus du tout a|)rès minuit. Au bout de quatre jours tous les
(^^alosomes avaient complètement disparu.
A Grau, petit village situé à vingt-cinq kilomètres au sud de Tum-
bez, dans des terrains argileux et schisteux pétrohfères, C. abbircia-
tum, représenté presque exclusivement par le type de couleur vert-
bronzée, se montrait par rapport à gmnulatain dans la proportion de
o à 20, contre 1 fulgena, tandis que vingt kilomètres plus au nord,
à San Pedro de los Incas, la proportion était au contraire d'environ
20 abbreviatiun contre 4 granulatum et 1 fulijens, le nombre des
C. granulatum diminuant progressivement à mesure que l'on avançait
vers le nord, tandis que C. abbreviatum augmentait eu nombre, en
même temps que ses variétés de couleurs diverses devenaient plus
abondantes.
Une constatation qui m'a particulièrement frappé lors de l'apparition
de ces Calosomes. c'est que toutes les trois espèces répandaient par
l'anus, lorsqu'elles étaient saisies — sans émission appréciable de li^
quide — une odeur de roses très prononcée, analogue à celle sécrétée
par la Cicindela campestris, mais plus pénétrante; les doigts, très lé-
gèrement brunis, en restaient fortement imprégnés plusieurs heures
après la chasse. .le ne crois pas que cette paiticularité ait déjà été
signalée pour un Calosome.
Aucune des trois espèces mentionnées n'a jamais rejeté par l'anus
une quantité notalde de liquide acide et nauséabond comme cela se
produit si fréquemment chez les (larabes.
Il faut être à même d'examiner de nombreuses séries d'individus de
ces Calosomes poiu' se rendri' un compte exact de l'étendue souvent
très grande de leur variabilité qui rend parfois très diflicile leurclassi-
lication.
Les descriptions de beaucoup d'espèces sont tout à fait incomplètes
parce qu'elles sont souvent basées sur un seul exemplaire et s'appuien
sur des caractères individuels. Il s'ensuit qu'il est matériellement im-
possible d'identilier certaines espèces sans les comparer aux: types des
auteurs. Non seulement il arrive fréquemment (pi'une espèce présente
diverses variétés dans une même région, mais elle ollVira également
des dillerences sensibles de coloration, de sculpture ou de l'orme sui-
vant le pays d'origine.
Séance du 20 février 1902. 83
Gnicp à la bienveillance de M. le professeur Bouvier, j'ai pu con-
sulter la coUeclion de Calosomes du Muséum qui renferme les types
provenant des voyages dans l'Amérique du Sud du comte de Castel-
nau, d'Aug. de Saint-Hilaire et d'A. d'Orbigny. D'autre part
M. R. Oberthiir a eu l'obligeance de comparer avec les types de la
précieuse collection du baron de Cbaudoir, en sa possession, les
Calosomes provenant de mes chasses, ce qui m'a beaucoup aidé à les
identifier.
A cette occasion j'ai pu constater que c'est par erreur que dans le
Catalogue des Carabtdes de Géhin Calosoma nbbreciatum ligure au
sous-genre Callhiriga dans le Groupe H « à trochanters du c5 terminés
en pointe », il appartient au groupe C i* à trochanters non épineux ».
Contribution à l'étude des premiers états des Gyrinides [Col.]
Par 1'. Lesxe.
Vers le milieu du mois d'avril 1897, je recueillis sur les bords de la
Cuisance, à Mont-sous-Vaudrey Jura), plusieurs larves de Gyrinides
que je pus déterminer avec certitude grâce aux descriptions et aux
excellentes figures de Schiôdte ('). 11 s'agissait des larves de l'O/rcfo-
chilus viUosus Miill.
Je les avais trouvées en examinant des tronçons de tiges de Maïs
flottés par le cours d'eau et déposés sur ses bords après la crue hi-
vernale. Tantôt elles s'étaient réfugiées dans la cavité même de la tige,
tantôt dans la gaine des feuilles, et là, enroulées en ellipse à Fintérieur
d'un léger cocon garni de menus débris agglutinés, elles se préparaient
à la métamorphose. Cependant, si l'on venait à les tirer de leur coque,
elles s'agitaient avec une grande vivacité, reployant l'abdomen en des-
sus et en dessous, et. lorsqu'on les plongeait dans l'alcool, elles na-
geaient avec des mouvements ondulatoires du corps dans le plan ver-
tical.
Une de ces larves, apportée vivante à Paris, subit la njmplioso le
27 avril. Deux jours après je la dessinai et la fixai. C'est sur cette
nymphe âgée de 2 à 3 jours qu'a été rédigée la description suivante,
qui permettra de combler une fâcheuse lacune existant encore actuelle-
ment dans la connaissance des premiers états des Gyrinides.
Parmi les caractères remarquables de cette nymphe, on peut citer
particulièrement l'existence d'une curieuse tache pigmentaire noire,
(t) Cf. Schiodto, De mctam. Elcuth. II. iii \a/urli. TldssInift.W, 3, 191-
11)2, lab. 7, f. 1-7.
86
Bulletin de la Société entomologique de France.
siliiée de clia(|ue côté de la tète, entre les > eux. et dont la présence est
peut-être liée au phénomène du dédoublement de l'organe visuel; l'in-
vagination complète du 9<^ segment abdominal à l'intérieur du précédent ;
la réduction des cerques; la présence de quatre paires de tubercules
stigmatiques situés sur les flancs des (luatre premiers segments abdo-
minaux.
Orectochilus villosusMiill. — Nymplia tenuiter membranacea,
corpore clongato. aiiterius incrassato, posterius regiilariler attenualo,
superne etlatei'aliler pilifero. subtus glabro, segmentis dorsalibus pleu-
ris(|ue (segmentis posterioribus pilis longio-
ribus) conl'ertim hirsutis, stilis motoriis ca-
rentibus.
Caput thoracis longitudinem altingens,
partibus cibariis valde prodiictis. l'ronte con-
vexa, inter oculos breviter piiosa. Oculi
utrinquo bini, macula pigmentaria nigra Iri-
partita sejuncti.
Segmenta dorsalia thoracis longitudine
subaequalia, scutellis confusis. Pterothecac
corpori adpressae, melathoracicae basi om-
nino obtectae, apice solum manifestae. Po-
dothecao omnes corpore prono haud con-
s|iiçuae, anieriorae marginein posticuni
segmenli (piarli abdominis atlingentes, api-
cem inlermediarum olitegentes, posteriorae
marginem posticum segmenti quinti abdominis assequentes.
Abdomen segmentis octo manifestis compositum, a segmento quarto
ad apicem gradatim atteuuatum, segmentis dorsahbusabasi versus api-
cem gradatim crescentes. segmenlo primo quani octavo dimidio bre-
viore, segmentis ventralibus quinto posterius sinuatim, sexto septi-
moque angulaliin emarginalis. Annuhis octavus longitudine haud latior,
subtus longitudinahter cariniformis, apice rotundatus. Annulus nonus
evanidus. Pleurae simplices, leniter rotundatae.
Cerci pervicini, parvuh, memhranacei, conici, apice mucronati.
Tubercula spiraculifei'a inier segmenta dorsalia et })leuras sita, qua-
tuor prima solum distincla, minuta, papilliiorma; alla iiivisa.
Il n'est pas inutile d'adjoindre à la description précédente, et à titre
de document sur la variabilité des caractères, la diagnose d'une larve
de (îyrinide capturée naguère à Pondichér\ par feu Maïu'ire Chaper,
Séance du 2f> frrn'rr J0Ij2. 87
ingénieur des Mines, et conservée au ^Muséum d'Histpire naturelle de
Paris. Bien que cette larve ne soit pas déterminée, sa connaissance per-
met de noter quelques particularités intéressantes et non encore signa -
li'es chez les larves de (iyrinides.
Long. 2G mill. — Capiit siibquadratiun, haud eloiigauun, postice liaud
dilatatum, collo constricto, manifesto. Anguli frontales modice producli.
apicc rotundati. Clypeus antice- medio porrectus, qiiadridentatus,
dentibus mediis prominentis, obtusis, contiguis, lateralibus miuoribus.
Antennae articulo primo brevi, sequentibus ternis filiformibus, ma-
gnitudine gradatim decrescentibus, secundo (jninlii]»lo longiore quam
primo, tertium articiilum tertia parte superante. Appendi\ antennaria
cvanida.
Mandibulae intus omuiuo inermes(?).
Stipites maxillares modice elongati. Articali malae exterioris maxil-
lariim valde inaeqiiales, prior brevissimus. alter triplo longior sed
dimidio gracilior. subcylindricus, st-ta longiore sub a|)icem praeditu?.
appendix sensilis terminalis minutissima. Mala interior spinam unam
apice rétro incurvam, rudimentum pectinis larvarum Gymiorum refe-
rentem, setamquo unco terminali parallelam sub apicem gerens. Uncus
malae interions parallelus. compressus. longiludinc malae, leviter ar-
cuatus, sub apicem dentaliis. Palpi maxillares et labiales arliciilo ul-
timo fusiformi clavato, incurvo; articulus ultimus maxillarium arli-
culo penultimo subaequalis.
Palpi labiales articulo adventicio basilari, brevi, crassiusculo, stipili
longitudine aeqiiali instructi, articulo ultimo quam praecedente quarta
parte breviore.
Prothorax elongatus, capile longior, haud lalior.
Mesoihorax et metathorax trapézoïdales, pr(ilh(»rare multo laliores,
secundus quam primus latior.
Scuta sternalia prothoracis concreta, intégra, sculiun transversale,
anlice recte truncatum, postice semicirculalim roiundatiun troclian-
tinis appositum l'ormanlia.
Femora longitudine coxarum, infra luiiseriatim s|)inulosa.
Tibiae lineares, femoribus tertia parte breviores.
Tarsi lineares, tibiis quinta parte longiores. Empodia spinis dua-
biis armata.
Anmdi abdominis quadrati a pi'imo usque ad terlium ((uarlumquc
Ims annulorum omnium corporis latissimos) latiliuline crescentes, ar-
ticulo primo longitudine brevissimo, sequentibus septem subaecpiali-
bus. Annulus nonus posterius modice dilalaliis, quam praeccdens
brevior.
88 Bulletin de la Société entomologique de France.
Branchiao primi paris longiorao; graciles, vix pilosae, soqnonlcs gra-
dalim l'ortius dilalatao, longiludino decrescentes, plus plusque pubcs-
centes, uUimae densissime ciliatao, aiimilo noiin abdominis duplo lon-
giores.
Partes membranaceae corporis subglaijrae.
Le rétrécissement de la tèle en col à sa l)ase, la présence d'un arti-
cle accessoire au palpe labial, celle d'un sciitum prosternai et la dilTé-
renciation qui s'établit entre les brancbies les plus antérieures, impro-
pres à la natation, et celles des paires postérieures, munies de cils
natatoires très développés, s^nt des particularitésintéressantes à signaler,
qui n'étaient pas encore connues cbez les larves de Gyrinides (').
Description d'un Carabique cavernicole nouveau [Col]
du Midi de la France
Par le D'' A. Ciiobai t.
Trechiis (Anophthalmus) Fagniezi, n. s p. — Cette espèce est
très voisine du Trechns [AnopliIlKiliniis] Auljerti Ab., en sorte qu'au
lieu d'en donner une longue description qui serait presque une répéti-
tion de celle de cette dernière espèce, il me suffira, me semble-t-il,
pour la faire reconnaître, d'indiquer les particularités qui l'en dis-
tinguent. La tète du T. Fagniezi est plus allongée, moins large que
celle du T. Aaberti; les lobes temporaux sont moins développés; il
n'y a absolument aucune trace d'œil. lequel est indiqué chez VAuberti
par une petite tache javuiàlre, pâle, ovalaire, et ce caractère me parait
tout à fait distinclif; la partie postérieure de la tète est munie d'une
sorte de cou beaucoup plus allongé que chez VAuberti. Chez notre es-
pèce, le prothorax est plus long que large, plus élancé que chez VAu-
berti où il n'est pas plus long que large ; son renflement antérieur est
moins prononcé; les angles postérieurs sont droits quand on les exa-
mine de face; mais, comme ils sont relevés en haut, ils paraissent aigus
si l'on examine l'insecte de profil. Les ôlylres sont notablement plus
allongés dans le Fagniezi que dans VAuberti ; chez le premier, ils sont
deux l'ois et demi plus longs que larges pris ensemble, tandis ([ue chez
le second c'est à peine si leur longueur est double de leur largeur.
Il n'y a aucune autre différence notable entre ces deux espèces. Le
(1) Chez la larve aJultc de VOrectochilus villosus la diftVrenciation des
branchies dans le sens que nous venons d'indiquer est peu marquée; il paraît
en élre de même cbez les larves de (lyritius.
Séance du 26 février 1909. 89
Fngniezi n'est en somme qu'un Aubeiii plus grêle, plus élancé, un Au-
heiii qui ;i gagné en longueur ce qu'il a perdu en largeur.
Je possède un type de VAuberti (pii vient de Toulouse et qui m'a été
d(inné jadis par il. E. Abeille de Perrin. Quand on le compare au
fngniezi. on voit de suite qu'il est impossible de les confondre, tant ce
dernier a subi une réduction marquée de toutes ses dimensions trans-
versales.
L'Aubeiii var. Magdalenne Ab. des grottes de la Sainle-Baïune du
Var grottes de Sainte-Madeleine et grotte aux OEufs) est évidemment
intermédiaire entre ces deux espèces, car c'est un Auberti qui a déjà
subi un commencement de réduction transversale.
Au lieu de décrire le Fagniezi comme espèce, j'aurais pu n'en taire
qu'une variété extrême de VAubertiM^x?, il m'a semblé que la dillérencc
présentée par ces deux insectes, dérivés évidemment d'iui même type,
était assez marquée pour justifier ma manière de voir. La disparition
complète de toute trace d'<eil m'a paru surtout caractéristique.
T. Fagniezi a été trouvé le 22 novembre 1900 dans la grotte Roland,
salle des Deux-Colonnes, courant à terre très rapidement le long d'une
llaque d'eau, par notre jeune collègue M. Charles Fagniez. La
grotte Roland se trouve dans le massif rocheux de Marseilleveyre,
non loin du village de Montredon, à quelques kilomètres au sud de
Marseille (Bouches-du-Rhùne). Je suis heiu'eux de dédier celte espèce
à celui qui en a trouvé le premier exemplaire et qui a mis le comble à
son obligeance en voulant Inen me le céder.
Description d'un Rhipiphoride nouveau [Coi..]
du nord de l'Afrique
Par 1(^ D'' A. Choi!A[t.
Rhipidius kabylianus. n. S p. — (S. Noir de poix, avec les
élytres d'un ferrugineux obscur et les antennes d'un jaunâtre enfumé.
Ovalaire, globuleux au niveau de la base des élytres, atténue aux deux
extrémités. Partout recouvert d'une pubescence noirâtre, même sur
les élytres. Tète subquadrangulaire, un peu plus longue que large, à
côtés parallèles, légèrement arrondie au sommet et â la base, chagrinée.
Yeux noirs, granuleux, finement velus, moins développés en dessus
qu'en dessous, conligus en dessus sur une faible étendue, puis em-
brassant la base des antennes, ne dépassant pas latéralement le milieu
des côtés et occupant en dessous toute la partie antérieure de la tête a
90 Bulletin de la Société entomologique de France.
l'exception de la Ijouclie. Palpes maxillaires jaunes. Antennes très dé-
veloppées, atteignant la saillie de l'épaule, de onze articles, les huit
derniers munis, sur leur bord interne, d'une lamelle foliacée, faiblement
dilatée peu après sa base et jusqu'au bout, rembrunie dans sa partie
moyenne, l'ensemble de ces lames formant une sorte d'éventail; 1^'" ar-
ticle épais, plus long que large, incurvé en dehors ; S^"- et3«, très épais,
deux fois plus larges que longs; trois premières lamelles antennaires
aussi longues l'une que l'ardre, les suivantes diminuant progressive-
ment de lougueiu'. ProtlK «rax trapézoïdal , une fois et demi plus large
à la base que long sur sa ligne médiane, conique , à sommet échancré,
à côtés très légèrement sinués, presque droits, à basebisinuée,à angles
postérieurs aigus, dirigés en arrière; chagriné comme la tète. Écusson
à peu près carré, un peu plus étroit au sommet qu'à la base. Éljtres
déhiscents dès la l)ase de toute la largeur de l'écusson, laissant à nu
le dos du métathorax, au moins trois fois plus longs (juc larges pris
séparément, arrondis à l'apex (jui est plus clair, chargés de rides trans-
versales. Ailes i)runes, jjien développées, dépassant de beaucoup l'ex-
trémité de raijdomen. Partie visible du inétalhorax brillante, linemenl
(>t espacement ponctuée, parcourue par deux profonds sillons (|ui
partent du sommet de l'écusson et qui vont en divergeant en ligne
droite, en arrière et sur les cotés. Abdomen étroit, pointu, de huit
segments. Pattes allongées, robustes; hanches et trochanters très déve-
loppés; fémurs et tibias légèrement incurvés; dernier article des tarses
terminé par deux ongles très petits. — Long, (abstraction faite des an-
tennes et des ailes) 3,8 mill. ; Inrg. 1 mill.
Q inconnue.
De par la disposition des >eux qui n'occupent, chez cette espèce, que
la moitié antérieure de la tète, elle ne peut être comparée qu'au Rbipi-
dius (juadriceps Ab. et au H. apicipennis Kr.; elle dilTère du premier
par son protliorax bien moins large, son écusson plus allongé, sa
forme moins massive, etc. ; du second, par ses antennes plus dévelop-
pées, ses yeu\ plus transversaux en dessus, non saillants latéralement.
ses élytres plus allongés, plus atténués à l'extrémité, etc. ;d(^ tous deux
par les sillons du métathorax qui se rejoignent chez lui au niveau du
bord postérieur de l'écusson.
Patrie : Djebel Bou Berak, montagne qui s'élève au sommet de
l'angk" formé par le cours inférieur de l'oued Sebaou d'une part et
il'autre part par le Ijord de la mer Méditerranée, à l'ouest de Delhs, en
Kabylie, lin juin 1901. Un seul exemplaire.
Séance du 26" [('vnry 1902. 91
Une curieuse anomalie sur une antenne de Cantharis L. [Col.]
Par J. MiNsMEiï.
En examinant les chasses do M. Ferrier, qui s'occupe d'entomolo-
gie depuis deux ans seulement, j'ai constaté sur l'antenne gauche d'une
variété de Cantharis pellurida F., une anomalie qui m'a paru assez
intéressante pour être signalée aux entomologistes qui s'occupent de
tératologie.
Cette anomalie consiste dans la bifurcation de Tantenue et dans la
déformation de plusieurs de ses articles.
La figure ci-contre, qui représente approximativement et très grossi
l'organe en question, permettra de suivre plus facilement les détails d(^
ces multiples déformations.
Les deux premiers articles de l'antenne sont normaux; le 3*', subcy-
lindrique à la base, va en s'élargissant fortement jusqu'en son milieu
où il se divise en deux tronçons à peu près d'égales longueurs, celui
de droite un peu moins épais que celui de gauche, et se terminant cha-
cun sous une forme qui se rapproche sensililement de celle du sonmiel
des articles normaux.
La branche de gauche (a) se compose de 7 articles dont les 3 pre-
miers sont subégaux et assez semblables à
ceux de l'antenne normale; le 4% un peu "^
plus court, plus épais, a le sommet très obli-
quement tronqué, la partie droite de la tron-
cature se prolongeant en pointe sur la base
de l'article suivant; le o« très élargi en une
sorte de parallélogramme, présente une face
légèrement concave et une face plus ou
moins régulièrement convexe, sur laquelle
on remarque une très petite proluhérance
aiguë. I^e côté latéral droit de cet article,
placé sur le prolongement de l'article pn''-
cédent, est profondément sinué; le côté latéral gauclie, situé en dehors
du plan de l'antenne, est légèrement sinué en son milieu, et présente
a chacun des angles antérieurs et postérieurs une sorte d'échancrure
dans laquelle est fixé un petit article (c, d) en forme de bourgeon, ce
(|ui donne à ce côté un aspect nettement biépineux. Le G'^ article, un
peu plus court et moins épais que les autres, est recourbé presque à
angle droit; enfin, le 7" de même longueur que le précédent, mais
droit, légèrement plus large, à la base surtout, est fortement déprimé.
!i2 Bulletin de la Société entomologique de France.
a\anl presfjue la Joniie d'une lamelle dont une face, par suite de la
dépression plus prononcée, présente vm sillon longitudinal bien mar-
qué depuis près de la base jusqu'au sommet.
La branche de droite (b) se compose de 5 articles seulement, dont les
trois premiers ressemblent un peu à ceux de l'antenne normale, mais
ils sont légèrement plus courts et bien moins épais, sui'tout à la base,
ce qui leur donne un aspect cylindro-conique; le 4'^ un peu plus large
de la base au sommet, est irrégulièrement aplati et comme tordu en
l'orme hélicoïdale ; le o^ est très court, presque en massue un peu dépri-
mée et obliquement tronquée.
La branche (a) peut être considérée comme une partie de l'antenne
normale, en raison de la forme de plusieurs de ses articles et de sa co-
loration qui est conq3lètement noire.
La branche (b), au contraire, d'une forme générale plus chéti\e et
entièrement testacée, doit être considérée comme partie adventice.
Cet insecte présente tous les caractères de Cantharis pellacida F.,
à l'exception des pattes dont la coloration est complètement .noire,
moins les trochanters et les hanches qui sont en partie testacés.
A propos du genre Xylotrechus Clievr. [Col.]
Par M. Pic.
Parmi les espèces paléarctiques du genre Xylotrechus Chcvr., on
peut observer chez les formes présentant un faciès et une coloration
analogues deux structures prolhoraciques principales, cet organe
étant, tantôt plus ou moins dilaté près de la base, tantôt plus ou moins
élargi près du milieu et subarrondi latéralement.
C'est ainsi que nous remarquons dans le groupe des formes à élytres
mouchetés : pantherinus St\\ on., à prothorax élargi près de la base et
adspersus Gehl., à prothorax arrondi sur les côtés.
Dans le groupe des espèces à élytres fauves et presque glabres,
indistinctement fasciés de gris, nous avons de même : alhifilis Bâtes,
dont le prothorax copie celui de pantheriiius Saven. et hircus Gebl.,
ayant cet organe arrondi comme celui de adspersus Gebl.
Dans le groupe des espèces à élytres densément pubescentes de foncé
et distinctement fasciés de jaune, nous avons : arvicola 01. (à prothorax
dilaté en arrière) puis antilope Zett. (à prothorax subarrondi). Dans
cette double suite de moditications prothoraciques analogues nous
pouvons reconnaitre l'influence de la parenté et conclure au rappro-
Séance du W février ID02. 93
chemont naturel do plusieurs formes, bien que quelques-unes, à pre-
mière vue, soient des plus tranchées.
Cette double série de modifications parallèles laisserait supposer la
réunion probable de plusieurs des espèces actuellement admises en
faisant paraître plusieurs de ces formes comme sous-espèces plutôt que
comme espèces propres. Mais aucune synonymie complète ne peut
être imposée par ces constatations, les modiUcations existantes ne pou-
vant- être logiquement supprimées (m dt-préciées totalement.
Dans une classilicatiou, toutes les moditicalions distinctes doivent
subsister, à des degrés divers d'importance bien entendu, et les variétés
doivent être admises comme étant les représentants de ces différents
degrés pour la même unité spécitique, celle-ci se modifiant ainsi d'une
façon visible, si ce n'est toujours d'une façon comprise. A l'appui de
ces dires, j'ai écrit une étude synoptique sur le genre Xyhtrechus.
étude que je publierai plus tard dans un nouveau fascicule de mes
« Matériaux pour servir à l'étude des Longicornes », cela dit pour nos
collègues qui pourraient, à la suite de ces premiers aperçus, être dési-
reux de pousser plus loin l'étude g(''nérale du groupe ou sa classifica-
lion généalogique probable (*).
Note sur Eurostus anemophilus Chob. [COL.]
Par M. Pic.
Le descripteur de E. aiieimphilus [Bull. Soc rnt. Fr. 1901, p. 298
et 299) le sépare de friijidm Boield. par les caractères suivants : taille
plus petite, pubescence élytrale beaucoup moins fournie et surtout,
par les longues soies des intervalles des éhtres.
Or, j'ai vu un exemplaire de ancinopliilus de 3 mill. et un autre de
3 1/4 mill., ce dernier représentant la longueur de frigidus Boield.
{ex Boicldieu), je possède, en outre, un exemplaire venant de Ber-
nina, nommé autrefois frùjidas par Boield ieu (in coll. Gallois) qui
n'est pas plus grand ([ne (uieninplnlas Cbob. et possède coname lui
des soies' dressées sur les intervalles; d'après cela il ne resterait plus
qu'un seul caractère, au lieu des trois invoqués par le descripteur,
pour distinguer son espèce. L'insecte do Bernina correspond à la des-
cription du frigidus par son prothorax sillomié, ses élytres assez den-
sémcnt ornés d'une pubescence écailleuse blanclie.
(1) Consulter aussi ma coinmuuication faite au congrès delà Soc. zoologique
de Fiance : « Essai généalogique sur les Xylolrechus paléarcliques ».
î)4 Bulletin de la Société entomologique de France.
Rectification à propos du genre Tetropiopsis Chob. [Col]
Par M. Pic.
Un de nos collèguos m'a reproché, il y a déjà un certain temps
{Bull. Soc. ent. Fr. 1900, p. 203), d'avoir publié dans un Bulletin pré-
cédent (/. c, p. 30 et 31) une note « beaucoup plus malveillante que
juste », d'après lui. Un récent article de M. Lameere (/. c. li)02, p. 26
et 27) m'ayant donné raison contre le descripteur pour la place systé-
matique du genre Tetropiopsis ChoJ)., il est évident que c'est la note
de mon savant contradicteur qui mérite i)lutôt de passer pour « plus
malveillante que juste ». Je signale cela comme une indispensable rec-
tification.
Les Nanophyes Scliouli. de la collection Rey. [Col.]
Par M. Pio.
J'ai eu le regret parfois de constater dans le courant de mes études
que certains collègues ne cherchaient pas à comprendre les descriptions
de Rey. Pourquoi? IS'est-ce pas une illusion de croire que l'on peut
faire acte de savoir ou de compétence supérieure en laissant systéma-
tiquement de côté des articles publiés? Il y a mieux que supprimer les
yeux fermés ou biller approximativement, c'est de voir tout d'abord
les ty|)es de Rey (contenus presque tous dans une collection très
bien conservée, admirablement rangée et classée); ceux-ci étudiés, on
pourra discuter ensuite avec quelque autorité sur leur valeur ou sur
leur suppression.
Un coup d'œil jeté récemment à Lyon sur la collection Rey (collec-
tion d'une grande richesse, contenant une grande partie des types
utilisés |iar les célèbres collaborateurs Mulsant et Rey pour leurs
admirables et nombreux ouvrages) m'a permis de relever quelques
notes sur le groupe des Nanophyes S chonh . que j'étudie spécialement.
On sait, ou du moins on devrait savoir ('), que Rey a nommé dans
ses « Remarques en passant », dans le n° 104 de L'Ècluwge, quelques
espèces ou variétés inédites du genre yanoph'ijes Sclicinh.; le présent
(1) Quelques entomolbgistes l'eignent d'ignorer la suite des articles de Rey
et l'existence du journal qui les conlient, sans doute pour s'éviter la peine
de les étudier d'abord, et de les comprendre ensuite.
Séance du 26 février 1902. 9b
article osl inspiro par l'examen, malheiirouscment un peu suporli-
ciel ('), de (piel(|iies-unes de ces dénominations.
^'anoph!Jes vuiculipcs Re y. — Au premier coup d'd'il on se demande si
cette espèce ne serait pas la même que .Y. felephii Bed. qui semble
un peu variable? (je n'ai pas pu voir si les cuisses de A', maculipes
étaient Inermes ou dentées) ; la coloration du dessus du corps est assez
analogue à l'espèce de l'Allier, seulement le type de Rey n'a pas de
macules noires à l'extrémité des élylres. N. maculipes Roy est décrit
sur un seul exemplaire provenant de Menton.
N. nitidulus HolTm. {Chevrieri Boh.). — Plusieurs variétés de cette
espèce sont séparées dans la coll. Rey; mais je crois que la var. fus-
cicollis Rey ne peut guère se distinguer de la var. Iielveticus ïourn.
(celle-ci désignant les exemplaires à prothorax foncé et élytres plus ou
moins testacés); la var. fusculus Rey désigne les exemplaires entière-
ment ou presque entièrement noirs, tandis que la var. riifiehuns Rey
sépare au contraire les exemplaires entièrement testacés, mais peut-
être cette dernière vari(»té doit-elle être confondue avec longulm
Woll.
A', fallax Rey. — De forme plus courte que marmoratm Goez.
et très variable de coloration. Étant donné que la forme élytrale est
admise dans ce genre pour séparer certaines espèces, on peut recon-
naître N. fallax Rey comme espèce voisine de marmoratus Goez. ou
tout au moins comme une bonne variété de cette espèce. J'ai recueilli
iV. fallax Rey autrefois à Rognac; les types de Rey proviennent de
Fréjus, Saint-Rapliaël et Hyéres.
N. signatus Rey (= tamarkia G y 11. var., ex coll. Rey) ne paraît
être qu'un lainaricis pâle à coloration générale testacée avec la tète
variable rousse ou noirâtre. N. v. rufulus Rey (de tamarich Gyll.)
offre une coloration uniforme rougeâtre analogue à celle de rubricus
Ros. La V. détritus Rey ne me parait pas devoir être acceptée comme
valable.
(1) A cause du mode de préparation il est impossible d'étudier à fond les
petites espèces; il faut louper de loin, sans dépiquer et cet examen est souvent
insuffisant.
96 Bulletin de la Société entomologiqne de France.
Colydiides et Dryopides nouveaux de Madagascar [Col.]
Par A. Grouvelle.
Rechodes planidorsis, n. sp. — Oblongus, convexus, in disco clij-
tronmi depressus, tuberosua, piccun , sordido-griseo-squamosHs; pro-
thorace transverso, lateribus depressis, explanatis, dentato-crenatis,
disco utiinque in longitudinem qinnque tuberoso, tuberculis tertiis a
basi niagis remotis; eltjtris ad apiceni séparât im acuminato-dentatis ,
lateribus explanatis, dentato-crenulatis ; singulo elijtro in longitudinem
quadriiineato tuberoso : I" Unea juxta suturant parva. 2" et ^^ maxime
notatis, ^'' juxta partem declivain minore. — Long. 5 1/2 mill.
Oblong, couvexc, déprimé sur le disque des élytres, garni de tuber-
cules coniques, plus ou moins allongés sur les élytres, couvert de
squamules soit d'un gris terreux, soit dorées. Pattes et massue des
antennes foncées. Tète très transversale, arrondie sur les côtés, très
rétrécie au niveau des yeux. Prolhorax très transversal, bord anté-
rieur largement écbancré, marges latérales déprimées, explanées, bords
latéraux dentelés, crénelés; sur le disque deux lignes longitudinales
de cinq tubercules dont les 3*^' à partir de la base sont les [)lus éloi-
gnés. Élytres oblongs, environ une fois et demie aussi longs que larges
ensemble, acuminés, dentés séparément au sommet, finement striés;
intervalles larges et [ilans ; marges latérales déprimées, explanées ; bords
latéraux crénelés; sur le disque de chaque élytres quatre lignes de tu-
bercules; la première, contre la suture, formée de très petits tuber-
cules : les deuxième et troisième très accentuées , formées de tuber-
cules un peu allongés, espacés sur le disque, très rapprochés sur la
partie apicale, la quatrième moins accentuée, limitant en dedans le
bord supérieur de la déclivité latérale.
Madagascar. — CoUections du Muséum de Paris et A. Grouvelle.
Endophloeus Fairmairei, n. sp. — Oblongus, convexus, tnbero-
sus, piceus, fusco-cinereo-squamosus, clava antennarum peiibusque ni-
gris ; prothorace transverso, antice late emarginato, lateribus arcuatis
dentato-crenulatis, disco in longitudinem rlevalo, utrinque quad rituber-
rulato : 2'^ tuberculis a basii )nagis remotis; elgtris parallclis, lateribus
explanatis, dentato-crenulatis ; singulo elijtro in longitudinem bilincato-
tuberoso. — Long. 3 1/2 mill.
Oblong, convexe, chargé de tubercules coniques, plus ou moins
émoussés, brun de poix, couvert de squamules grises, un peu fon-
Séance du 20 l'écrier 1902. 97
cées, légèrement fernigineuses, masquant la couleur du fond. Massue
des antennes et pattes noirâtres. Derniei- article de la massue plus
étroit que le premier. ïète granuleuse transversale, arrondie en avant,
fortement rétrécie au niveau des yeux. Prothorax plus de deux fois
plus large que long, fortement échancré an sommet, granuleux ; marges
latérales déprimées, explanées, côtés arqués, fortement dentés, créne-
lés; disque chargé de deux lignes de quatre tubercules, dont les
deuxièmes à partir de la base sont plus éloignés; partie déclive pré-
sentant quelques tubercules peu accentués. Élytres parallèles, arrondis
ensemble au sommet, environ une fois et demie aussi longs que larges,
finement striés; intervalles larges, déprimés, non lisses; marges laté-
rales explanées, côtés dentés, crénelés; sur chaque élytre deux lignes
de tubercules coniques, peu accentués vers le sommet, et une ligne
interne de très petits tubercules le long de la suture; partie déclive
limitée par des tubercules plus rapprochés et plus saillants à la base.
Madagascar (Diego-Suarez, Baie d'Antongil). — Collections du Mu-
séum de Paris et A. Grouvelle.
Diplotoma madagascariense, n. sp. — Elonyatum, parallrluiii,
sat latuin, convexum, nigro-piceum, setomin; rapite transcerso, ijra-
no.<io, antire trmwato, proilioracr transvemo, granoso, antice bisinuato,
Idteribus longe obtuseque spinoùs; scuteUo transverso, oblongo; elgtris
striatopunctatis, intervallis striaruni per punctos crenaUs. — Long.
3 1/2 mill.
Allongé, assez large, parallèle, convexe, noir de poix foncé, un peu
plus clair sur le devant de la tète et les côtés du prothorax. Pattes et
antennes légèrement rougeâtres. Tète transversale, rectangulaire, ar-
rondie aux angles antérieurs, couverte de granulations un peu apla-
ties, bien limitées, portant de courtes soies dressées; yeux assez sail-
lants, présentant un diamètre longitudinal sensiblement équivalent à la
moitié de la longueur de la tète. Prothorax plus large que la tète, en-
viron une fois et demie aussi large que long, granuleux comme la tète,
bisinué au bord antérieur; côtés légèrement arqués, garnis d'épines
émoussées, assez fortes, terminées par une courte soie dressée. Écus-
son oblong, transversal. Élytres un peu plus do deux fois plus longs
que larges ensemble, ponctués striés; points des stries portant une soie
dressée, crénelant les intervalles, ceux-ci par suite tuberculeux.
Madagascar (Grandidier). — Collection du Muséum de Paris.
Voisin de Diiilotoma iransvaalica Grouv. Distinct par sa sculpture
plus accentuée et en particulier par les tubercules de la tète et du |)ro-
98 Bulletin de la Société entomologique de France.
thorax. Chez D. transvaalica ces tubercules sont seulement définis par
un dessin formé de petits cercles enfermant la naissance des soies
dressées.
Sostea madagascariensis, n. sp. — Oblonga, convexu, nitida,
ylabra, atra; antennis pedibusque piceis; capite profunde punctato,
apice truncato, in longitudinem subsiilcato; prothorace transverso,
antice quam postice inagis angustato, parce profundeque pnmctato, in
longitudinem subsulcato. lateribus marginatis haud late explanatis;
scutello magno, snborbiculari; eliitris lineatopunctatis, basin versus pro-
funde striatis. — Long. 2 1, 2 mill.
Oblong, très convexe, brillant, glabre, noir; antennes et pattes sur-
tout les premières plus claires. Tète profondement ponctuée; ponc-
tuation plus dense en avant; bord antérieur tronqué, laissant à décou-
vert le labre; disque subsillonné. Prothorax plus large que la tête,
beaucoup plus rétréci au sommet qu'à la base, profondément et peu
densément ponctué, subsillonné sur le disque, beaucoup plus profon-
dément à la base, celle-ci sinuée devant Técusson; angles antérieurs
un peu obtus, à peine émoussés ; côtés arrondis, subexplanés, rebor-
dés, canaliculés. Écusson grand, en triangle curviligne peu marqué.
Élytres un peu plus longs que larges ensemble, très convexes, sub-
acuminés ensemble au sommet, ponctués en ligues sur le disque, pro-
fondément sillonnés à la base; lignes de points près de la suture placées
chacune dans une impression longitudinale. Élytres très déclives au
sommet, étroitement explanés dans cette partie.
Madagascar : Baie d'Antongil. — Collection du Muséum de Paris.
Espèce rapportée avec doute au genre Sostea.
Les Tarsonemus des Graminées.
Description d'une espèce nouvelle vivant sur l'Avoine [Arachn.]
Par le D' Paul MARCuAr..
A la lin du mois de juiu de l'année dernière j'ai reçu par Tintermé-
diaire de MM. Demarty, professeur spécial d'agriculture à Civray
(Vienne), et Larvaron, professeur d'agriculture départemental de la
Vienne, des échantillons d'Avoine présentant des altérations très par-
ticulières (fig. 3). L'axe des épis, qui pour la plupart étaient encore
enfermés dans la gaine foliaire, ou incomplètement dégagés, était, un peu
au-dessus du dernier nœud, contourné en forme de vrille ou de tire-
bouchon sur une longueur de deux ou trois centimètres ; souvent aussi
Séance du '20 féerie)' 1902. 99
les pédicellos des épillets étaient pins ou moins contournés sur eux-
mêmes.
Les torsades qui se présentent sur Taxe sont les plus remanjuahles
et on en rencontre souvent cin(j, six ou sept se succédant d'une façon
assez régulière pour constituer une spire à tours contigus. Les Avoines
ainsi attaquées se développent mal et l'épiage ne se fait que d'une façon
incomplète.
En recherchant quelle pouvait être la cause de ces malformations,
je trouvai sur les parties déformées une multitude de petits points blancs
à peine perceptibles à l'œil nu, qui, examinés au microscope, furent re-
connus pour être des Acariens appartenant à une espèce nouvelle de
Tiirsonpmus.
Je donnerai de cette espèce la description suivante :
Tarsonemus spirifex, nov. sp. — .V(/7e.-long. 0,21 mill. à 0,25mill.
— De forme ovalaire allongée. Rostre obtus subdiscoïdal, présentant
des bords latéraux très incurvés; 2 soies frontales bien développées,
mais moins longues que le rostre. Céphalothorax dilaté en arrière, se
rétrécissant progressivement en avant, portant sur sa région dorsale
4 paires de grosses et longues soies disposées en deux rangées longitu-
dinales. Celles de la troisième paire sont de beaucoup les plus lon-
gues et leur longueur égale à peu près celle d'une patte. Abdomen
s'élargissant légèrement en arrière jusque vers l'insertion de la 3'' patte,
se rétrécissant ensuite assez brusquement et étant à ce niveau tronqué
obliquement sur la région dorsale d'avant en arrière et de haut en bas.
L'appareil génital fait entre les pattes postérieures une saillie bien dis-
tincte du reste du corps, symétrique et de volume presque égal à la
saillie faite par le rostre du côté céphalique : il se présente sous une
forme conique arrondie à son sommet.
Articles basilaires de la i''" et de la 2<" paire de pattes très dilatés et
faisant saillie en avant en forme d'épaulettes.
Dernière paire de pattes très caractéristique, très large à la base,
mais plus grêle que les autres dans sa partie terminale. Premier article
court et large, caché dorsalement en majeure partie par l'abdomen.
Deuxième article présentant sur le tiers moyeu de son bord interne une
très large expansion lamelleuse hyaline à contour subovalaire; cette
expansion est divisée elle-même en deux parties, l'une subhyaline ba-
silaire, qui pour le volume et la forme rappelle assez la lamelle totale
h(^mologue du Tarsonemus Kirschneri. l'autre de beaucoup la plus grande,
tout a fait hyaline, qui descend notablement au-dessous de l'articulation
du i'-' el du 3'^ article; cette partie transparente présente en outre à sa
100
Bulletin de la Société entomologique de France.
surface une sorte de pli ou de crête incurvée à peu près parallèle au
bord interne. Le dernier tiers de ce deuxième article placé après l'inser-
tion de la lamelle précédente est cylindrique et plus étroit que les ar-
ticles correspondants des autres pattes. Il est séparé du bord externe
de la lamelle par une profonde échancrure. On peut voir quelquefois
à la base du bord externe de cet article une étroite expansion lamel-
leuse peu saillante; mais elle ne m'a pas paru constante. Le 3'^ et der-
Fig. 1. — 1. Tarsonemus spirifex cf-, vu par la face dorsale, Gr. =250;
2, patte postérieure du niàle, Gr. = 615.
nier article porte une longue soie, et se termine par un ongle court,
peu acéré, faiblement recourbé et qui ne semble pas distinct du reste
de l'article.
Toutes les pattes présentent sur leurs articles un certain nombre de
poils, ceux qui terminent la l"" paire de pattes et qui entourent la ca-
roncule terminale étant légèrement recourbés en dedans.
Abdomen portant dorsalement dans sa moitié postérieure deux paires
de petites soies; il y a en outre une soie latérale de chaque côté.
Sur la face ventrale, les épimères occupent la disposition habituelle
([ue l'on rencontre chez les Tarsoneinus. La Umito antérieure de celles
des pattes postérieures est très faiblement indiquée ou non visible.
Celles des deux paires de pattes antérieures sont contiguës sur la ligne
Séance du 26 fcvriev 1902.
101
médiane, et la séparation est nianinée par un sillon qui se poursuit pres-
que jusqu'au sillon séparant le céphalothorax de l'abdomen. Un poil
court sur chaque épimère des deux paires antérieures; deux poils dont
le premier assez long sur répimère de la 3<" paire de pattes.
Femelle: Long. O.âomill.
à 0,28 mil!.— De forme el-
liptique allongée. Rostre
comme chez le mâle. Cé-
phalothorax vni peu plus
élargi dans sa partie ant(''-
rieure que chez le mâle,
portant dorsalement deux
paires de soies, celles de la
première paire rabattues
en avant n'atteignant pas
l'extrémité du rostre, celles
de la deuxième paire très
fortes et atteignant au
moins la longueur d'unes
patte. Appendices cla\i-
fornies en forme de lan-
cettes élargies à bords la-
téraux convexes.
La séparation de l'abdo-
men en 5 pseudo-segments
qui existe chez les autres
Tarsouemus est générale-
ment assez faiblement in-
diquée. Sur le l"'' pseudo-
segment se trouvent une
paire de soies dorsales et
une latérale. Le reste de
l'abdomen porte encore
trois petites soies courtes. Deux, petites soies insérées \entralenient
se trouvent aussi à l'extrémité postérieure du corps, plus près de la
ligne médiane que les précédentes et dépassant le bord en arrière.
Premiers articles des deux premières paires de pattes larges et
saillants, mais pas aussi dilatés que chez le mâle ; les deux derniers
articles de la première paire de pattes qui sœit distincts chez la larve
femelle sont fusionnés en un seul, de sorte que la 1"= paire de pattes
n'a que 4 articles distincts.
Fit
2. — Tarsonemus spirifex Ç, vu par
la face ventrale. Gr. ^= 250.
102 Bulletin de la Société entomologique de France.
Œuf : Long. 0,13 mill; de forme elliptique.
Larve : Diffère de l'adiilte par la présence de trois paires de pattes
au lieu de quatre; la 1''' paire présente comme les autres 5 arlicles.
Les figures indiquent les différences que
présente l'extrémité postérieure chez la
larve mâle et chez la larve femelle.
Nijitiphe (?) : Ayant trouvé des dé-
pouilles de ç formées simplement d'une
cuticule et présentant 4 paires de pattes,
il semble bien en résulter qu'il existe
une forme nymphale octopode contraire-
ment à ce qui est généralement admis
pour les autres Tarsonemidae.
L'espèce qui vient d'être décrite se rap-
proche surtout de Tarsonemus Canestri-
H/ï Massalongo, et l'on rencontre no-
tamment dans cette dernière espèce une
grande expansion lamelleuse annexée
au 2^ article de la dernière paire de pat-
tes du (5, tout à fait analogue pour la
forme et la taille à celle que l'on rencontre
dans le T. spirifex. Ce dernier diffère
de T. Canestrinii par les points Sui-
vants :
Mâle moins élargi en arrière; rostre
plus obtus; céphalothorax plus allongé,
rétréci en avant en forme de col; appareil
génital faisant une saillie volumineuse en
arrière du corps entre les pattes posté-
rieures ; épimères des pattes postérieures
non nettement limitées en avant; dernier
article de la quatrième paire de pattes se
terminant par un ongle bien moins acéré
que chez T. Canestrinii et uon précédé
d'une dent placée sur le bord interne.
Chez la femelle enfin la l'"'" paire de
pattes ne présente pas 4 articles distincts,
tandis qu'il y en a 5 nettement limités
chez T. Canestrinii.
Fig. .3
que
- 1, Épi d'Avoine alla-
par le Tarsonemus
spirifex; 2 idem, coupé
et ouvert; 3, extrémité de
la larve 5, Gr. :== 200;
i, extrémité postérieure de
la larve $, Gr. = 200.
Séance du W féciin- 1902. 103
Les dégâts commis par T. spinfex, et qui sont principalement carac-
térisés par les déformations dont nous avons parlé plus haut, n'ont
été dans le cas actuel que relativement faibles. D'après M. Demarty
c'est surtout dans les endroits placés à l'ombre des baies que se trou-
vent les Avoines ainsi attaquées.
Remarques sur la biologie des TursovpmuK.
Un certain nomiire de Tursonenius vivent dans les galles produites
par d'autres animaux; d'autres même pourraient vivre au\ dépens
d'Insectes (4). Pourtant la plupart des Tarsonennis sont aujourd'hui
considérés comme ayant des liabitudes phytophages et le T. spirifex
n'est pas la seule espèce connue qui s'attaque aux Graminées.
Le Tarsonemus Ornzne Targ.-Toz. (1) se trouve sur les épis du Riz
cultivé, où il produit la maladie qui a été décrite par Negri sous le
nom de « BiancheHa n, et qui serait surtout caractérisée parla présence
de fds très lins et très nombreux. Ce TtimoneniKs serait le seul connu
présentant cette particularité de fder.
Le Tarsonemus Canestriuii Massalongo, qui est l'espèce connue
paraissant se rapprocher le plus de notre 7'. spirifex, a été trouvé
pour la première fois par Schlechtendal sur Stipa capiUala, Stipa
pennata et Triticum repens, puis retrouvé sur les Siipa par Massa-
longo (3). Il est à noter que le T. Canestrwu ol le T. spirifex sont
les seules espèces jusqu'ici décrites qui produisent des galles ou des
déformations sur les plantes. Les galles produites par le T. Canestrinii
se présentent sous l'aspect de nombreuses petites verrucosités serrées
les unes contre les autres à la surface de la tige.
Le Tarsonemus ruimicolm Reuter, vit, d'après Enzio Reuler (5) sur
difl'érentes Graminées sauvages et notamment sur Phlaeuvi pratense
Agropijrum repens et Festuca rubra; on le trouve du printemps à l'au-
tomne à l'intérieur de la gaine foliaire, sur la tige, au-dessus du no'ud
supérieur, et là il ne détermine aucune déformation, mais, en suçant
la sève, il occasionne le dessèchement et la mort de l'épi, qui reste
décoloré et filiforme; c'est cette altération qui peut d'ailleurs être pro-
duite par des animaux très dilTérents, et qui est parfois très préjudi-
ciable aux herbes des prairies, que Reuter et d'autres auteurs dési-
gnent sous le nom de Weisscilirigheit.
Michaël (2) a enfin signalé des Tarsonemus sur les Cannes à sucre
dans le Queensland et aux Rarbades.
104 DuUeiin de la Société entomologiqiie de France.
Dans le mémoire de Renter (5) on trouvera d'ailleurs toutes les
indications bihliographiques qui concernent cette question.
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II). : Bostinunungs-Tabelk'ii der europaischen Coleoptoreii. XLV:Cur-
culioDidae. 7, Tropiphoriui iind Alophini; PasUau. s. d. 14 p.*
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1901, 24 p.. tîg., 2 exempl.*
A. L.
Le Secri'tairc-ç/érant : Ch. Alliai o.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOî^IOLOGrlQUE DK FRAISTCE
Séance «lu 19 mars 1903.
Présidence de M. F. HE.NNEGUY
Vice-Président.
MM. F. de Beaufhèno (de Vitré; et R. de la Perraiulière (de
Jarzé) assistent à la séance.
Correspondance. — MM. G. Bûhn et A. Pictet remercient la So-
ciété de leur admission.
Distinctions honorifiques. — Le Président annonce que M. Ch.
Alluaud, naturaliste-voyageur du Muséum d'Histoire naturelle de
Paris, cl M. E. Bordage, conservateur du Muséum de Saint-Denis
(ile de La Réunion), ont été promus ofllciers de l'Instruction publique.
Admissions. — M. Augustin Cochin, ancien élève à l'École des
Chartes, o3, rue de Babylone à Paris [Lépidopt. et Hijinénopt. de
France].
— M. Jean Cochin, Enseigne de vaisseau. o3, rue de Habylone
à Paris [Coléoptères].
— M. Joseph Manon, médecin-major de 2*^ classe à Magnac-Laval
(Hte- Vienne) [Entomologie générale].
— M. Galien Mingaud, conservateur du Muséum d'Histoire natu-
relle de Nimes (Gard) [Entomologie générale].
— M. l'abbé Pierre, professeur de sciences physiques et natu-
relles, ol, rue de Paris, à Moulins {Allier) [Cécidologie et Biologie géné-
rale].
Présentation. — M. Jacques Le Seigneur, commissaire principal
de la Marine, 93, rue Hélain à Cherbourg (Manche) [Coléoptères], pré-
senté par M. Ch. Alluaud. — Commissaires-rapporteurs : MM. L,
Bedel et P. Lesne.
nul). Soc. ent. Fr., 1902. V ô.
110 Bulletin de la Société entomologique de France.
Changement d'adresse. — M. T. de Tscli it schcrinp chez
M. André de SémenoM', Wassily Ostrow, 8^ ligne, n" 39, à St-Pétcrs-
Ijourg (Russie).
Observations
Collections coloniales. — M. E. Fleutiaux présente à la Société
deux boîtes de la collection formée au Jardin colonial. Dans cette col-
lection, rangée par pi'oduits . les Insectes figurent à côté de leurs dé-
gâts. Une collection semblable est envoyée aux divers jardins d'essais
de nos colonies.
Les boites communi(|uées aujourd'hui contiennent les Insectes trou-
vés dans les lianes à caoutchouc de Madagascar et déterminés par
MM. Fairmaire et iMarshall.
Mœurs des Péripates. — MM. E.-L. Bouvier communique ses
observations sur le régime alimentaire des Péripates. En examinant le
tube digestif d'un Peripatus oriental is , il y a trouvé les débris digérés
d'un individu de la mémo espèce et à peu près de la même taille. La
structure des mandibules des Péripates semble bien d'ailleurs indiquer
un régime Carnivore.
Mœurs de l'Attacm {Philosamia) Cynthia en France. — M. E. Si-
mon communique à la Société une obser^alion faite par notre collègue
M. E. Boudier sur VAttacus Cynthia, qui, dans les jardins de Mont-
morency, parait avoir changé de régime, sans tenir compte des affinités
botaniques, comme le font beaucoup d'autres Lépidoptères.
M. E. Boudier écrit à ce sujet : « .l'ai commencé à observer la
chenille deVAttacns (]ijnthia au commencement de septembre 1901 sur
mon Maynolia Lennei (hyjjride du .V.i'//.sco/or), espèce japonaise comme
l'Ailante, et à feuilles cadu(iues. Je l'ai suivie dans son développement
tous les jours, remarquant sa croissance rapide et le soin qu'elle pre-
nait de se tenir toujours sous une feuille le long de la nervure mé-
diane, quand elle ne mangeait (las. Elle s'est chrysalidée à la fin de
seplemiire ou dans les premiers jours d'octobre; je ne puis préciser
le jour ayant été forcé de m'altsenler à celte ('poque. A mon retour, ne
rayantplusretrouvée,j'a\ais pensé qu'elle avait été la proie d'un oiseau
lorsqu'au dépouillement de l'arbre j'ai remarqué une feuille qui ne
tombait pas, je me suis souvenu de ma chenille et je me suis aperçu
que c'était elle qui en était cause. Avec l'intuition bien conaue des
espèces qui doivent vi\re sur des arbres à feuilles caduques, elle avait
Séance du 12 nturs 1902. 111
pris la précaution d'attacher solidement à la branche la feuille sur la-
quelle elle voulait faire son cocon. Elle ne pouvait donc tomber et il
m'a fallu une certaine force pour la détacher, ne voulant pas couper la
brauclic.
J'aNais constaté l'année précédente, sous un autre MiKjDoliti discolor
plus grand, les nombreuses crottes de grosse chenille, mais il m'avait
été impossible à cette époque d'en trouver l'auteur, que je pensais
devoir être un grand Paon ou un Sphinx quelconque. Je voyais bien
les feuilles du sommet de mon arbre rougies, mais sans apercevoir l'au-
teur de ces dégâts. La découverte de la chenille delM. djntliia l'année
dernière sur mon aiUre MiujnoJia m'a fait penser qu'ils pouvaient être
attribués à la même espèce. Il serait intéressant de savoir si dans le
pays d'origine de ce beau papillon, la chenille ne se trouve pas sur
d'autres arbres que le Vernis du Japon. J'ignore conunent cette es|)èce
est venue à Montmorency; il y a près de vingt ans qu'elle y est as.sez
abondante ; en juillet, tous les soirs de belles journées, je la vois voler
et elle est devenue plus commune certainement que le Saturnia phi,
(\\n lui. me semble devenu plus rare ».
M. E. Boudier parle aussi d'un autre cocon de A. Ojnihia recueilli
dans une propriété voisine de la sienne où il n'y a ni Allante ni Mag-
nolia. Ce cocon a été trouvé détaché, sous des Ormes, mais il y avait
dans le voisinage des Acernegundo, des Acacia et un Pnwlonia.
— M. G. -A. Pou jade ajoute les renseignements suivants :
« A propos de la communication de ;M. Boudier relative au Plii-
losoiiiia Cij))thi(i Drury, je rappellerai que M. Yerlot. chef de l'École
(le botanique du Muséum, me signala en 188o des plantes de familles
dilî'érentes sur lesquelles ont été trouvées lui certain nombre de che-
nilles de cette Saturnide : Laurus camphom , Elaeodendron oriendilc.
deux ou trois espèces 'de RIms du Cap et VAcer pseudujdatanus {Ann.
Soc. ent. Fr., 188o, p. clxiv).
Dernièrement M. Césard à xXancy et M. A.-L. Clément à Paris onl
élevé PIt. (Jjnthiatwcc du Lilas peml.-uit au moins deux ans ».
Nouvelle capture de la Maiiti.spa fitfjriaca. — M. G. -A. Poujade
annonce que la Manlispa stijriaca Poda {= pagnna Fabr.) est signa-
lée dans la commune de Misy, canton do Montereau, par M. le marquis
de Sinéty ; elle est déjà connue de Fontainebleau et de Ni'inours en ce
qui concerne le départen^enl de .Seine-et-Marne.
112 Bulletin de la Société entomologique de France.
Communications.
Description de quelques Élatérides nouveaux
de ma collection [Col.]
(I" Mémoire)
Ptir E. Fleutiaux.
Adelocera picta,ii. sp. — Long. 9 12 à 1(3 1/2 mill. — Corps al-
longe, d'un jaune clair, orné d'un dessin noirâtre masquant presque
complètement le fond; pubescence jaune très fine. Tête jaune seule-
ment sur les bords, couverte d'une forte ponctuation assez dense; front
marqué d'une notable impression. Antennes noires, dentées du troisième
au dixième article. Pronotum plus long que large, graduellement ré-
tréci en avant, jaune avec des taches noires disposées de la manière sui-
vante : une grande au milieu de la base, quatre ovales occupant la
largeur en avant et une au milieu du liord antérieur, réunissant quel-
quefois les deux taches ovales du disque, couvert d'une ponctuation
forte et serrée, subcaréné au milieu et tubercule en avant de l'écusson.
à une certaine distance de la base; angles postérieurs aigus et diver-
gents. Écusson oblong. Élytres atténués en arrière, arrondis au sommet,
déprimés au milieu et marqués d'une côte saillante parallèlement à la
suture, jaunes, avec l'extrémité et trois grandes bandes longitudinales
d'un noir plus ou moins foncé : une sur la suture et une de chaciuecôté,
vn dehors de la c»~)te ; ces bandes sont larges et occupent la plus grande
partie de la surface, de sorte qu'il ne reste de la couleur jaune qu'une
line ligne sur la côte et une le long du bord externe. Dessous noir
mélangé de jaune. Pattes jaunes, plus ou moins tachées de noir; tarses
noirs; ongles jaunes.
Jatahy, province de Goyas (Brésil).
Cette espèce a été récemment répandue dans les collections ; elle devra
se placer dans le voisinage de Chabannei G u ér. [flammula E. Blanc h.).
Sa taille est plus petite, sa forme plus étroite et moins convexe, son
système de coloration tout dillérent, son pronotum peu convexe et gra-
duellement rétréci en avant.
Achrestus ruficollis, n. sp. — Long. 12 (0") à 16 (Ç). — Allongé,
subparallele, noir, une tache rouge triangulaire en avant de la tète;
pronotum rouge, jaunâtre sur les bords avec trois taches de poils noi-
râtres, une au milieu, et une de chaque côté sur le bord. Tète déprimée
Se'dnn' (la 12 )i)a)-s 1902. 113
t'ii avant, densémenl ponctuée; bord antrrit'ur tranchant. Antennes
noires, dépassant la base du thorax, comprimées et dentées; plus courtes
et phis larges chez la ç. Pronotum court, graduellement rétréci en
avant chez le j". insensiblement cliez la Ç: sillonné à la base, moins
fortement ponctué que la tète. Élytres bordés de poils jaunes le long
de la suture et en dehors, légèrement ponctués-striés: interstries plans
et finement rugueux. Dessous noir avec la plus grande partie du pro-
pectus et le bord des arceaux ventraux plus ou moins jaunes. Pattes
noires, sommet des cuisses, du dernier article des tarses et ongles jau-
nâtres.
.fatahy, province de Goyas (Brésil).
Cette espèce rappelle par sa forme l'.l. marijinutus Cand.. mais la
coloration rougeàtre du pronotum et les hanches postérieures moins
étroites en dehors permettront de l'en séparer aisément.
Achrestus marginicollis. n. sp. — Long. 10 mill. — Allongé,
étroit, parallèle, noir avec une tache sur le bord antérietu" de la tête,
une bande marginale de chaque côté du pronotum et une tache à l'é-
paule jaune, couvert d'une pubescence assez épaisse de la couleur du
fond. Tète fortement et densément ponctuée, fortement et largement
impressionnée en avant, son bord antérieur, arqué et saillant. Antennes
noires, dépassant la moitié du corps; deuxième article très petit, sub-
globuleux; troisième à dixième longuement llabellés à la base; der-
nier, simple, allongé, comprimé comme les lamelles des précédents.
Pronotum à peu près aussi long que large, insensiblement rétréci eu
a\ ant. ponctuécomme la tète ; angles postérieurs non divergents. Élytres
subparallèles, brusquement tronqués au sommet, fortement ponctués-
striés; interstries convexes et rugueux. Dessous noir avec le proster-
num, une partie des propleures et la |)ointe métasternale jaunes, plus
légèrement ponctué que le dessus; pubescence jaune plus Une et moins
serrée. Épisternes métatlioraciques rétrécis en arrière. Hanches posté-
rieures faiblement et anguleusement dilatées on dedans. Cuisses bru-
nes, jaunâtres aux extrémités; tibias jaunes dans leur première moitii',
noirâtres au delà ; tarses noirs, ongles jaunes.
Jataiiy, province des Goyas (Brésil).
Cette espèce est extrêmement remanjuable par la saillie arrondie que
forme le métasternum en avant et la forte déclivité de la fossette. Sa
place est près de A. fulvofittatits Champ.; ses antennes sont beau-
coup plus longues; la tête maculée de jaune en avant: le pronotum
moins long, bordé de jaune; la tache humérale beaucoup moins étendue,
114 Bulletin de la Société entomologique de France.
les stries des élytres plus rapprochées, les interstries plus convexes et
rugueux. Enfin la forme saillante de la pointe niétasternale.
AcHRESTUS rLLvovrrTATus Champ. — .l'ai reçu cette rare espèce do
Costa-Rica.
AcHRESTLs VEXusTus Champ. — J'ai une variété de Jatahy dont
les élytres présentent une large i)ande noire transversale irrégu-
lière au milieu, et une bande suturalede même couleur en avant. Cette
variation peut laisser supposer que A. phylloceruseX A. hjcidoides Cani .
oH'rent la même particularité et ne sont peut-être que des races chez les-
(juelles les élytres sont plus ou moins envahis par la coloration noire.
Eudactylus latus, n. sp. — Long. 11 mil!. — Obloug, large, dé-
primé; jaune, antennes à partir du quatrième article et extrémités des
élytres noires. Tête fortement et densément ponctuée, impressionnée
en avant. Antennes comprimées et dentées à partir du quatrième ar-
ticle, noires avec les trois premiers articles et extrémité du dernier
jaunes ou brunâtres; deuxième et troisième articles petits, égaux; der-
nier biéchancré au sommet. Pronotum rétréci en avant, sinué sur les
côtés, ponctué comme la tête ; angles postérieurs longs, arrondis au
sommet, divergents. Élytres ponctués-striés, plus fortement sur les
côtés; interstries finement rugueux. Dessous des pattes entièrement
jaunes.
Haïti.
Espèce voisine de E. Wapleri Salle, de forme plus courte et plus
large; pronotum moins long, ses angles postérieurs [dus divergents.
En diffère en outre par les premiers articles des antennes jaunâtres; le
corps entièrement jaune sauf une tache noire à l'extrémité des élytres
occupant environ le tiers de leur longueur.
Monocrepidius similis, n. sp. — Long. 9 i "2 â 12 mill. — Étroit,
allongé, subdéprimé, noir; pronotum d'un rouge ferrugineux marqué
sur le dis(iue d'une tache noirâtre; élytres de même couleur avec une
bande suturale noire; pubescence jaune. ïè^e plane, déprimée eu avant,
son bord antérieur arqué et tranchant; ponctuation assez forte et ser-
rée, antennes minces, subcylindri(iues. n'atteignant pas la base du tho-
rax, brunâtres, sommet des derniers articles jaune; troisième article
deux fois plus long que le second. Pronotum une fois et demie plus
long que large, légèrement sinué sur les côtés, à peine rétréci en avant,
ponctué comme la tête; angles postérieurs aigus, divergents, luiicaré-
nés. Écusson suboblong. Elytres atténués en arrière, striés-pouctués ;
Séance du 12 man i902. 115
intcrstries tinement rugueux, dessous noir avec les propleures et le
pourtour (le rabdomen rouges. Pattes noires; extri-niitt! des tarses jau-
nâtres.
Palembang (Sumatra).
Cette espèce ressemble lieaucoup à JoOill Fie ut. du Tonkin: elle
en dilTère par son pronotum et ses éhtres presque complètement
rouges; la tète distinctement impressionnée en avant; les antennes
obscures, le troisième article aussi long que le quatrième, les pattes
noirâtres.
Pantolamprus Candezei, n. sp. — Long. 9 mlll. 1 2. — Oblong,
peu convexe; jaune avec les antennes (sauf les deux premiers articles),
une tache au sommet des élytres et l'abdomen presque en entier noirs.
Tête assez fortement et deusémcnt ponctuée, son bord antérieur ar-
rondi. Antennes n'atteignant pas la base du thorax, comprimées et
élargies à l'extrémité. Pronotum graduellement rétréci en avant, ponc-
tué comme la tète sur les côtés, moins fortement au milieu, faiblement
sillonné en arrière; angles postérieurs aigus, non divergents unicaré-
nés. Élytres. ponctués-striés; interstries convexes. Dessous rougeâtre,
l'abdomen (sauf le milieu du premier arceau) noir. Hanches posté-
rieures étroites faiblement élargies en dedans. Pattes jaunes.
Benito (Congo français).
Espèce du groupe Plasoni- snlcicollis - Ugneus ; iViiïvrc (\(' P. Plusoni
Cand., par la taille beaucoup plus petite, la forme moins convexe,
le pronotum nullement bombé et à peine sillonné en arrière et par le
système de coloration générale.
Pantolamprus insignis, n. sp. — Long. 18 mill. — Oblong, d'un
rouge ferrugineux, tète bleue, élytres d'un bleu violet métallique.
Tète fortement et denséinent ponctuée. Antennes noires, courtes, n'at-
teignant pas la base du thorax, comprimées et dentées; troisième et
quatrième articles égaux. Pronotum plus long que large, convexe, sil-
lonné au milieu en arrière, graduellement rétréci en avant à partir de
la base, arrondi près des angles antérieurs; ponctuation assez écartée,
plus forte en avant; angles postérieurs carénés latéralement, arrondis
au sommet. Écusson oblong, élytres fortement ponctués-striés ; inters-
tries plans, finement et éparsement pointillés. Dessous entièrement
rouge, assez fortement ponctué. Pattes également rouges avec les tarses
plus foncés.
Mandera, Zanguebar (Afrique orientale allemande).
IIG BuUclin de la Société entoinvlogique de France.
Celte jolie espèce rappelle le P. nitens Cand.; je l'ai vue autrefois
dans la collection Janson sous le nom in IHteris que je lui conserve.
On la reconnaîtra à sa tète ijleue aux troisième et (|uatrième articles
des antennes égaux, aux stries suturales des élytres [)lus marquées, à
l'abdomen rouge.
Pantolamprus rufangulus, n. sp. — Long. 7 1/2 mil). — Dessus
d'un violet métallique avec les angles postérieurs du pronotum rouges;
pubescence obscure. Tète éparsément mais fortement ponctuée. An-
tennes noires épaisses, légèrement comprimées et dentées, atteignant
presque la base du thorax. Pronotum faiblement rétréci en avant, ar-
rondi près des angles antérieurs, à ponctuation Une et écartée. Élytres
ponctués-striés. Dessous bleu, sutures prosternales, mentonnière du
prosternum et angles postérieurs des propleures rouges. Pattes
jaunes.
lienito, Congo Iranrais.
Cette espèce est facile à reconnaître à sa taille et à la coideur ruugc
des angles postérieurs du pronotum: sa place est près de P. perindcher
Westw.
A propos d'une note de la Revue russe d'Entomologie (')
sur V Aoinopus rotundicollis Carret [Col.]
par l'abbé A. Carret.
Il y avait deux ans (jue la description de mon Acinopus rotundicollis
avait été donnée [Bull. Soc. ent. Fr., 1898, page o4), lorsque parut l'in-
téressant travail de M. E. Reitter sur les Harpalini et Licinini de la
faune européenne {Bestintni. Tabell. Europ. Col., XLI, 1900). Notre
savant collègue de Paskau a complètement passé sous silence l'espèce
précitée, pourquoi? Il faut croire que le Bulletin, qui en donnait la
description, n'est pas tombé sous ses yeux. Évidemment on ne peut
attribuer ce silence qu'à un oubli involontaire ; une pareille omission,
si elle était faite de parti pris, ne serait pas digne d'un auteur cons-
ciencieux et impartial. De fait, j'estime qu'une espèce, valable ou non,
du moment qu'elle est publiée dans les Annales ou le Bulletin d'une
Société telle que la Société entomologique de France, mérite qu'on en
(1) Revue bi-mensuelle fondée à Jaroslawl, au mois de mai 1901. j'ar M.M. D.
Glasounow, A. Jatioulew, N. Kokouyew, N. Scliiriayew, .\. Seme-
now et T. Tscliitschéri ne, qui en sont les principaux rédacteurs.
Séance du 12 murs 1002. 117
tienne compte, d'une ni;inii'iv ou d'une autre : pour l'approuver et
l'admettre, si elle est bonne et valable; pour la discuter ou la rejeter,
si elle est douteuse ou fausse; ou simplement pour la signaler, si l'on
n'est pas à même de se prononcer.
Cet oubli de la part de l'auteur des Harpalini et Lidnini fut signalé,
en son temps, dans I/KrlKuuje par M. Pic; il vient d'être relevé de
nouveau par M. A. Semenow, dans la Reçue russe d' Entomologie
(Jaroslawl, 1901. n' 4, p. 140). La compétence de M. André Seme-
now est indiscutable; aussi sa note mérile-t-elle d'être connue. Comme
elle est rédigée en langue slave et qu'elle peut, pour cette raison
échapper à la lecture de la plupart des entomoli^gistes ayant intérêt à
la connaître, j'en donne ici le sens.
L'auteur de la note connnence par approuver H. Ueitter d'avoir
séparé de l'.i. meyacephaliis auct. les représentants orientaux; il loue
ensuite la sagacité avec laquelle il a su distinguer les détails caracté-
ristiques (dessus des tarses fortement velu, angles postérieurs du cor-
selet extraordinairement arrondis, conformation du segment anal de
la ç...)de l'espèce où il a cru de\oir les classer. E. Reitter rapporte
tous ces représentants à l'A. emarginatus Cliaud., mais à tort selon
A. Semenow qui. à la lin de sa note, dit textuellement :
« Cette espèce, qui renqilace absolument en Orient VA. megureiihalus
« Rossi, ne peut cependunt (tas conserver le nom d\\. emurginotus
« Chaud., admis par Reitter, parce queChaudoir, déjà en 1842 et
« 1846, classait les représentants de cette espèce dans l'A. bucepUalus
« Dej. (=Ht^j/ace/>/i(j/Ms Rossi). De plus, Chaudoir, dans su courte et
« trop insuffisante distinction caractéristique de l'A. eniarginatus com-
*< paré à l'A. Iturephalus, désigne le caractère justement opposé à celui
« qui distingue notre espèce, à savoir : corselet aux angles postérieurs
« plus marqués et moin^ arrondis. Selon moi, il faut conserver à cette
« espèce le nom de rotundicollis, sous lequel A. C arrêt l'a décrite et
« admettre pour elle la synonymie suivante :
Acinoinis lltdenuiticus) rotundicollis Carre I, 181)8, Bull. Soc. en t.
Fr., p. o4.
Synon. : A. emarginatus Clid. 1842 ;)ad partem: verissim.
aberr.)
— A. megacephalus (non Rossi) plerorumque aucto-
rum, partim)
— \. megacephalus (non Rossi) Semenow, 1899.
— A. eniarginatus RcUL, 1900. »
118 Bulletin de la Société entoiiwlogique de France.
Uu pou plus loin, M. A. Semenow parle aussi do mon Zuphium
Schelkoivnikotvi, décrit à la suite de l'espcce précédente. M. Charles
Daniel n'y avait vu qu'un simple Z. Chrvrolati Cast., mais l'éminent
autour russe le regarde comme le type d'une foniie orientale do cette
espèce qui mérite d'être signalée. Voici d'ailleurs ce qu'il en dit :
« L'espèce décrite, il n'y a pas longtemps [Bull. Soc. ent. Fr. 1898,
« p. o5), par A. Garrot, le Zuphium Schelkmvnikowi, doit être re-
« connue pour un dos représentants orientaux do la race du Z. Chc-
« vrolati Cast.. se distinguant par la tête unicolore. Puisque le Z.
« unicolor G or m. reste inexpliqué, il faut marquer cette race du nom
« de Z. Chevrolati Schelkownikowi Carret. — On rencontre cette
« forme de Zuphium dans la Transcaucasie : j'en possède depuis long-
« temps lui exemplaire des environs de la ville de Titlis, rapporté par
« feu M. Siwers, le 6 juillet 1879. Les exemplaires que décrit
« A. Carrot, proviennent d'Arosch, gouvornoment d'Elisabethpole
« (A. Schelkownikow). »
Note synonymiquo. — Je profite de l'occasion pour reconnaître
que mon Poecilus Aryodi de Tokat (As. Min.), que j'ai décrit en même
temps quo les deux espèces précitées, n'est autre que le P. Korbi
Tschitsch. décrit doux ou trois ans auparavant.
Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux du Brésil [Col.]
par A. LÉ VEILLÉ.
Nemosomia Pujoli, n. sp. — Elongalu, cylindrica, niyropicea, ni-
iida; capite prothoraceque elongato-punctulatis , hoc elongato, postice
attenuato, angulis anticis rotundatis , posticis obtusis; elijtris striato-
punctatiis, striis ad apicem profundis, intervallis levissime biseriatim
punctulatia. Pedibus piceis, articulis clame extus testaceo-pruinosis. —
Long, ri -G mill.
Brésil, .latahy (Prov. de Goyas); doux exemplaires. Coll. A. Grou-
vello et A. Léveillé.
Tenebroides Donckieri, n. sp. — Parvus , brevis , subdepressus,
subopacus: rapite prothoraceque rufopiceis, ehjtris nigropiceis cum ma-
culis quatuor ferrugineis ; subtus ferrugineus, antennis, pedibus api-
ceque segmentorum abdominalium dilutioribus. Capite prothoraceque
sat confertim punctatis, punctis subelongatis , hoc subtransverso , pos-
tice leviter attenuato, lateribus niarginatis , subcrenulatis , angulix an-
ticis leviter p)oductis, acutis, posticis obtusis, margine basali intégra.
Séance du 12 mars 1902.
IV.)
Ehjtvh in disco forliter et iryalantcr punctato-slriatis , fransceniin
subnKjulosis , inteiTaUis .^ubplanix , hiuriatm punctulatis. — Long.
'.\ milf.
Brésil, .lataliy (Prov. th' Goyas); un exemplaire, Coll. A. Lé veillé.
Tenebroides jatahyensis, il. sp. — Panioi, sul)dejiirs.<tus, niti-
dus, nigro-aeneus : capite protlioraceque (dafaceis, confcrthu fortitcr
punctatis, hoc transverso, postice altenuato, laterlbus rolundatis, mar-
ginatis, angulis anticis prodnctis , acutis, posticis subobtusis, inarghw
basait haud intcrrupta : scutcllo triangulari, apice refusa, liaud punr-
tato. Elgtris brcvihus, sal latis, pone modium subampliatis , basi levitrr
elevato-inargÎHatis, dorso panrlato-strialh, iiitervallis planis, biscriatiin
punctulatis , linea ohliiiaa humenim attlngente margincqup latcndi
riifis. Corporr subfux pirciis, pcdibus aiiteiniisque dihiliorihas. — Lmig.
o raill.
Brésil, Jatahy (Prov. de Goyas); deux exemplaires. Cuil. A. Groii-
vclle et A. Lé veillé.
Sur trois zoocécidies de la région méditerranéenne
Par 11. Jacoh de Cordemoy.
J'ai recueilli pendant l'année 1901, aux environs de Marseille, un
certain nombre de zoocécidies, dont trois me paraissent particulière-
ment intéressantes et dignes d'être signalées; ce sont trois Coléoptéro-
cécidies.
CiSTUS ALiuors L.
Dans son Sgnopsis des zoocécidies d'Europe, dcmt les Annales de la
Société entoiitulogique (vol. LXX, année 1901) viennent de commencer
la publication, .L-J. Kieffer indiipie (p. 294)
une cécidie de la lige, produite par Apiou
cijanescens (iyll., chez trois espèces du genre
Cistus : C. ladaniferus, C. monspeliensis, C.
sali'iaefolius.
J'y ajoute le Cistus albidnxL., ou (^iste co-
tonneux. Pendant l'iiiver 1900-1901 (au mois
de décembre 1900) j'avais, en elï'et, remarqué
sur les rameaux d'un C. albidus , cultivé au
Jardin hotanicpie d(i Marseille, des nodosités
dures, uniloculaires, renfermant chacune une larve
sui\ant je pus m'assurer que cette galle était très répandue aux envi-
rons de .Marseille. La [iliqiart des Cistes cotonneux portent sur leurs
Fis.
Au prinlemp.-
120
Bulletin de la Société entomologique de France.
rameaux de nombreux renflements arrondis, le plus souvent isolés,
parfois groupés, mesurant 7 à 8 millimètres de diamètre (lig.l).
Au mois de mai, j'obtins de ces cécidies l'insecte parfait, dont je
dois la détermination à l'extrême obligeance de notre collègue M. L.
Bedel : il s'agit de VApion ajanescens Gyllenbal.
yi'MS je crois intéressant de noter ici que je n'ai pu, malgré mes re-
cherches, rencontrer cette galle ni sur le C. monspelieniiis ni sur le C.
aalviaefolius, qui cependant habitent les mêmes localités que le C. albi-
dtis, les trois espèces poussant parfois pêle-mêle sur le même terrain.
Dans la région voisine de Marseille, du moins, YApiou ajanescens me
paraît donc faire un choix exclusif du C. alhidtis.
LEPmiUM DiîAHA L.
La cécidie que j'ai observée chez le L. Draba n'a probablement pas
été décrite ; du moins elle ne figure pas dans l(<^Stjnopsis des zoocécidies
de .J.-J. Kieff er.
Dès le mois de mars, on trouve à la base de la tige des jeunes
plants de L. Draha une ou plusieurs nodosités, de 8 à 9 millimètres de
diamètre, parfois assez régulièrement sphériques,
blanches, charnues. Développées latéralement sur
la tige (fig. 2), elles sont uniloculaires ou quelque-
fois biloculaires. Chaque loge est habitée par la
larve d'un Coléoptère.
Dans certains cas, la base de la lige est ram-
pante, et toute la partie ainsi couchée sur le sol
porte alors plusieurs de ces cécidies, isolées ou
groupées, foi'mant un véritable chapelet.
Au mois de mai, la larve abandonne la galle
par un trou d'éclosion, et continue sa métamorphose sous terre. Tou-
tefois, je n'ai pas vu l'insecte parfait; mais je crois pouvoir admettre,
d'après les particularités qui viennent d'être indiquées, que l'auteur de
cette cécidie du L. Draba est une espèce du genre (j'utorrhipichns.
C'est une galle très commune, au printemps, le long de tous les che-
mins, à Marseille et dans ses environs.
Vh
UnnspEiiMiM l'icRomKs Desf.
La cécidie que j'ai observée sia* cette plante a pour siège soit la tige,
soit la hampe florale, immédiatement au-dessous du capitule (fig. 3).
Séance du 12 mars W02.
121
Elle est constituée par une dilatation vésiculeuse, aplatie, de l'ax»
poche, de forme très irrégulière, mais de
coloration normalement verte, renferme
plusieurs larves.
Notre collègue le D'" Bordas a bien
voulu se charger de déterminer rauleiu*
de cette déformation; et, d'après lui, les
larves que je l'ai prié d'examiner sont
celles d'un Coléoptère du genre Psjil-
1 iodes.
Cette galle de IT. pirroides a été ren-
contrée par moi en mai aux environs de
Marseille, où elle ne paraît pas com-
mune. Peut-être n'a-t-elle pas encore été
décrite. Fig. 3.
Sur une Psyllocécidie du Rhamnus alatemus L. faussement
attribuée à une Cochenille
[Trioza Kiefferi Gd. = Asterolecanhim rhamni Kieff.
Par Alfred Giaud.
Au printemps de 1898, pendant un séjour en Algérie, j'ai recueilli
abondamment une jolie cécidie formant des cornicules à la face supé-
rieure des feuilles de Rhamnus alatemus L. Aux environs même
d'Alger la galle était particulièrement commune sur les Rluimnus de la
promenade des Aqueducs. Cette zoocécidie est produite par une larve
de Ps\ llide qui en occupe généralement la partie supérieure parfois un
peu dilatée.
Espérant obtenir l'insecte parfait je m'étais abstenu momentanément
de décrire la cécidie des Rhamnus. D'ailleurs, à mon retour en France,
je vis qu'elle avait été signalée et ligurée par M. .1.-.]. Kieiïer dans
notre Bulletin (séance du 2o mai 1898, p. 214;.
Mais pas plus que moi, M. Kieiïer n'avait observé l'insecte parfait
et, trompé par la forme larvaire, à la suite d'une étude un peu troit
superficielle, il a cru avoir atlaire à une Cochenille de genre Axteroh'-
raniiim qu'il a nommée .1. rhamni.
Sans doute à l'état jeune il existe certaines ressemblances entre les
Aleurodidae, les Cochenilles delà section des Lecaninae ci les Psyllides
de la section des Triozinae; mais comme Maskell l'a fait observer,
il y a longtemps déjà, on peut facilement éviter toute confusion grâce
à VDriftcc nmfi)rme des Ali'iu'odidt'S qui fait place chez les Coccides
122 Bulletin de la Société entomologique de Franse.
aux lobes abdoininmix et clu'z les Triozines an cercle fuiol si caracté-
ristique des larves de Psyllides.
Une autre particularité difïérentielle non moins importante existe
dans la structure des pattes, qui chez les Lecanines sont terminées
par un crochet unique tandis que les Psyllides ont deux crochets
réunis par une membrane en forme d'éventail.
M. KielTer a figuré ces caractères d'une façon reconnaissable sur
h' croquis accompagnant sa note de 1898, et bien que ce croquis soit
insuffisant et inexact à divers points de vue (soies des tibias, etc.), il
ne peut y avoir de doute sur l'identité de l'insecte qu'il représente
avec la larve de Psyllide que j'ai étudiée moi-même et dont je publierai
plus tard les premiers stades évolutifs.
L'erreur de notre collègue montre le danger qu'il > a de s'occuper
isolément de certaines formes parce qu'elles sont cécidiogènes, sans
examiner les espèces affmes du groupe auxquelles elles appartiennent.
Le nom spécifique rhamiii donné par M. Kietïer au producteur de
la galle devra être aljandonné p(tur éviter toute confusion, ce nom
ayant été déjà donné deux fois à des Psyllides du groupe des Trio-
zines également producteurs de galles.
Il existe en elTet un Trioza vhtuiiiù Schrank parasite de Hliaiiniiis!
rdthartica L. Cette espèce, comme le Triozo morgine-pancUita Flor.
parasite de Uhamnus nbiternus L., produit à la face inférieure des
feuilles de petites excavations beaucoup moins profondes que les cor-
nicules du type qui nous occupe.
D'autre part, le Trichopsijlld Wa/Arr/Foerster (7'. rhonuù. Frauenf.
nec Schrank) détermine sur les feuilles des Ilhammis cathartica
L. el frangiilti L. des déformations marginales d'aspect tout dilTérent.
Le PsyUide cécidiogène qui se rapproche le plus de notre espèce est
certainement celui découvert par Schrader aux environs de Shan-
ghaï sur un Rhumnus voisin de frangula et décrit (avec une bonne
figure dans le texte) par von Frauenf eld sous le nom d'Arytaina
cornicola{\'erh(mdl. d.Zool. Bot.Cesell. in H7o/,Bd. XIX 1869, t. 935).
Les raisons qui ont déterminé Frauenfeld à placer cette espèce dans
le genre Argtnina sont l'absence de pterostigma et la présence d'une
éminence cépbalique. Mais tous les Triozines sont également dépourvus
de pterosligma et la forme de la tète est variable dans ce groupe.
Aussi j'incline à penser que le Psyllide de Shanghaï est un Triozine
voisin de l'espèce circa-méditerranéenne, et je propose pour celle der-
nière le nom de Trioza Kiefferi. La désignation généri(|ue demeure
évidemmentincertaine jusqu'au jour où l'on connaîtra l'insecte parfait.
Séance du 12 mon 1902. Iâ3
Description de trois Storthodontus nouveaux
de Madagascar [Col. Scauitid.]
Par Cil. Ar.LUAii).
Les deux premières espèces {S. Callienii et S. Delriei) loriuent un
groupe très distinct dans le genre Stnrfhodontus. Celte coupe géné-
rique que j'appellerai Dinoscaris, n. subg. est caractérisée par des
mandii)ules robustes et notablement plus courtes que la tète qui est
très large. Le cou n'est pas marcjué de gros points en arrière des
yeux. Les élytres sont peu brillants, à côtés assez parallèles et marqués
de points en lignes. Les épaules sans crocbets présentent un calus
arrondi, relevé, donnant naissance à 2 côtes. Les articles terminaux
des antennes sont aplatis. Les crêtes paragénales (M sont courtes et
plus ou moins parallèles aux bords externes des paragènes.
Storthodontus (Dinoscaris) Gallienii. n. sp. — Long. t!U-t5o,o
raill. — Larg. des élytres 18-21 mill. — Tète robuste, large, convexe;
lobes latéraux du front largement arrondis; sillons longitudinauxL rela-
tivement peu profonds ne dépassant pas le niveau des yenx: partie
antérieure de la tète garnie de fines stries longitudinales, plus rares
sur l'espace élevé entre les sillons et sur les lobes frontaux. Lobes
postoculaires saillants, arrondis et rugueux. Mandibules moins longues
que la tète, très robustes et larges à la base. Lobe maxillaire interne
muni au sommet d'une forte dent aiguë. Antennes à articles 1 et
2 glabres, 3 et 4 avec une couronne de quelques poils au sommet,
les suivants aplatis et garnis de longs poils roux. Menton profondément
excavé; crêtes paragénales assez courtes et en arc de cercle dont la
convexité regarde l'extérieur.
Tborax pas plus large que la tête mesurée aux lobes postoculaires:
deux fois plus large que long, ayant sa largeur raaxima aux angles
antérieurs qui sont peu saillants. Bord antérieur en arc de cercle.
Marqué de petites stries transversales de chaque côté de la ligne mi--
diane et chagriné sur le reste du disque.
Élytres peu brillants, peu convexes et légèrement déprimés vers la
base, à côtés assez parallèles avec les angles buméraux largement ar-
arrondis, relevés et donnant naissance à deux côtés visibles toutes
les deux en dessus, la côte interne interrompue au dernier quart
(1) Ce terme désigne des crêtes qui parlent du colé interne de la base des
paragi'nes et se prolongent plus ou moins en arrière. Ces crêtes sont très
caractérisliques dans le genre Storlliodontus.
1:24 Bulletin de la Société entomologique de France.
avant le sommet des élytres. Sciilptiiro faible consistant en lignes de
points peu profonds et effacés sur le tiers postérieur a^ec (juelques
lignes (4 ou 5 plus ou moins bien marquées) très peu saillantes et
un peu plus brillantes que le fond.
Tiijias antérieurs fortement tridentés au côté externe, les 2 dents
du sommet réunies à la base; la dent postérieure plus petite est suivie
en arrière de 3 petits denticules.
Dimensions prises sur le plus grand exemplaire :
Longueur des élytres iS,o mill.; — largeur il mill.
— du thorax 10 — — — 21 —
— de la tète IG — — — 20 —
— des mandibules 11.
D'après ces dimensions, S. Gatlienii est, je crois, le plus gros et le
plus robuste carabique connu.
.Fen ai pris 3 exemplaires dans des pièges que j'avais fait établir à
la lisière de la forêt, au fond de la vallée d'Ambolo au nord de Fort-
Daupbin, en janvier 1901.
Je dédie cette espèce remarquable au général Gallieni, gouverneur
général de Madagascar, en témoignage de reconnaissance pour le
bienveillant concours qu'il m'a prêté pendant une année entière au
cours de ma dernière mission dans le sud de la grande ile.
Storthodontus (Dinoscaris) Detriei, n. sp. — Long. 43 41) mill.
— Larg. des élytres 13-14,5 mill. — Ressemble en petit à l'espèce
précédente pour l'aspect général, .le me contenterai d'en donner les
caractères dislinctifs.
Les articles 2, 3 et 4 des antennes sont plus courts; les lobes post-
oculaires sont peu saillants; les crêtes paragénales sont droites et
parallèles aux bords externes des paragènes. Le crochet du lobe
interne des mâchoires est moins long et nn)ins aigu.
J^e disque du pmlhorax est beaucoup plus lisse.
Les élytres sont ponctués de même, mais beaucoiqi plus mats; on
distingue très vaguement les lignes plus ou moins lirillantes qui or-
nent ceux de S. Gallienii.
J'ai pris cette espèce dans la même localité et dans les mêmes con-
ditions que la précédente, mais plus abondamment (6 exemplaires).
Je la dédie au commandant H. Dé trie qui, pendant mon long séjour
dans la province de Fort-Daupliin (ju'il commandait alors, n'a cessé
de me prêter le concours le plus bienveillant pour l'accomplissement
de mes recherches.
Séance du 12 mars 191)2. i'I'i
Storthodontus (s. str.) sakalava. n. sp. — Long. 48-oi iiiill.
— Tète plus étroite que le thorax; le fond des impressions profondé-
ment strié avec parfois un vague rellet métallique (ainsi que sur le
thorax): lobes postoculaires peu saillants; crêtes paragénales en arc
de cercle.
Thorax largement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande lar-
geur en arrière des angles antérieurs; assez fortement strié trans-
versalement de chaque côté de la ligne médiane; angles postérieurs
presque droits.
Ëlytres très convexes, à angle humerai formant cruchel: marge
composée d'une seule côte; disque très finement chagriné présentant
seulement des vestiges de côtes; base régulièrement rebordée, le re-
bord étant plus ndevé sur l'épaule.
Dimensions prises sur le plus grand exemplaire :
Longueur des élytres 24. o mill.; — largeur 19 mill.
— du thorax 8 — — — Iti —
— de la tète 8 — — — 12 —
— des mandibules !*,o.
Celte espèce appartient au mémo groupe que S. (kxjacrell F ■dïvm.
dont elle est très distincte par sa tète plus étroite, moins fortement
impressionnée; par'son thorax à côtés plus largement arrondis et à
angles postérieurs moins obtus et par ses élytres plus convexes, plus
îDvalaires et à côtes obsolètes, avec la dent humérale mieux marquée.
J'ai reçu 3 exemplaires de cette espèce pris par le lieutenant Camu-
set à Bemarivo chez les Sakalaves du Nord (bassin du Solla, au nord-
est de Majunga).
Scaritides nouveaux de Madagascar [Col.]
Par H. BoiLEAu (').
Storthodontus Camuseti, n. s[). — Voisin du Coqurrrli Fairm.
auquel il ressemble beaucoup mais dont il se distingue aisément par
sa taille plus faible et ses élytres entièrement mates dépourvues de
côtes. ....
(1) MM. Cti.AIIuaud et H. lioileau préparent en collaboration une » lie-
vision des Scaritides de Madagascar » et prient leurs collègues de leur com-
muniquer les matériaux qu'ils peuvent avoir entre les mains concernant celle
t'ainille si bien représentée à Madagascar.
■126 Bulletin de la Société entomologique de France.
La tète est presque pareille, trrs brillante, avec des sillons enfoncés
disposés de inème. Les mandibules difîèrent peu: la saillie des joues
sous les yeux est encore plus prononcée, elle est anguleuse en avant
au lieu d'être arrondie; la carène, très saillante, qui limite iuférieure-
ment les paragènes, ne présente pas, près du menton, la petite bifur-
cation ou le renflement que l'on voit chez Coquereli. Le prothorax
est presque identique, mais un peu moins transversal. Les élytres ne
présentent qu'une carène latérale; elles sont régulièrement ovalaires.
allongées, à peine tronquées à la hase, sans carène et sans aucune
saillie sur leur; bord antérieur. Leur surface, finement dépolie, nulle-
ment brillante, ne présente que des traces à peine visibles d'intervalles
très étroits ressemblant à des petites eûtes elïacées. Il n'y a pas de
stries ni de lignes ponctuées, et seulement une rangée de cinq points
sétigères à l'endroit où se trouve, chez Coquereli, le troisième inter-
valle à partir de la suture.
l'n exemplaire mesurant 42 miil. de longueur totale et l.'î mill. de lar-
geur.
Rt'gion d'Ambre, ma collection.
Storthodontus ambreanus, u. sp. — Appartient également au
groupe du Coquereli, mais est bien distinct de toutes les espèces con-
nues par sa taille très réduite et ses élytres largement ovalaires. Tète
plus rétrécie en avant que chez Coquereli et Canuiseti: sillons de
l(trme analogue, mais moins marqués et moins prolongés en arrière.
Saillie des joues sous les yeux très forte, anguleuse en avant. Ca-
rènes basâtes des paragènes non renflées ni bifurquées, et se réunis-
sant sous le menton en formant une courbe presque continue. Protho-
rax moins transversal ([ue chez Camufteti. Élytres régulièrement ova-
laires, bien plus larges (pie le corselet, à peine tronquées à la base,
sans carène et sans saillie sur leur bord antérieur. Leur surface, dé-
polie, légèrement rugueuse, présente des intervalles faiblement con-
vexes, formant des côtes peu marquées, au nombre de sept, l'intervalle
de la suture non compris. La septième côte forme une carène latérale
saillante; la sixième, quoique non carénée siu" pres(pie toute son éten-
due, se relève un peu en arête sur son bord externe, vers la base, et
vient se joindre à la septième, disposition intermédiaire entre les élytres
nettement unicarénés des S. Coquereli et Camuseli elles élytres forte-
ment bicarénées des S. .Egeon et espèces afilnes.
Un exemplaire mesurant 34 mill. de longueur totale et 12 mill. de
largeiu".
Région d'Ambre; ma collection.
Séance du 12 niai-ft 1002. 127
Storthodontus Bresseti. n. sp. — Tri's grtiiid. ;illoiig(''. |);ir;illclt',
asst'z brillant. TrU'furte, transversale, régulièremonl olargit' on arrièro,
moins aplatie en dessus (pie riiez la plupart des Slorthodontus. Les
maudiljLiles sont aussi longues que la tète sans le labre, lisses et bril-
lantes, nullement striées sur le bord interne. Le labre est assez plat,
avec le bord antérieur presque droit, les lobes latéraux sont beaucoup
plus larges (pic le médian. Les sillons frontaux ne sont pas tn's en-
foncés, ils se prolongent peu en arrièi'e et sont assez iVirtenient slri(''S
en long. La saillie des joues est faible, son angle antérieur, émoussé,
est caché en dessus par l'œil cependant peu proéminent. Les deux ca-
rènes postoculaires et leur sillon intermédiaire sont bien marqués, mais
la cari'ne basale des paragènes est presque elTacée et n'est plus repn--
sentée que par une faible ('lévation ovalaire, de peu de longueur, pla-
cée à quelque distance delà base du menton. La gorge est assez dépri-
mée sous le menton, entre deux parties latérales relev(''es qui semblent
être les traces de la base élargie des carènes basales des paragènes.
Le prothorax est à peine plus large que la tète; les angles antérieurs
sont peu avancés; les C(jtés latéraux (jnt une courbure régulière et
continue; la base est plus étroite que le pédoncule. La marge latérale,
est faiblement crénelée, la ligne médiane du pronotum fortement mar-
quée, ainsi que le sillon de bordure de la marge antérieure. La surface
est striée en long entre ce sillon et la marge antérieure, en travers sur
la ligne médiane, les C(')tés sont réticulés.
Lesélytres sont allongées et assez étroites, bicarénées sur leur bord
externe, assez bombées vers la suture et abaissées vers l'apex; leur
surface, finement rugueuse, surtout vers les C(jtés, est assez brillante
sur le disque. Les intervalles sont bien visibles, surtout vers la suture;
ils sont légèrement convexes; ceux de rang impair (l'intervalle de la su-
ture étant compté comme le premier}, un peu plus élevés. Ils sont tous
séparés les uns des autres soit par une strie ponctuée très fine pour les
premiers, soit par une ou deux lignes de points peu marqués pour les
suivants. Le troisième intervalle porte cinq points sétigères, le septième
est relevé en carène très saillante, qui n'atteint pas l'extrémité apicale
et va en augmentant de hauteur jusfju'à sa jonction avec la carène du
buiti('me intervalle qui forme le contour externe. En avant, il existe une
saillie arrondie, peu prononcée à la jonction des carènes qui, après leur
réunion, contournent la base de l'élytre, mais s'etTacent presque imm(>
diatement pour se relever au cinqui('me intervalle et disparaître à nou-
veau.
Deux exemplaires de 50 et o.i mill. de long, sur 15 et 10 luill. de larg.
Sud de la baie d'Antongil, chasses de M. .Mocquerj s; ma collection.
128 Bulletin de la Société cntomoloyique de France.
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RixE : Gênera des Harpalini des régi(:»ns paléai'ctique et paléantarc-
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Coléoptères (Malacodermata) [loc. cit.), 1899, 11 p.*
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et notes d'habitat {loc. cit.), 1900, 3 p."
Id. : Description d'un Lampvride européen nouveau {loc. cit.). 1900,
2 p.*
A. L.
Le Secrétaire-gérant : Cii. .\lhjaud.
BULLKTIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOISIOLOGIQUE DE JFRANCE
Séance du 2<» mars lOO'î.
Présiiieiicc de M. O.-A. BAER.
Doyen d'iige.
MM. \\. de l;i Pcrra iidirrc (do J;irzt'\ L. Dupont (du Havre) el
M. .Niht'llt' ,(li' Houcn) assislcnt à la séaiiCL'.
M. Ch. Alluaud, sccrrlairo, s't'xcusp do no pouNoir assi:>ter à la
sôanco.
Correspondance. — MM. J. Manon. Galion Mingaud ol Taldjé
Fiorro roniorciont la Sociôti' do lonr admission.
— M. le Ministre do l'Instriu-tion publique fait connaître ipTil a ac-
cordé à la Société une subvention de oUO francs.
Admissions. — M. Jacques Le Seigneur, commissaire principal
de la Marine, o3 rue Hélain, à Clierbourg (Manche) [Colntpth't's].
— M. Pierre Crouzet, à Mnios (Gard) [Kvto^iologif (jnn'rdlr]. pré-
senté par M. G. Mingaud , est admis à titre de Mondtre assistant.
Changements d'adresse. — M. Germain Beauliou, IkmIo -MtJ8.
Montréal (Canada).
— M. Raymond Régnier, juge de i^aix à Roquebrussanne (Var).
Observation.
— Captures de rilohili'iihi phiuii F iiossly [Col,.] dans le bassin de
la Seine. — .M. E. Dcuigé signale la découverte CLi'V lloloh'jila jilnud
aux environs de Paris. Trois de ses collègues et lui ont trouvé, le
16mars 1902, un certain nombre d'individus de cet Histéride sur la bor-
dure du marais de Sucy-Bt>nneuil (Seine), dans de vieilles souches do
Pupulus {'! jJiirainidnlisWi^z.) anciennement arraclu'es du sol; l'insecte
se trouvait sous l'écorce, dans le liber, entre les feuillets dissociés par
l'action des gelées et do rbumidité. — Quelques jniirs après. MM. Lé-
Bull. Soc. ent. Fr., m)2. N° 6
d34 liuUeti)) dp J(i Société entomologique de France.
Vf illé et Magniu ont repris dans les mêmes souches [ilusieurs de ces
Hislérides.
En septembre 1901, M. R. Peschet avait déjà trouvé \llololejjta
pldiui à Essoyes (Aube) dans des conditions identiques.
Communications
Coléoptères nouveaux de San-Thomé et du Benguéla
par L. Fairmaire.
Asphaltesthes septemcostatus, n. sp. — Long. 9 mill. — Kloii-
i/atiis , niycr, minus opac us, ehilris nitidnlis; (Uitemus, are pedihus(jue
obscure piceis; ctipite prolhoruceciue dense strigosulo-punctutis , elfitris
dense suhtilHer iiranulutis, saluru et uirinque custis :i électif is. — Ben-
guéla.
Ditïère de costafus Er. par la taille bien plus forte, le corselet m(nns
court, plus convexe, les élylres un peu plus l(»ngues, les intervalles
des côtes plus concaves, n'ayant qu'à rextrémilé des traces de lignes
un peu élevées, la teinte est moins mate; les antennes sont aussi assez
épaisses avec le S*" article un peu plus long que le suivant. L'.t iiupres-
sijiennis Fairm. [Ann. Soc. cvl. Fr., 1888, 184) de TOwambo, est de
même forme et à peu près de même taille que costatus; mais la sculp-
ture est b<\-uicoup plus Une, les côtes des élytres sont peu saillantes,
sauf la sulurale, et elïacées en arrière, les intervalles sont plus con-
ca\es. Enfin l'.t. carinatus Haag {Col. Ileft. 187o, 88). de Bfnguéla.
est très distinct par ses élytres ayant chacune 8 côtes peu saillantes et.
également distantes entre flics, et les antennes dépassant pr<'S(|ue la
base du corselet.
AsboliuN, n. g. — Voisin des Aspluilteslhes don! il dillèrt' i»ar le
corselet presque quadrangulaire, aussi large en arrière qu'en avant . a
angles antérieurs à peine manpiés, la tète fortement rétrécie de ciKupie
côté en avant avec les saillies antennaires transversales, les antennes
plus grêles, plus longues, le l^"'' article beaucoup i)lus court que le 'i'',
celui-ci ini peu |>lus court que le 'A'\ lequel est plus long que le 4'', les
'S ou 4 derniers sensiblement plus couris ; la tête et le corselet sont
couverts d'une ponctuation extrêmement fine et serrée, a peine strio-
lée; ce dernier est un peu transversal; les éhtres sont moins rétrécies
à la base, déprimées sur le dos avec la suture et. de chaque côté, une
Sàuire 'lu 2ii mars 1903. 13o
côte discoïdale peu sailkinle, la surface est densément el beaucoup
plus tinemenl granuleuse; le i" article des tarses postérieurs est beau-
coup |)lus court que les autres réunis. — Benguéla.
Asbolius quadricollis, n. sp. — Long. 10 à 11 niill. — Sot cliin-
yatiis , (h'pirssus, niijor, subopacus, capile orato, basi. huud augustnto,
autenuis tavmqiie pkeis; prothonice subquadrato,anti('e et basi aequi-
hifo, Inti'rihux pnriini nirn(ifis,(lnriin nini rnpitit sublilissiine siiitjimdo-
ininrtato; (iijiris oblunyo-ocalis , f>uhUlissiiiie giditariis , suiuni et
utrimine rnstula fliscoidali parum elcralis, doiso dcplmialn, prdibus ijra-
cilibns , tarsis posticis urticulo i" ceteris conjunctis brcviore. — Ben-
guéla.
Stira dorsocostata. n.si).— Long. 8 à 9 mill. — Ressemble i)eau-
cuupà .S. Dolinii Haag, mais plus petite, moins convexe au milieu, avec
le corselet plus rétréci en avant, plus court, ayant les côtés moins ar-
qués, les angles postérieurs plus saillants, les carènes discoïdales un
peu moins élevées, moins rapprochées au milieu, les élytres plus courtes
et plus arrondies en arrière avec les carènes dorsales bien moins ar-
quées, bien plus rapprochées de la suture que du bord marginal, se
rapiirochant de la suture avant l'extrémité, mais ne se rejoignant pas,
la partie foliacée externe est presque plane ; toute la surface est d'un
brun foncé, mat, très tinemeut et densément granuleuse; la tète est
comme chez ^S. Dohrni. — Benguéla.
Metatyges occidentalis, n. sp. — Long, o mill. {rost. c.rcl.).
Ihcvis, vdidi' ronvexus, rufo-castaneus, nitidus, laieribm et dépression ibus
riiie)r<)-jiu(>i'S('ens, capile riim rostro dense piinrlalo et mediolomjilnil ina-
liter snlralnla, rosira erasso; protliorare ehjtris fere diniidio anqnsliore,
antire forlifer anijustalo, dense subtililer grannloso, disco inedio tiiber-
nilis 2 rrassis instruetojater ibus minute tuberoso et inaequali/maniine
postiro medio sat late breviter lobato et truncato, utrinque sinuato;
srulello obtuse oqivali, subtilissinie eoriaeeo; ehjtris hrerihus, nd liuine-
ros fortiter angulutis et elecatis, a medio leriter anijastatis , aiiire laie
rolnntlatis, grosse snbstriato-punctatis, interrallis paulo eonvexis, sub-
tilissime granariis, sutura et interoallo i'' basi sat fortiter compressa ■
elecatis, stiiis irrégularité)' transversim pUcutis; subtus rum pedibus
griseo-setosulus, lus ralidis, punclatis, femoribus an I iris crasse clacalis.
— Benguéla.
Beaucoup plus petit que le M.llacquarti CheA r., de T A fiique orien-
tale; bien distinct par les deux tubercules du corselet, la coloration
plus rougeàtre, la forme moins large et les points des stries beaucoui»
plus petits.
136 IhiUctin de la Société cnloiitologique de France.
Sternotomis rufozonata. n. sp. — Long. 30 mill. — Rfdmsta^postice
aUrnudia, fusco-nigra, nitida . prothurace hasi dense transversini nifo-
puhescente, eli/tris siiniliter dense suhtiliter giiseo-coerulescente jnibes-
centihus, pube rufa late fasckitis, hasi pailla denudata, projie scutelluni
maculis 2 ru/is signato ; untennis corpore paulo longioribus , nigris, ni-
lidis,articulo 4" apiœ et ceteris griseo-pubescentibus ; capite polito, iuler
aniennas concavo, chjpeo et lahvo rafo-pabescentibus : prothorace Iraiis-
verso, bas i excepta polito, transrersiin plicatulo, utrinque fortiter ilila-
tato-dentato: scutello sat nunuto ; elijtiis basi anguste plicntis, ad liu-
vieros quadrato-lobatis, denudalis, sutura et utrinque nervulis 2 paulo
eleratis, e.rterno brevissimo ; subtiis cuni fenioribus polita, mesosterno
lateribns , metastcrno apice , tibiis larsisque dense rufopabescentilms.
— Saii-Thomù.
Les fnscies dos élylrcs.d'mi \'o\w rougoâtro, sont vaguemeni liniUros
cl occupent la plus grande surface surtout en arrière. La forme g(''né-
rale et la base du corselet rappellent le S. Tliomsoni Bu(i. des iles Co-
mores, mais la coloration des élylres est toute spéciale.
Je dois ces insectes intéressants à Tobligeance de M. Douckier.
Projet d'un tableau des Lycoreus Cand. (Madagascar) [Col.].
Par E. Flki;ti.\lx.
Pronolum sillonn('' au milieu 1.
Pronotum caréné au milieu 3.
1. Tache médiane noire du pronolum ronde et divisée. Vesti-
turt' blanche corpnlenius (land.
Taclie médiane noire du pronolum o\ale et di\isée 2.
2. Vestilure d'un gris jaunâtre nmdagascariensis (lors .
Veslilure lilanche Coudai i Cast.
3. Caréné médiane du pronotum forte et éle\ée 4.
Carène médiane du pronotiun peu saillante «ï.
4. Tache médiane du pronolum dilluse. Llytres sensil)lt>ment
et graduellement alU'JHiés en arrière illuaudi Cand.
Tache médiane du pronotum bien a[iparente. Klylres allé
nues seulement au delà du milieu egclops Cand.
o. Carène médiane du pronoliun formant une simple C(Me gar-
nie de pubescence claire triocellatus Cast.
Séance du W mars 1902. 1.37
Carène médiane du pronotnra formant une carène fine et peu
élevée, dénudée 6 .
6. Tache noire médiane du pronotum divisée par une ligne
pubescente claire de chaque côté de la carène dux Cand.
Tache noire médiane du pronotum entière rrtjaUs Cand.
S y n n y m i e
L. mncuUpennls Schw. = cyclops Cand.
L. impérial ix Schw. = Alluaudi Cand. [cyclops var. Kimck.)
L. orbiculatus Schw. = corpulentus Cand.
Descriptions de quelques Élatérides nouveaux
de ma collection [Col.]
(!'.'■ iMémoire)
par E. Fi.EUTiAux.
Pantolamprus ruficollis, n. sp. — Long. 13 mill. 12. — Dessus
d'un bleu violet métalli(iue avec le pronotum d'un jaune rougeàtre.
Tête large, à ponctuation assez forte, peu serrée. Antennes noires, for-
tement comprimées et dentées à partir du troisième article, dépassant
légèrement la base du thorax. Pronotum long, graduellement rétréci
en avant, assez fortement ponctué en avant, faiblement en arrière;
angles postérieurs non divergents, unicarénés. Écusson oblong.
Élylres indistinctement ponctués-striés sur le dessus, fortement sur
les côtés. Dessous d'un bleu d'acier avec les propleures, la menton-
nière du prosternum et l'extrême bord des arceaux ventraux d'un
rouge clair. Pattes entièrement jaunes.
Benito, Congo français. — Assinie (Treich, 1883) Coll. AUuaud.
Cette espèce se place près de P. nitens Cand. et P. insi(jnis Fie ut.
Elle se distingue de la première par sa forme plus étroite et plus con-
vexe, la tète de la môme couleur que les élytres, le métasternum de
la même couleur (jue l'abdomen, les antennes entièrement noires; et
de la seconde également par sa forme plus étroite et plus convexe, la
coloration du dessous du corps, la ponctuation de la tête moins serrée,
les stries des élytres nulles dans la région suturale.
Pantolamprus angustus, n. sp. — Long. 14 mill. 1/2. — Etroit,
allongé, convexe, entièrement d'un beau vert métallique. Tête aplatie
en avant, à bord antérieur avancé et tranchant; ponctuation forte sur
138 Bulletin de la Société entomologique de France.
le bord, très affaiblie et écartée en arrière. Antennes noires, compri-
mées, ne dépassant pas la base du thorax. Pronotum sensiblement
plus long- que large, subsinué sur les côtés, légèrement rétréci en
avant; ponctuation assez forte et très écartée; angles postérieurs aigus,
à peine divergents, unicarcnés Écusson oblong. Élytres ponctués-
stries, plus fortement sur les côtés. Dessous noir, pattes ferrugineuses.
Congo portugais.
Cette espèce est facile à reconnaître à sa forme étroite et au rebord
saillant de la tète. Sa place est près de P. perpulclier Westw., de
laquelle elle dilTère en outre par la ponctuation de la tète et du prono-
tum très écartée et par la pointe antérieure du métasternum nullement
élevée.
Corymbites tenuicornis, n. sp. — Long. 16 mill. — Oblong, d'un
brun presque noir, brillant, surtout sur la tète et les élytres. Tète con-
cave, densément ponctuée au milieu. Labre ferrugineux. Mandibules
saillantes, ferrugineuses, noires à l'extrémité. Palpes jaunes, grêles,
antennes jaunes, également grêles, dépassant à peine la base du thorax;
troisième ai'ticle beaucoup plus long que le second et subégal au qua-
trième. Pronotum aussi long que large, peu rétréci en avant, sinué sur
les côtés, linement ponctué ; angles postérieurs peu divergents, subca-
rénés. Écusson rougeàtre, allongé, étranglé au milieu, finement poin-
tillé. Élytres subparallèles, rétrécis en arrière seulement dans leur quart
postérieur, fortement ponctués-striés; interstries convexes, très lé-
gèrement et éparsément pointillés. Dessous d'un brun rougeàtre, plus
clair sur le métasternum et l'abdomen. Pattes jaunes.
Plateau de l'Androy, région d'Ambovombé (Madagascar).
Cette espèce, rapportée par le D'' De cor se, est remanjuable par la
gracilité de ses antennes. Son aspect général rappelle un peu le C. trape-
zium Lee, de l'Amérique du Nord. Elle est cependant plus allongée et
plus convexe; ses antennes sont plus fines et plus courtes; les bords
latéraux du pronotum sinués; l'écusson allongé; les élytres fortement
ponctués-striés.
Deux Coléoptères nouveaux du Congo portugais
Par Maurice Pic.
Les deux es|)èces suivantes m'ont été procurées |)ar M. H. Donc-
kier. Le Meziam vient du Benguéla et de l'Ile de SanTliomé, le Fur-
miconms pro\ ient du Bengiiéla.
Séance du 26 mnn 1902. 139
Mezium gracilicorne, ii. sp. — Satis rohnstioii, l'hjiris niyrix,
nitidis, luteo-hirsHtis , capite , ihoiarc , (uilenuix^ imlibiisi/iw lii-
teis, pilia dense obtectis; antennis yidcilibux, salis eloixjatis; iltnrtirr
brevi, carinato,ad basin multi-fasciculato, (iniicc triintpresso; pcdihas
complanatis.
Assez robuste, él\ très noirs et Iirillants, ornés à 1 et;il fr.'tis de quel-
ques poils tlaves dressés, tète et corselet densément, pattes et antennes
assez densément revêtus d'une pubescence jaune fauve; lètc large,
yeux petits, très distants; antennes grêles et longues; protliorax court
et large, subdéprimé en arrière et orné sur la base de nombreux pe-
tits bourrelets pileux jaunes, largement rebordé antérieurement, et
marqué en dessus de trois larges impressions, la médiane plus distincte,
ces impressions un peu prolongées en arrière et séparées entre elles
ou bordées par des carènes, les médianes plus marquées; élytres très
convexes, assez rétrécis en avant, munis près de l'écusson de courtes
carènes lisses et un peu impressionnés entre ces carènes, suture
enfoncée à la base et carénée ensuite; pattes longues, aplaties. — Long.
2,6-3,2 mill.
Très distinct des autres Mezium par la forme plus robuste et par
la structure du prothorax, cet organe n'étant pas complètement sillonné
sur le milieu et orné de nombreux petits bourrelets jaunes sur la
base, les antennes grêles, etc.
Formicomus semicupreus,n. sp. — Satis robustns, uitidiis,(jriseo-
pubrsrinis, niycr, rlijiris cuprco-viridibus, antennis pedibusque obscuris,
liis validis.
Assez robuste et peu allongé, brillant, pubescent de gris, noir avec
les élytres d'un vert cuivreux, les antennes (moins les premiers arti-
cles un peu roussâtres) et les pattes foncées, ces dernières très ro-
bustes avec les cuisses très élargies; tète subarquée en arrière, assez
densément ponctuée; prothorax long, bien dilaté-arrondi en avant;
élytres relativement courts, un peu élargis après le milieu, subtron-
qués à l'extrémité, ornés d'une faible dépression poslhumérale et d'une
ponctuation fine et espacée. — Long. 4 mill.
Par la coloration des élytres (ces organes étant verdàtres à rellets
métalliques cuivreux) }t. tjracilicorne se distingue à première vue des
espèces voisines, notamment de F. niyrocijaneus Laf. près duijuel il
peut se placer.
140 Bulletin de la Société entomologique de France.
Descriptions de trois Guêpes nouvelles [Hyméxopt.]
Par R. DU BuYSSOX.
Vespa orbata, n. sp. — Corps de Uullo médiocre; pubescence
longue, dressée, devenant jaunâtre sur les côtés et le dessous de l'ab-
domen; noir foncé avec les mandibules, la face, les côtés de la tète,
les tarses, un fin liséré sur les segments 1 et 2 de l'abdomen et tous
les segments suivants jaunes ou jaune-roux ; tôle petite, les ocelles très
rapprochés du bord postérieur; clypeus très large, subtronqué; an-
tennes longues, roussàtres en dessous, brunes en dessus ; joues nulles ;
pronotum sans carène transversale; ailes assez enfumées; abdomen
très peu velouté, la troncature antérieure très abrupte, à bordure suti-
aiguë; ventre jaune, sauf la base des segments 1 et 2 qui est noire.
5 Long. 18-20 mill.
Cette guêpe varie beaucoup de couleur. Elle se distingue de suite des
Vespa velutina Le p. et uuraria S m. par son pronotum non caréné.
Patrie : Chine : Shen-si, Se-tchoueu (A. David 187o, Muséum de
Paris); Dardjiliiig (Dt'Harmand 1890, Muséum de Paris); Sikkim :
de Padanitsin à Lington (R. Oberthûr 1901, Muséum de Paris).
Vespa Oberthuri, n. sp. — Corps de taille robuste; pubescence
médiocre, brune sur le dos, rousse sur la tète; noir-brun avec la tète,
le pronotum, la bordure apicale des segments abdominaux, une tache
carrée sur le milieu du o'^ segment et tout le 0*^ jaunes, la troncature
antérieure du 1^'' segment abdominal roux ferrugineux. Tète médio-
cre, les ocelles très éloignés du bord postérieur, la ponctuation dis-
tincte, médiocre, très clairsemée; clypeus presque carré, les côtés sub-
parallèles, émarginé à Textrémité; joues nulles; antennes marron,
roussàtres en dessous; pronotum caréné; écaillettes ferrugineuses; ailes
enfumées; abdomen brun -marron, la base du 2^ segment soyeuse, de
teinte plus claire; ventre brun, tous les segments bordés de jaune fer-
rugineux, le 5<= segment entièrement jaune. «5 Long. 28-30 mill.
Cette guêpe dilîère de la \espa vinndarinia Smith par sa tête nor-
male, petite, par la forme, du clypeus, les joues nulles, la poncluation
de la tête et le coloris. Elle diffère de la \espa amdis F., surtout par la
forme du clypeus et le coloris.
Patrie : Chine : Se-tchouen, Siao-Lou (R. Obertli lir 1898, xMuseum
de Paris), Ta-tsien-lou (R. Oberthiir 1901, Muséum de Paris).
Scaure du 2(1 mars 1!)(I2. 141
.lésais lioiireux de (U'clicr celle lielle espèce ;'i M. |{. ()l)ertliiir. eu
reconnaissance de ses dons aussi riches que nombreux.
Quartinia thebaica, n. sp. — Corps de [lelite lailie, allongé, suli-
c\lindrique. glabre; noir avec les antennes, lepronotum, IcsécailleUes,
récusson, une taclie sur 1(^ dessus des angles du segment inédiaire, les
genoux, les tibias, les tarses, une large bordiu'e sur tous les segments
de ralKlomen et le 6'' segment tout entier jaune pâle. Tèle pelile, de
la largeur du pronotum, brillante, à points médiocres, espacés; le
scapc taché de noir en dessus; clypeus taché de jaune sur le disque;
mandibules roux clair, falciformes, étroites, garnies de longs poils avec
une petite dent assez éloignée de rexlrémité; thorax à gros points pro-
fonds, espac(''s, les intervalles lisses et brillants; mésopleures rugu-
leuses; écusson taché de noir à la base; ailes hyalines: abdomen alu-
tacé, les bandes jaunes ruguleuses, à ponctuation irrégulière, assez
forte; ventre roux clair, la base des segments plus ou moins brune, ç
Long. 4-0 mill.
Patrie : Egypte : Louqsor (collection de M. Maurice Pic).
Bulletin bibliographique.
Aroilnnir ilfs Sririurs {C. II. hrhi/om. îles Sraiiccs), 1!)()^>. 1. 10 et 11. ©
Aradriiiic tirs Sricnccs de Crarocic (Dullctiii intcnidtioudl}, iléceni-
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II. — P. B<ii{.\ : Carabus ciolaccus Muellarius nov. suhs|). —
Th. MO.nster: Die norwegisclieu Arien der FaniiVn; Bijrrhid(P {Cisti -
lidœ Beitter) nebst Besclireibung eines neiien Genus iind zweier
Arten. — L. Gaxglbauer :Die gencrische Zerlegiing derByrrliiden-
Galtung Pcdilopliorus. — I)'' C. Pétri : Otiorrhijnchus amplus nov.
sp. — D' II. Kracss et L. Gan^lbaier : Eine coleopterologisclie.
Excursion auf den Monte Canin in den Julisclien Alpen. — (i. Lize :
Eine neue Art der Stapliylinen-(iattung Bolitobius Mannh. ans Si-
birien. — D"" Ed. Graeefe : Die Apiden-Fauna des oslerreichischen
K II si en landes.
i\iserletu(j!ii Knz.lemémjek, \, 1-6; 11, 1 o; III. 16; IV, I -"i ; 181)8 11)01.
Quelques travaux d'Entomologie appliquée en langue hongroise
(fig. cl pi.).
Naturaliste [Ce], lo mars 11)02. — M. Pk; : Diagnoses de Coléo-
plèrcs nouveaux. — Cai'. Xambeu : Mieurs et métamorphoses du
Telephorus obscurus E., Coléoptère du groupe des MolIip(>nnes. —
P. Noël : Les ennemis des Abeilles. — Les plantes de France, leurs
papillons et leurs chenilles.
Sédiiri' (lu :>6' murs lUili. 14;{
.\afunvisssenchafllirli('ii Yrrcines fur Sfei&nnark {M ittheilungen) , 1900-
1901. — G. STUditi. : khneuraonidon Stciormarks (iind der Nach-
barliiiidor). — Pu. K. Tiikex : Hcincrkunjicii zii vicr Cicadiiicn
Spocics (fig.)-
R. Accadmin <1el Linci'i [Àlli], 1902, J, o.Q
Rrrifttii Chilena de lli.ttoria nnturni, V, 11-12, 1901. — (i. Layrucnk :
La Filoxera en ol (longreso inlernacional do Yiticiilliira de l'ariscn
1900. — C. E. PoHTF.u : Brèves inslrucciones a cerca de la lUrt^-
Icccion de Griistaceos.
Rnnu'linii Ldjial-, février 1902. — Travaux en langue hongroise.
lional Society [Vroceedings], LXIX, 457, 1902.©
Srliircizcrisrlini Eniomologuchen Geselhchaft {Mitilicilungen). X. 9.
1902. — F. l^is : Die schweizerischen Arien der Perliden-Ciatlung
Si'initni ') |)1. n). — il. Mkyer-Dakcis : Beitriige ziir Kenniniss der
(iallung (]oj>t(thilinii< Solier (pi. col.). — Besclireibiing eines neiien
Hirschkiifers (pi. col.). — M FiîKV-(jiKssNKi! : Bemerkiingen l'ilier
di(^ luilioirsohen Apiden-Arlen in der « Isis » von Oken, 18I52 {14.
— Bomims grmidœvus Héer. — iM. dk Rusiecka : Monographie du
Genre Phtiiitia. — D'' (î. Stif.iu.in : Beschreilmiig eiiiiger neiien
Species von (',ole(»[iteren.
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P. BoRN : Meine Excursion \oii 1901.
Sociéir df Phgsiitpie et d'Itiatoiic iidliircllc dr Crni'rc {Mniioirrx)^
XXXIV, 1,1902.©
San'i'h' di'>< Sciences naiiurlles de FOiiesl de la France (Hnlletin) : Table
dos nialièrc^ de la l'"^' série (1-X); 2' série I, ;{-4, 1901. — Abbé
.1. Do.MLMot F : Gonlribulions au Catalogue des ll\ inén^ptéres fouis-
seurs, Ghrysidides et Vespides de la Luirc-FiilV-rioure. — Dcscrip-
lidii d'un I/iirixictef! nouveau (pl.j. — Extraits et analyses.
Sdriéle des Scietices iminreJlea île Soàne-etLoire [IhiUetin), Vlil, 1.
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Sucieté des Sciences ntiturelles el d'enseignement pupuliiire de Tanne
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144 Bulletin de la Société entomolo{ii(/ue de France.
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Anonyme : Diverses notes enlomologiques, sous le titre gi'nt'ral : Record
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croscopy, etc. : Artliropoda (lig.) {Journ. II. Microsc. Soc), 1880
30 p. — Don de M. François.
Bei'rniei! (L.) et P. Camhours : Joseph-Alexandre LabouUiène, 18:*")-
1898; Dijon, 1901. 489 p., portrait. - Don deM""' V^^' Laboulhène.
BoiHCEois (J.) : Sur un mode particulier de progression souterraine
chez quehpu't larves d'insecles (/>////. Suc. eut. Fr.), 1900, 2 p.*
11). : Xotes sur quel(|ues Malthiuus paléarctiques [lac. cit.], 1900,
4 p.*
In. : Notes sur quelqiU'S MaltJiiuus ]i:déarcli(pn'S et (i<'Scri|(tion d'une
('Spè<'e nouvelle [toc. cit.), 1900, (1 p.*
In. : Description de deux iMalacodei'mes nou\eaux de l'Amérique mé-
ridionale {Inc. cit.), 1900, 2 p.*
In. : Malthodes et Vudistrina [loc. cit.), 4 p.*
In. : Les Lycides du IMuséum d'lnsl(»ire nainrelle de Paris {Àu)i. Soc.
etit. Fr.), 1901. 21 |i.*
In. : Catalogue des ('■oiéuptèrcs de la chaîne des Vosges el des régions
limitrophes, III ^Psdaphidae Linvuiidae): Colmar. 1902. 100 p.*
A. L.
Le Secrélaire'gérant : Cii. Alluaud.
BULLKTIN
DE r. A
sooi>:té entomologiqtje dic finance
^éaiMO «lu ï> avril 1009.
Présidence du M. P. MABILLE.
Ancien Président.
MM. F. Ilonnogny. Yico-Pi'('si(l(Mit et Ch. Alliiniid, So(T('tairt%
s'oxcusoni de no pouvoir tissistcr ;'i In séance.
Nécrologie. — Le Président a la doiilenr d'annoncer à la Société le
décès de notre éminent collègue le ddcleiir Carlos Berg, directeur du
Musée national do Buonos-Ayres. — Il a reçu également avis de la
uKut de M. Henri Deyrolle, ancien membre de la Société.
Distinction honorifique. — Notre collègue le D'' A. Chobaut.
d'Avignon, a ('té nommé oflicicr d'Académie.
Démission. — M. Marlinez do la b]scalera. de Madrid.
Changements d'adresses. — M. lîoucbard. renlri' en France
après un long S('jour à Sumatra, s'est iixé à fia Hdcbe-Cliénedé, par
Brissac (Maine-et-Loire).
— M. P. (lliabanaud, S.'j. boule^ard Brune, Paris. 14'\
Communications.
Observations sur les espèces corses des sous genres
Abacopercus (iaiiglb. et Perçus Bon. |(jii,.|
Par (i.-P. V(»i)(tz.
Il ressort du récent travail du y A. Porta siu- les Ahacopeirua i'I
PrrcKs [^). que les espèces corses de ce groupe sont loin d'être bien
connues. Je jirésente donc ces quel(iues notes, qui r('SulteiU de l'exa-
men de gi'andes .•séries d'exemplaires caplur('s à des altitudes Aariant
de à i. ('»()() mètres, durant un S('jour de six aiuK'es en Corse.
(1) PoitTA (A.), Studio critico e ciassilicazione délie specie apiiartenenli al
Hoilofi. A hacopcrcits Canglb. c al Sollog. Perçus Bon. {Jiull. Soc. entom.llal.,
anno ,\\.\111 (ntoi), p. 10.".-132).
Bull. Soc. ent. Fr., 1902, N» 7.
14() Bulletin de la Société cntoinolo{ii<iae de France.
UAbdcopeirus corsicus (Lalf.) Dej. ost dv iorme vl de graDdeur très
variables; on le trouve à toute altitude (0 à l.oOO mètres), mais plus
fréquemment dans les forêts de pins et de hêtres de l'intérieur de l'île
que sur les côtes. Les v. ohlomjus Alotsch. et v. depressus Motsch.
ne sont (|ue des aberrations (jiii se renconli-enl avec la forme typique,
en même temps que toutes les formes intermédiaires. \Sohlon(jm n'est
guère représenté que par des J (5, et le depressus compte surtout des
Q ?. VA. corsicus se trouve de mars à Juin dans les régions basses, de
mai à octobre dans les montagnes. — Sous les pierres; presque tou-
jours solitaire ou o et 9 réunis; l'arement plus d'un couple sous la
même pierre.
Le Perçus bilinealus Dej. {lineiitus Sol.) d'Algérie et de Sicile est
cité comme se trouvant aussi en Corse par les auteurs, mais il n'a très
probablement jamais été rencontré dans cette île. Comme moi, M. Dam-
ry qui, pendant une vingtaine d'années, a |)arcouru la Corse dans
tous les sens ne l'y a [)as observé.
Le Perçus lieichei Kraatz (Fairm.) ne se trouve guère (pie dans
les forêts de pins et de hêtres de rint(''rieur de l'ik', de 80(1 à l.OUO mè-
tres d'altitude; de mai à septembre. Mieui's analogues à celles de l'.l.
co)sicus.
Le Perçus (jrundicoUis Serv. [loriculus I)<\i.) est l'espèce la plus
variable de toutes. Conti'airement à ce que suppose M. Porta, le yran-
dicoUis typiiiue se trouve surtout dans les parties basses de l'île, de
à OUO mètres d'altitude, aussi bien dans les forêts d'oUviers, de pins et
de châtaigniers (]ue dans les champs découverts. — De mars à juin,
sous les pierres. — Aux environs d'Ajaccio les 99 sont plus nom-
breuses que les de?.
La r. Htinihuri Laporto est au contraire une forme mctnlaguarde se
trouvant surtout de oUU à l.oUO mètres d'altitude dans les forêts de
cliàtaigniers et principalement dans celles de pins et de hêtres. On
trouve du reste, tant à la montagne (pi'à la |ilaine, toutes les formes
inlermi'diaires entre le (irandicidlis et la c. llaniburi, mais, le fait que
la variété se trouve seuh^ a de grandes altitudes, tandis que, sur les
côtes, la forme typique et de forte taille est peu mélangée, permet de
consid('rer la v. Raniburi conjme une variété montagnarde. Ce qui
pour moi distingue cette dernière de la forme ty|)ique, ce n'est pas
tant l'incision sulurale du sonimet des élytres qui varie à l'intini, mais
bien |)iutôl la taille moindiv et la lorme générale plus lra[)ue, (jui per-
mettent a\ec un peu d'exercice de reconnaître à première vue si l'in-
secte (pie l'on a sous les yeux fut captiu'é dans les montagnes ou sur
les côtes.
séance du <,) nvril 10U2. 147
Le Pi'rriif; sliirlux Dcj. {ini(jiisiifn)inis Sol.) n'ost pns rare flans la
plus grande des îles Lavczzi, et fort commun on Sardaignc mais n'a
jamais été rencontré en Corse même. — Les ilôts de Lavezzi, situés
dans le détroit de Bonifaeio. sont distants d'environ 4 kiloni. de la côte
corse; ils se trouvent en eau\ françaises et sont considérés comme
faisant partie du département.
Le Pryrus operosus Chaud, est cité par erreur comme étant origi-
naire de Corse dans la description de Chaudoir. Les o types (coll.
Oberthiir) sont de Sardaigue. et se rap|iortent au lorcrtosHs Di'].,
comme l'a fort bien reconnu M. Porta.
En terminant, je remercie les collègues dont les obligeantes com-
munications — surtout celles de ^L Oberthiir — m'ont permis de
donner à cette note plus de précision qu'il ne m'eût été possible de lui
donner par le simple examen de mes séries.
Voici, pour résumer, comment sont à classer les espèces de l'ile.
Nous nous basons sur le travail du D'' Porta, modilié sek»n nos ob-
servations.
i. Élytres avec un ourlet transversal rudimentaire à la hase. .
Sous-genre Abacoiiercu*» Ganglb.
[Gaiiglbauer (L.) Die Kaefer von MiUclcniopd: I5d. I
(('a7-aboidea) Wien, 1892].
Corps déprimé, tète et thorax noir brillant; élylres noir mat
avec stries ponctuées. — [Exemplaires c'a allongés, à
impressions latérales basilaires du pronotum longues et
interstries des élylres convexes : obloiiçins Motsch.
{Bull. Sor. Impér. Nat. Moscou, 1865, p. 237). — Exem-
|>laires plus déprinK-s. à impressions latérales basilaires
du pronotum plus courtes et interstries des élytres sub-
convexes : (lepressm Motsch. {Op. rit. p. 238)J. —
Long. 16 à 28 raill. — Larg. o à 8 1 2 mill. - Toute la
Corse curKii'iiK La I r. (Dej.).
[Dejean, spec. Gén. 111, p. o'.»;, n" 175].
1' Elytres sans trace d'ourlet transversal ou de rebord à la
base Sous-genre I»<'i'<'h*> Bon e lli.
2 Éhtres avec un sillon ti'ès net près du dernirr rpiarl di- la
8'' strie. Interstries à peine marqués. Télc, thorax el
éh très noir In'illant. — Long. 14 à 17 mill. — Larg. 4 1 2 à
6 mill.— Montagnes de la Corse. ReîflK'î Kraatz Fairm.).
[Kraalz. Wien. oit. Moaatssrhr. i\. II Bd. 18.58, p. 1C.3. —
Fairmaire.^Kîi. .Soc. ent. Fr. 1859, p. 271 tl Rcv.zool. 1858,
Pg. i56].
148 lUilh'tiii (Ir la Sdciétc nitoiiKildijiqiir (h' France.
f Éhli'cs Sîiiis sillon pris du dernier (jiiarl de la H'' strie; à
la place on Iromc tout au plus une série de points bien
marqués.
3. K\trémité des éhtres a^ec une incision sulurale.
4. Grîinds exemplaires des régions basses, à incision sulurale
du sommet des élylres le plus soiivenl triangulaire [/o-
riraUiii Uej. (Dejean Spec. III, p. 40;{. A'^ 180)]. —
Long. 22 à ;]3 mill. — Larg. 8 1/2 à 11 mil!
granclic-olliM Serv. typ.
4' Exemplaires courts et trapus des régions supérieuri's a sdui-
mels dt'S él\ très plus arrondis. — Long. 17 1/2 à 28 mill.
— Larg. o 12 à mill. — Montagnes de la (Àirse
V. Itaniliiiri Luporte.
Xa|ioi-l(', Ann. Soc. enl. Fr. 1832. pg. o'.iiL
;}' Extrémité' des éhtres sans incision sulurale. Corps étroit,
élytres presque parallèles, {anyustifonuis Sol. {.\iiii. Soc
nit. lù\ 183o. p. 120)]. — Long. 10 à 23 mill. — Larg.
6 à 7 mill. — Ilots de Lavezzi et Sardaigne.. . slrictus Dej,
[Dejean, Spec. (!cn. 111. p. 40'J, u' I79i.
Diagnoses de Coléoptères hétéromères recueillis
par M. G. -A. Baer au Pérou
Par L. Fausmauu:.
Evaniosomiis castanescens , n. sp. — Long. (5 12 mill. —
(tblongus, aniice altenualus, convexus, dilute l'ulvu-easlanescens, pa-
rimi nitidus, capile prolhoraceipie paulo piceis, ca|)ite oblongo, sub-
tilissime dense punclulati», inter antennas paulo conslricto, antennis
sat gracilibus, corporis médium attingeulibus; ])rolhorace anguslo,
ovatulo, sublilissime dense punctulato, poslice \ix angustato; elytris
oblongis,basi triuieatis.ad bumeros rotundato-angulatis, basi sat dense
punctatis, punclis medio oliliteratis, parte postica fei"e laevi, dorso basi
ad suturam et supra bumei'um inqjresso, costa externa nidla: ])edil)us
gi'acilibus.
l*ro\ineede Tumbez. .\. IN'rou.
Ressemble au pivrcnix Va\, mais plus petil de moitié: la WW ci le
corselet S(»nt bien plus lineuient ponctués, non rugueux; ce dernier
n'est pas rétréci à la base, les éljtres sont lisses dans la moitié apicale.
Snnira dit '.) anil t'Jn^. i49
Pilobalia Baerii. n. sp. — Long, lo à 18 inill. — Olilongo-ovata,
posliotiaiiguslata,picey,in(iuiii('nto cineroo ot picco-velulino variogata;
capilc fuliginoso, inlor anlennas transversim sulcalo, medio levitor oa-
riuulato;protliorace brovi, laloribus angiilato-rotiiii(lat(», \ittiilis piceo-
vt'lutinis ornalo, oblique plicatiilu, basi niodio macula pallida signato;
clytris cinereo-griseis. disco utrinque maculis 4 picco-vcUitinis, linoa
suturali simili, utrincpio oxUis vitla picea, medio carinata, usque ad
apicem prolongata, marginc oxtorno carinato, usque ad médium du-
[•lici, epipleuris apicc griseo-maculalis, sublus cum |)(Mlii)us picca.
Santiago dcCluico; ."{.000 mrlrcs d'altitude.
Forme de la di-corala, plus grande, plus robuste, el remar(pi.ible par
les taches pres(iue rondes d'ini brun Aelduti' (jui (inieiil le discpie des
él,\ très.
Praocis peruana, n. sp. — Long. 10 à 12 mill. — Laie ovata.
modice convexa, nigra,nilida, capilc prolhoraceque lacvibus, illo inter
antennas fortiter sulcato, sulco utrinque antice recte angulato, cl\ peo
late leviter sinuato, fortiter emarginato; anteiinis bre\ibus, apice
vix crassioribus, articulo '.]" valde elongato; protliorace transxerso.
elytris baud angustiore, anlicc leviter arcuatim angustato, angulis
anticis productis, basi obsolète bifoveolata; elytris subquadratis, levi-
ter rugoso-plicatulis, ad suturani depressiusculis, parte epii)leurali
lae\i; sublus lae\is. prosterno strigoso, tibiis asperalis.
Santiago tie Chuco, N. Pérou,
Ressemble à ronspersa Germ., mais bien plus petite, avec le cor-
selet lisse, plus rétr(''ci en avant el les êlytres très inégales, à points
plus fins.
Praocis nervosa. n. sp. — l^ong. 7 à 11 mill. — Ovala, poslioe
pauloam|iliata, nigra. nilida: prolborace capileque laevibus, hoc inter
anlennas fortiter fere augulalim arcuato, prolborace transverso, basi
elytris latiore, antice sat fortiter angustato. medio convexo, lateribus
late depresso, angulis poslicis subaciitis; elytris disco fortiter costalis,
extus valde carinatis, inler-vallis plus minus\e plicalulis, externo inter-
dumlaevi; subtus totus lae\is, pedibus sat gracilihus.
Santiago de (^huco.
Ressemble a ['l'bcniiKi (lerm., mais plus rétrécle, en a\ant avec le
corselet lisse, le bord postérieur presque droit, débordant les élytres,
celles-ci ridulées, sans gros points enfoncés.
l.iO Bulletin de la Société cntoinologiqne de France.
Praocis vagecostata, n. sp. — Long. 11 mill. — Ovata, crassa
sat convexa, piceo-îusca, subopaca, capite vix punctulato, intor ocu-
los transversim sulcato, labro rugoso-puiictato, fortiter emarginalo;
prothorace transverso, Jato, elytris haïul angustiore, antice a niedio
arcuatim augustato, dorso laovi, postico utriuque fovcalo, uiarginc
postico recto; scutello minuto fere truncato; elytris breviter ovalis,
sLibliliter granulatis, ad suturam obsoletius, utrinquc exlus costula
maie indicata, inaequali, ante apicem abbreviata, inlus prope scu-
tt'Uiim lineola brevi postice \age prctlongata comitata, margine externo
plicatulo-costulato, epipleuris laovibus; siibtus laevis, ciim femoi'ibiis
nilidior, tibiis asperalis.
Province de Tumbez, N. Pérou.
Ressemble assez à rugata Sol., du Cliili, mais moins courte, moins
convexe, d'un noir moins intense, moins brillant avec le corselet coupé
droit à la base, les élytres non ponctuées, à côles à peine marquées.
Acropteron pallicrus, n. sp. — Long. 9 mill. — Forme et colo-
ration du magnicolle Fa'\rm., du Venezuela, mais facile à distinguer
parles pointes qui terminent les élxlres assez divergentes et jiar les
pâlies dont les fémurs sont d'un fauve pâle; la tète est plus fortement
|JoiictU(''e, plus impressionnée au bord antérieur; le corselet est |)lus
éli'oit, moins court, plus convexe, sa ponctuation est plus iiiie, plus
serrée, il n'a pas d'impression transversale à la base; les él>tres sont
bien plus linemeut ponctuées en lignes avec les intervalles j)res(pie
lisses; les pattes sont moins robustes.
l{io Mixiollo, prov. de lluallaga, l.iOO mètres d'altitude.
Stroncvlu'M dexïigolle Sbarp, in Whymper, Greal Andes, App.
p. 42, a\ec ligure. — Long. Iti mill. — Oblong o-ovatum. niiMallico-
viride, antennis extrorsum nigris, femoribus basi tlavis ; prolliorace
transverso, inaequali, sat crebre inaequabler punctato, lateribus in
niedio denliculatis, nullo modo marginatis; elytris posterius subacumi-
nalis, ad basin et in medio seriatim grosse fossulatis, ad apicem jiro-
f(uide striatis; pedilms giacilibus, larsis tenuibus, elongatis. arliculo
iiltimo [traeserlim elongato, quam arliculo basali dupîo longiore;
Ciirpore siibtus laele melallico, versicolore, pectoris lateriluis ful-
gidis.
Milligalli, K(]ualeur (O.OOO pieds). Un seul exemplaire.
Vn individu de celle espèce inléressante a été irouvè par nolii'
collègue. M. haer, au P.io .Mi\ioIlo, pr. de lluallaga, a 1.1*0(1 mèUvs
(rallitude.
Séance du i) arril 1902. loi
Cett'xemiiUiireosl uno 9, los éhlros sont obtuses à rcxlrriniti''; j'ajou-
Icrai quo les cùtôs du corselet ont une 1res petite dent de cluKiiie côté;
le corselet a 2 ou 3 fossettes de cliaqae cùlé, la tète a une fctssette
lYontale et les antennes sont bleues à la base.
Note sur quelques Lépidoptères nouveaux pour
la faune française
Par R. HuMBERG.
Je crois intéressant de signaler les Lépidoptères suivants, non encore
mentionnés de France dans le catalogue Staudinger et IU'l)el 1901,
et qui paraissent nouveaux pour la faune de notre pays.
1. Mamestra Calberlai Stgr. — Un a prisà Digne (Basses-Alpes),
en juin. Un exemplaire î de cette esiièce décrite en 1883 du T\rol et
retrouvée ultérieurement en Italie centrale, se trouve dans la collec-
tion Fallou, rapproché, par erreur, de HadoKi pdijulatrknia Bi'alim,
synonyme de H. connexaBkh. Une étiquette fixée à l'épingle porte la
mention suivante : eonne.Td? — ride-Cliartreuse, désert —juillet <)1.
— C'est d'après cet exemplaire, faussement déterminé, (pie Berce,
dans sa Faune entomologicpu' française, cite Hadenn cnnncca connue
espèce française. Si cette Noctuelle eût été étudiée plus soigneusement,
elle aurait été décrite vingt-deux ans iihis tôt, et appartiendrait depuis
longtemps à la faune de France.
2. tlADENA ADUSTA Esp. vm\ sYLVATiA Bell. — Digne, un o, captun-
à la lin de mai. — Cette forme tri'S claire, connue seulement de
Corse, d'où elle avait été décrite par Bellier comme espèce distincte,
(laratt devoir se rapporter comme simple ror. à //. ndiisln.
M. Cil. Obertliiir qui possède les types de Bellier, a eu l'oliii-
geancc de déterminer cette espèce, ainsi que la précédente.
3. PiuBALAi'TERYX AEMUL.vrA Ilb. — Dcux (36 pfis en juillet, dans
les environs de Vernct-lcs-Bains (Pyr.-Or.). Ce Lépidoptère habite gé-
lu-ralement les Alpes, les Carpathes, la Styrie, etc.
4. EARrAS VERX.WA Mb. — Espèce répandue en Autriche, Pomé-
ranie, Silésie, etc. — Un d pris à Digne, en juin.
o. CossLS TEREHRA Fabr. — l'n seul exem|)laire de ce Cosside,
toujours rare, signalé d'iui grand nombre de localités, dont la plus rap-
prochée delà France était le canton des (Irisons. ca|ituré, lin juin, dans
les environs de Digne.
'lo2 Bulletin de la Sorielé enlomoUnjique de Franee.
f). Seeholkia KiiH(i()SELLA Rag. — J)igii(', fin de mai. Cette espèce
n'était encore connue (|ue d'Espagne, d'Algérie, de Russie méridionale
(Sarepta), et do Kouldja.
Tous ces Lépidoplères onl élé capturés à la lumière.
Note sur trois espèces de Momphinae (Laverna olim)
de la faune française
Par P. Chrétien.
Le nouveau (Catalogue Slaudinger et Reltel de 1901, comme au-
para^ant le Catalogue Sta iidinger et Wocke de 1871, éni(>t un doute
sur riiai>itat île la lleineiiKinnin [Lavenui) feslirelhi Sehilt. en France.
Cci)endant Maurice Sand, dans son Catalogue des Lépidoptères de la
France centrale, paru en 1879, dit avoir capturé celte espèce à Noliant
(Indre). Je puis conlirmer la découverte de Sand, en disant que l'es-
pèce se trouve aussià Digne (Rasses-Alpes), où je l'ai priseenmai 1901.
Une autre espèce nouvelle pour notre faune, car je ne la vois men-
tionnée sur aucun Catalogue, est la Mompha {Lavenin) propinquellu
S ta in ton. Elle se distingue delà M. laeieelln Steph., que Maurice
Sand avait aussi capturée en mai à St-M(»rent (Cher), par la télé, le
thorax et la base de l'aile d'un blanc pur et par les palpes dont le der-
nier article est tout blanc ou ne présente qu'un seul anneau noirâtre.
J'en possède cinq sujets, pris en juillet et en août aux environs de
Paris : un à Mériel. deux à Marly et deux à Paris même, dans les
fossés des fortifications près de la Muette.
A cet endroit, dans certaines parties humides, poussent d'assez iioin-
l>reu\ [tieds à.'Epilohiuni hlrsiitum. L. très souvent attaqués par la che-
nille d'une autre Mompha {Laverna) qui détermine sur la tige de cette
[liante des renllements, des nodosités, en forme de galle ('). J'ai nommé
la ,1/. deeinrlla Sti'ph. Cette espèce jiaraît répandue dans toute la
France. Plusieurs catalogues la mentionnent. Comme n(anel habitat je
signalerai les Pyrénées-Orientales où je l'ai trouM'e, en 1894, sur les
bords du torrent qui passe aux Gorges de la (Jraiija.
A propos de cette Momiiha, sur laquefie notre attention a ('lé attirée
naguère, je crois utile de faire la comnumicalion sui\ante :
A la fin de mars 1901, une liste de chenilles gallicoles devant servir
à un travail sur les zoocécidies « de l'Europe et du lourde la Méditer
(I) Vi^^ur^'^i\r^n^\^•ATrc\l, L'ntoni. inonihlij 3fa(ja:,inc. février ISGô,
Sâiiiri' (In 9 luril 1902. lo3.
ranée «, in";» t'-U' adrcsst-e a\ec priori' de Noir si clii' t'Iail coniplMc et
si clic ne. rt-nfermait pas d'cmnirs. Comme j'iMais sur \v point de
partir pour Digne, je ne pris pas le lemp> de revamiiier el renvoyai
celte liste par reloiii' du (Miiriier. en faisant tniitefdis i'eniar(pier :
1" One les espèces contenues dans celte liste a\ aient d('ià l'tt' citi'es
maintes fois ('};
t' Une plusieurs espèces avaient été omises;
.■{" (Jue )lniii}ili(i (lirisi'lla et fjirriDii dcrofflln étaient la même
espèce.
Dans le Catalogue siistniKitiiinr des zooceriilirs puhlié (pielques mois
plus tard, j'ai pu cimstater que. comme dans la liste qui m'a\ait é>ti''
soumise, des chenilles sont données comme cé'cidogènes (|ui ne le sont
pas (lu tout : telle la Siafiinaloplioni ilicitclla Cst.; que les omissions
jra\ aient pas été toutes réiiarées, et que la citation de Mmiiplui (Ucisclla
ne tigurait plus.
Je n'avais nulle envie de parler de ces choses; mais j'ai épromé une
pénible surprise en voyant, dans un imprimé que chacun de nous a di'i
recevoir ces jours derniers, les jeunes auteurs du Catalogue deszoocé-
cidies reprocher à un de nos collègues une doulile erreur (?i — ipii donc
n'en commet pas! — que leur Catalogue a failli i'e|»roduire et (prilsoni
su éviter au dernier moment, on sait maintenant de (luelle façon : cata-
loguer la même espèce sous deux noms dillereuts et attribuer à W o c k e
un nom (pii a[)|iartient à Ilerrich-Schai'f fer.
Le propagateur, je puis dire très excusable, de cette mé|trise (pie
seul un microléi)idoptériste était ajite à découviir est, si je ne me
trompe, Kaltenbach.
En elVet, dans ses l'flinizt'u/'fiiHlcii, page i24!S, au u ' i'.l, il meiilioane
Ldternu decovdla Stejth. el page 24î>, au Ji" 3;j, Moinjiha dicisrlht
Wocke, comme espèces de Léi)ido|)tères dont les chenilles vi\ent
dans un renflement des tiges (ÏEpilohiuiK ictriujoiiiiiu et nlpiinnu.
Tronq)('' par celte diversité de noms de genre el d'espèci'. K a lien ba c li
en a fait deuv espèces distinctes. Mais Kaltenbach, lui. a ce grand
nn-rite (pi'il cite généralement ses auteui's et indiipu' les sources
au\(]uelles il puise ses renseignements. |iei'mettant ainsi de coiitriiler
SCS assertions et de le rectiliei', s'il y a lieu.
Si l'on consulte les références qu'il fournit |)our Maiiipliit dirLsclhi
{Stett. eut. Zeit. XXII, 'M et 1862, ;U)2], on trouve mie note de V. Hey-
(1) Voir luilaiiiineni : Sorliaiicii, «latlcnljcwotiiiciide ScliiiH'llcrliii^siarveii,
lUust. Zetlsilir. sclir. f. Lnl.. III. Il'i.
l.")4 Bullrlhi dr la Socicli' r)it(iiii(il<i(ji(jur de Fniuce.
rien sur les giûloi l'oriiK-cs p;ir ];i chenille de Montpha dirisfUa W'ocke.
(en 1861, p;ig(! 37) et la description de la chenille de cette même
Momphn dicisella Wocke (en 1862, page 362). Mais là, après le nom
de Wocke, V. Jleyden a ajouté : (H.-S.), parce que, en réalité, le nom
de Momiiliinlirisella est de Wocke et la description, de Her.-Schael'f.
[Cf. ller.-Sch. V, 209).
On conçoit qu'il devait être diflicile à Kaltenbach de se tirer
d'atîaire dans celte confusion de noms, d'autant plus que le nom de
genre Mompha était ignoré du Catalogue Staudinger et Wocke de 1871
et (pie les époques assignées à l'apparition des papillons de Lavenia
dcrorelld et de Moiiiplid diriarlld étaient fort dilïérenles.
Bulletin bibliographique.
Arudnitir des Scinircs [(]. II. hchdinii. des Scdvrcs)^ 1902, K 12 el 13.
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l'h M. cl Tu. : (V'bfr.sifht di-i' Arien dor Colfoptfren-fi.'ittiinf^ llr/ln-
hiii l/ilr. .-iii- lier |i;i|;i';iiTli^c||i'ii K,iiiii;i {Wicn. mil. /pH.j, VM)\.
(i p.*
l'i.wKi' '1.,.; : Kss.'ii iiinri(.;;r;ipliiqii(' :siir !(•.> CdltVipiprf.'^ dis j^eiins
l'Sf'iidnjiic'iiic f'i l.iic'iijc. 2" vol. (Sdluinl.i, s. d., ll-'J p.. IC pi.
II.*
llKi.i.MiiAur I)' .M./ : Ociicni Iiisccloniiii. (Inlciiptcni, F;iiii. (iyiiiiid.i':
i'.nix.'ll.s, l'.tUi. ]-2 p.. I pi. II.*
II). : .\iiU'> >iir (pirl(pii's |)Uiscidcs d'Hiiropc {lltill. Sac. fui. Fr.].
l'toi, :; p.'
lli(:ii\ni)M)\ 'II., : l';ipi'r> \vu\\\ llir lh(pkill^ Shiiifnril (i;d;ipagos Expé-
dition. iSilS-!)!). \i. Thr l^npM(i> (/',7,r \\,isl,. Ar. Sr. , lîM)!, 't [i ,
\\<r.*
V\(:il\i. .1. : Cniilr'iliiiliiiii-. Ii\ iiii'iiopliTiipii--^. il l\ini. Soi-, ml. h'r.).
I !»()!, (J p.*
\. L.
Le Secrélaire-fjérant : Cii. .\i,ii,alij.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE JFRANOE
lliéancc «lu US avril lOOS.
Pirsidence de M. I". HKNNEGLY,
Vice-Président.
MM. II. du Biiysson (de Broùt-Vernol], Cli. Le Hardelay (de
Hocqiiencoiirt) et R. de la Perraudièrc (de Jarzé). assistent à la
séance.
Le Président a le plaisir d'annoncer à la Société que notre collègue,
M. (^h. Pérez,a passé, avec félicitations du jury, sa thèse do docteur
es sciences naturelles. La partie zoologicpie de cette tliése avait pour
sujet l'étude des métaniorplioses chez les Fourmis.
Correspondance. — M. E. Gounelle, rentré récemment en France,
oITre à la Société la collection de Coléoptères qu'il a recueillie celte
année pendant son long séjour dans l'île de Ténérifle. La Société ac-
cueille ce don précieux avec reconnaissance.
— MM. P. Carié, G. Mingaud et .1. da Silva-Tavares, récem-
ment admis, se font inscrire comme Membres à vie de la Société.
M. .1. de Gaulle, obligé de se lixer en dehors de Paris, envoie
sa démission de premier Secrétaire adjoint. Le Pn'sident se fait l'in-
terprète des regrets unanimes de la Société, et d('cide rpie l'on procé-
derai l'élection d'un nouveau premier Secn'-taire adjoint dans la séance
du 28 mai.
Prix Dollfiis de 1901. — La Société procèdi^ au second lonr de
scrutin pour l'attribution du prix Dollfus de lilOl.
Cent quarante-siv mend)res prennent part ;'i ce \o(e directement on
par correspondance, ce sont :
MM. Abeille de Perrin, — Alliiaud, — Andn'', — d'Antessanly, —
Apollinaire-Marie. — Aigod, — Baer, — de Beauchène, — Bedel, —
L. Béguin, — Beguin-Billecocq, — Bellevoye, — Belon, — Benoit, —
Hull. Soc. en(. Im., M)()>. N" S
158 riiiUrliii (}r In Stiririr rninninlogiijuc dr France.
Berlhoumicu, — Bézagu, — Bobouf, — Bolin, — BoDnier, — de
BonvoLiloir, — Bouchard, — Boucomont, — Bourgeois (^),— Bourgoin,
— Bouvier. — Boyenval, — Brabant, — Briot, — H. du Buysson, —
R. du Buysson, — Caillol, — Carpentier, — Carret, — Cayol, — Cha-
banaud, — Champenois, — Chardon, — Chevalier, — Chobaut, —
Chrétien, — Clermont, — Daguin, — Dattin, — Délugin, — Ch. De-
maison, — L. Demaison, — Denfert, — Desbordes, — Dessale, —
Deville (Ste-Claire),— Dongé, — Dubois, — Duchaine, — C. Dumont,
— P. Dumont, — Estiot, — Fagniez, — Fairmaire, — Fauconnel, —
Fauvel, — Ferton,— Finot, — Fleutiaux, — Foulquier, — François, —
Fumouze, — Cadeau de Kerville, — de Gaulle, — Giard, — Gobert.
— Gounelle.— des Gozis, — A. Grouvelle, — J.Grouvelle, — Ph.lirou-
velle, — Gruardet, — Guerry, — Guimont, — Guyon, — Hardy, —
Henneguy, — Hervé. — Hucherard, — J. de Joannis, — Jourdheuille,
— H. KielTer. — .I.-J. KietTer, — Lafaury, — Lahaussois, — - Lajoye,
— Lambertie, — Lamey, — Lamy, — Le Cerf, — Le Hardelay, —
Lelong, — Lesne, — Léveillé, — Loiselle, — Lucas, — Mabille, —
Magnin, — Maindron, ~ Marmottan, — Cb. Martin, — R. Martin, —
Méquignon, — Mesmin, — Mingaud, — Minsmer, — Mollandin de
Boissy, ^ Montillot, — Nadar, — Nicolas, — Nodier, — Normand, —
Nugue, — R. Oberthiir, — d'Orbigny, — Ch. Pérez, — de la Perrau-
dière, — Pescliet, — Pic, — Pierre, — Pignol, — V. Planet, — de la
Porte, — G. Portevin, — H. Portevin, — Pottier, — Poujade, — Pou-
lot, — Puton, — Raoult, — Régnier, — Régimbart, — Rocquigny-
Adanson, — Royer, — Savin de Larclause, — Sédillot, — de Senne-
ville, — Simon, — Thibault, — Thouvenin. — Yiard, — Xambeu.
Total des suffrages exprimés : 146 (majorité absolue : 74).
Le dépouillement du scrutin donne les chilïres suivants :
Pri\ DoUfus de 1901 à réserver 118
MM. l)arbou\ et Houard 19
M. Warnier 3
Rulletins blancs 4
Bulletins nuls 2
Total 146
Le Président annonce que le Prix Dollfus de 1901 est, par consé-
(juent, réservé.
(1) Dans le liullclin n" 4, lois du V lourde scrutin, le nom de M. J. Bour-
geois avait été omis.
Séance du 23 arril 1002. 139
Observations diverses.
Rectification. — Al. II. Jacob de Cor démo y signale une erreur
importante qui s'est introduite dans sa note intitulée « Sur trois zoo-
cécidies de la région méditerranéenne », qu'il a publiée dans le Bulletin
n" o (séance du 12 mars 1902, p. 121, § 1), et rectifie ce passage de
la façon suivante :
« La zoocécidie que j'ai observée sur Uroupernuun picroides Desf.
est due, non pas à un Goléoptère, mais à un Hémiptère du groupe des
Psyllides, dont plusieurs larves se rencontrent généralement dans la
déformation que j'ai décrite.
En résumé, ma communication a trait à deux coléoptérocécidies
[Cistus albidus et Lepidiuni Draba] et à une hémiptérocécidie {Uro-
spermuni picroides). n
Captures de divers Coléoptères dans la forêt de Fontainebleau.
— M. le capitaine Gruardet fait savoir <|u"il a oljtenu d'éclosion, cette
année, un certain nombre de Sijmpiezocera Laurasi Luc. Il a retrouvé
également Orthopleura sanguinicollis F. dans le Chêne.
Enfin, il a trouvé en nomi)re Ihjlecoetus dermestoides L , (5 et 9, sur
un tronc de Hêtre abattu. Il a constaté que les larves de celte espèce
opéraient leur évolution dansle bois mort, h une grande profondeur, et
a réussi à se procurer, ex mjmpko, plusieurs exemplaires de l'insecte
parfait.
— M. L. Bedel, à propos de la capture de VH[jlecoetus, rappelle
que la larve de cet Insecte se trouve surtout dans le bois du Sapin et
de l'Épicéa où, d'après Aug. Mathieu ('), elle poursuit les larves du
Tnjpodendron linentum 01., Scolytide spécial aux essences résineuses.
Le fait que Vllijlecoçtns se trouve aussi dans le Hêtre, déjà men-
tionné par Laboulbène en 18o8. s'explique sans doute par la présence
d'un des Tnjpodendron qui s'attaquent, au contraire, aux arbres non
résineux; dans ce cas particulier, il s'agit probablement du T. signa-
tuni Fabr., dont M. i. Sainte-Claire Deville a précisément con-
staté l'existence dans cette môme forêt de Fontainebleau.
(1) Exposition universelle de 1878, Calalogue raisonné des collections expo-
sées par l'Administration des Foréis. p. US. — Voir aussi : Ann. Soc. ent. l'r.
[1878], Bull., p. 128.
ICd Jiulli'liii ilr 1m Société rntoinokigiqur de France
Communications.
Sur les organes sexuels des Peripatus
Par M. E. L. Boivieu.
Les organes génilaux femelles des Peripatus présentent des varia-
tions considérables et que l'on était loin de soupçonner jusqu'ici. Or-
dinairement, les ovaires de ces animaux sont constitués par deux tubes
étroitement accolés qui débouchent en avant dans un court atrium
commun et qui se rattachent au plancher péricardique, un peu en
avant de l'orifice génital, par un lunicule plus ou moins allongé. Les
dimensions de ce funicule sont très variables suivant les espèces:
large et très court dans le P. Cameranni , il devient long et fort grêle
dans le P. Corradi et fait absolument défaut dans le P. Latihcstéri et
dans le P. Thnlloiii, de sorte que les ovaires de ces deux espèces sont
libres et tlotlent à l'intérieur du corps. D'ailleurs cet état ne s'observe
que chez l'adulte; lorsqu'on étudie les embryons de ces deux espèces,
on s'aper(:oit que les ovaires sont situés en arrière au voisinage du
point où se i\\e le funicule chez les autres Péripales adultes, et qu'ils
ont un rudiment de funicule à leur extrémité antérieure ou distale. A
mesure que s'efïectue la croissance, les ovaires sont entraînés en
avant, pivotent autour de l'attache funiculaire qui se détruit peu à peu
et finalement deviennent libres, leur extrémité distale se trouvant alors
en arrière, comme chez les Péripates adultes à ovaires funiculés.
Les tubes ovariens du P. Lankestcri, du P. Thotloni et de quelques
autres espèces sont absolument isolés l'un de l'autre, mais dans le P.
Lanliesteri , on les voit déboucher et se réunir dans un atrium com-
nuin. tandis (ju'ils restent absolument isolés cl indépendants chez le
/'. Tliolloni. Cette indé|)endance curieuse, et qui ne se rencontre dans
aucune autre espèce, se manifeste dès l'origine dans les embryons du
/*. Tliolloni; il est même un stade où les organes génitaux mâles et
femelles de ces embryons présentent une telle similitude qu'il est diffi-
cile de les distinguer. Dans ces embryons, il y a un rudiment funicu-
laire à l'extrémité distale des testicules, comme à celle des ovaires.
Les organes génitaux mâles proprement dits sont construits suivant
un type très uniforme, mais les glandes annexes de ces organes sont
fort variées. C'est dans le P. Corradi que ces glandes annexes présentent
les particularités les plus remarquables ; les glandes anales de cette es-
pèce sont énormes, circonvolutionnées et atteignent au moins la moitié
SéiUin'. (la 23 nrril 1902. h\\
dp la loiigiu'iir du corps: (niant aii\ fj^laiidcs crurales, elles quilteiil la
chambre cutanée où on les trouve (rordinaire, se rt'pandent dans la ca-
vité péri-intestinalo, se prolongent démesurément et enlacent dans leurs
replis les divers organes. Il y en a deux pour chacune des pattes des
deux paires prégénitales et certaines sont plus longues (|ue le corps tout
entier. D'après M"'' Rucker, la même disposition existe, mais à un
moindre dé\eloppement, dans le P. Eiseni.
Dans un exemplaire mâle de P. Corradi j'ai trouvé dans le hout ter-
minal du C()nduit éjaculateur, au sein d'une petite cavité arrondie, un
appareil des plus remarquables qui me parait être le spermatophore
définitif des Peripatns. C'est un ballon chitineux terminé en arrière
par un court a()ex conique et qui se prolonge en avant par un tube
droit et clos, un peu plus long que lui; le tout mesure '1"""10() sur
0,410. A l'intérieur de cette machine se voit le tube spermatique pro-
prement dit qui s'enroule en spirale dans le corps du ballon et qui se
prolonge directement en avant dans le long col de ce dernier. L'appa
reil que je viens de décrire était resté jusqu'ici inconnu ; c'est lui, bien
certainement, qui est introduit dans le corps de la femelle, à l'époque
de l'accouplement.
Observations sur un fait de mimétisme fourni respectivement par les
deux sexes des Limenitîs alboma.culata et Athynia piinctata
[LÉPID. Rhoi'AL.]
Par Charles Obeuthl'r.
Les Liinenitis albomaculata Cli. Obthr. (Étud. d'Entomol. XVI,
pi. 2, fig. lo), et Athyma pundata Leech (Butterllies from China,
pi. XVI, fig. o) habitent les frontières de la Chine occidentale et du Thi-
bet oriental, notamment à Moupin, Siao-Lou, Tien-tsuen. Tse-Kou. Le
(5 de ces deux Xymphalides parait abondant et leur aspect, en dessus,
est tellement mimétique qu'il faut une certaine attention pour les distin-
guer. Ils offrent en outre cette particularité d'imiter encore la Diadema
niisippus.
Mais la 9 de la Liinenitis alhonmculata paraît être extrêmement rare.
Parmi des centaines de çj que j'ai reçus depuis ces dernières années,
c'est à peine si j'ai pu compter H V-
D'ailleurs la 9 dilfère essentiellement du o- -li' l'^ii l^H ligurer dans
les Études d'Entomologie (Liv. XVIIl; pi. (), fig. 82).
La Ç (ÏMhijiiKi pinirtata semble plus rare encore que celle de Lime-
nitis iilboniaruldtd.
1H2 Bulletin de la Société entomologique de France.
Feu M. Lecch ne l'a pas connue et ce n'est que dans les chasses de
1901, reçues cette année, que j'ai rencontré 2 ç de VAtInjma punctata.
Cette ç est, comme celle d'albomaculata, tout à fait différente duc?,
pour le dessus des ailes. C'est en dessous seulement que la similitude
des dessins permet de rapporter avec certitude les deux sexes l'un à
l'autre.
Mais les ç iValbomactilata et de punctata se ressemblent autant l'une
à l'autre que les mâles de ces 2 espèces se ressemblent eux-mêmes,
tandis que, par rapport à Diadema misippus, mimique des deux Nym-
phalides qui nous occupent, la ressemblance existe pour les d seule-
ment.
Il \ a d'ailleurs des faits nombreux de mimétisme entre des espèces
différentes, limités à un seul sexe; par exemple les ç seules des Nym-
phalides américaines Paromia et Chlorippe imitent les Catagramina.
En dessus, la ç (VAthguia punctata, comme celle de Limenitis albo-
maculata, a le fond des ailes d'un bi'un noir avec les taches jaunc-
ochracé. La disposition des dessins est la môme et les différences portent
sur des détails analogues à ceux qui dillerencient les (5 des deux es-
l)èces : mais la coloration et le faciès sont similaires.
Descriptions de quatre espèces nouvelles
du genre Agrypnus [Col.]
Par K. Fleltiai'x.
Agrypnus extractus, n. sp. (substriatus Cand. pars). — Long.
30 à 3omill. — Cette espèce a été confondue avec .4. substriatus Cand.,
du Sénégal. Elle est plus large, moins convexe; la pubescence est plus
line et moins apparente; l'écusson moins saillant; la forte ponctuation
du prosternum moins étendue en avant, la line ponctuation n'occupant
(|ue le bord de la mentonnière; celle-ci plus fortement rebordée; la
saillie moins profondément sillonnée au milieu; la ponctuation latérale
du premier arceau ventral plus forte.
Cameroun, Guinée (Bocandé), Congo.
Je possède un exemplaire rapporté de San Thomé par M. Moc(iue-
rys, et un de Benguela qui semble être la limite sud de l'espèce; ils
appartiennent tous deux aune race dont les stries des élytres sont mieux
marquées, je rappellerai variété striatus.
Séance du li (irril i;i02. 163
Agrypnus Bartoni, il. sp. — Luiig. IH à tï mill. — Oblong, pt'ii
convexe, d'un brun plus ou moins rou'^eàtre, couvert d'une pubes-
cence grise. Tète assez fortement ponctuée, déprimée en avant. An-
tennes d'un ferrugineux clair, assez longues; troisième article plus
long que le second et plus court que le quatrième; (luatrième à dixième
dentés. Pronotum plus long que large, sinué sur les côtés, couv.it
d'une ponctuation forte en avant, plus tine en arrière et marquée au mi-
lieu d'une étroite ligne à peine saillante; angles postérieurs aigus, di-
vergents, longuement carénés, la carène suivant le bord latéral jusque
près de l'angle antérieur ; tubercule de la base assez gros, de forme
allongée et atténuée en avant. Écusson plan, pentagonal, finement poin-
tillé. Élytres atténués en arrière au delà de la moitié, entiers au som-
met, ponctués-striés, les stries extérieures mieux marquées; interstries
plans, très finement pointillés. Dessous de la môme couleur. Sillons
antennairesrectilignes. Prosternumfortement ponctué ; saillie sillonnée;
mentonnière finement ponctuée. Ponctuation fine et serrée sur les
propleures, moins dense sur le métasternum, très légère sur l'abdo-
men. Pattes d'un ferrugineux clair.
Inde (ex coll. Barton, ex coll. .lekel).
Cette espèce appartient au groupe à élytres non écliancrés au som-
met et à antennes plus longues que leur sillon, mais ne d('passant pas
toutefois la base du thorax. Sa place est près de À. luridas Fabr. ; sa
pubescence est moins longue et uniforme, la ponctuation de la partie
antérieure du pronotum est moins grosse, moins serrée, moins ru-
gueuse.
Agrypnus robustus, n. sp. — Long. 30 à 3o mill. — Corps épais,
large, robuste; noir mat, pubescence fauve, clairsemée, plus dense sur
l'écusson. Tête à ponctuation serrée surtout en avant, légèrement dé-
primée au milieu. Antennes noires avec la moitié inférieure des articles
4 à 11 rouge; troisième légèrement plus court que le suivant. Prono-
tum sinué latéralement, portant un tubercule transversal au milieu de
la base; ponctuation très forte en avant, très allaiblie et même etTacée
presque complètement en arrière; angles postérieurs divergents, lon-
guement carénés, la carène prolongée au delà de la moitié du prono-
tum eu avant. Écusson subquadrangulaire. Élytres atténués en rond en
arrière, faiblement tronqués au sommet, indistinctement ponctués-striés
dans la région dorsale, les stries externes bien marquées. Dessous de
la même couleur; pubescence courte et clairsemée sur le propectus et
l'abdomen, formant une tache latérale sur les quatre premiers arceaux
164 Diillelin de la Soriélc rntoiiwlogi(jae de France:
vcnlrnux, longue et serrée sur les côtés du niétasternum, les hanches
postérieures et les pattes. Prosternum fortement sillonné au milieu en
arrière, grossièrement ponctué dans sa partie postérieure, finement sur
la mentonnière. Ponctuation des propleures très espacée, assez forte
en avant, faible en arrière; celle de Tabdomen assez forte sur les côtés
des premiers arceaux ventraux, fine au milieu et vers le bout.
Java.
Espèce voisine de A. ae(j>iaHs-pm)ctatus Cand.; plus grand, plus
robuste, d'un noir mata pubescence roussàtre. Le tubercule de la base
du pronotum est plus étroit, plus transversal, .l'ai pensé un instant
qu'elle pourrait être TA. ruMginosusCunA.; mais Fauteur a bien soin
de dire : ehjtris.... apice integris, ce qui n'est pas le cas pour .1. robus-
tus. C'est l'espèce répandue dernièrement dans les collections sous le
nom inédit de A. jialaicaiicnns (Ca nd. ).
Agrypnus ereptus, n. sp. {Mastrrsi, var. c Cand., Re\is. Mon.
Elat., 1874, p. 13 = ereptus Jans. in ///,/.). — Long. 27 à 'M mill. —
Celte espèce est bien différente de A. Mastersi Mac Lcay; sa forme
générale est (dus é'troite, moins atténuée en arrière, plus convexe: sa
couleur est d'un brun noirâtre avec les côtés du pronotum rouges.
Troisième article des antennes égal au second. Pronotum à ponctua-
tion plus forte et marijué en avant de deux impressions punctiforines
quelquefois elTacées; côtés moins largement arrondis en avant. Stries
des élytres mieux marquées.
Austi'alie du Sud.
Identité des Mylabris hirtipennis RafFr. et kabylica Esch. [Coi..]
l'ar 11' D' A. Cmou.vut.
Notre collègue, M. L. von He\ den, a bien voulu dernièrement me
céder un des trois exeuiplaires qu'il possède du Mi/labris kabylica Esc h.
La description de l'auteur a été [trécisémcnt établie sur ces trois exem-
plaires {Wiener eittoniul. Zeitung, WM), p. lOD-lOl.) Ils proviennent
tous trois de la vallée supérieure de Hera>a, près du col de Tisi-Taclic-
rat (Maroc). Escliericli, dans sa diagnose, ne parlant pas de la pubes-
cence remarrjuable de cet insecte, et le rapprochant du IneracH G r a (' 1 1 s.
il était assez naturel de penser cpi'il constituait une espèce voisine de
Vhirtiiii'inns- H.-iffray {Hecue cl Magasin de /oologic. 1873, p. 37!l\ le-
Sraiirr (la 2:! (iriil l'.IDè. 16o
(|ii('l \il (l;ins les parties élevées de l'diiest de rAlj;érie, coinnie Boghar
et Téniet-el-Haad.
L'examen du type que m'a abandonné le sa\ant entomologiste do
Francfort est venu modifier ma première opinion. Cet insecte a, comme
Vhntipeiuns, sui' toute la partie supérieure du corps, une piibescence
noire perpendiculairement redressée. Il n'en ditîère al)solument que
par sa taille un peu plus forte et par ses taches noires élylrales un
peu plus grosses, caractères qui, surtout pour les espèces si varia-
bles du genre Mylabris, n'ont aucune valeur spécifique.
Escherich ne connaissait évidemment pas Vhirtipennis, car il ne
l'aurait pas redécrit sous un nom nouveau. J'ai envoyé à M. von lley-
den quelques exemplaires de Vhirtipennis pris par moi en juin 18!);^
dans la forêt de cèdres de Téniet-el-Haad. Notre collègue s'est rangé
tout à fait à mon avis.
Il faudra donc réunir désormais dans les catalogues le M. kabijUca
Esch. au .)/. hirtipennis}\-àih' ., dont l'habitat se trouve ainsi étendu
jusqu'au Maroc.
.l'ai d'ailleurs dernièrement reçu de M. H. Va ucher deu\ exemplaires
de .)/. Iiiiiipennisde grande taille, pris par lui l'été dernier dans l'Atlas
marocain et étiquetés : Oued-Aouerne.
A propos des variétés du Cryptocephalus crassus 01. [Coi..]
Par le D'' A. (^Ihomaut.
M. M. Pic a donné dans rKchaiif/rlou lierue IJirnéciiiic, IS!)!, p. 87)
un tableau des variétés du Cryptocephiilus o'dssas 01., où il dit :
il. Olivier {Enajclopcdir. VI, 1791, p. 620) parle d'une variété de
crassus ayant un petit point irrégulier fau^e à la base des élytres; cette
variété m'est inconnue en nature. »
Cette variété est rare en ellet, mais elle se trouve dans la France
méridionale. J'en ai pris trois exemplaires à Morières (Vaucluse). Les
élytres sont entièrement noirs, à l'exception d'une tache jaune rous-
sàtre, de dimension variable, transversale, à la base, et d'une autre
petite tache de même couleur, sur le bord externe en dessous de l'é-
paule. Le pronotum est bordé en avant et sur les côtés d'une bande
d'un jaune roussàtre. La couleur claire est plus étendue sur la tête
que dans le type, mais les pattes et les antennes sont de la même
coideur que chez lui.
Je propose pour cette varii'té le nom d^inlirt'iiKiculdtits.
160 IUilleti)i de la Sociétc oitoniolofjhjue de Fnnire.
En fait de localités nouvelles, je puis citer, de mes chasses, le
C.crassus type, de Morières (Vaucluse); la var. gmvidmW. Schàff.,
de Morières (Vaucluse), de Bizerte et du Bled Thalah (Tunisie), du
Mont Edougli (province de Constantine), de Téniet-el-Haadet de Guelt-
es-Stel (province d'Alger); la \ar. sefreiisis Pic, si peu différente du
type, de Mekalis (province d'Oran) et de Gafsa (Tunisie); les var.
prescutellaris Pic et posticemaculatiis Pic de Bou-Berak, près Dellys
(Kabylie).
Sur le genre Polypria Chevr. [Col]
Par M. Pic (').
Le genre Pulijijria, décrit par Clievrolat (Revue et Mag. Zoo!.,
1874, p. ;{'{0), puis classé par Champion (Biol. Centr. Am., IV, part. 2.
Hétéromères, 188Î), p. 97), dans le voisinage de Mijcterus Clairv., ren-
ferme, à ma connaissance, trois espèces :
1" P. cnix-rafa Chevr., du Brésil et de TAmérique Centrale, an-
ciennement décrit et figuré (Biol. Centr. Am. IV, pi. 2, Tab. 5, tig. 1);
c'est une espèce assez variable. La variété nouvelle incrucinta, de Ja-
tahy (Brésil), ofl're une coloration générale testacée, les élytres n'ont
pas de dessin crucifère suturai, mais présentent seulement une macule
brune allongée et irrégulière après le miUeu et sur les ccMés.
â'' P. lateralis Pic, n. sp., du Brésil (e\ coll.de Leséleuc ":-> coll.
Pic), de forme plus robuste que l'espèce précédente avec une tout
autre coloration, les élytres étant rouv et Ijordés de foncé.
.'}" P. bi^eripotnis Pic, n. sp., du Brésil (e\. coll. DoUé • coll. Pic^,
à coloration ghiérale à peu près uniforme, élytres immaculés et ponc-
tuation rapprochée sur le verlex.
Voici d'ailleurs les diagnoses de ces deux nouveautés :
P. lateralis, n. sp. ~ Satis robuslus et elongatus, subnitidus,
griseo-pilosus, rufo-brunneus, capite et thorace nigris, elytris obscuro-
limbatis; capite nigro, fortiter sat sparse punclato; antennis testaceis,
subdentalls, satis brevibus; thorace nigro, deplanalo et unpresso, for-
titer et sparse punctato, elytris rufo brunneis et obscure limbatis, con-
vexis, ad apicem subrotundatis, sat fortiter et satis sparse punctatis;
pedibus rufo-testaceis. — Long. 10 mill. environ.
(1) Erratum : Dans mon article iiaru dans le Bulletin w d, |). 139. 3« ligne
eu parlant du ))as de la pai;;e. supprimer les mots : M. (jracilicorne.
Séaiicr du 2:> unil l*.)0:>. Ifi7
P. brevipennis, u. sp. — Modice clongaUis, subnitidus, griseo pi-
losus, rufo-tcstaccus, oculis nigris; capilo fortiler sat denso punclalo;
oculis satis approximalis; aiiteiiuis lestaceis, salis olongalis, vakle
duntatis o\ thorace sulidcplanalu, ante médium distincte impresso, for-
tiler el irregulariler punclalo; elylris immaculatis, convexis, ad apicem
subroluiidalis,mediocriterpunctatis;pedibusteslaceis. — Long.o-Gmill.
On peut allriljuer provisoirement à celle espèce connne \ariélé, sous
le nom de biuiniescens, un exemplaire de Jataliy à coloration générale
roussàtre foncée, obscurcie par place, ayant en commun avec brevi-
pennis la ponctuation dense du verlex, mais en différant par la ponc-
tuation plus espacée du prothorax; cet organe de plus est maculé de
foncé sur le discjue et les côtés, les élytres plus longs et plus fon-
cés, etc.
Ces trois espèces de Pohjprid peuvent se distinguer de la faron sui-
vante :
1. Antennes distinctement, parfois très fortement, dentées; pro-
Ihorax roussàtre ou au moins taché de roux; taille
moyenne 2 .
l'. Antennes faiblement dentées ; prothorax complètement noir ;
taille avantageuse latemlis Pic.
2. Prothorax et verlex, ou au moins le vertex, densément
ponctués; élytres immaculés, à coloration à peu près
uniforme .'{ .
2'. Prolhorax (sur son milieu) et verlex plus ou moins éparsé-
ment ponctués; élytres bicolores, testacés et maculés
de foncé, tantôt à dessin crucifère et suturai noir ou
brun roux (forme type), tantôt à suture claire avec une
macule brune irrégulière latérale (v. incrucidtn Pic).
crax-rufa C h e v r .
3. Elytres relativement courts, d'un testacé-roussâtre; ponc-
tuation du prothorax plus rapprochée sur le disque
hrecipennis Pic.
;j'. Élytres plus longs, d'un roux foncé; ponctuation du pro-
thorax assez espacée sur le disque v. hrunnescens Pic.
168 Bullrti)! (If 1(1 Soci(H(' ciil(iiii(il(:i(ji(jnr de France.
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velle.
A. L.
Le Secréldire-yéranl : Cii. Ai.i.uAun.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENT0M:0L0GIQUE de FRANCE
jiiëancc du 14 mai 190%.
Présidence de M. V. HENNEGUY
Vicc-Présidcnl.
Présentations. — M. Bailiy (Henri-Gustave), pàlissier, 2, place
St-Étienue, à Dijon (Côte-d'Or), présenté par iM.CIi. Alluaud. — Com-
missaires rappoi'teiirs : MM. L. Bedel et P. Maijille.
— M. de la Barre (Gaston), chevalier du Mt-rite agricole, Membre
de la Société d'Agriculture, iO, ruede Plialsbourg, Paris, 17'\ présenté
par M. M. Sédillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Cii. Alluaud
et A. Fumouze.
— M. Lemée (E.), hoi'liculleur à Aleuçon (Orne), pn-senté par
M. J.-J. Kieffer. — Commissaires rapporteurs : MM. Cli. Alluaud et
Ph. François.
Changements d'adresses. — M. .1. An glas, 19, boul. de Port-
Royal, Paris, 18^
— M. E. Dattin, 38, rue Pitot, à Montpellier (Hérault).
— M. M. Moucliolte, interne en médecine à l'Hôpital St-Antoine,
Paris, 12^
— M. A. Trotter, professeur de Botanique et de Pathologie végé-
tale, B. Scuola di viticullura ed enologia, Avellino (Italie).
Excursion. — La Société décide qu'une excursion entomologique
aura lieu le dimanche 25 mai à Rambouillet.
Observations diverses.
Insectes nuisibles de Madagascar. — M. E. FIruliaux présente
à la Société divers insectes nuisibles récemment envoyés de Mada-
gascar au Jardin Colonial, par le service de l'Agriculture de la Colonie.
1" Apoderus humeralis 01. — Ce Curculionidc s'attaque aux planta-
tions de Haricots. Déjà il a été signalé par M. Jobil (Jhill. Soc. Kul.
Bull. Soc. en». Fr.. 1902. ^° 9.
■174 Bulletin de la Société entoDiologiijue de France.
Fr., 1896, p. 398) et M. Piret, sous-inspcctcur do r,-i<iricnlluro, l'a
observé à nouveau. On le trouve do janvier à mars et il a complète-
ment disparu au comraoncoment d'avril. Celte année, des planches
entières, en très bon état et en pleine lloraison, ont été absolument
anéanties dans l'espace de quelques jours.
2'^ Callimaiion roimtum Guér. — La larve de ce Longicorne creuse
des galeries dans les branches du Mûrier blanc; elle y progresse, pa-
raît-il, de 20 à 25 centimètres en 24 lieuros. L'insecte parlait coupe les
pétioles des fouilles.
3'' Diploxiifi fiiUax Stal. — Cet H('miplèro a compromis la récolte
du Kiz; il s'attaque au [)iedde la tige et l'écoulement de la sève amène
l'épuisement de la plante, au point d'empêcher l'épi de se former; les
coques des grains sont vides. .Je dois le nom de cet insecte à M. le
Professeur G a n g 1 b a u e r .
4" Sitotrogn cerealella 01. — Les échantillons de Riz égrenés sont
vides et percés d'un petit trou. C'est l'œuvre de ce Microlépidoptère
cosmopohte. Notre collègue M. l'abbé de Joannis, qui a bien voulu
déterminer les exemi)laires reçus, a déjà eu l'occasion d'oljsorver ses
ravages dans du Riz du Tonkin. M. G. -A. Baer a fait la même obser-
vation aux îles Philippines.
— M. E.Fleutiaux montre d'autres insectes trouvés dans les pro-
duits envoyés au Concours Agricoh; de cette année par la même co-
lonie :
Bruchus scutelhiris Fabr., dans dos graines d'Ambrevade. — Si-
noxylon conigerum Gerst. et Calandm e.rarnta Schonh., dans des
racines de Manioc. — Enfin, des morceaux de gomme copale conte-
nant, noyées dans la masse, plusieurs espèces d'insoclos, notamment
des Scolytides, entraînés sans doute par le flot coulant dans leurs ga-
leries; des Tipules, des Fourmis, qui probablement sont venus s'en-
gluer dans la gomme encore liquide.
Synonymie de VUydrothassa septentrionis Dem. [Cm..]. — M. G.
Jacob son, conservateur au Musée zoologiquo de l'Académie impé-
riale des Sciences de St-Pétersbourg, adresse la note suivante, par
l'entremise de M. L. Bedol :
« M. Ch. Demaison a décrit récemment {Bull. Soc. en t. Fr. [1902],
p. 24) une espèce nouvelle de Coléoptères phytophages, de St-Péters-
bourg, qu'il nomme Hijdroihd.sxd septentrionis. Cette publication m'in-
téressa d'autant plus que je m'occupe s|)écialemenl de Chrysomélides
et que j'(iudio depuis bien dos années la faune coléoptérologique de
Sênncr du H iinii 19(^2. il'i
St-lV'tersljoiirg; c'est pourriiioi 'fin [oui d'nbord pensé à 17/. lumnove-
rana, auquel l'auteur compare sa iKnivelle espèce, et revu tous les
exemplaires provenant de St-Pétershoiirg' et d'autres localilt'-s, mais ma
première idée, que l'espère nouvelle pourrait être //. Iituntorennm \i\r.
(It'(ii')if'i'(ita Mil kl. 18;{(l, ne s'est pas conlirmée. Les caractères princi-
paux de scptenlrionis (corps aplati, prolhorax allongé, tibias et tarses
clairs) indiquent une afiiuité avec le genre Pmsocuris et, en examinant
les espèces de ce genre, j'ai trouvé que l'une d'elles correspond com-
[ilètement à la description de M. Cli. Demaison : c'est le l'ram-urifi
vittdta Oliv. ( ') décrit en 1807 de l'Amérique boréale. La mention « St-
Pétersbourg », sans autre renseignement, signilie sans doute que l'in-
secte décrit sous le nom de septentiionis provient soit d'une collection
de St-Pétersbourg, soit de Pensylvanic ou de Virginie où il existe
également des villes du nom de St-Pétersbourg. »
Capture. — M. J. Sainte-Claire Deville signale la capture, à Va-
lence (Drôme), de Hijdroponis {Deronertes) Sansi Anhi'. dont plusieurs
exemplaires ont été pris, dans des canaux d'irrigation voisins de la
ville, par M. le capitaine Agnus. Cette espèce, bien souvent confondue
avec Velegans, est assez répandue dans les Alpes-Maritimes; elle a été
signalée autrefois à Digne par Bellier; il est probable qu'en réalité
elle doit se trouver dans les eaux courantes de toute la lisière méridio-
nale de nos Alpes.
Communications
Coléoptères nouveaux pour la Faune française
Par J. Smxtk-Ci.aire Deville.
Je crois devoir faire connaiire la capture récente des cinq espèces
suivantes, dont auciuie n'a encore été signalée sur notre territoire, au
moins à ma connaissance :
Lathridius {Enicmus) brevicnllis Tlioms. — Alpes-Maritimes :
pentes de la Bercia au-dessus de St-Étienne-de-Tinée, en battant les
branches basses d'un Éi)icéa, 1 individu!.
Cartodere ]yatsoni Woll. {bicoslata Reitt.). — Alpes-Maritimes :
pris au nombre de 4 ou o exi^mplaires au Montboron près Nice, dans
le terreau au pied des Oliviers, par MM. Dodero, Buchet et moi;
(I) Syn. hivillata Say, variipcs Crolcii.
176 Hulleliv (If 1(1 Soriélé t'utomologique de France.
j'en ai pris un autre individu dans le terreau d'un taillis de Chênes
verls, aux environs de Saint-Yallier, à une grande distance de toute
habitation et de toute culture.
tidihyscla Spaunoloi Fairin. — Alpes Maritimes : assez commun
autour des apiiats dans la grotte d'Alliarea près Sospcl et dans un petit
avenc voisin de Peille. Les exemplaires de ces localités appartiennent
à une race nouvelle, légèrement distincte du type de Pigua (Ligurie),
et que je décrirai ultérieurement.
Sitona ophthulmicusDosbr. — Var: route de Cogolin àBormes,
dans le voisinage de la cantine forestière du Don! — Connu seulement
de Corse.
Luperua (jularis Gredl. — Alpes-Maritimes : camp de Ceva près
Fontan, septemiire 1001, 1 individu pris en battant des Pins sylvestres!.
— Identique aux exemjdaires de Roverelo (Tyrol méridional) que je
tiens de MM. Daniel. Partout ailleurs dans la région je n'ai pris dans
les mêmes conditions que le L. pinkoUi Duftschm.
Note sur la conformation de la suture des élytres chez les Coléoptères
Par Cn. Alluaud.
En étudiant, cfs jours derniers, à un assez fort grossissement des
Pouonostunia (Coléoptères Cicindélides spéciaux à Madagascar) je crus
voir, à l'extrémité apicale de la suture, que l'un des élytres semblait
(lénélrer dans l'autre. Pour mieux me rendre compte de ce détail, j'ar-
rachai les élytres et m'aperçus en effet que le bord de l'élytre droit ve-
nait au repos s'emboiler dans le bord de l'élytre gauche creusé d'une
petite gouttière.
Ayant vériilé le fait sur d'autres Cicindélides, puis sur des Coléo-
ptères de diverses familles, je m'aperçus que celte structure était cons-
tante (à de rares exceptions près), c'est-à-dire que l'élytre droit, muni
à son bord interne d'un tenon, pénétrait dans le bord interne de l'élytre
gauche creusé d'une mortaise, et (pi'au repos, les élytres venaient s'as-
sembler à la façon des lames d'un panjuet et non se juxtap(tser sim-
l)lement comme je l'avais supposé jusqu'alors.
•le lis des coupes cpu' j'examinai au microscope et constatai
que le fait, simplement entrevu à la loupe sur la tranche des élytres,
était encore |)lus accentué que \e, ne l'avais cru.
L'examen de gros Insectes, tels (pie des Colialhns et des Onjctes,
me montra que celte conformation était visible à l'œil nu chez ces
géants des Coléoptères.
Sr'ance du li mai 19(12. 177
Je ne suis pas le premier à observer cette pnrticiilarité anatoiniiiuc,
mais je crois bon delà signaler, car les auteurs qui, à ma connaissance,
en ont parlé, Tonl lait d'une façon tellement sommaire que je suis con-
vaincu que beaucoup d'entomologistes doivent ignorer encore le détail
de cette structure.
Straus-Durkiieim (l)dit simplement en paiiant do la suture chez
le Hanneton : « les élylres... au bord interne se jitignent et s'engrènent
par le moyen d'une l'ainurc. »
La cor d aire a ol)Servé que : « dans beaucoup d'espèces, chaque
Itord interne est muni d'une rainure qui reçoit une ligne saillante cor-
respondante du bord opposé. Chez les Chlami/s même, ces bords sont
garnis d'un grand nombre de petites dents qui s'engrènent les unes
dans les autres lorsque les élytres sont fermés. »
La première phrase de celte citation est inexacte en ce qu'elle pose
comme règle une structure à douille emboîtement qui doit être au
contraire exceptionnelle et qui même, comme chez les Cétonides, doit
être plus apparente que réelle.
Les auteurs que je viens de citer n'avaient certainement pas fait de
coupes au travers des (Hytres.
Une étude approfondie de ce sujet nous révélera certainement des
particularités intéressantes. C'est ainsi que j'ai constaté que les Cétoines
volent sans ouvrir leurs élytres parce qu'il leur est impossible de les
décrocher, le tenon de l'élylre droit étant terminé en crochet et s'enga-
geant dans une mortaise contournée de l'élytre gauche.
Les Chknnys ne semblent pas présenter la même disposition, mais
possèdent, dans la moitié postérieure de la suture, au-dessus de l'em-
boitement, des petites dents qui viennent s'enchevêtrer (ainsi (|ue l'a
signalé Lacordaire) et rendre (probablement?) impossible l'ouverture
des élytres. Ce qui me porte à croire que les CkUitnijx doivent voler
sans ouvrir leurs élytres (en dehors de l'engrenage des petites dents
dont je viens de parler), c'est que dans ce genre, comme chez les Cé-
toines, les élytres ont une profonde échancrure latérale, apparemment
pour le passage de l'aile.
,1'ai indiqiu' que la règle chez les Coléoptères me semblait être :
mortaise à gauche — tenon à droite.
La structure inverse s'observe cependant chez certains Huprestides
(1) SïKAUS-DriiKiir.iM (Elerciile]. Consiilèralioiis générales sur l'aiiatomie
comparée des animaux articulés, auxciuelies on a joint l'analoinie dcs(ri|>live
du Hanneton vulgaire. Paris, 1828 (p. 95).
(2) LAcoKDAiiiii (Tliéoiihile). Introduction à l'EnloinoloKic, I, I83i (p. 383).
178 Bulletin de la Société entomologique de France.
{Julodis, Polybothris). Il serait fort intéressant de vérilier si celte par-
ticularité est constante dans certaines familles ou tout au moins dans
certains genres (car il me senii)le difficile d'admettre qu'elle puisse être
seulement spécifique).
Os tenons et mortaises présentent aussi dans le sens longitudinal
des différences de structure intéressantes,, surtout dans la façon dont
ils se terminent au voisinage de l'écusson.
Il y a là, je crois, un sujet intéressant d'étude pour un anatomiste
qui réussira à faire de l)onnes coupes de ces téguments chitineux,
souvent très dvu's, opération qui présente de sérieuses difficultés pour
un opérateur peu au courant (et c'est mon cas) des questions de
technique microscopique.
Sur quelques coléoptérocécidies du Languedoc
Par G. Darboux.
1. Ccutlionliynchus {contractas Marsh.?) — M. H. Jacoh de Cor-
demoy a n'cemment publié ici mémo une intéressante note sur des
cécidies trouvées par lui aux environs de Marseille. Il y décrit, en
particulier, une galle de la tige de Lepidium draba L., due à un Ceu-
thorrkynchus. En Languedoc, la môme plante porte très fréquemment
une cécidie, qui m'a été pour la première fois signalée par mon col-
lègue et ami M. V. May et, et à laquelle s'applique parfaitement la
description que M. J. de Gordemoy a donnée de la galle des tiges;
mais cette cécidie se trouve sur les racines, exclusivement. Elle est
due à un Ceuthorrhynclius dont la larve se métamorphose en terre.
Bien que je n'aie pas obtenu l'insecte parfait, je considère connue in-
finimtMit probable qu'il s'agit du Ccufhorrhijnchus contractas 'S\;\vsh.
et suis disposé à admettre que c'est aussi à ce Curculionide qu'il faut
attribuer la cécidie décrite par M. .1. de Gordemoy. Et en voici les
raisons: d'abord, l'espèce en question occasionne , comme l'on sait, sur
un certain nombre de Grucifères, des déformations siégeant soit au
collet, soit sur les racines; en second lieu, elle est aussi connue comme
jiroduisant des galles sur les tiges. Fi'auenfeld {Vcrhandl. dcr zool.
t)ot. Ces. in Wien, XXII, Miliandl., p. 397) a en effet décrit sur Thlaspi
perfoliataia des galles de racines cl des galle de tiges dues, les unes
t'I les autres, à ce Ceuthorrinjnchus.
Par une singulière inadvertance, la galle des racines de Lcfjidium
draba L. dont il est question, que j'ai recueillie, depuis 18110, a Mont-
Séance du li tiiai 1902. 179
liollicr et à Nîmes, dont j'ai comiminuiuê des échantillons à M. C.
Hoiiard, a Hé omise par nous dans notre Catalogue des zooc6ci(Jies
de l'Europe. Elle ne ligure pas non plus dans le Si/uopsis des zoocé-
cidies d'Europe de M. Kieffer, en eours de publication dans nos An-
nales; le savant cécidologue aurait cependant pu la citer — comme
nous aurions dû le faire aussi ^ d'après Frauenfeld, qui l'a décrite
en 18o7, dans le recueil déjà cité (VII, Sitzangsb., p. 120) d'après des
échantillons qu'il avait recueillis à Trieste, en allant s'cmharquer sur
la « Novara ».
2. Miarus caiiipanulae L. — Cette espèce, commune partout, est
assez fréquente dans le Gard ; si je la cite ici c'est uniquement pour
mentionner qu'elle forme, à Congeniès, ses galles bien connues, dans
l'ovaire de deu\ espèces de CmupiwuUi, où ces galles n'avaient pas en-
core été signalées, à ma connaissance du moins : Campnnula erinus L.,
et Campanuln rapunculus L.
3. Mecinus sp.? — La Lwaria striata D. C, porte, à Congeniès, une
galle des racines, analogue à celles qiu^ Mecinus [C>jinnclvou) Ibinriae
Panzer et Mecinus {Cijinnr(ro)t) coUinus G\ Uh. forment sur d'autres
espèces de Linaires. Je n'ai eu qu'un exemplaire de cette cécidie et n'ai
pu en obtenir l'auteur, qui est un Curculionide.
Description d'un genre et d'une espèce nouvelle d'Hespéride
de l'Equateur [Lév.]
Par P. Mabuxe.
DioUeliira, gen. nov. — Cellule des ailes supérieures égalant les
deux tiers de la côte ; antennes assez longues, à massue obovale se
renflant insensiblement de la base au sommet , qui est arrondi , sans
pointe.
Ailes antérieures à bord externe un peu plus long que l'interne;
apex tronqué, le l)ord profondément creusé au Ijout de 4, et un peu
moins entre 1 et 2. Nervure 12 finissant un peu a\ant la cellule; 5 un
peu plus près de 6; 3 naissant un peu avant la discocellulaire, et
2 beaucoup plus près de la base que de 3.
Ailes inférieures : hord antérieur coudé a\anl le milieu, puis très
oblique, droit jusciu'à 8; nervures 7 et 8 ne naissant i)as l'une de
l'autre, mais réunies par un tiajet transversal; bord externe arrondi
jusqu'à 3, puis prolongé en un large lobe bilide, les deux extrémités
séparées par un sinus très profond, et le lobe extérieur termine lui-
même par deux peintes divergentes. Nervure o développée, 2 et 3 très
180 Bulletin de la Société entomologique de France.
rapprochées el 3 naissant de l'angle inférieur de la cellule. Palpes por-
rigés, à3"= article exserte, conique, incliné. Tiljias postérieurs à 2 paires
d'éperons.
Dichelura tricuspidata, n. sp. — Le fond des ailes est d'un brun
rougeàtre clair;les supérieures ont une rangée apicale de taches vitrées
qui se continue jusque sur l'intervalle 2. Il y a d'abord trois points api-
caux en ligne courhe, puis deux, petites taches au-dessous dans l'in-
tervalle 6, une plus grande dans le 5, une moyenne, lunuléo dans le
4", une grande et carrée dans le 3'^ et une petite linéaire dans le se-
cond. Ces points et taches sont tous vitrés, un peu jaunâtres; ils
forment une bande sinueuse, doublée extérieurement d'une bande-
lette noire, qui les suit en se dilatant à l'apex et dans l'intervalle 3.
Sur le disque il y a une grande tache vitrée touchant la côte, où elle
est divisée par la nervure; elle est carrée, occupe la largeur de la cel-
lule et touche presque par son angle inférieur la grande tache de l'in-
tervalle 3. En avant, dans la cellule, elle est accompagnée d'une tache
isolée, petite. En outre, une bande noire commence à la côte contre la
tache et descend en oblique jusqu'à la nervure 1.
Les ailes inférieures ont le bord antérieur noir et deux bandes de
même couleur, qui s'en détachent, et descendent jusqu'au pU abdo-
minal; l'intérieure est presque droite, et l'extérieure est biondulée.
Elles laissent entre elles une bande claire assez large.
Le dessous des ailes supérieures reproduit le dessus, mais, entre la
bande noire et le bord externe, court une bandelette gris-cendré salie
de noirâtre inférieurcment et les intervalles 1 et 2 sont d'un jaune pâle.
Les ailes inférieures sont gris-cendré avec quatre bandes noirâtres
transversales : une courte sur la base de l'aile; une [)lus large sur le mi-
lieu du disque, descendant par un lobe le long du pb abdominal; une
troisième antéterminale, étranglée au rameau 1; et enfui une bandelette
plus pâle terminale suit le bord et s'('largit au-dessus des deux lobes.
Tout le corps est noirâtre. Les tibias postérieurs sont épaissis et ont
deux paires d'éperons.
Une 9 de l'Equateur.
Ce genre, aussi remarquable (|ue difficile à placer, sendde avoir des
affinités avec des genres très éloignés; par le dessin il ra|)pelle les
Vleslia. mais la longueur de la cellule, les palpes et la massue des an-
tennes ne sauraient admettre ce rapprochement. Il nous a semblé devoir
être mis dans la 2« section des Hesperiinae, en lèle de la série, avant les
Séancr du I ', mai 101)2. 181
Nous iravons ou qu'une femelle el ne pouvons dire si le niAle a quel-
ques signes sexuels particuliers.
Description d'une nouvelle espèce de Fourmi du Brésil
Par C Emkhy.
Holcoponera brasiliensis, n. sp. — v Brun ferrugineux foncé,
souvent iiresque noir, avec lui l'ellel rouge grenat; inaiitliliules, an-
tennes, pattes et extrémité du ventre roux. Stries également lines sur
tout le corps (environ 30 stries d'un œil à l'autre). Les stries sont sur-
tout longitudinales ; toutefois elles forment des arcades sur le pronotum
et, sur le pétiole, elles sont concentriques autour d'ini centre trans-
versal. Tète plus longue que large, avec les angles postérieurs mousses,
mais distincts. Mandibules striées, luisantes; scape dépassant l'dccipul
de presque deux fois son épaisseur, articles 4-G de l'antenne distinc-
tement plus longs que larges. Pronotum à épaules obtuses. Bord de la
mésopleure formant une lame tranchante, plus large vers le haut. Dos
du corselet faiblement arqué, avec une dépression à peine distincte
entre le mésonotum et l'épinotum. N(eud du pétiole plus large que
long, élevé et un peu penché en arrière. — Long. 4,3 — 4,7 mill.
ç Très semblable à l'ouvrière, plus grande et plus robuste. Scape
dépassant peu l'occiput. Ailes brunâtres. — Long. 6 mill.
(5 Ressemble au <3 de H. striatula. Stries de la tète longitudinales
au milieu, divergentes aux côtés du vertex. — Long. 4 mill.
Brésil : S'^-Catherine el Rio de Janeiro.
Dill'ère de //. alvintala par les stries encore plus Unes et par les
angles postérieurs de la tète distincts, tandis que chez slnatala les côtés
de la tète forment un arc de fieil au rebord occipital.
Diagnose d'un Rhipidius nouveau des environs de Paris [Coi..]
Par Pieire Lesxe.
Le Iti juin dernier, au cours de l'excursion enlomologique faite à
Nemours par notre Société, nous avons eu la bonne fortune de capturer
un spécimen du l'arissime et très remarquable genre Rkipidim. L'étude
(pie nous en avons faite a permis de nous convaincre qu'il s'agissait
d'une forme restée jiis(|u'ici inconnue. Nous eu donnons ci-dessous
une diagnose sommaire, nous réservant de la décrire [iliis au long et
iU\ la ligurrr dans un travail ultérieur.
182 BiiIIrtin de la Société cntomologique dp France.
Rhipidius parisiensis, n. sp. (c5). — Long:, cire. 4 1/3 mill. —
Nigro-pioeus, elytris dilutioribus, antemiis pedibusque pallidis, nigri-
canlibvis, palpis nigro-briinneis. Capul olongatum, parallolam, oculis
brcvissimc contiguis, médium capitis postice atlingeiitibus, marginc
postico ilioriim an^^uhim rectum delineante. Protborax supra tenuiter
rugulosus, trapezoidalis. laterihus perspicue sinualis, i)asi fere recta.
anguUs poslicis rectis. Eh Ira latitudine vix triplo lougiora, tenuis-
sime punctulata, raargine interno poslice transverse tenuiter rugata.
apice mcmbranacea.
Cette espèce se range à cùté des R. ijiiadraticejis Ah. {L'Abeille, XII,
1873, p. 181 ('), apicipennis Kr. (Deutsch. ent. Zeitschr. 1891, p. 3o8) el
kabiflianus Choh. {Bull. Soc. ent. Fr. 1902, p. 89). Elle diiïère principa-
lement de la première par sa tète plus courte, son prothorax beaucoup
moins large et dont les angles postérieurs sont droits au lieu d'être
aigus. Elle se distingue de Vapicipennis par la configuration do Tcchan-
crure commune du bord postérieur des yeux qui dessine un angle
droit au lieu de lormcr un angle très aigu et par la lorme des angles
postérieurs du prothorax. Elle est surtout voisine du hahylianus, mais
elle s'en différencie par la sinuosité très marquée des bords latéraux
du prolliorax, par la forme des angles postérieurs du pronolum et par
la coloration des palpes.
Le tfipe unique a été trouvé près de Nemours (Seine-et-Oise) en
battant un Chêne, le 16 juin 1901. Nous l'avons déposé dans les collec-
tions du Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Description d'une nouvelle Podistrina [Col.]
Par .1. Bourgeois.
Podistrina Putoni, sp. nov. — Col du Splfigen, 2.117 m., un
exemplaire (coll. Pu ton).
(5 Lalet. — Ç Xptera, parum elongata, fusca, vie nitida, pube te-
nni, flaco-ciiiered, ve.^lita; capite ni(juloso,aniice testaceo-rufo ; antcnnis
validiu-sculis, basi rufescentibus, diinidium corporis attingenlibus ; pro-
nalo rallie l ransrerso , /laro-testaceo , inedio infuscaio, undique nianjiiiato,
tniiialis aiilicis laie Iraiicalis ; elijliiH abbyerialis, rnijnlosis, apice pallide
/laro-ijullalis ; abiloiiiiiie pedibiisiine sordide lexlaceis. — Long. 4 mill.
(1) Décrit [)oiir la prciiiièro fois à la suite des Éludes sur les CoUopt. ca-
vernicoles, Mar.seille, 187'.i, p. .'î6.
Séance du li mai 1902. 183
(5 luconnii.
9 Aptère, de furiuc peu allongée, assez robuste. T(Me plane en des-
sus, légèrement déprimée en arrière du Iront, plus convexe sur le
vertex et la région temporale, densément et ruguleusement poinlillée,
d'un brun noirâtre peu luisant sur sa partie postérieure, d'un roux
lestacé antérieurement à partir de rinsertion des antennes (cette colo-
lation rousse remontant un peu entre les lorulus), recouverte d'une
Une pubescence d'un flave grisâtre assez longue; yeux noirs, à facettes
grosses et saillantes; mandibules et palpes roux, ces derniers avec
l'article terminal un peu rembruni; antennes assez robustes, prolongées
jusque vers le milieu du corps, d'un noir brunàti'e avec les articles
hasilaires passant au roussàlre, densément et assez kuiguement pubcs-
centes, 1*"" article obconique-allongc, un peu courbe, aussi long que
les deux suivants réunis, S'^ plus court que la moitié du premier, S*^ (dus
long que le 2*= et un peu plus court que le 4% les suivants assez allon-
gés, diminuant un peu de longueur jusqu'au dernier qui se termine en
pointe obtuse. Pronotum très iransverse, deux fois aussi large que
bmg dans son milieu, presque plan sur son disque, nettement et assez
fortement rebordé sur tout son pourtour, à peine élargi d'arrière en
avant, avec le bord antérieur presque di'oit, le postérieur légèrement
arrondi en arrière, les latéraux subparallèles, à peine sensiblc^ment si-
nués dans leur milieu, d'un jaune roussàlre peu luisant, avec une
bande médiane brunâtre occupant un peu plus du tiers de la largeur
du disque, ne recouvrant ni le bord antérieur ni la base et émettant, de
chaque côté, vers le milieu, un petit prolongement transversal qui va
rejoindre le bord latéral correspondant, très finement et ruguleusement
pondue, recouvert d'une pubescence grisâtre très ténue, marqué' sur
la ligne médiane d'un sillon longitudinal assez profond qui se termine
dans une fossette basilaire et, de chaipie côté de ce sillon, d'un petile
saillie tuberculiforme antémédiane; angles antérieurs très largement
tronqués avec le rebord de la troncature non ou à peine relevé en
bourrelet et légèrement remliruni; angles postérieurs bien marqués,
un peu émoussés au sommet, nullement saillants en dehors. Écusson
brun, transversal, coupé droit postérieurement, éparsemenl et tinement
pointillé. Élytres abrégés, un peu plus de deux fois aussi longs que
le pronotum, bruns avec une tache jaune pâle à l'extrémité, assez pe-
tile mais bien nette, densément ruguleux, recouverts d'une pubes-
cence extrêmement fine, peu dense, d'un cendré clair. Côtés de la
poitrine d'un testacé roussàtrc. Abdomen épais , plus large que les
élytres, d'un testacé brunâtre, avec les arceaux ventraux étroitement
marginés de tlave pâle. Pattes d'un testacé brunâtre.
184 niiUriin de la Soricté oiUnnologiqur de Franco.
Cette forme intéressante a été trouvée au Col du Spliigen par mon
excellent ami, M. le D' Puton, à qui je me fais un plaisir de la dédier.
Elle ressemble à la forme Chobauii du Malthodrs trifunatus Kiesw.
9, mais s'en distingue;) première vue par le devant de la tête d'un llave
roussâlre, par les angles antérieurs du prolliorax beaucoup plus lar-
gement tron(jués. non ou à peine relevés en bourrelet, par la colora-
tion plus claire du pronotum, de l'abdomen et des pattes, etc.
Des observations ultérieures nous apprendront vraisemi)lablement
que, de même que Villardi, Chobauii et PrijrrimlinJJî, P. Pntoni cor-
res[)ond à la femelle aptère d'une espèce |)oecilogyne, déjà décrite ou
non, du genre MaUhodes (Cf. Bull Soc. eut. Fr., 1901, p. 208 et sulv.).
Pour le moment, je me contenterai de faire remarquer que, par l'en-
semble de ses caractères, P. Putoni se rapproche beaucoup des Mal-
Ihodes (juttifn- Kiesw. oialpirola Kiesw., abslraclion faite, toutefois,
de la coloration de la tôle (jui, cliez ces deux dernières espèces, est en
entier d'un noir brunâtre.
Descriptions sommaires de quelques Bolbocerini [Col.] (')
Par A. BoucoMONT.
Atbyreus villosus, n. sp. — Voisin de A. tridens Cas t. et de A.
Chaiiipioni Balvs; granuleux, testacé, très villeux. cS Tète concave
arnK'e d'une corne à section pentagonale sur le vertex, corne protbo-
raci([ue plus longue et plus grêle que dans les deux espèces ci dessus.
î Télé tridentée, granuleuse ; prothorax granuleux, lisse au milieu, avec
deux petits tubercules ligui'ant ensemble un fer à cheval, deux côtes
longitudinales courtes. — Long, ô" 20 mill., ç 23 mill.
Jatahy, province de Goyas, Brésil.
Athyrevis Vavini, ii. sp. — c5 Testacé, luisant, granuleux; épistome
tronque en triangle, armé d'une corne à 4 carènes, labre épaissi, tron-
qué et impressionné sur la tranche; prothorax sans carènes longitudi-
nales, carène transversale du sommet dentée au milieu, deux fortes
dents près de la base. Élytres à huit côtes lisses entre le calus humerai
et la suture. — Long. 10 mill.
Brésil.
Athyreus hemlsphaericus, n. sp. — Globuleux, testacé brunâtre,
épislonie tronipié en segment de cercle, arête frontale faiblement triden-
tée. labre connne chez .1. Varivi; pr(»thora\ granuleux à dt'clivité
(I) Les tlcscri|itions détaillées de <;cs espèces sont ronvovccs aux Annules.
Séance du I i iimi 1002. 18.*)
faillie liiuitét' par une .can'iie longiliulinalc do cliaciiic côlé; t'iylres
granuU'iix à eûtes lisses, ci Carènes longiliidiiiales dentées en avant.
9 Carènes inenucs, plus longues. — Long, o' lo luill.; ? 16 niill.
.lalahy.
Athyreus viridis, n. sp. — Foruicet taille delM. r.rriivdlu't Cast.
Dessus vert métallique, puhescent, dessous noir à villosité lilanche,
épistome en pjraniide pointue; prothorax, de chaque côté de la déeli-
vité, à deux arêtes noires dont l'une, l'intérieure, hifur(juée. — Long.
9 à 10 mill.
Jatahy.
Bolboceras peruanus, n. sp. — Testacé brunâtre, luisant, tète tu-
berculée; protliorax ponctué, largement impressionné en avant comme
B. (•allicus, armé de quatre tubercules plus faibles qu(* dans cette es-
pèce. Élytres luisants à sept stries entre le calus et la suture; ci ligne
frontale surmontée d'une corne pointue; 9 épistome armé d'un tuber-
cule plat, spatuliforme, tronque au sommet. — Long, (j 10 à l.j mill..
9 12 à 17 mill.
Grau, province de Tbumbez, Pérou (G.-A. Baer).
Bolboceras Baeri, n.sp. — Testacé brunâtre luisant, front concave,
armé au-dessus de chaque œil d'une longue corne un peu courbée.
Protliorax luisant avec quelques très gros points épars, deux petits
tubercules en avant et, de chaque côté, une excavation recevant la
corne de la tète. Élytres à cinq stries ponctuées entre le calus et la
suture. — Long. 6 1/2 à 8 1 2 mill.
Grau, Pérou (G.-A. Baer).
Anthicides recueillis en Orient par M. Paul de PeyerlmhofF [Col.]
Par M. Pic.
Le voyage récent que notre sympalhi(|ue collègue M. de Peyerim-
hoff vient d'accomplir en Egypte du côté de Suez, au mont Sinaï,
dans l'Arabie Pétrée et la Palestine, est intéressant quant à son résul-
tat entomologique. Nous avions très peu de renseignements siu* les
Anthicides vivant dans l'Arabie Pétrée, aussi les récoltes de notre
collègue sont très précieuses, car elles nous apportent, en plus de
quelques nouveautés, des indications d'Iiabitals précis. Le voyage
en question a eu lieu à la lin de l'é\rier et dans le courant de mars.
IHC) Bnllrfi)! de la Société pntoiuohxfupw dr France.
Dix-huit espèces, dont doux nouvelles, ont été recueillies par M. de
Peyerimlioft; en voici l'énuménilion avec les lieux de capture :
Nûtoxits chuldiieiix Laf. Aïn Nedjel (Edom).
Mec\jnùUiixm (dgirirm Dcshr., var. (') Ain Hadrali ou Aïn el Houde
rah (N.-E. du Sinaï).
Fonnicomus ioniens Lnl. Bouseira (Edom).
Lcptaleus niaximicoUis: Pie. Ouady el Ain (E. du Sinaï).
— glabcUus Tnxq. Ouady Aleyat (Sinaï).
Ànthicus [Stenidim] ArisiidiKVic, var. Makb escli Taar (Grande-Ara-
bie).
— {id.)tenuipes,\^]\ Mitii m tus Vie. Bouseïra.
Anthicus phoxus Mnrs. et var. Suez, Ouady elAïn.
— Peycriinhofp Pic, n. sp. Ouady el Aïn et Ouady Gha-
zaleh (E. du Sinaï).
— hispidus Rossi. Mâ'an (Arabie), Aïn Nejel
(Edom) .
— armatus Triiq. El Agabah.
— antherinus L. etv. Sijridc Pic. Maki' escli Taar.
— t)istis Scbm., var. Ma an (Arabie).
— morio Laf. Ma 'an.
— pelraeus Pic, n. sp. Petra (Edomitide).
— iscariotes Laf. Petra, Kasr erRabbatl (Moab).
Anthicus (Aulacoderus) Veyroni Pic, var. El Agabab.
OchtJicnomus liiviitatus Truq. Suez.
Voici les descriptions de la variété et des deux espèces nouvelles
conservées dans la collection de M. de Peyerimboff (lui a bien voidii
m'aliandonner un exemplaire de .4. Voievimhoffi.
Antliicus [Stcnidius] tcnuipes, var. saturatus. — Obscur, avec la
base des antennes et les pattes en partie teslacées; élytres ornés do
deux fascies, pas très nettes, de poils blancs, celles-ci un peu obliques.
Se distingue de tcnuipes Laf., par la coloration générale foncée el
les fascies des élytres moins distinctes.
(1) Les difl'érences que j'ai conslalées entre les deux exemplaires recueillis
en Arabie Pélrée et ceux, nombreux et variables, que je possède du sud algé-
rien, dont un type de M. algiricus Desbr., sont si minimes, que je ne juge
]ias opportun de les séparer. Cette espèce est nouvelle |)our la faune asia-
tique.
Scani-e du il mai 1902. 187
Anthicus Peyerimoffi, n. sp. — Klt))i(j(iiiis, mtidiHSimus, xparse
jmbescetiS, lestncem, rli/tris posl médium nigru-fumalis.
Allongé, très brillant, ornô d'une piihcsccncc claire espacée et cou-
chée, testacé avec les élytres ornés d'une fascie noire, droite, située
après le milieu. Avant-corps à ponctuation assez forle et écartée; tête
presque carrée, subtronquée en arrière, yeux noirs; prolhorax: long,
sinué sur les côtés, assez fortement dilaté-arrondi en avant et presque
droit sur la base qui est seulement un peu élargie en arrière; antennes
médiocres, testacées ; élytres déprimés, assez longs, sub|iarallèles,.sub-
Ironqués au sommet, à ponctuation forte et [leu serrée, ornés d'une
bande foncée presque droite, n'atteignant pas la suture, celle-ci située
un peu au-dessous du milieu ; pattes assez robustes; dessous du corps
testacé ou roux. — Long. 2 — 2,3 mill.
Peut se placer près de rarepunctntus Mars., dont il se distingue à
première vue par son dessin éhtral.
Anthicus petraeus. n. sp. — Oblongus, rolmatua, conve.vus,
nitidus, modicp pubescciiH, plrni minusve nifus, chjlris niijris ad hume-
ros rufo-maculatis.
Oblong, convexe, robuste, brillant, orné d'une pubescence grise
couchée et peu serrée, en majeure partie roux avec les élytres foncés,
moins une macule humérale rousse. Avant-corps robuste, modéré-
ment, mais assez densément, ponctué, en majeure partie roux avec la
tète, sur le milieu et le prothorax, de chaque côté, maculés de foncé;
tète grosse, arquée en arrière, yeux noirs; protliorax court et large,
faiblement rétréci à la base; antennes assez robustes, longues, testa-
cées aveclc dernier article foncé, celui-ci très long; élytres modéré-
ment ponctués au sommet avec les épaules effacées, celles-ci marquées
de roux, ces organes ayant une petite impression préscutellaire et ime
autre plus allongée vers la suture à rextr(''niité; pattes robustes, tes-
tacées, avec les cuisses un peu rembrunies ; abdomen obscur. — Long.
3 mill.
Voisin de ijorgus Truq., ayant comme lui les épaules cU'acées et
les élytres tronqués à l'extrémité, mais forme élytrale moins ramassée,
épaules tachées de roux et coloration bien différente. Plus grand que
Lafertei Lai. avec les élytres bicolores, etc.
1S8 Bulletin de la Société entomologitjue de France.
Bulletin bibliographique.
Académie des Sciences [C. H. Iichiloai. des Séances), 1902, I, 1G-'18. — A.
CuuTiKKK : Snr un type nom eau de Rhizocéplialo, paivisilc des .1/-
pheidae.
Académie des Sciences de Cracovie {Bulletin international), mars 1902.
Agricultural Gazette of N.-S. Wales, mars 1902. — W. Froggatt: Notes
on Australian Hemiptora (Plant liugs). — A. Gale : ÎJees, and how
to manaye ttiem. — Bec Calendar.
Alhjemeine Zcitschrift fur Entomoloyie, VII, 7-8, 1902. — E. FisaiEii :
Weiterc Unlersuclmngcn uber die Vererbung crworboner Eigens-
chaften (fig.). — H. Hoi'pner : Weitere Bcitr'àge zur Biologie nord-
westdeutscher Hymeuopleren (llg.). — E. VVasmann : Neues iiber
die zusammengesetzten Nestor und gemischten Kolonien der Amei-
sen. — H. Al'el : Beitrag zur Ent\\ ickelungs-geschiclite von Pieris
l)rassicae L. — G. Ulmer : Anleitung zum Fang, zur Aufzucht und
Konservierung der Kôcherfliegen (Trichopteren), ihrer Larven und
Putïen (fig.). — F. EiciiELHAUM : Uelier Varietaten oinheimiscber
Slaphyliniden (tig.). — W.A. Schuez : Zur Kenntniss der Nistwoise
von Eiujlossa cordata (L.). — Notes diverses.
Anuals and Magazine of Natural Ilistonj, mai 1902. — H. Druce :
Descriptions of ncw Speciesof Lepidoptera. — G. -T. Bingmam : On
Ihe llymenoptera coUected by Mr. W.-L. Distant in thc Trpnsvaal,
South Africa, with Descriptions ofsupposed new Species. — W.-L.
Distant : Rhynchotal Notes; XIII, Ileteroptera Familles Tingididae,
Phymatidae and Aradidae. — Miss G. Ricardo : Further Notes on
the Pangoninao of Ihe Family Tabauidae in the liritish Muséum
Collection.
Association des Naturalistes de Levallois-Perret {Annales), VI, 1900. —
E. Simon : Causerie sur les Araignées. — Th. Goossens : Iconogra-
phie des Chenilles. — M. Royer : Note sur le mode d'apparition du
pigment noir chez Pgrrhocoris apterus L. (Hémipt.). Note sur la
capture de Rg}i,cliites giganteus Kryn. (Col). — P. Dumont : Note
sur la capture de Jalla damosa L. (llém). — G. Rey : IMoto sur
Epacromia thalassiixi F. — Mimétisme d'Œdipoda caerulefcens ]j.
— F. Le Cfaw : Descriptit)n d'une aberration de Melanai-gia V.ala-
thea Q L. — Note sur une variélé de Lycaena cgllarus Rolt. — Cas
lératologique observé sur Selenia lunaria cj Scliilï.
A. L.
Le Secréluire-yérunl : Un. Alluaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIETE ENTOIMOEOGIQUE DE EHAîsTOE
.^éaiice du ^H msii t90*i.
Présidence de M. F. HENNEGUY
Vice-Président.
MM. A. Dubois (de Versailles), C h. Le Ha r delà y (de Rocqiieu-
courl) et E. Olivier (de Moulins) assistent à la Séance.
Correspondance. — M. .1. (^hanibry remercie la Société de son
admission.
Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer le décès de
M. Alfred Blavy, avocat à la Cour d'Appel de Muntpellier, qui était
Membre à vie de notre Sociéti' depuis 1885.
M. A. Blavy, qui s'occupait des mœurs et métamorphoses des In-
sectes et de l'étude des larves, principalement des espèces a(piati(|ues.
n'est l'auteur d'aucun travail paru dans nos publications.
Distinction honorifique. — M. A. Giard a été nommé Membre
honoraire de la Sociétt' Linnéenne de Londres.
Changements d'adresses. — M. E. Bensch, ancien adnjinistra-
teur-maire de Fianarantsoa. 3, square du Croisic, Paris, lo^
— M. le D' M. Jaquet, conservateur du Musée océanographique
de Monacii (Principauté de Monaco).
Admissions. ~ M. Bailly (Henri-Gustave), pâtissier. 2, place Saint-
Étienne à Dijon ^Côte-d'Ur). [(Coléoptères et Lépiilopthe.^ de France.]
— M. de la Barre (Gaston), '^ M. A., 10. rue de Plialsbourg, Paris.
17'^. [Insectes utiles et nuisibles.]
— M. Lemée (E.), liorticulteur, o, rin'Ile Taillis, à Alencon (Orne).
[Cécidies.]
Bull. Soc. ont. Fr., l'.tO'i. N" 10.
190 BuUi'tin de la Société eniomologique de France.
Présentations. — M. le D' C. Gerbor, clii'l' des travîiiiv à la FycuU('
des Sciences. 2o. boulevard Gazzino à Marseille (Bouches-du-Rhùne).
présenté par A. (iiard. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ph. Fran-
çois et P. Lesne.
— M. .1. Niégo. directeur de l'Instilulion agricole de TAIliance Is-
raélite à MilvAveli -Israël près .laUa (Palestine), présentt' par M. A. Giard.
— Commissaires-rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier et P. Marchai.
Dépôt d'Annales. — !M. Pli. François Secrétaire en 1!)01, dépose
sur If bureau les troisième et (piatrièuie trimestres des .annales de
1901.
Voyage. — M. Pli. François annonce son très prochain dépai'l
|)Our im Aoyage entiiniologique dans les Pyrénées-Orientales et l'Es-
pagne, on il rejoindra notre collègue M. C. Dûment, parti depuis
fjuelques jours.
Projet d'excursion. — Sur la proposition de M. A. Giard, la So-
ciété décide qu'une grnnde excursion d'été va être mise à l'étude par
les iMembres du Bureau et qu'une décision sera prise à ce sujet à la
dernière séance de juin.
Élection d'un premier Secrétaire-adjoint. — Aucune candida-
ture n'ayant été proposée, cette élection est remise à une date ulté-
rieure. — M. P. Lesneollreà la Société son concoui'S pourremphr les
fonctions de Secrétaire pendant les séances où M. Cli. Alluaud sera
al)sent, c'est-à-dire de la fin de juin au milieu d'octobre.
Observations diverses.
Excursion à Rambouillet. — Le Secrétaire rend compte de l'evcur-
sion de dimanche dernier, io mai, à laquelle vingt-deux Membres de
la Société ont pris part. Les recherches ont siuloul porté sur les rives
de l'Étang d'Or et dans la forêt des Éveuses, près de Rambouillet.
La rareté des Lé'pidciptères et de la Ciciudela caiiii)est)it, à la lin de
mai. indique une année exceptionnellement en retard.
Les meilleures captures ont été faites sous les roseaux (]ui jonchent
les ri\es de l'Étang d'Or : Odacantha inelanura L., Callistus liiuafiisF.,
l'Idtijiias vcrsutus G y IL. nombreux Beiiil)idion ol Dij.^chiriiis, etc.
11 y aura probablement lieu de revenir sur les résultats de cette
excursion lorsque les récoltes auront été préparées et étudiées.
Séance du 2'S mai 1002. litl
Communications.
Description d'un M^cratria, nouveau de l'île Maurice IC.ol.]
Par M. Pic.
Macratria Cariei, ii. sp. — Sntis elonj/ahis ô, dut Idtior 7, siih-
puniUeUi^, nitiitufi, niijer nul niyro-pieeux, luteo-puheseens; nre, <iii-
texnis pedibHS(jue, poxieriQribus exceptis, Inte fesiareix.
As^ez allongé o- un i)eu élargio Ç, suljparallèle, hrillaiit, noir uii
noir do poix orné d'une i)ubesconce jaunâtre; bouche, antennes el
pattes, les postérieures exceptées, largement ou coniplètenient tesla-
cées. Tète peu diminuée derrière les yeux, ar(|uée, brillante; antennes
testacées, courtes, les trois derniers articles étant un peu plus longs el
plus larges; protliorax subrugueusement ponctué, à peine rétréci en
avant, subdéprinié sur le milieu du disque postérieurement, étranglé
près de la base qui est roussàtre; élytres modérément longs, subar-
rondis et peu atténués au sommet, à ponctuation irrégulière, sans
stries distinctes, plus densément pubescents chez la ç ; pattes robustes,
testacées, les 4 cuisses antérieures parfois brunes au sommet, avec les
pattes postérieures, au moins les cuisses, plus ou moins foncées ; py-
gidium roux; dessous du corps foncé. — Long, il, 4-4 mill.
Ile Maurice : Curepipe (Carié) et Kanaka (d'Emmerez!. Tyiics in
Collections Carié et Pic.
Se distingue de M. hovann Frm. [.\uh. Uchi. '18il7, p. '.\'è\)], ipii ne
m'est connue que par la description, au moins par la taille et la colo-
ration des pattes postérieures.
La variété nouvelle Ein)nere:i dillère de la forme type par la colo-
ration rousse des élytres; ces organes sont, en outre, très faiblement
striés et les antennes rembrunies à l'extrémité.
Quelques mots à propos d'une Note récente de M. Chrétien
Par G. Darboux et C. Hoi ahd.
.\oirf ('■niiuent collègue, M. P. (llirétien, bien connu pour ses
beaux travaux sur les Microlépidoptèi'es, a récemment publié ici
même une note fort intéressante sur trois espèces de Monqiliinae {La-
vema, olim] de la faune française. On doit, en particulier, lui être
fort reconnaissant du ser\ice qu'il rend à tous ceux qui s'occupent do
192 Bulletin de la Société entoniologique de France.
CCS funnes on établissant, de faron inagistralc, la genrse triino erreur
commise autrefois par Kaltenbach et dans laquelle sont aussi lombes,
depuis lors, un certain noniljre d'auteurs.
Entre des renseignements sur les localités où il a trouvé la Mompha
deco)ella Stph. et les indications auxquelles nous venons de faire
allusion sur la synonymie embrouillée de cette espèce, M. P. Chré-
tien a été amené incidemment à faire sur le Catalogue des zoocé-
cidies, récemment publié par nous, de brèves remarques qui appel-
lent de notre part les quelques observations que voici :
1») Aucun de nous n'a l'honneur de connaître M. P. Chrétien.
Nous ne lui avons jamais écrit et ignorions absolument qu'il se fût
occupé, à une époque quelconque, de notre travail. Ainsi que nous
l'avons dit dans l'Introduction de notre Catalogue, tous les renseigne-
ments concernant les Lépidoptères ont été demandés par nous à l'un
de nos collègues, M. l'abbé J. de Joannis, qui a bien voulu, avec
roldigeance que chacun se plaît à lui reconnaître, revoir et corriger
une liste de Lépidoptères cécidogènes que nous lui avions adressée.
i") M. p. Chrétien nous renvoie à un travail de Sorhagen, que
nous avons d'ailleurs connu dès son apparition. Or, c'est précisément
dans ce travail que se trouve mentionnée la galle d'Helichriisuia angus-
tlfoliuin DC, due à Stagmatophoradicitella Const., galle que M. Chré-
tien nous reproche ensuite d'avoir citée! Nous devons néanmoins
croire que l'autorité de Sorhagen parait suffisante aux cécidologues,
puisque M. Kieffer cite, lui aussi, cette cécidie dans son Synop sis
des zoocécidies, en cours de publication dans les Annales de la
Société.
1^") Nous sommes évidemment fort jeunes, comme veut bien le rap-
peler M. Chrétien. Mais, précisémentàraison de notre jeunesse etalors
même que nous ne serions pas guidés par les plus élémentaires senti-
ments de convenance, il ne saurait nous venir à l'esprit de manquer à
la déférence que nous devons à ceux qui ont sur nous à la fois le pri-
vilège de l'âge et celui du savoir. Nous sommes donc désolés que
M. Chrétien ait mal interprété, dans les « Remarques » que nous
avons récemment publiées en réponse à des critiques fort vives qui
nous avaient été adressées, un passage dont le sens véritable, tel qu'il
se dégage de l'ensemble de hi note, est exactement opposé à celui que
M. Cil ré tien semble lui donner.
Nous n'entendons pas, en ellet, nous \ prévaloir de la connaissance
d'une synonymie que chacun peut connaître, depuis la tin de mai 1901,
en ouvrant simplement le Catalogue Staudinger et Rebel, où la
Séance du 2S nmi 1902. 193
Moinpha deroreUa Si pli. est inscrite sous le numéro 3o80. Nous avons
voulu seulement montrer que tout le monde peut commettre de ces
petites erreurs vénielles qui ne sont graves, paraît-il. (pie ciiez les dé-
butants. En outre, nous avons voulu faire ressortir (piMl serait peut-
être équitable de ne pas reprocher à deux jeunes auteurs (et cela à
cinq reprises et sous trois formes ditïérentes) une erreur unique dans
la synonymie des Aphidiens; cette erreur est, en ellet, étant donnée
Tabsence de tout Catalogue récent des Aphidiens et la dispersitni des
travaux qui ont trait au groupe des Chenues cécidogènes, beaucoup
plus difticile à éviter que celle qui consiste, six mois après la publica-
tion du Catalogue Staudinger et Rebel, à considérer comme
spécifiquement distinctes Mompha decorella Stph. et Mompha diviseUn
Herrich-Schaeffer. Voilà tout ce que nous \oulions mettre en
évidence dans le passage de notre brochure visé par ^l. P. Chrétien,
et nous savons d'ailleurs que c'est ainsi qu'il a été interprété par un
certain nombre de nos collègues. 11 parait néanmoins que sa rédaction
prêtait à l'erreur, et nous ne pouvons que remercier M. Chrétien
de nous avoir fourni l'occasion d'en préciser le sens.
Eucnémides et Élatérides nouveaux des îles Mascareignes [Col.]
Par H. Flkitiai x.
Fornax Emmerezi. n. sp. — Long. 4 mill. 12. — Oblong, pt'U
convexe: d un noir mat, revêtu d'une pubescence jaune assez grosse.
Tète fortement et rugueusement ponctuée. Épislome très rétréci en
arrière, à peu près aussi large à la base que l'espace compris entre lui
et l'œil sur la crête susantennaire. Antennes épaisses, d'un l)run noi-
râtre (2^ et H" articles rougeàtres), dépassant la base du thorav;
i'' article petit; troisième une fois et demie plus long que le suivant;
les autres graduellement allongés: dernier atténué au sommet. Prono-
tum moins long que large,' convexe, parallèle, rétréci en avant seule-
ment près des angles antérieurs, déprimé le long de la base, fortfment
et rugueusement ponctué. Élytres longs, parallèles, rétrécis en arrière
dans le tiers postérieur, striés; interstries rugueux. Dessous de la
même couleur, moins fortement ponctué. Sillons antennaires larges,
peu [irofonds, nettement Umités en dedans pai- une carène. Bord pos-
térieur des propleures moins long que l'externe. Hanches postérieures
élargies en dedans. Dernier arceau ventral arrondi. Pattes d'un brun
noirâtre ; tarses rougeàtre clair.
Ile Maurice D. d'Emnierezi. Coll. .Alliiaud.
•194 liuUetin de la Société entomologique de France.
Espèce très voisine de F.iniinitus Fient., de Madagascar; pronoluin
plus court et plus convexe.
FoRNAx Leseleuci Flcut. — Les exempiaires recueillis par M. P.
Carié à l'ile Maurice, sur le mont du Corps-de-Garde, varient jiour la
taille, entre 3 mill. 1/4 et 4 mill.; ils sont plus distinctement |)onrtnt"s
que le type qui est de La Réunion.
Aphanobius Cariei, n. S[i. — Long. 10 mil!. 12 a 11 12.. —
Allongé, très peu convexe, atténué en arrière; jaune, avec la tète, les
antennes, l'écusson, la suture des élytres et une large bande marginale
noirs, le prosternum également noir, les tarses noirâtres ; pubescencf
plus grosse sur les élytres. Tète densément ponctuée. Deux premiers
articles des antennes brunâtres. Pronotum deux l'ois plus long que
large, à peine atténué en avant, brusquement déprimé le long de la
itase, légèrement et densément poncttié; angles postérieurs carénés.
Écusson subtriangulaire, allongé, convexe. Élytres graduellement
atténués en arrière, échancrés, et fortement épineux au sommet,
distinctement striés-ponctués; interstries rugueux. Dessous un peu
rougeàtre, surtout sur l'abdomen, propleures jaune pâle; ponctuatinn
line.
Ile Maurice (P. Carié).
Cette jolie espèce appartient au groupe vanus-aratipennis; elle est
très reconnaissable à sa forme très atténuée en arrière, à sa tète noire,
son [ironotum jaune clair et à la large bande marginale noire des
élytres.
Ai'KANOBRs (?) Lucius Caud. — .le n'ai vu que deux exemplaires de
cette espèce : l'un, pris par M. 1). d'Emmerez au mont du Corps-de-
Garde, île Maurice (coll. Carié), est absolument conforme à la des-
cription de Candèze: l'autre porte simplement l'étiquette « La Réu-
nion » (coll. Alluaud), a le pronotum en entier et la base des élytres
noirs, ainsi <iue la suture et les côtés des élytres connue chez le
type.
Cette espèce ne me parait pas très bien à sa place dans le genre
Aphanobius, ii cause du 3*^ article des antennes deux fois plus long que
le 2<= et surtout des hanches postérieures assez fortement dilatées en
dedans.
Scdiu-e du 2S mm 1002. 19o
Notes sur quelques Malthinus paléarctiques l'^ol.]
[SuHf] '
Par J. Bdinr.Eôis.
^0. .Maltmi.nls TAciALis C.-G. Tlioius., Skandii). Coh'nijt.. VI, 1804,
p. 193 (îj. — Cette remarquable espèce, bien diUéreiite de toutes ses
congénères du même groupe par la forme des tibias postérieurs chez
le (5, a été découverte en Scanie par Boheman. C.-G. ïbomson, en
la décrivant, n'avait sous les yeu\ que la 7: l'espèce lui avait paru
néanmoins bien dilTérenciée de son fusriatitfi (= balteatus Suffr.) par
le i^ article des antennes ne dépassant pas en longueur le 3«, par le
prothorax plus court, transverse, par la coloration générale plus
|)iile, etc. Je possède depuis longtemps un M. fachdis qui peut être con-
sidéré comme typique, car il a été donné jadis à Reicbe par Bohe-
man lui-même. Mais l'e-vemplains était collé, ses tibias postérieurs
n'étaient pas visibles et je l'avais toujours considéré comme ç. L'idée
m'étant venue de le préparer à nouveau, je constatai, non sans sur-
prise, que j'avais affaire à un c? parfaitement caractérisé, présentant
des tibias postérieurs plus fortement recourbés que chez aucune autre-
espèce voisine. .le crois donc utile do compléter comme suit ladescriii-
tion de C.-G. Thomson :
Malt II in itx facial is C.-Ct. ïhoms. (cJ). — Capite poHirr viddi' an-
(jmtato, orulis prominentibus, fam flavo-aUnda: prothora'-e minus
tranxrcrso; iihiix postiris média raldr curoatis. deinAe apici'm rcrsus
dilatât is.
Celte espèce ressemble beaucoup a mon drlicatulus [Hall. Soi-, rut.
Fi:, 1809, p. 370 et 1900, p. 9o,i, dont elle se
distingue parles élytres plus longs, plus for- ^
tement ponctués et surtout par la forme des "^^^""^ %~ — "^i^
tibias postérieurs chez le c5, comme l'indi- ^^"Ni^ ^— """^
(pient les lig. 1 [deliratulus) et 2 [farinlis). . ^ ,,..^
Scanit» (ma collection; d", 9).
m. ilALÏHIMS DRYOCOKTEsRottbg. — M. SICANLS KiCSW. — M. CE-
McuLATUS Kiesw.
On trouve assez communément en Sicile deux espèces de Midthinus,
généralement confondues dans les collections sous le nom de drijo-
(1) Voir Huit. soc. Ciif. /■'/■., I8',i9. p. 3G8; l'Jixj p. 'Jl cl p. 301.
196 BuUciin de la Société entoniologique de France.
coetes, mais qui mo paraissent 1res distinctos, bien que Kiesenweller
ait cru devoir les réunir lui-même après coup {in Kiister Kàfcr Eu-
rojms, XXIX, 1873, 8); ce sont les M. dnjocoetes Rottbg. {Berl. eut.
Zeits., 1870, p. :242) et sicmnis Kiesw. {Berl. eut. Zeits., 1871, p. 77).
Os deux espèces se prennent souvent ensemble et j'ai pu en étudier
une série d'individus des deux sexes récoltés à Palerme par notre
aimable collègue M. leD'' Bugnion, de Lausanne, qui avait bien voulu
me les communiquer. Le caractère le plus saillant, qui suffirait à lui seul
à les distinguer, réside dans la forme du protborax. Cliez dnjocoetes ce
segment est étroit, allongé, fortement rétréci en avant, près d'iuie fois
moins large a son bord antérieur qu'à la base et celle-ci est elle-même
très sensiblement plus étroite que les élytres; chez sicanus le prolb^rax
est plus court, plus transverse, moins atténué en avant et sa largeur
au bord antérieur dépasse la moitié de la largeiu' de la base; celle-
ci est à peine plus étroite que les élytres. En outre, cbez dnjocoetes, les
pattes sont plus rembrunies et les tibias postérieurs sont plus sensi-
blement sinués après le mlUeu chez le (5-
M. sicanus se rapproche davantage de M. genicaUitus Kiesw., de
l'île de Zaute {Berl. ent. Zeits., 1859, p. 27). Mais, chez geniculatus,
la tête, plus grossièrement rugueuse, est beaucoup moins rétrécie
en arrière cbez le (5, la coloration jaune pâle de sa partie antérieure
se prolonge entre les yeux, sous forme de tache quadrangulaire rous-
sâtre, jusque bien au delà du front; le prothorax, dont la rugosité est
également plus marquée, est encore plus transverse, la bande médiane
noire qui le parcourt est plus étroite, étranglée au milieu et entière,
tandis que chez sicanus, elle est large, subparallèle, toujours plus
ou moins complètement divisée en deux moitiés par une ligne
longitudinale jaune, le sillon médian est plus profond, les pattes sont
entièrement jaunes, à l'exception des cuisses postérieures, et quelque-
fois des intermédiaires dont l'extrémité est plus ou moins rembrunie;
les tibias postérieurs sont conformés à peu près de même dans les
deux espèces.
22. Malthinl's iM'LAVLS Mars. — Les tibias postérieurs sont très
légèrement sinués après le milieu chez le t5- Celui-ci est, en outre, de
forme un peu plus étroite et plus allongée et a les yeux beaucoup plus
saillants que la Q, avec le front et l'épistome blanchâtres et les fémurs
intermédiaires et postérieurs souvent entièrement jaunes.
La forme des derniers segments de l'abdomen est particulière dans
cette espèce et mérite d'être notée :
(5 Avant-dernier arceau ventral réduit à deux lobes latéraux allon-
Sciiurc lin ^S iimi 101)2. 197
gvs ol triaugulaircs. le (icriiicr Irrs Iiin<ï. eu iVr de laiico ('■niousse' au
sommet; dernier arceau dorsal rabattu de eliaiiue côté de manière à
embrasser un peu le dernier arceau ventral dans sa partie apicale.
9 Avant-dernier arceau ventral échancré en demi-cercle, le dernier
profondément déprimé sur les cotés.
A ajouter aux localités déjà citées : Constantine: Saint-dharles
D'' Chobaut); Philippeville, sur le Cbène-Iiège La me y.
23. Malthinus exterms Pic. L'Erluinge, 1900. p. 37. — Les tii)ias
l)OStérieurs sont subrectilignes dans les deux sexes, ceux du d pré-
sentant seulement une très légère sinuosité vers le milieu de leur bord
interne. Le o" est de forme un peu plus étroite et plus allongée; il a
les pattes (à l'exception de l'extrémité des cuisses intermédiaires et pos-
térieures) et l'abdomen entièrement jaunes; chez la 9, la presque
totalité des cuisses intermédiaires et postérieures, ainsi que la moiti('
basilaire des tibias correspondants sont fortement rembrunis et l'ab-
domen est en grande i)artic foncé.
Cette espèce avait déjà été récoltée au Mont Edough, en 1850. par
Leprieur. et M. Bedel l'y a reprise en 1885. Je l'avais distinguée dans
ma collection sous le nom inédit de Bedeli.
24. Malthinus lacteifroxs Mars. — Le (5 seul a le devant de la
tète d'un blanc de lait; chez la Q, la tète est entièrement d'un llave
roussàtre pâle. Les tibias postérieurs du c5 sont très légèrement sinués
après le milieu et un peu élargis à l'extrémité.
Paraît commun au Mont Edough, en juin (D' Chobaut).
Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux [Cor..]
Par A. Lkvkh.lé.
Ancyrona Bouchardi, n. sp. — Ohlonya, sithpnfdllcld, ilcprcssa.
mbnitida, pnUido-puhcxcrus, hnnnii'a, hilcribus mrporitt, xitturn elij-
ironim. scutello rum (nitninis ppdiiimque fen-tigiiirin; ciipitr (nitirr
niedio drntato, uirinque hisiuunto, subopaco, profundi' nignso-punctato;
Itwthomce valde tnmsvrr.so, apirc aiujuslnto, haud alutaceo, lateribus
Hubrectis, angidis (niticis puniiii proinùmUs, retusia, poslicin subrrctis.
hnudacutis, disco fere liini, ad lalein irregulanin- et mgose pimctato;
snitello (iluinreo, puni'tnto; eliitris bvevibm, phiuisi, pandlelh, cvebvr
punrtdto-striatis, intervallis subcicrnti}!, rum pili.t mjulnrilev dixpoxitla.
— Long. 3,.^; la t. 1,8 mill.
lî)8 Bulletin de Ui Société rntoinologique de France.
SunKilrn, Polemljcing, M. Rouclmrd (coll. A. GroiiYollc), un l'xciu-
|)l;iir('.
Ancyrona soror, ii. sp. — Slainra colore et corpore ut in .4. Hoii ■
churdi, sedprothorace distincte (tlutacen^ lateribus suhrotundutia, siih-
crcnulatis, elijtri.s niinu.^ deplanotis^ minus profunde et rufjose punc-
tato-striatii^, intervallis para.n clccotis, sutura concolore. -- Long. 3,o;
lat. 1.8 mill.
Siun;ilr;i, M. Fischer (coll. A. (îronvolloi, un oxempUiin".
Ancyrona pîana, n. sp. — Late ovalis, sat fortiter depressa, nitida.
Iirnnnea, caui lahro, disco ehjlrnruni, corpore sulitui^, antennis pedi-
liHsque dilutioribus; prothorace valde transverso, inae(juali, antrorsuni
fortiter angusiato, eniarginato, angulis aniicis et posticis rotnndatis;
capite prothoraceque alutaceis, fortiter et dense punctatis, cuni pilis
iilbidix^ ciirvatis : scutello transverso, postice rotundato, fortiter et dense
punctato: eli/tris apiceni versus subantpliatis, postice regulariter ro-
tnndatis. fortiter marginatis, disco regulariter et profonde striato-
punctatis. intervatlis alternis clevatis, ad latera fortissiine et irrcgula-
)'iter punctaiis, cuni jiilis nigrescentilius brevibus, incurris, do):'<(i
serialiin, ad latera irregulariter dispositis. Prosterno sublaevi, inter
co.ras sut de/le. ru. acuto; seginentis ventralibus niiidis, parce subtilité r
punctaiis; irntennaruni claca sat robusta. alutacea, pilosa. ~- Long.
10; lat. () mill.
C.ùtc (rivoirc, capitaine Le Magncn (coll. Fran(;ois), un cxeni-
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A.L.
Le Secrétaire-gérant : Cii. .\lhjaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIlilTÉ EN^rOMOLOGIQXJK 13 K PRANCiC
Séance tlu 11 juin 1003.
Présidence de M. P. MAHILLE,
Ancien Président.
MM. lo capitaine F. do Bcaticlirno (de Vitro), le capitaine
F. Gruardet (de Fontainel)le;iii) et (Ih. Le Hardrlay (de Roc(]iien-
conrl) assistent à la séance.
Correspondance. — MM. F. Henneguy, Yice-Présideiil et K.-L.
Bouvier, s'excusent de ne pouvoir assistera la séance.
— MM. H. Bailly et G. de la Barre remercient la Société de leur
admission.
Changement d'adresse, — M. .lean Cocliin, enseigne de Vais-
seau, à bord de la canonnière « Zélée », Division navale de l'Océan
Pacillque.
Admissions. — M. le D'' G. Gerber, chef des travaux de Bota-
nique agricole à la Faculté des Sciences, 2o, boulevard Gazzino. à
Marseille. [Céeidm.]
— M. J. Niégo, directeur de l'Institution agricole de l'Alliance
Israélite à Mikweb-Israël, près Jalîa (Palestine). [Entomologie (Kjn'rolr.]
Présentations. — M. Henry Brown, 30, rue Louis-le-Giand, à
Paris, présenté par M. G. -A. Poujade. — Commissaii'es-rapporieurs :
J. de Joannis et P. Mabille.
^ M. Jules II or mann, libraire, 0, rue de la Sorlxmiie, à Paris,
présenté par M. Ch. AUuaud. — Commissaires-ra[)p(irteurs : MM. L.
Bedel et .1. Magniii.
Voyage. — M. .1. Kiinckel d'Herculais vient d'élre cliarg»', par
le ministre de l'Agriculture, d'une mission pdiu' organiser la lutte c(tnlre
les invasions du Caloptenus iMlicus dans le sud-ouest de la France.
Notre collègue va se rendre dans les départements de Maiiie-et-Loire,
Bull. Soc. ent. Fr.. 19(i:>. IS^' II.
200 Bulletin de la Société entomologique de France.
lie la Vcndéo, de la Cliarenle-Infrrieuro, etc., dans lesquels on a signalé
des éclosions.
Observations diverses.
Note sur l' Hi/d rojili il il s picenK. — M. G. -A. Poujade i"ap|)elle
qu'il a signalé en 1901 [Bull. Sac. eut. Fr.. p. 2^0) une femelle d7///^/ro-
pliilu.'i piceiis i.\\\\ a pondu deux fois : aux printemps de 1900 et de 1901.
Le même fait s'est reproduit cette année; une femelle qui avait déjà
donné des œufs féconds au commencement de juillet 1901, a filé une
autre coque ovigère à la (in de mai de cette année 1902. Elle vil tou-
jours, en compagnie d'un mâle pris récemment.
Communications.
Note sur la position systématique des Cupcdidae (') [Col.]
Par P. DE PEYF.RIMnOFF.
La famille des CiipeiHilae, longtemps r('duite au seul genre Cupea,
et qui, depuis Le Conte et Horn, comprend en outre les Priacma et
les Omma (-), est le type de celles qu'on nommait autrefois « incerlae
sedis ». La treille (Règne animal, éd. II, 1819, IV, 487) la place avec
les Rhysodides et les Lymexylides, dans la tribu des Limehois, et
parmi les Serricornes. Lacordaire (Gênera, etc., 1857, IV, oOo). qui
compare les Cupes aux Ciicajm et aux Plimis, les classe entre ses
Lyméxylones et ses Ptiniores, tout en déclarant que ce genre est « l'un
des plus ambigus qui existent parmi les Coléoptères ». Plus récem-
ment, les entomologistes américains, laissant ces insectes à côté des
Lymexylidae, remarquent encore que « the affinities of tliis family
are very obscur » (Class. Col. Nortli Amer., 1883, 130). Cependant,
peu auparavant, l'un d'eux avait repris l'idée de Latreille et tenté
d'établir la parenté des Rhijsodidae i\\ec \e?> Cupedidae (Le Conte in
Tram. Amer. eut. Soc, 187,'), 16o). Enfin Lameere (Notes pour la
classification des Coléoptères, in Ànn. Soc. cnt. Belg., XLIV. 1!)00,
359) déclare que « le genre Cupefi mérite de constituer une famille dont
(1) M. Cil. .Vlluaud nie fait remarquer que le génitif de ciipes (•innl cupc-
dis, le mot Cupesidae, incorrectement usité par Ions les auteurs, doit être
changé en Cupedldae.
(2) Les Ciipes sont américains (avec deiiv espèces à Madasascar), les Priac-
ma sont exclnslveinent américains cl les Onnnti propres à l'Anslralie.
Séance du 11 juin 1003.
207
les affinités avec l'enserable des Térédiles sont évidentes ». En somme,
c'est à côté des Liiine,ujlidae ([wo la majorité des auteurs ont classé,
jusqu'à présent, les Cupedidne. .Mais cette opinion, transmise un peu
comme une tradition. n"a pu élrc basée sur aucune ilonnée systéma-
tique sérieuse.
La morphologie usuelle étant décidément inqjuissante à expliquer
les afiinités de ces insectes, il était intéressant de consulter d'autres
critérium, dont, en attendant celui tiré de l'examen des larves (dont
aucune, que je sache, n'a encore éti' rapportée en Europe, ou décrite
nulle part), le plus ajjordabh' était la nervation alaire. Ni Hogei' (Flii-
gelgeâd. d. Kaf., Erlangen, ISTo), ni Redtenbacher (Yergl. Stud.
ûber d. Fliigelgead. d. Insecten in Ann. dea k. k. mit. IIofainsmm>;
Wien, l, 3, 153, 1886) n'ont d'ailleurs examiné les Cupedidae à ce
point de vue.
Grâce à mon ami M. .1. Bourgeois, j'ai pu enlin préparer et étu-
dier l'aile d'un Cupes capitatas Fabr. provenant du Kansas, et on
partagera probablement la surprise que j'ai éprouvée en constatant
que le type alaire de cet insecte se réfère complètement à celui des
Camhoidea. A cet égard, il est utile de remarquer (pi'aucune erreur,
ni même aucnne ambiguïté n'est possible. L'aile inférieiu'o d'S Cam-
boidea possède, entre toutes celles des Coléoptères, des particularités
lellementexclusives, qu'elles cons-
tituent peut-être la meilleure carac-
téristique formelle du groupe tout
entier. En elTet, la soudure des
premiers segments abdominaux, si
elle est commune à tous les (Uirn-
boiden, ne leur est pas spéciale, tan-
dis que les particularités alaires,
telles que la disposition de la vena exteniomedia. les cellules du pli et
surtout Vohloiuiuut n'ont jamais été observées ailleurs dans l'ordre.
On se rendra compte aisément, à rapprocher la figure ci-jointe ;') de
celles que Redtenbaclier (tu (ianglhaiier ont données des Cara-
Ijnidca, qiu' l'aile du (hipes appartient à ce type si caractérisé, et l'on
(1) L'exemplaire de Cupes c(ipitntus F., que j ai pu étuiiier, provient de la
collection de Boscd'Antic, le correspondant d'Olivier, ce qui lui donne,
je pense, un peu plus d'un siicle de préparation. Il était donc un peu fati-
gué. La partie proximale de l'aile, dont j'ai figuré le contour au pointillé, était
fortement endommagée, mais toutes les nervures intéressantes restaient heu-
reusement intactes.
208 Bulletin de In Société entoniologique de France.
conviendra (nie la famille des Ciipedidac doit être rangée dorénavant,
coranie les RiujsoiliddP (') parmi les Carahoidru aberrants (-).
11 y aura dans la suite un intérêt considérable à vérifier ces nou-
velles données par l'examen des ailes chez les deux autres genres (*),
et surtout jtar celui des larves, probablement éruciformes et xylo-
phages, de cette curieuse famille.
Habitat de VApion cyanescens Gyll. aux environs de Marseille [Col]
Par C. Gerhkr.
Ayant passé une bonne partie du printemps de l'année 1898 au mi-
lieu des Cistes des environs de Marseille, eu vue d'une étude sur la
fécondation directe de ces plantes, j'ai très souvent rencontré à cette
épofpie, sur ces Cistes, des galles pisiformes, parfois en chapelet, dont
certains détails Inologiques m'avaient fortement intrigué. Leur étude,
faite en collaboration avec M. Vayssière, professeur de zoologie agri-
cole à la Faculté des sciences de Marseille, devant paraître avant la fin
de l'année, je me contenterai, ici, de signaler brièvement les points
sur lesquels j'ai le regret de me trouver en désaccord avec M. Jacob
(1) Le t\pe alaire des Uinjsodidae est, au reste, bien moins conforme que
celui Jes Cupedidae au type général des Caraboidca défini par Roger et
Iledlenbacher. Il n'est pas douteux néanmoin« ([u'ils appartiennent à ce
groupe. Des observations très récentes, qui vont être publiées, m'ont permis
de constater que la larve des Rlnjsodes établit définitivement la nature cara-
boïde de ces insectes.
(2) Par tous les caractères autres (jue ceux de la nervation alaire, et par
ceux, en particulier^ tirés de la morphologie abdominale, les Cupedidae s'é-
loignent notablement de lensemble des Caraboidea. Ainsi le premier seg-
ment ventral est entièrement ai)sent. Tous les .segments ventraux sont libres,
en sorte que la formule abdominale pirait ôLre celle de la majorité des
„ ,, ,. , 1 ^ , -, />' !>' O- D' D' D" I)'.
Coléoptères autres que les Caraboidea : „ , ;^ .,,, . -
(3) Le genre Omma Newm. a été placé par Lacordaire (Gen. Il, 416)
après les SU v anus, ai parmi les « CHCiijipcs ». (Tétait au>!si ]'oj)inion d'Ericli-
son. « M. Nevvman, dit Lacordaire, ajoute que le genre ressemble beau-
coup à la l'ialeia orieiilalis de Ilaan de la famille des Tenébrionides, sous le
rapport de la forme générale, aux Jihysoiles par si's organes buccaux, aux
Ciipes par ses tarses et ses jeux, et (i,iit par conclure ([u'il ne i)eut rentrer
dans aucune famille de Coléoptères ».
Séancr du II Juin 1903.
209
de CordLMUoy. Contraiiviiii'iil à Tassortion ('iniso par co dornior dans
ie o'^ Bulletin de notre Société [1002], celte galle, produite par un Co-
léoptère du groupe des Àpionides, se rencontre, aux environs de Mar-
seille, non seulement sur Cisius ulbidus, mais encore sur VAsIuh sal-
vifolius L., et, quoique beaucoup plus rarement, sur Cisius muuspe-
liensis L.
Les figures 1 et 2 représentent des galles de Cisius albiduscl de Cis-
ius salvifolius, comme en témoignent les
feuilles accompagnant les cécidies.
De plus, il n'y a pas que les entre-nœuds
des tiges de Cisius albidus L. qui portent
les galles pisil'ormes, mais encore, ce que
ne signale pas l'auteur de la note à la
quelle je fais allusion, les bourgeons laté-
raux et terminaux. Ces bourgeons, ainsi
complètement transformés en un renlle-
ment en bissac ou ovoïde, ne s'allongent
pas, l'année suivante, en rameaux. En
résumé , il y a non seulement pleurocéci-
dies déformant la tige, mais encore acro-
cécidies déformant le bourgeon.
C'est ce que montrent bien les ligures
3 et 4 représentant : la première une dé-
formation d'un bourgeon terminal de Cisius albidus L., la seconde une
déformation d'un bourgeon de la même plante.
__ â Bien plus, Apion ajanescens
^W ^s^ *jyl'-5 l'auteur des galles précé-
m ^^e dentés, (ait si peu, dans la région
J W voisine de Marseille, un choix ex-
p;„ Q 1 in /. clusit du Cisius albidus L., ainsi
que le dit M. Jacob de Cor dé-
mo y, qu'il déforme, dans Cisius salvifolius L., les
bourgeons terminaux et latéraux, tout aussi bien
que les entre-nœuds de la tige, se comportant, en
un mot, vis-à-vis de cette plante, absolument de la
même façon que vis-à-vis de Cistus albidus L.
La figure 5 représente un bourgeon terminal déformé de Cistus
salvifolius L., avec deux feuilles permettant nettement de reconnaître
la plante.
Fig. 1.
Fis. ?..
210 Bulletin de la Société entomologique de France.
Description d'un Anthribide nouveau de la Corse [Col]
l>;ir T.-A. Marshall.
L'insecte ci-dessous décrit n'apitartenant à aucun genre connu, j'ai
clierclié des opinions sur son compte parmi les coléoptéristes de ma
connaissance. Tous l'ignoraient, le considérant comme un exotique
introduit par quelque accident dans la Corse. En dernier ressort, je l'en-
voyai à M. le Prof. Aurivillius de Stockholm, qui, après l'avoir
complaisamment examiné, le retourna en remarquant qu'il constitue
un genre non décrit, voisin de Plintlieria Pascoe. Il n'accepte pas
riiypothèse de son introduction accidentelle, préférant le regarder sim-
plement comme une espèce indigène, échappée jusqu'ici à l'observation.
Le genre Plintheria, faisant partie du groupe des Phloeophilides, ne
renferme qu'une seule espèce connue, originaire delà Nouvelle-Guinée;
on ne s'attendrait donc pas à trouver une forme parallèle et congénère
dans une patrie si éloignée que la Corse. En etTet, l'Anthribide en ques-
tion diffère matériellement de Plintheria par plusieurs caractères que
j'essayerai de faire ressortir dans la description suivante.
^patliorrlianiplkU!^, n. gen.
Ç ïéle enfouie dans le prothorax; front horizontal; rostre un peu
plus étroit que lui à sa base, et beaucoup plus long, plan en dessus,
resserré en courbe au milieu, et élargi au bctut, spatuliforme; bord
antéi'ieur du chaperon droit, cilié. Mandibules saillantes, déprimées,
larges à la base, munies en dedans d'un petit denticule. Scrobes ros-
Iraûx médians, petits, fovéiformes. Antennes courtes, ne dépassant
pas la base du prothorax, de 11 articles, dont le l^'' épaissi, court. p\ ri-
forme; 2'^' de mémo forme mais plus étroit; 15-7 allongés, décroissant gra-
duellement ;î)-ll formant une massue à articles très lâches, légèrement
comprimés, allongés; le dernier pointu. Yeux ovalaires, assez convexes.
Prolhorax moins long que large, rétréci en avant, à côtés presque
droits, grossièrement réticulés; muni au milieu de son disque d'une
courte impression transversale, profonde et rugueuse; sa carène lon-
gitudinale est imparfaite, n'atteignant pas le sommet ; la carène anteba-
silaire (de Lacordaire) se prolonge latéralement jusqu'au milieu des
côtés, ou peu s'en faut, formant une courbe aux angles postérieurs du
protborax. Saillie mésosternale assez forte. Ecusson j)etit, subarrondi.
Alulonien robuste, un peu plus long que la tète et le i)rolhorax, à
peine décr(»issant en arrière. Ély très profondément ponctués-striés,avec
Séance (lu II juin 190'2 211
10 sérios de points, dont la 1"^ raccourcie, les points extérieurs beau-
coii|i [ilus faibles: le li" iuter\alle relevé, de sorte qne la suture et les
intervalles l-i paraissent abaissés ou aplatis; le oMntervailc est aussi
relevé, mais à un moindre degré; les (■lylres cachent tout l'abdomen
excepté le pygidium, qui fait saillie en triangle curviligne tnin(|ué.
Épaules arrondies. Pattes assez longues; cuisses de derrière n'attei-
gnant pas le bout du pygidium; janii)es ari-ondies, un peu épaissies et
comprimées vers le sommet ; tarses à article 1 beaucoup plus long que
2; 3 caché, émettant le 4« d'une large cavité entre ses lobes; crocbels
munis d'un denticule interne médian arqué.
S. corsicus, n. sp. — 9 Corps peu luisant, d'un brun chdCdIat
foncé, revêtu par places d'une peluche dense de poils courts et cou-
chés, de couleur jaune d'ocre. Chaperon et mandibules noirs. Les
parties pileuses sont le dessus de la tête avec le pourtour des yeux,
le rostre jusqu'à la base du chaperon, 7 petites taches du pronotum.
et .3 sur sa base réfléchie, le scutellum, 4 taches sur chaque élytre,
dont l'une suturale, carrée; une large bande der-
rière le milieu des élytres bordée en avant et en
arrière d'une ligne noire festonnée en suivant
le contour des intervalles des stries ; le reste des
élytres est pareillement ocreux, traversé par
deux ou trois lignes noires irrégulières, inter-
rompues. Couvercle du pygidium ocreux. Les
surfaces latérale et ventrale montrent de nom-
breuses taches un peu plus grandes, notamment
autour de chaque spiracle. Articles 1-2 et 9-11
des antennes noirs, 3-8 brunâtres. Pattes noi-
res; cuisses, jambes, et 1"" article des tarses
ornés d'un anneau blanc. — C) inconnu. — Long. 10 mill. 1/2.
Je n'ai pas les moyens de m'assurer du sexe, mais la brièveté des
antennes porte à croire que c'est une 9 : le (5 de Plintheriu et genres
voisins a les antennes allongées.
Cet exemi)laire intéressant fut pris avec le fauchtùi', au mois de
juin 1900, en pleine vie et en bonne condition, en ma présence, par
l'ami qui m'accompagnait dans la forêt de Vizzavona. L'endroit de sa
capture est une espèce de clairière, signalée par les ruines d'une an-
cienne maisonnette, au bord de la route et à nii-cheniin entre la gare
et l'Hôtel du Mmite d'Oro. Je précise la localilé en faveur des coléo-
ptéristes qui voudraient, comme moi, visiter la forêt dans le but de ren-
contrer d'autres exenqilaires. Les arbres d'alentour sont de haute fu-
212 Ihilli'lin dp la Société cutoinolo(ji.que de France.
taie, consistant en Pins maritimes et laricios, et j'imagine (jue cet
Anthribide habitait quelqu'un d'entre eux, (»u peut-être (comme le
Plaiiinhinus) quelque Sphcieria ou autre limgus (]ui s'attache aux
troncs en pourriture. J'ai dû renoncer à entretenir hi throrie de son
introduction d'outre-mer, 1") pai'ce qu'il n'y a point d'espèce exotique
connue avec laquelle on puisse le comparer, 2") à cause de l'éloigne-
nient de son habitat, et 3") du manque de tout trafic dans la forêt de-
puis rétablissement du chemin de h'r.
Diagnose d'un Rhizotrogus inédit, du Nord de l'Afrique [Col.]
Par L. Bedel.
Rhizotrogus vicariiis, n. sp. — ((5 9) Alatus, rufo-testacena, niti-
dus. Capul riKjoso-puncUUum , fronte pilù hirsuta, cpistomo alte re-
flexo, leviter biarcunto; miiennis maris deccmarticulatifs, feminae novem-
vel decemarticulaUs {arliculis duobu.t pevitllimis sire separatis, sive
coadunaiis) , palporun iiuuiUariuin articulo ultiiiio superne impresso.
Pronnium inaerjualiter sed profunde puitctatum , pilis longis, in disco
saepiuH detriUs, hirsatuni, Interibus vix crenulatum. Scutellum pimc-
taiuni vel lacvc, pilis aliquot caducis. Ehjtra plus minus punctulata,
limbo suturali laeviore, pilis aliquot mollibus inter Immeros ci scutellum
setulisque paucis, ad apicevi magis apparentibus, notata; margine late-
rali punetis ciliigrris niiiiiovsis {rirciter 61)); memhrana apicidi liaud
ftmbriata. Vectus altiUmcum. Pijyidiuia punetatmii et hirsutum. Tilnae
posliaw sHpcrne spinis (i-'l setisque totideia notatae. — Long, lo-
18 mill.
Algérie : Teniet-el-Had ! (rare): Oran; Daya; etc. — Maroc : SE de
Fès (Segonzac!); province de Tanger (Favier!, Vaucher!).
Ce lihizotr()(jas, souvent désigné sous le nom de « puiticiis » (■), est
extrêmement voisin du li. manjiuijies Muls., de l'Europe occidentale;
il s'en dislingue par ses (''lytres bordés sur les côtés de cils très nom-
breux, ciliés même au bord postérieur, mais sans trace de frange likm-
châtre le long d(^ la membrane apicale, pai' l'épistomc assez fortement
relevé sur les bords, etc.
(1) Le /;. punicus Burin, n'est qu'un des nombreux synonymes du H.pal-
lidipennis Blanc h.
Séance du 11 juin 1002. 213
Description de deux Adelocera nouvelles [Col]
l'ur K. Klkltiaix.
Adelocera gratiosa, ii. sp. — Long. 12 iiiill. — Corps étroit, al-
longé, pou con\L'Xo: d'un l)nm foncé, couvert d'une grosse piibes-
cence blanchâtre formant trois bandes longitudinales sur le pronotum,
clairsemée sur les élytres. Tète f(trtement ponctuée. Antennes noires ,
courtes, pectinces à partir du troisième article. Pronotum plus long
que large, sillonné au milieu, faiblement sinué sur les côtés, rétréci en
avant, couvert d'une ponctuation forte et peu serrée; angles posté-
rieurs aigus, à peine divergents. Écusson oblong. Klytres atténués en
arrière au delà de la moitié; ponctués-striés; inlerstries plans, ponctués
et rugueux. Dessous du corps noirâtre, assez brillant, moins forte-
ment ponctué que le dessus; pubescence plus rare. Sutures proster-
nales sillonnées sur toute leur longueur, mais peu profondément en
arrière. Hanches postérieures étroites, graduellement et faiblement
élargies en dedans. Pattes d'un brun noirâtre.
.lataliy, province de Go\as, Brésil.
Espèce voisine de A.pecUnata Cand. et de A. pectinicornis Cham|).
Diffère de la première par l'absence de tubercules sur le pronotum, et
de la seconde par sa coloration générale uniforme. Elle se place dans
le même groupe d'espèces à sutures prosternâtes incotnplètement ou-
vertes avec A. viridis, A. knujiconus et .4. pertiniconils décrites par
Champion dans la Biol. Centr.-Am. « pi-osti'rnnl yruoccs (ibbrevin-
ted ».
Adelocera robusta, n. sp. — Long. 22 à 2)^ niill.; larg., (i mill.
— Allongé, subparallèle, assez convexe, atténué en arrière au ddà de
la moitié des élytres ; noir, revêtu de poils écailleux dorés courts et
peu rapprochés. Tète fortement ponctuée. Antennes ferrugineuses,
n'atteignant pas la base du thorax; dentées du troisième au dixième
article; deuxième i)etit, globuleux; troisième au moins trois fois plus
long; quatrième plus court que le précédent; suivants de la môme lon-
gueur que lui ; dernier en ovale allongé. Pronotum à peu près aussi
long que large; sinué sur les côtés et rétréci en avant près du bord
antérieur; convexe, déprimé le long de la base, sillonné au milieu en
arrièi-e, criblé de gros points et marqué de deux fossettes au milieu
dans le sens transversal; angles |)ostérieurs divergents. Écusson plan,
allongé, élargi, piti* subatlénué eu arrière, rugueusement ponctué.
214 Bulletin de la Société entomologique de France.
Élytres parallèles, rétrécis seulement au delà de la moitié, marqués de
séries longitudinales Irrégulières de points inégaux formant des stries
mal déflnies; intervalles finement et éparsément ponctués. Dessous de
même couleur assez fortement et densément ponctué, sutures proster-
nales fermées en arrière. Saillie prosternale longue et effdée. Épister-
nes métathoraciques rétrécis en arrière, un peu plus étroits que les
épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches posté-
rieures graduellement dilatées en rond en dedans, échancrées posté-
rieurement près du milieu du corps; leur bord externe un peu plus
large que le bord postérieur des épistcrnes. Dernier arceau ventral
déprimé, graduellement rétréci en arrière et arrondi au sommet. Pattes
brunes, tarses rougeàlres.
Himalaya.
Ressemble beaucoup à A. collim Gand., dont le type m'a été obli-
geamment communiqué par le Musée de Bruxelles. Elle est plus
grande ; le pronotum est plus bombé, plus arrondi sur les côtés et ses
fossettes sont moins profondes ; l'écusson est moins rugueux, plus
allongé et subatténué au sommet ; la ponctuation des stries des élytres
est moins forte et moins régulière, elle est accompagnée d'iuie ponc-
tuation plus Une qui recouvre les interstries; ceux-ci sont moins con-
vexes et moins rugueux, lùifm les sutures prosternales sont moins
profondément ouvertes seulement en avant , et fermées en arrière sur
la plus grande partie de leur longueur; chez collisa, au contraire, elles
ne sont fermées que près des hanches antérieures.
Note sur le genre Caei-ostris [Akach.n.]
Par E. Simon.
.l'ai constaté, dans le genre Caerostris, un caractère qui n'a pas
jusqu'ici été signalé et sur lequel je crois devoir appeler l'attention ,
car il pourra sans dout(i être utilisé pour la distinction des espèces de
ce genre qui sont si voisines les unes des autres et si variables quant
aux protubérances de leur face dorsale.
Les fémurs de la 4*^ paire de ces curieux Argiopides sont garnis
sur leur face inférieure, amincie et presque tranchante, et sur leur
face interne, lisse et plus ou moins concave, de lamelles comprimées
el transjiarentes, tantôt sériées, tantôt irrégulières.
Dans les C. paradoxn Dolesc h ail , de Malaisie et all)e.scenft Poe oc k ,
de l'Afrique occidentale, l'arètc inférieure du féiTiur olire une série
Séance du II juin 1903.
21o
très régulière de lamelles ovales, légèrement lanci'Dlées. pm allémiées
et courbes à la base et terminées en petite pointe aiguë (lig. H), se
recouvrant un peu l'une l'autre par leur bord antérieur (regardant le
sommet de rarticle) ; la face interne de l'article, très déprimée dans sa
moitié basale, est couverte dans le haut de lamelles plus petites, très
nombreuses et disposées irrégulièrement {^\g. A); dans les C. mi-
tmlis Vin son. de Madagascar et nodulom Pocock, de la côte orien-
tale d'Afrique, les lamelles, moins régulièrement sériées, sont beau-
coup plus étroites et longuement pédiculées à la base (fig. G), les plus
longues étant situées sur l'arête inférieure, les autres sur la face in-
terne, beaucoup moins déprimée que dans les espèces précédentes.
Dans le C. xp.rrnspiddia Fahr., du Cap. les lamelles sont remplacées
par des crins bacillil'ormes plus courts, transparents.
Dans le Trirhorhan's hii-mta E. Simon, cependant si voisin des
Caerostrix. les fémurs n'olTrent aucune trace de lamelles.
Explication des figures.
Fig. A, Cnrrostrix (ilbescensV oc ock, fémur de la 4'' paire vu parla
face interne.
Fig. B, l'une des lamelles plus grossie.
Fig. C, C. milnilis Vin son, une lamelle très grossie.
Bulletin bibliographique.
Académie des Sciences {C. H. hehdum. des Séanres\ 1002, 1. 21 et 22. —
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C(»pé|)odt' fiallicole. parasite (riinc Acliiiic. — L. Lkgrr : Bacté-
ries parasites de l'intestin des larves de Chironome.
ADnnlf! and Miu/azinc of natural ffistonj, Ser. 7, vol. IX, 54, 1902. —
F. -P. Cambridge. New Spiders belonging' to the Genus Cternis witli
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Eastern and Auslralian Heterocera. — Miss G. Ric.\rdo : Further
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Muséum Collection^ — W.-F. Kirby : Description of two new
Species of Bartrododema (Phasmidae) in the CoUeclidn of the Bri-
tish Muséum. — T.-D.-A. Cocicf.rell : A Contrihulion to the Know-
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EiitniiiologificlK' Littéral iiihidttrr, II. 6. 1902.
Eiitoiiiologist {Tlie). juin 1902. — F. -P. DoDn : Contribution to the Life-
history of LipJiijru hraasolis Westw. — 1{. South : Acidatia niar-
ginepunctata (fig.). — A.-D. Imms : Notes on the (ienus Clunio
Mal. — T. -A. Ckapm.Jin : The Classification of Grucitaria and allied
Gênera. — G.-W. Kirkaldy : lAIiscellanea Rhynchotalia; n' 4
(Heteroplera). — A. Tiiurnall : A List of Tortrices taken in S(»uth
Essex helween 1883 and 1891. — Notes diverses.
EntomologisV X iiKnitlilg Magazine {Tlie), juin 1902. — F. Barrett :
Further Notes on South African LepidopLera. — B. MAoLAcnLAN :
An annolated List of Neuroptera-Planipennia collecled in central
Spain hy T. -A. Chapman and G. -G. Champion in July and August
1901. -- Notes diverses. — E. Saunders : Hymenoplcra-aculeata
of .Jersey, Guernsey, Alderney and St Briac (Brittany).
Entomotogis^Vs Record and .Journal of Variation {The), P^'' juin 1902. —
Mary de la B. Nicholl : The Lepido[itera of Bosnia and Monté-
négro. — J.-\V. TuTï : List of Species, Varieties and Aberrations
of Le[)idoptera so far only recorded from the British Islands. —
E.-A. Newbkrv : A Révision of the British Species of Bagous Sch.
— M. BuHU : The new System of the Dermaptera. — Notes di-
verses.
Eemlle des .Jeunes Naturalistes {J.a) , 380, 1902. — Abbé 1^'rionn'ET :
Bonibus et I*sitJnjrus de France et de Belgique. — Notes spéciales
et locales. — Bévue de faits scientilirjues.
A. L.
Le Sccrcl<iire-(j('rani : Cii. Ai.luaiid.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQXJE DE FRANCE
fliéanoc du 95 juin I909.
Présidence de M. E. SIMON,
Ancien Président.
MM. M. Bouchard, récemment reatré en Frnnce après un long sé-
jour à Sumatra, G. Darboux (de Lyon) et .J. Le Soigneur (de
Clierbourg) assistent à la séance.
Correspondance. — M. F. ilenneguy, en raison d'un deuil ré-
cent, s'excuse de ne pouvoir venir présider la séance.
— M. H. Baiily se fait inscrire comme membre à vie et envoie sa
photographie.
— M. G. Gerber remercie la Société de son admission el si' fait
inscrire comme membre à vie.
— M. E. Lemée remercie de son admission.
Changement d'adresse. — M. E. Grison, conservateur des hy-
pothèques à Hanoï (Tonkin) , se met à la disposition des membi'es de
la Société qui se l'endraient au Tonkin.
Admissions. — M. Henry Brown,30.rue Louis-le-Grand à Paris, 2'\
[Lépidoptères].
— M. Jules Hermann, libraire, 0, rue de la Surbonne à Paris, o*".
[Bibliixjnrph ie en tomoloyique] .
Distinctions et encouragements scientifiques. — La Faculté des
sciences de l'Université de I\aris vient d'accorder le prix Trémont
(700 fr.) à M. G. Houard pour l'aider à la préparation de sa thèse de
Doctoral es sciences : Étude IjotaniqKe des cécidies des tiijes.
— Dans sa dernière séance, le Conseil de l'Association française pour
l'avancement des sciences a voté une subvention de 000 fr. à MM. Dar-
boux et Houard pour la publication d'une nouvelle édition de leur
Catalogue des zooctridies d'Europe dont l'Association a acquis vingt
exemplaires.
Bull. Soc. ont. Fr., 1902. ^° 12.
218 niillrtin de la Société entoinoldijlfjiip de Fninee.
— M. le D' (îerber a oblonu égnloincnl une subvention de 600 fr.
pour la conlinuation de ses recherches de botani(iue enlomologique.
— Des subventions de 200 tr. ont été allouées à M. L. Léger pour
ses travaux sur les Sporozoaires des Myriapodes de la Corse et à
M. L. Bordas pour ses mémoires sur l'analomie des Insectes.
— Le 16 juin, M. S. Coutagne a soutenu brillamment en Sorbonne
sa thèse : lircherches expérimentales sur l'hérédité chez les Vers ii soie
et a été proclamé docteur es sciences natiu'elies avec la mention « très
honorable k la plus haute dont dispose la Faculté.
Voyages. — Notre collègue M. Jules Bonnier est parti du Havre
le 2 juin sur le yacht Rose-)uarine pour un voyage zoologique aux îles
Shetland, aux Feroë, en Islande et à Jan-Mayen.
— M. Smitli (d'Arendale), amide M. F.Nansen, olîrc « de prendre
à leur domicile deux Français désireux de (aire des travaux scientillques
(océanographie, topographie, zoologie, etc.) au cours d'un voyage au
Groenland et de les ramener chez eux, tous Irais payés ».
M. Smith dispose de trois bateaux : le Viliiuj, le Sanison, le Njord.
La campagne durera du 3 mars au 15 août 1903.
INuir plus amples renseignements, s'adresser à notre collègue M. .1.
de Guerne, Vice-Président de la Société de Géographie, 6, rue de
ïoarnon, à Paris.
Congrès de l'Association française pour l'avancement des
Sciences. — MM. G. Darboux, A. Giard, Gb. Laliaussois et
A. Lamey sont désignés pour représenter la SociiHé à ce congrès, qui
se tiendra en août prochain à Montauban.
Le programme détaillé de cette session est déposé à l;i bibliotliè(]ue.
Excursion. — La Société décide qu'il n'y a pas lieu de donner suite
au projet de grande excursion d'été inscrit à l'ordre du jour de cette
séance. — Une excursion est décidée pour le premier dimanche de
juillet à la forêt de Fontainebleau (par la station de Bois-le-Roi).
Observations diverses.
Capture du CJievrola I in insignis Duv. en Anjou. — M. R. de
la Perraudière écrit qu'il a trouvé récemment un individu de cette
espèce, sur la porte de son habilalion à Lue (Maine-et-Loire), au iN.-E.
d'Angers.
La limite septentrionale du genre Checrolatiti se trouve, de ce fait,
Scnnce du Vi juin I9ir2. 219
roportéo jus(|u'à la basse vallée de la Ivoire; du C(Mé dr l'Kst, elle ne
semble pas dépasser le départeraenl de la Drôme.
Nouvelle note sur rHijdrophllHs pircut. -— M. G. -A. Poujade
informe la Société que la femelle iVHijfIrophihis pireiis qu'il a signalée à
la dernière séance comme ayant lilé un cocon ovigèrt' le !'■■' juin de
cette année, vient d'en produire un autre, le 20 juin dernier. Di'jà, l'an-
née dernière, notre collègue avait tnaivédeux cocons dans le bocal qui
contenait celte femelle, en compagnie d'un mâle, mais craignant ipio
l'un des cocons se soit trouvé dans le cresson qu'il leur donnait pour
nourriture, il n'en avait pas parlé. Cela ferait quatre cocons en deux
ans pour une seule femelle : juin et o juillet lilDl, l'^'' et 20 juin '1002.
Cet insecte est encore bien vivant actuellement; M. Poujade l'a pris
à la lumière électrique en septembre 1900.
Lorsqu'on veut conserver ces cocons à œufs, il ne faut |)as les laisser
avec les Hydrophiles, parce que très souvent ils les dévorent en même
temps que les feuilles auxquelles ils sont lixés à Heur d'eau, la [jointe
en l'air.
Notes d'habitat sur quelques Orthoptères de France. —
M. R. du Buysson fait observer que dans les faunes et les cata-
logues des Orlhoptères de France, la Pluineroplinn <jiiiiiin'i)unctata
Bruuner est indiquée comme ne sortant pas du midi de la France.
Il est donc bon de signaler que ce Locustide remonte dans le centre
jusqu'à Étroussat (Allier) et dans l'Ouest, à S'-Rémy-la-Vareiuie (Maine-
et Loire) où notre collègue l'a capturé en 1901, dans le courant de
juillet. Il se tient sur les feuilles des vignes, en compagnie de la l'Iiti-
neroptera falcatu Scopoli.
Parmi les Phasmides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, il se
trouve une femelle de Bnrillm gnlUcus Charpentier, provenant de
Tours, et donnée au Muséum par M. G. Grandidier en 1900. On
peut voir, dans ces mêmes collections, un exemplaire, également de
Touraine et déterminé par M. Brunner, comme étant le Bnrillm
ahjrricus Finot.
Apparition tardive en 1902 d'Hyménoptères fouisseurs. —
M. A. Loisclle écrit : « En rendant compte, dans la séance du
28 mai dernier, de l'excursion de Kamijouilict, M. le Secrétaire a fait
observer que la rareté des Lépidoptères et de la Cieiiidrln nnnpcstris
indique une année exceptionnellement en retard.
Il m'a paru intéressant de signaler le fait suivant qui \ieni corro-
borer la remarque ci-dessus :
220 BuUctin de la Soricié cnioni.olofjiquf' de France.
De pelits llyménoptÔTes fouisseurs {Thureopus peltarius Schreb.)
ont élu domicile dans la cour de l'iiôtel de ville de Lisieux; leur pré-
sence se reconnail à de petits monticules de sable qu'ils forment en
creusant leurs galeries entre les paves.
Tous les ans je prends plaisir à considérer l'activité liévreuse qu'ils
déploient pendant tout le mois de juin, et j'ai toujours constaté, depuis
plusieurs années, (ju'ils déijuteut à la lin de mai ou dès les premiers
joiu'S de juin.
Celle année, je n'y pensais plus, quand le 18 juin au matin je fus
tout surpris d'apercevoir le premier vestige du travail de mes Hymé-
noi)tères, qui, tout en étant plus important aujourd'hui, n'a pas encore
pris l'extension des années précédentes.
C'est donc un retard de 17 jours en moyenne, dû à la tenqM'raliirc
exceptionnellement basse cette année du mois do mai et de la première
quinzaine de juin ».
Captures. —M. A. Dubois signale la capture, au cours de l'ex-
cursion do la Société a Rambouillet, le 2î) mai dernier, des Coléoptères
suivants : Ceinjon Iwj abris, Thijainis dor-sali'i, Hijijeraspis rdiiipe^lrix,
Cleonus œrdujer.
Communications .
Note sur la larve de VAthevix Ibis Fabr. [Dut.]
Par Alfred Giaud.
Il y a quelques jours (le 16 juin), notre collègue M. L.-B. Terre,
préparateur à la Faculté des sciences de Dijon, m'écrivait :
« Le 7 juin, M. Romelet, un de mes amis demeurant à A'euvon près
de Dijon, était prévenu par le facteur des postes qu'un essaim d'xVbeilles
était suspendu au-dessus de la rivière (l'Ouche). Use rendit en bar(pu'
à l'endroit indiqué poiu" recueillir l'essaim, mais, en ap[)roclianl, il lut
frai)pé de ne pas entendre le bourdonnement ordinaire des Abeilles. La
masse était adhérente à une branche d'Aubépine surplonibanl la l'ivière
à une hauteur d'un mètre en\iron. On la fit tomlier dans un cabochon
et on constata (ju'il ne s'agissait aucunement d'Abeilles. En réalité
l'aggloméi'ation simulant un essaim était constituée par un amas de
Diptères, tous morts, au milieu desquels se trouvaient de nombreux (pufs
disposi'S par groupes blanchâtres; le volume de la masse était celui d'un
Séance du 2.j juin 1902. 221
essaim d'Aheillos, de moyenne taille. En revenant, un antre essaim
semi)lable, mais moins volumineux, fut trouvé pendant à une branche
de Saule au-dessus de la rivière. »
M. Terre m'envoya un fragmentde ces essaims, me priant de déter-
miner l'insecte; mais, même sans attendre cetenvoi, j'avais prévu qu'il
s'agissait de nids dWtherix Ibis déjà fréquemment décrits par les dipté-
rologistes depuis Walker et Schiner, et que j'avais pu observer
naguère sur la petite rivière du bois d'Angres, près Valenciennes, à la
frontière belge.
Comme toujours, ces nids ne renfermaient que des femelles en nombre
énorme soudées entre elles parleurs pontes. Malheureusement M. Terre
avait abandonné les nids pendant dix jours dans un bocal où les jeunes
larves étaient écloses et pour la plupart mortes et desséchées. Quelques-
unes cependant, parmi celles que je reçus, n'étaient qu'à l'état de Vie
ralentie et sortirent de leur anhydrobiose dès que je les iilaçai dans
l'eau.
Ces larves récemment écloses dillèrent considérablement des dessins
qui ont été donnés par F. Braucr dans ses Systematische Studien
auf Crandiaijt' der Dipipren-Lanm (Denkschriften der Math.-naturw.
CI., XLVll Bd., Wien 1883, p. (50, [)1. III, lîg. 48-ol), d'après une larve
sans doute plus âgée (').
Les antennes et les palpes ont une structure plus complexe; le
premier segment porte un éperon médian chitineux noirâtre qui doit
aider la larve à fouir le milieu dans lequel elle vit ; le deuxième seg-
ment (le second avant ceux qui portent les pattes à crochets) est muni
de deux gros yeux noirs que Brauer n'a pas signalés. Les appendices
caudaux présentent quelques longs poils rares dont deux terminaux,
et ne sont pas ciliés sur toute leur surface comme semblerait l'indiquer
la tîgure 48. Ils sont d'ailleurs beaucoup plus longs que ne les repré-
sente cette figure.
J'essaierai d'élever le très petit nombre de larves que j'ai pu sauver.
On ignoreencore le genre de vie des larves iVAtherix et je ne crois pas, à
priori, qu'on puisse admettre l'opinion de T o u r n i e r et P r c u d h o m m e
de Borre (') qui supposent que ces larves, entraînées par le courant,
(1) C'est sans doute aussi une larve A'Atherix plus âgée que L. Du four a
décrite sans la déterminer, dans nos Annales, sous le litre : Consultation sur
une larve aquatique, 1862, j>. 131, pi. 2, fig. 2.
(2) Tournier, Comptes rendus Soc. ent. Belg., XVII, 1874, p. i.xxxix, et
Prend homme de Borre, Comptes rendus Soc. enlomoi. Helg., X\II, 1879,
p. cx\.
222 Bulletin de lu Société entomologique de France.
poursuivent leur existence dans les charognes rejetées sur les berges
des rivières. Dans l'Ouche, ainsi que dans l'Honello (rivière d'Angres),
les larves devaient tomber dans une eau très pure et très aérée, comme
le prouve l'existence dans ces rivières de larves de Simulies de di-
verses espèces. L'observation de L. Dufour tendrait plutôt à faire
supposer que les larves d'Atlierix vivent dans les bois en décomposi-
tion submergés.
Quant à l'instinct qui pousse les femelles de ces Diptères à former
pendant la ponte ces étonnantes agglomérations, il me paraît pour le
moment tout à fait inexplicable et je ne sache pas qu'on ait observé
rien d'analogue chez les autres représentants de l'intéressante famille
des Leptides.
Description d'un Orthoptère nouveau de l'Atlas marocain
Par I. Bolivar.
Ephippigera (Uromenus) Poncyi, sp. nov. — Sicca tlavescens;
occi|)ite, segmentorum abdominis tamia transversa basali nigris. Fas-
tigium verticis parVum, sulcatum. Frons luberculo minuto. Anteunae
longiusculae. Pronotum rugulosum, retrorsum haud vel vix ampliatum ;
lobis deflexis vix angulato-insertis, carinis obtusis, subrotundatis, pa-
rum distinctis formantibus, margine inferiore subrecto, tantiun pone
médium leviter sinuato. Elytra nigro-areolata, venis tlavis; campo
marginali perfecte explicato, areohs nigro-repletis instructo. Femora
quatuor antica aequilonga, pronoto longiora. Femora postica carinis
inferioribus spinis raris apice nigris armatis. Tibiae anticae supra,
spina unica vix pone médium sita. Segmentum anale medio foraminatum,
postice arcuatim bisinuatum inter cercos valde approximatos biuuicro-
natum. Lamina supraanalis compressa inlra cercos producta, ianceo-
lata, marginibus undatis, sursum inflexis, apice acutissimo, cercis
haud longiora. Cerci brèves, conici in mucronem apicalem introrsum
curvatum continuati. Lamina subgenitalis cercis brevior retrorsum
subangustata, postice emarginata, stylis longis apicem versus atlenua-
tis instructa (5. — Long, corporis c? 34 mill. ; pron. 8,o mill. ; fem. ant.
10, o mill. ; fem. post. 22 mill.
Atlas marocain.
Je dois la connaissance de cette nouvelle espèce de la faune africaine
à M. Poney, de Genève, qui a bien voulu me faire cadeau du seul
exemplaire qu'il possédait.
Séance du 2o juin 1902. fiS
Les Bostrychides indo-chinois du genre Heterarthron [Col.]
Par Pierre Lesxe.
Tout ce que Ton savait jusqu'en ces dernières années des Bostryclii-
des de la triiju des Poliiaioninae permettait de considérer ce groupe
comme étant propre au Nouveau Monde. Du genre /Icterarthron, en par-
ticulier, on connaissait près de dix espèces lialjitant toutes l'Amérique
du Sud et l'Amérique centrale, sauf une seule, 1'//. confertum Lee,
cantonnée en Californie.
Cependant, en 1809, nous eûmes l'occasion d'étudier et de décrire
{Ànn. (Ici Mus. civ. di Gnioca, XXXIX, p. 634. (Ig.) une espèce appar-
tenant au même genre (//. feanuni), qui avait été recueillie on avril 1887
par M. L. Fea sur la côte de Tenasserim. Les afduités de cet Insecte le
rapprochaient beaucoup de certaines formes américaines, //. rufipes
Blancli., //. graciUprs Blanch., //. parcldens Lin., et tout en expri-
mant la surinise que nous causait cette découverte, nous nous de-
mandions si l'on ne se trouvait pas en présence d'une espèce récem-
ment importée en Asie.
Cette liypo'ihèse parait devoir être abandonnée, car M. Fnihstorfer
vient de capturer au Tonkin une nouvelle forme asiatique ayant cer-
taines afiinités avec la première et diiïérant comme elle de toutes les
espèces américaines connues. Nous en donnons ci-dessous la diagnose.
Heterarthron batillum, n.sp. ((5). — Long. 18 miil. — Elongatuni,
posticeleLissinu'(jrudatiiii,dilatatum,ni(jro-piceuni.Caputni(i(jnum, supra
pilis brevibus erectis omnino dense vestitum, his sculpturam tégument i
haud obteyeutibus. Chjpeus antice niedio cnrlnntim dentatus. Pars ba-
silaris capitis haud tuberculaia. Submentuin shiijilex, angulo sinistro
haud produrto. Antennae undeciin-arliculatai'. Prothorax leviter elon-
gatus, retrorsum angustatus, niedio foveolatus. Elijtra antice supra ni-
tida,fortissime punctata, postice surda, omnino laevia, apice in laminam
explanatam latius expansa, angulis suturalihus leviter disjunctis; ca-
rina latcrali derlivitatis posterioris secundum marginemexlernum circi-
ter usque ad médium elijtrorum recte perducta, ibigue sursum rectangu-
latim curvata; disco in quogue elijtro cosia longiiudinali obtusa, brevi,
unie declicitatem sila, instructo; sutura ad partent quartam posticam
fortiter elecaia.
Par son épistome denté au milieu, cette espèce se rapprt)clie d"
VH. feanum et des formes appartenant au groupe amazonique parauéen
{fl. rufipes, H. grarilipes, H. parcidens). La forme symétrique du sous-
tiï BulU'ihi (If la Société entomnlogique de France.
raeiiton chez le o récarto de ces dernières et la relie an contraire à sa
congénère de rindo-Cliine occidentale, dont elle se distingue facilement
par la pilosité serrée qui couvre la lace dorsale de la tète, par la saillie
très prononcée de la suture élytrale en ariière, |)ar l'existence, àl'ex-
Iréniité apicale des élytres, d'un large l)ord horizontalement rélléchi et
par la présence d'une carène latérale à la déclivité postérieure. La sin-
gulière conllguration de cotte carène est d'ailleurs tout à fait particu-
lière à l'espèce actuelle.
L'JI. batilhiiii a été capturé en avril-mai dans les monts Alauson,
a l'Est de Lang-Son, prè's de la frontière N.-E. du Tonkin. Le tijin'
unique fait partie de la collection de M. René Oberthiir à qui nous
devons la connaissance de cette ren)arqual)le esi)èce.
Descriptions de deux nouvelles espèces de Coléoptères malgaches
Par L. FAUiMAUiK.
Paussus fissifrons, n. sp. — Long. 4 1/4 mill. — Ressembh^ beau-
coup au /'. (u-iiiicollis Fairm. (Ann. Soc. ent. Fr. 181)9, p. 181), de la
même région; endilîère par la coloration d'un brun de poix très brillant
en dessus, un peurougefitresurla tète et au milieu du corselet, le dessous
et les pattes d'iui jjrun rougeàtre brillant. La tète est très diflerente :
au lieu d'être assez convexe sur le front, elle est fortement et large-
ment sillonnée, sans épine antérieure; les antennes ont à peu près la
même forme, mais le 3'= article est tronqué à la base avec une épine
droite et fine à l'angle externe, le bord apical est coupé obliquement
avec quelques faibles denticulations; le corselet est renllé transversale-
ment dans sa partie antérieure, les angles sont moins saillants et en-
tiers, la partie postérieure est renllée, très rugueuse, à peine plus
étroite que l'antérieure, partagée en 2 lobes, la cavité intermédiaire est
transversale, très profonde ; les élytres sont très finement ponctuées,
faiblement impressionnées en travers à la base, leur extrémité est tron-
quée avec l'angle externe rougeàtre, un peu lobée; le pygidium est rou-
geàtre avec 2 petites é|(iiu's; les pattes sont larges, surtout les posté-
rieures. — Ankaraliitra (H. Perrier), avec le P. Scijthus Raffr., en
ciiinpagnie de Fourmis.
Heterosoma attenuatum, n. s|>. — Long. 18 mill. — Ressemble
extrêmement à VU.sijcophania Fairm. (Ann. Soc. ent. Belg. 1897, 109),
mais un peu plus petite, avec les élytres plus rétrécies en arrière et
moins déprimées sur le disque, la carène externe est presque elTacée;
Séance du 25 juin 1902. 22o
le corselet est plus rugueux, moins forleinenl margiiié; la coloration du
dessus du corps est à peu près celle des individus clairs de stjcophanlu,
mais moins rougeâtrc et elle est uniforme; seulement le vertex est d'un
brun noirâtre ainsi qu'une maculature peu nt'tte sur le discpie du cor-
selet; l'écussou est |tlus convexe, pres(p](; lisse; le pygidium est co-
loré comme le dessus du corps, tandis que le dessous est d'un brun-
noir brillant; les pattes sont entièrement rousses; le devant de la tète
est plus lisse; l'impression ventrale du o' ost beaucoup plus étroite,
ressemblant presque à un large sillon. La ? ne diiïcre du o' que par
labdumen sans impression et les tarses plus courts.
Cette nouvelle espèce provient des environs de Majunga et m'a été
donnée par notre collègue M. Olierlhur: elle forme la 6*-" espèce du
genre.
Descriptions de deux espèces nouvelles à'Elateridae du genre
Piezophyllus Cand. nec Hope?) [Col.]
Par E. Fleltiaix.
Le genre Piezophijlhis doit être placé près des Trti-(thihiis des([uels
il difï'ère par la forte saillie médiane du bord postérieur du |ironoluui
el les ('■pisternes métathoraciques moins larges.
Piezophyllus benitensis, n. sp. — Long. 22 mill. 12. — Oblong,
convexe; brun, couvert d'une pubescence jaune, courte, assez serrée
sur les élylres. Tète atténuée et arrondie en avant, densément ponc-
tuée, fortement impressionnée au milieu du bord antérieur, marquer
en arrière d'une ligne médiane lisse subcarénée. Antennes brunes, dé-
passant à peine la base du thorax, à 2^ et 3'^ articles très petits, sub-
globuleux; suivants comprimés et dentés. Pronotum aussi long que
large, légèrement sinué sur les côtés, couvert d'une ponctuation très
forte, serrée et rugueuse; prolonge, au milieu de la base, en une
saillie relevée, triangulaire et arrondie au sommet; angles postérieurs
aigus, peu divergents, carénés. Écusson subtriangulaire, allongé, légè-
rement concave et finement ponctué. Élytres atténués seulement au
delà de la moitié, faiblement ponctués-striés; interstries plans et fine-
ment ponctués. Dessous de môme couleur. Pronotum très grossière-
ment |)onclué surtout vers la moitié; saillie élroite et longue. Pro-
pk'ures fortement et densément ponctuées. Épisternes métathoraciques
élargis en arrière, très légèrement pointillés. Métasternum foitcinent
sillonné au miheu dans sa partie postérieure, densément poncLui', plus
226 Bulletin (le lu Société entomologique de France.
fortement sur les côtés. Hynches posiérienres élargies en dedans et eu
dehors, leur bord externe plus large que le bord inférieur des épis-
lernes. Abdomen fortement ponctué latéralement, légèrement au milieu ;
!«'■, P et 3^ arceaux emboîtant fortement les élytres sur les côtés et visi-
l)les en dessus, dernier déprimé et arrondi. Pattes d'un brun rougcâtre.
Benito, Cong'o.
Espèce voisine de P. Spencei H ope; s'en distingue par les stries des
élytres peu marquées et letu's intervalles nullement convexes.
Piezophyllus borneensis, n. sp. — Long. 32 mill. — Oblong,
convexe, atténué en arrière; noir, couvert d'une pubescence jaune
très apparente. Tète rétrécieet tronquée en avant, densément ponctuée,
fortement impressionnée près du bord antérieur, marquée d'une
faible ligne lisse au milieu. Antennes d'un brun noirâtre, dépassant à
peine la base du thorax: 2'^ et 3^^ articles ferrugineux, égaux, beau-
coup moins longs que larges; suivants forlement comprimes et dentés.
Pronolum lui peu plus long que large, très faiblement sinué sur les
côtés, C(Mivert d'une ponctuation forte, serrée et rugueuse; prolongé
au milieu de la base en une saillie arrondie; angles postérieurs insen-
siblement divergents, aigus et longuement carénés près du bord.
Éciisson subli'iangulaire, assez allongé, légèrement concave et superli-
ciellement poinlillé. Élytres fortement atténués en arrière liien avant
la moitié, déhiscents au S(»mmet, légèrement ponctués-slriés ; inters-
tries rugueux. Dessous de la même couleur. Pronotum très grossiè-
rement et rugueusemenl ponctué, plus légèrement sur la mentonnière ;
saiUie très étroite et allongV'e. Propleures à ponctuation serrée, moins
forte sur le bord latéral. Épisternes métathoraciques élargis en ar-
rière, à |)eine visiblement pointillés. Métasternum légèrement sillonné
au milieu, linement ponctiu\ Hanches postérieures élargies en dedans
et en dehors, leur bord externe plus large que le bord inférieur des
épisternes. Abdomen finement ponctué; premiers arceaux emboîtant
fortement les éhtres et visibles en dessus, dernier dé[(rinié et ar-
rondi. l*aHes d'un hnui rougeàtre.
iiornéo hollandais.
Cette espèce se reconnaiti'a facilement à sa fornu^ générale très alté
nuée en arrière. Elle dillere en outre de heiuteii<:i^ par les 2*= et 3^^ ar-
ticles des antennes proportionnellement plus courts, les autres plus
larges, la saillie posN'rieure du pronotum un peu moins élcvc-e et
plus largement arrondie au sonunet, la carène des angles postérieurs
l)eaucoup plus longue et peu ra[)prochéc du bord latéral; les élytres
Sraurc du i-V juhi 19()'2. 227
(h'Iiisct'nls an soinnict, plus disliiictcMiient p(incliu''S, siirlmiUm milieu,
l'I les iiUei"\\illes rugueux. Kn dessous, la poiiclualioii des proiileures
est beaucoup moins forte eu dehors qu'en dedans ; le nK'taslernum
moins fortement sillonné au milieu, sa ponctuation plus line et plus
uniforme, de môme que celle de l'abdomen; les tarses sont plus ro-
bustes et peut-être un peu plus courts.
Les deux espèces ci-dessus m'ont été procurées |)aiM. Donckier.
Descriptions de deux Hylophihis d'Océanie, appartenant au Musée
civique de Gênes [Col.]
Par M. Pic.
Hylophilus curticornis, n. sp. — Satis latus, subopacus, subde-
pressus, rufo-testaceus, griseo-pubescens, forliter et plus minusve
dense punctatus. Capite subquadrato, Iruncato, densissime punetalo,
oculis nigris, magnis, satis distantibus; antennis testaceis, brevibus,
crassis; thorace subquadrato, densissime punetalo, angulisanticis sub-
rotundatis; elytris snbovatis, sat dense punctalis, in medio vage brun-
nco-notalis; pedibus testaceis, salis elongalis, femoribus posticis subin-
crassatis. — Long. 2,o mill.
Nouvelle-Guinée S.-E. : Paumomu riv. (L. Loria).
Espèce très distincte par la brièveté et l'épaisseur de ses antennes;
ces caractères la rapprochent de venezuelensis Pic, mais les antennes
sont encore plus épaisses à l'extrémité avec les 2'' et 3^" articles à peu
près égaux et très peu plus longs que le 4*^; bien différent en outre,
par le prothorax moins robusti', la coloration, etc.
Hylophilus trimaculatus, n. sp. — Subelongatus, parum nitidus,
subconvcxus, holosericeo-pubescens, pro parte rufus, pro parle niger.
Capite rufo, lato, subarcuato, sat dense punctato, oculis nigris, magnis,
paululum distantibus; antennis testaceis, satis gracilibus; thorace rufo
sed laterahter nigro-maculato, salis brève, anterius subrotundato,
sat dense punctato; elytris elongato-ovatis, sat sparse punctalis, mo-
dico hplosericeo-pubescentibus et pilosis, post basin Iransverse de-
pressis, his nigris et rufo trimaculatis (ad basin et apice laie, ad médium
minute); pedibus testaceis, elongalis, femoribus posticis subincrassatis
et obscuris. — Long. 2,o mill.
Bornéo : Sarawak (coll. C. Doria).
. Cette espèce se reconnaili-a facilement grâce à son dessin ('l\li'al tri-
22S Bulletin de la Société entomolngicpie de France.
maculé de roux sur fond noir. La maculo médiane est bien plus petite
que la macule basale et la macule apicalo de chaque élylre; la macule
apicale. plus étendue que les aulres, est jointe sur la suture et remonte
faiblement sur les C(Més.
Note sur le Cardiophorus argiolus Gêné, var. [Col.]
Par H. ou Biysson.
Cette espèce varie fieaucoup de coloration, mais la variété entière-
ment noire, intéressante au point de vue du mélanisme, l'est aussi au
point de vue de la classitication. C'est cette variété provenant de
Corse que Schaufussareçuejadis de M. de Bou vouloir et qu'il ideu-
tilia à son C. deflexus d'Espagne qui est une autre espèce qu'il avait
cependant, à juste titre, reconnue comme identique à C. melampuslUig.
Ainsi que nous avons pu nous eu rendre compte, les premiers types
de Schaufuss, ceux qui conviennent à sa description, sont bien iden-
ti(|ues au (L iiiehinipus Illig., mais ceux qu'il a répandu ensuite sous
le nom de C. deflcœiis dans les collections, sont bien la variété noire du
a aryiolus. Nous proposons donc de nommer cette espèce neotevicas cX
nous profitons de l'occasion pour prier les lecteurs des Misrellanea en-
tomologica de remplacer {Mise. ent. X, n'^ 1, 11)02, p. 14j le nom neode-
fleœus Buyss., pas très correctement composé, par celui de neofericus
Buyss. Le mot neo tiré du grec est aujourd'hui presque francisé, mais
il n'est pas latin et je trouve préférable de reporter le mot neudeflexus
aux errata du Catalogus Coleopteroraiii (ialliae et Corfiicae de M. E.
Barthe.
Bulletin bibliographique.
Dehrav (F.) : La Desiruclion des Insectes nuisibles [Le Xaiar.) S. d.,
6(), p. 1 tableau. — Don de M. G. de la Barre.
Fau^mauîe (L.) : Coléoptères nouveaux de San Tliomé et du Benguéla
{lUill. Soc. Ent. Fr.), 1902, 3 p.*
11). : Diagnoses de Coléoptères hétéromères recueillis par iM. (i.-A.
Baer au Pérou [toc. cit.), 1902, 4 p.*
J. M.
Le S€crélaire-(j('rant : Cii. Ali.laud.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOISIOLOGIQUE 33E FRANCK
fiiéanec du 9 juillet lf>0?.
Présidence de M. E.-L. BOUVIER,
Ancien Président.
Correspondance. — M. F. Ilcnncgiiy, Yic('-Pr(''si(l('nt. s'i'xcuso
de m' pouYdir venir présider la séance.
— M. M. Laml)eitle a envoyé sa pholograpliie pour les albums de la
Société.
Distinction honorifique. — M. E.-L. Bduvier, professeur d'En-
tomologie au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, ancien Président
de la Société, a été élu, le 7 juillet, membre de l'Académie des
Sciences en remplacement de M. H. Fil bol.
Ace sujet M. F. Henneguy, en envoyant ses regrets d'être actuel-
lement éloigné de Paris, ajoute : « Je le regrette d'autant plus que
j'aurais été beureux d'adresser, au nom di' notre Société tout en-
tière, nos plus vives félicitations à notre savant et sympatliique collègue
M. E.-L. B(Hivier à l'occasiiMi de sa nomination à l'Académie des
Sciences. »
Présentation. —M. Tour te-Hawkins (Charles), membre de la
Société d'Horticulture de la Meuse, 19, rue Neuve, à Verdun Meuse),
présenté par M. Cb. Ail u a u d. — Commissaires-rapporteurs : MM. G. -A.
Baer et P. Lesne.
Excursion. — L'excursion de la Société a eu lieu le dimanche
G juillet à la forêt de Fontaiiu'bleau (Gros-Fouleau et BeUe-Croix).
Neuf membres y ont pris pari : MM. Magnin, Bourgoin. Pes-
chet, Mequignon, Mai^cpieste, Li'sne, .leanson. Lani\ et
Dongé.
Principales captures :
Coléoptères : Lichenitiihum'n niriiis ill. et .\>r//^/r///.s tiliiii (^he\ r.
dans le Hêtre mort, Dicerai hi'ruliitnt.^is l\('\'b>[., liilonnix rhiiuuitus
Rossi, Bulliridcres coiitractus F., Situs l'écorce d'un Hêtre mort,
Cnjptocepluilus deceiumuculattis Geoffr.
Hémip tères : A nul us helulne L.
Bull. Soc. ent. Fr., 19o2. K°' 13 et 14.
230 Biillelin de la Sociéié cntomologiqne de France.
Communications.
Note sur un Microlépidoptère nouveau de Portugal
P;ii' M. l'iibhr J. DE JoANXis.
Aux environs de Soalheira (Prov. de Bcira-baixa , Portugal), on
trouve au mois de février une petite chenille minant les feuilles de
VEchiiini Itisitanicuw : cette chenille ne tarde pas à chrysalider, hors
(le sa mine, sous une petite t(tile blanchâtre; dès les premiers jours
de mars et jusqu'en avril, le papilhui éclôt. J'ai pu examiner 42 exem-
plaires de cette espèce qui me semble inédite et intéressante.
Cet insecte appartient à la famille des Klachistidae et se range près
des genres Mompha et Anubia, mais il me semble former un geiu'e
distinct d(> tous ceux que cite le Catalogue S taudinger-Rebel, 1901.
Il se distingue à première vue de Moiiijilia par l'absence de loulles
d'écaillés reh'vées sur h'S ailes, d'Anubia par ses ])alpes moins longs,
et de l'une et de l'autre par ses antennes distinclemfnit cihées et ayant
le premier article fortement frangé de poils sur le bas.
Ce genre présente d'ailleurs une variabilité absolument anormale
dans la nervulation des ailes inférieures. Pour l'étudier avec une en-
tière certitude, j'ai complètement dénudé h'S ailes de huit exemplaires
et je les ai examinées au microscope. On peut dire, d'un mot, (|ue
chez cette espèce l'exception est la règle et la règle est l'exception.
Sur les huit exemplaires étudiés, sept présentent en etTet une nervure
siqjplémentaire aux ailes inférieures, nu aeiil puxxHc le nombre normal
de liuil iirrrares (les trois internes comptant pour une seule). J'ajoute
que les exemplaires dont je n'ai pas dépouillé les ailes, laissent presque
toujours deviner la présence de la nervure supplémentaire.
C'est la nervure 7 qui se bifurque vers l'extrémité, donnant nais-
sance à un rameau de même nature, de même force que toutes les
autres nervures, ainsi qu'on peut l(^ voir sur les ligures 3 et 4.
Une seconde remarque à faire est que les relations entre et 7 aux
ailes inférieures sont des plus variables, tantôt très nettement ligt'c
(fig. 3), tantôt à peine tigée, mais encore sensiblement, lanlôt, el ha-
bituellement, partant d'un même point (tlg. 2), tantôt séi»arées à la
base el presque parallèles (lig. 4).
Je considérerai que l'aile normah' est celle où li et 7 partent d'un
même point, car c'est le cas le plus fréqui'iil; (piant a la nervure sup-
plémentaire, qiu' j'appellerai- 7 bia, il me paraît (pie sa présence doit
être considérée comme anormale, bien t\n(' plus fré(|uenle.
Séance du 9 juillet 1902.
231
L'aile supérioiire ne présente pres(|iie aucune anomalie, haliiliielle-
ment; (outelois j'ai reiiconiré un cas lellenienl aberrant que je crois
Ailes normales.
Ailes anormales.
Utile de le taire lipurer (lig. o) : 2 est déviée et incom|ilète, 3 presque
atrophiée, 6 el 7 tigées, 8 et 9 également, 10 absente.
SIonclefMia ('), n. g.
Antennes légèrement ciliées, l'article basilaire épaissi par des écailles
et frangé de poils à sa partie inférieure. Palpes labiaux modérés, un
peu courbés, mais remontant à peine vers le haut, troisième article
plus court que le second. Palpes maxillaires invisibles. Ocelles absents.
Tibias postérieurs fortement poilus. Ailes antérieures (fig. 1) : Ib four-
chue, la présente, 7 et 8 tigées, 7 aboutissant à la cote. Ailes inférieures
lancéolées, ordinairement toutes les nervures partant de la cellule,
() et 7 d'un même point; 6 parfois tigée avec 7, parfois séparée et
presque {larallèle à 7.
M. echiella, n. sp. — Xlbida. Anticis alhidis, crelaceis, squamis
fiisni-hruniicis eonaper^is, Ihwti (ijiiaili, niaculinque tribus, in linea
liiiir iKirallfld, fusco-brutmeis, iiriimi laaculd atl fuwin ccllulae, sectinda
in rciia iiirdiaiKf, ti'rlia in /ilicd (htrHtli. Postiris (jriscix. Snbti(!< (dis
grimfis. Ciliis albis.
Blanc. Ailes supérieuies blanchâtres, saupoudrées d'écaillés brun
noirâtre, clairsemées; ces écailles S(^ réunissent pour former un Irait
apical s'étendant jusqu'à la moitié du bord externe, et, parallèlement
à ce Irait, une ligne de trois taches, l'une à l'extrémité de la cellule,
(I) Dédié à mon ami M. C. Mandes qui a fait cette intéressante capture.
232 Ballelin de la Soeiéte entomologique de Fiance.
la soconde sur la médiaiio à la base de la norvure 2, la troisième sur
le pli dorsal. Quelques écailles noires isolées et irrégulièrement dispo-
sées à la base de la frange. Ailes inl'érieu-
-^^___ res grises. En dessous, les quatre ailes
S-? V.'/.>j'f-v^^ sont grises. Franges blanches. Tèle et
;,.' *" ■ thorax blancs, abdomen gris. Toutfe anale
-4-»^-'-' , blanche. Chez la ç, la tarière, jaune, est
saillante, aplatie latéralement, son prolil
''' est presque droit en dessus, arrondi for-
Mendesia echiella n. sp. tement en dessous mais rentrant un peu
à rextréraité, de manière à former une
pointe falquée. Tarses marqués de quelques écailles noires à IVxtré-
mité.
I^irfois les écailles foncées sont beaucoup plus claires, et même sur
certains exemplaires elles sont à peine visibles. J'ai choisi comme
ly[)e un couph' à écailles li'ès foncées.
Envergure : 11 millimètres.
Souvent on remarque, aux membranes des ailes, des taches jaunes
formées par des caillots d'hémolymphe exiravasée.
Chenille: 6 millimètres. Gris jaune verdàtre pâle. Un peu allénuéc
progressivement d'avant en arrière. Tète noire, luisante. Écusson
noir plus mat, présentant une petite sailhe au milieu en avant: divisé
au milieu par un trait de la couleur du fond qui ne traverse pas com-
plètement la petite saillie placée en avant de l'écusson. Le même
segment qui porte l'écusson présente en dessous, entre les pattes, une
petite ligne noire plus large à l'avant qu'à l'arrière. Stigmates noirs,
très petits. Pattes cornées noires, annelées de clair aux arliculalions
et avec deux taches noires à leur base, une en aAanI, l'autre en
arrière. Clapet noir, pattes anales marquées chacune d'une tache noire
à leur partie supérieure. Vaisseau dorsal transparent sous forme
d'une ligne brun rougeàlre un peu vague. Poinis verruqueux invi-
sibles et marqués seulement par des poils blancs très courts.
Chrysalide ayant, au début, l'abdomen blanc jaunâtre, le lliorax,
la tête et les |)térotliè(|ues brun noirâtre. L'abdomen de^ienl plus foncé
peu de temps avant l'éclosion. Le mucron consiste en (juehjues poils
recourbés très courts, aux impressions des pâlies anales el à la partie
ventrale du dernier segment.
Séance du 9 JHilh'f 1902. 233
Bulletin bibliographique.
Académie des Sciences {C.-l{. hebdoni. des Séanccs\ 100:2, I, 23-26. —
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Guinée allemande. — L. Fairmaire : Matériaux pour la faune co-
léoptérique malgache, 13<^ note. — V. AN'h.lem : Note préliminaire
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rée : Variétés myrmécologiques. — E. Fleutiaux : Note sur les
Dilohitarsus africains [Elateridae). — Aug. Lamrere : Revision des
Prionides (III. Spondylines). — P. Dognix : Ilétéroeères nouveaux
de l'Amérique du Sud.
Société scientifique du Chili (Actes). XI, 4-o, 1901.©
Vnion apicole (//). juin 1902. — Entomologie agric(de.
fl»éance «lu 3» jiiillol 1003.
Par suite des mesures d'ordre prises dans la soirée du 23 juillet au-
tour de ril(~ilel des Sociétés savantes, où se tenait une réunion politi-
(|ue, les Membres de la Société n'ont pu parvenir jusqu'au siège social
et la si'ance régulière n'a pas eu lieu.
Les conununicalions envoNi-es sont reportées à la prochaine séance
{{ui aiuvi lieu le S octobre.
Le Secréluire-ydrant : Cii. Am.uvld.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOISXOLOGIQUE IDE EHANOE
Séauee tlii * octoltrc 1909.
Présidem e de M. E. SIMON,
Ancien Président.
Correspondance. — MM. Gli. Alluaud, Socrétaire et P. Lcsuo.
Secrétaire adjoint, s'excusent do ne ptiuvoir assister à la séance.
Distinctions honorifiques. — MM. H. Coutière, agrégé près
rÉcole supérieure de Piiarmacie, — P. Guiart. chef des travaux de
Parasitologie à la Faculté de Médecine, — .1. Martin, préparateur au
laboratoire d'Entdmologie du Muséum, — et le D'' H. Normand, ont
été nommés Ofliciers d'Académie.
— MM. P. Lesne, assistant de la chaire d'Entomologie au MuS(''um,
— et A. Ma la (juin, maître de conférences à la Facultés des Sciences
de Lille, ont été promus Ofdciers de l'Instruction publique.
Nécrologie. — M. Henry Julia, administrateur à Madagascar, esl
mort en septembre à bord du paquebot qui le ramenait en France où
il venait prendre un congé.
— Le Président annonce également la mort de M. A. Targioni-
Tozzetti, professeur de Zoologie à l'Institut royal de Florence, qui
faisait partie de notre Société depuis 1886.
Changements d'adresses. — M. l'abbé .1. de Joannis, 7, rue Coët-
logon à Paris, 0''.
— M. le D'' H. Normand, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Admissions. — M. Tourte-Hawkins (Charles), membre de la So-
ciété d'Horticulture de la Meuse, 19, rue Neuve, à Verdun (Meuse).
[Coléoptères].
— M. Emile Gentil à Parthenay (Deux-Sèvres) présenté comme
Assistant par M. J. C 1er mon t.
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. N» 15
238 BiiUdin de la Société entoniolugique de France.
Présentations. — M. L. F. Blanchard, docteur en Médocinc.
1, place Ste-Claire à Grenoble (Isère), présenté par M. P. Le s ne. —
Commissaires rapporteurs : MM. E. L. Bouvier et J. Kiineke!
d'Herculais.
— M. José Pazos, docteur en Médecine et Chirurgie, 28 Marti, à San
Antonio de los Baiios (Cuba), présenté par M. Ch. Alluaud. — Com-
missaires rapporteurs : iMM. G. -A. Baer et A. Léveillé.
— M. Joseph Perret, grel'lier, 3, place St-Maurice à Vienne (Isère),
présenté par M. l'abbé A. Carre t. — Commissaires rapporteurs :
MM. Ch. Lahaussois et Pli. Grouvelle.
Subventions ministérielles. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier,
annonce qu'il a encaissé pendant les vacances :
1" La subvention de oOO francs du IMinistère de l'Instruction publi-
que, comme les années précédentes.
2° Une subvention de 480 francs du Ministère de l'Agriculture. Cette
subvention qui avait été jusqu'ici de (500 francs a été diminuée par
suite d'une mesure générale, votée par le parlement en 1902 el rédui-
sant de 20 toutes les sommes allouées comme encouragements à
l'agriculture.
Observations diverses.
Nouvelle note surriludrophiluspiceiis{^). — M. G. -A. Poujade
annonce à la Société que la femelle d'Hydrophilus piceus qui a déjà
produit quatre cocons ovigères, deux l'année dernière et deux cette
année, est morte le 7 juillet 1902 après avoir lilé un cinquième cocon.
La première coque de juin 1901 est restée inféconde quoique bien
garnie d'œufs, la pointe de cette coque s'est détachée après un mois
de séjour dans l'eau: de la seconde, qui est du commencement de
juillet, les larves sont sorties le 14 du même mois.
Le premier cocon du l*"- juin de cette année n'a rien donné, il ne
contenait presque pas d'œufs, tandis que des deux autres il est éclos
environ quatre-vingts larves les 27 juin et 12 juillet. J'en ai compté
trente sorties du cinquième cocon.
Captures. — M. Auguste Méquignon signale trois Coléoptères
probablement nouveaux pour le bassin de la Seine, capturés au mois
d'août 1902 à Brassy (Nièvre), c'est-à-dire dans la partie supérieure de
la vallée de la Cure : (i)torimus rariabili.'; L., de nombreux débris
(1) Cf. Bull. l'J()2, 1)0 11, p. 20(;. et II" 12, p. 210.
Séance du S octobre 1902. i'è\)
trouvés dans le terreau de vieux cliènes: — Corocbua (leiicicnUis VilL,
en battant des rejets de cliène (7 individus); — Pcritelus hirticoniis
Herbst, 2 exemplaires en fauchant.
De la même localité, on peut citer encore : Bcnihidion tihialc Du t.,
Plaiyxina pumilio Dej., Quetlius scitufi Grav., Co.celus picta.s Slurni,
Apion fulcirostre Gyllli., etc.
Communications.
Un Péripate de Costa-RIca
Par E.-L. Bouvier.
Je considère comme appartenant à une simple variété du Pcripatus
nicaraguensis Bouv. une femelle mûre, mais de petite taille, qui provient
de la République de Costa-Rica, où elle fut capturée il y a deux ans.
La face dorsale de ce spécimen a une teinte parfaitement uniforme,
et c'est à peine si on distingue par endroits les rudiments d'une ligne
axiale plus foncée; la face ventrale est un peu [dus pâle, légèrement
lavée de rose jaunâtre; les antennes sont noirâtres avec le bout distal
presque noir.
Le dos est ti'ès régulièrement convexe, et le corps s'atténue beau-
coup plus en arrière qu'en avant; la longueur est de 2U mill., la lar-
geur maximum de "2, mill. 12.
Les plis tégumentaires sont disposés de la même manière (jue ceux
du P. nicaraguensis, mais les papilles principales sont de deux sortes,
les unes assez grandes, les autres plus petites et généralement au nom-
bre de 3 entre deux grandes. Ces différences avec l'espèce typique
doivent être attribuées à la taille réduite du spécimen ; toutefois les
papilles accessoires sont nombreuses et bien développées, tandis
qu'elles restent toujours rares dans le P. nicaraguensis. Cette abon-
dance des papilles accessoires est évidemment un caractère propre de
la variété qui nous occupe. La ligne claire et les organes clairs sont
peu distincts; le cylindre terminal des papilles principales présente des
dimensions assez fortes. L'aire médiane dorsale, où se trouvent des
papilles réduites, est fort étroite, beaucoup i)lus que celle du P. ni-
caraguensis
La région céphalique et l'armature mandibulaire rappellent de tous
points cette dernière espèce.
Les pattes sont longues, éti'oites, bien séparées à leur base, (juoi-
que fort rapprochées. On en compte 29 paires; leurs soles sont à
:240 Bulletin de la Société entomologique de France.
peino plus larges que celles du P. nicaragaensis, mais leur 4^ arceau
est nolablement allongé, encore qu'il soit plus réduit que l'arceau pré-
cédent. Les tuliercules uriuaires des pattes lY et V sont semblables
à ceux: do l'espèce typique; le 4'' arceau des soles atteint presque leur
bord proximal; il est d'ailleurs refoulé en dessus comme dans le
P. nicayagiiensis.
Les glandes salivaires se prolongent en arrière, avec d'assez fortes
dimensions, jusiju'au segment génital ; leur réservoir tubulaire atteint
presque le niveau des pattes de la 3^ paire.
Malgré sa faible taille, cette femelle renferme déjà quelques em-
bryons; les plus âgés sont enroulés en spirale et encore llxés à l'u-
térus maternel par un placenta. Les réceptacles séminaux se trouvent
au niveau des pattes de la 6^ paire préanale et mesurent 360 sur 270 [j..
Les ovaires ont à peine tui demi-millimètre de longueur; ils sont
logés dans une gaine commune qui se divise en arrière et forme un
funicule à deux branches. Avant de se fixer au plancher péricardique,
It'S deux branches funiculaires s'accolent sans se fusionner.
L'exemplaire ci-dessus a été recueilli par M. F. BioUey, qui me le
lit soumettre par M. Brolemann et, sur la prière de celui-ci, l'offrit
gracieusement au Muséum. Il fut trouvé aux environs de San-José,
[ràv 1.100 mètres d'altitude. Sa capture remoQte au mois de juillet 1900.
C'est la première fois, à ma connaissance, qu'on signale un Peripata^
dans la République de Costa-Rica.
.le propose pour cette variété le nom d'isthmicola en raison de son
habitat dans le voisinage de l'isthme qui réunit les deux Amériques.
Les afiinités de la variété sont les mêmes que celles de l'espèce ty-
pique, pourtant la moindre atrophie des soles pédieuses indique un
état évolutif un peu moins avancé.
Descriptions de quelques Arachnides nouveaux de la section
des Cribellatés
Par E. SiMox.
Ectatosticta australis, sp. nov. — 9 (pullus] long. 11 mill. —
Céphalothorax fuscus. Abdomen valde convexum, fusco-ohvaceum,
apice confuse testaceo-punctatum. Pedes fusco-ohvacei. Chelae fusco-
rufulae, margine superiore sulri dentibus contiguis quinque, 1'' el 2"
Séance du S oclobre 10(J>. 241
inter se acquis, reliquis minurihus, pdiultiiiio ulliino [tauld niiiioro.
margine inferioro crasse piloso, spatiu intermargiiiali imitico, — Tas-
inania.
Cette espèce est très intéressante pour la distribution tles Ilyporhili-
ilae, famille qui ne renfermait jusqu'ici que deux, espèces : Ilupockilm
ThoreUi Mars , de l'Amérique du Nord, et Ectatosticta Dacidi E. Sim.
de Chine. — Je ne puis en donner qu'une description sommaire, mon
seul exemplaire étant une femelle capturée au moment de la mue; la
cuticule soulevée du céphalothorax ne permet pas d'observer les yeux.
L'armature des chélicères dillere un peu de celle de VE. Ducidi E. Sim. ;
chez celui-ci la marge supérieure olîre 6 ou 7 dents avec la ¥ et la o"
un peu plus longues que les autres, la marge inférieure est également
poilue, mais l'espace intermargiual ofTre, de plus, sous la base du
crochet, une courte série granuleuse.
■•eiiestcmux*, nov. gen. — Ceplialolhorax multo longior (piam
latior, planissimus, fere parallelus, fovea thoracica magna et pro-
funda impressus. Ocuii cuncti parvi, quatuor medii, ad marginem
frontalem depressum siti, aream plus duplo latiorem quam longiorem
et antice quam pustice multo angustiorem occupantes, antici posticis
minores, latérales antici ad marginem siti, a mediis non multo distan-
tes, latérales postici a mediis lalissime distantes, sed parum remoti,
cum mediis lineam latam recurvam formantes. Laminae longae, an-
gustae, rectae et parallelae, apice obtusae. Sternum angustum, antice
posticeque ïere aequahler attenuatum. Pedes brèves et robusti, cuncti
aculeati, tarsis. praesertim posticis, parvis, compressis sed ad basin
attenuatis, unguibus superioribus longis, numerose et tenuiter pecti-
natis. Cribellum bipartitum. Calamistrum ex setis longis uniseriatis
compositum.
Ce genre appartient à la famille des Eresidue, mais il est très anor-
mal et deviendra le type d'une sous-famille, reliant les Eresldae, jus-
qu'ici très isolés au milieu des Cribellatés, aux Amaurobim et aux Zo-
ropsis. Le céphalothorax et les yeux oITrent une frappante analogie
avec ceux des iJeiiurJora de la famille des Dnissidae.
P. planiis, sp. nov. — ç long. 7 mill. — Cei)halothorax sublaevis,
•lusco-piceus. pilis albidis pronis et longis conspersus. Abdomen oblon-
gum, depressiusculum, fusco-testaceum. Chelae validae et convexae,
nigrae, antice setis spiniformibus nigris longis hirsutae, subtus valde
transvcrsim rugatae. Partes orislaeves, fulvo-rufulae, testaceo-margi-
natae. Sternum coxaequt' fulva, nitida et glabi'a. Pedes fusco-testacei.
242 Bulletin de la Société entomologique de France.
longe iiigro-pilosi, tibia 1' paris aculeis apicali'bus binis, meta-tarsis
cunctis aculeis apicalibiis aculeoque medio inferiore subtus iiistructis.
Plaga genitalis magna, convexa, rufula. semicircularis, pilis crassis et
longis cinercis munita, sed postice loveola longitudinali angusta et ni-
lida sec ta. — Africa maxime australis : Willomore (I)*" H. Brauns).
Stii>lii<Xioii, nov. gen. — Céphalothorax oculique fere Àcan-
thocteni sed oculis quatuor mediis aream parallelam occupantibus, an-
ticis posticis paulo majoribus, oculis laterahbus anticis parvis, ovatis
et albis, ah oculis mediis anticis et posticis fere aequeremotis (cum
mediis anticis lineam valde recurvam, cum posticis lineam \ aide pro-
curvam, desiguantibus). Clypeus oculis mediis anticis non multo la-
tior. Chelarum marge inferior bidentatus. Pars labiaUs paulo longior
quam latior. apice leviter attenuata et truncata. Laminae obtusae et
subrectae. Pedes aculeati, praesertim antici graciles et longi, tarsis te-
nuibus. unguibus pectinatis trinis munitis. Mamillae superiores arti-
cule apicali valde acuminato basali vix breviore. Cribellum magnum
transversum et parallelum, ? divisum.
Ce genre se rattache à la famille des Psechridae; mais par son cé-
phalothorax et ses yeux il ressemble beaucoup au genre Acanthocte-
iim de la famille des Zoropsidae.
S. facetum, sp. nov. — d (pulius), long. 10 mill. — Céphalothorax
fulvo-olivaceus, area oculorum nigra, linea njarguiali nigra valde den-
tata cinctus, parte cephalica lineolis binis incurvis apice ampliatis,
parte thoracica utrinque maculis sinuosis trinis seriatis, notatis. Ab-
domen îulvo-testaceum. parcissime nigro-punclatum et superne vittis
duabus parallelis nigris valde dentatis et linea tis notatum. Clielae fusco-
rufulae. Partes oris sternumque lutea, parte labiali infuscata. Pedes
longissimi, fulvo-olivacei, valde nigricanti-annulati. — Tasmania : Ho-
bart.
Ai»liyc'io><«(*ltciua, nov. gen. — Genus inter Anxinuiiu et Deradeu,
ab Àuxiiiiu ditlert oculis mediis anticis majoribus et margine inferiore
chelarum obliquo dentibus parvis binis tantum armato, a Décade differt
sterno postice inter coxas contiguas haud producto, pedibus cunctis,
praesertim metatarsis, aculeatis, oculorum linea postica magis pro-
curva et area oculorum mediorum paulo lougiore (vel saltem haud la-
liore) quam latiore. Cribellum bipartitum.
A. hygrophila, sp. nov. — c5 9 long. 4 mill. —Céphalothorax ful-
vo-rufescens, tenuiter nigricanti-marginatus, laevis, longe albido-pilosus,
Séance du S octohrc 101)2. 24-'i
parle cephalica lata et convexa. Abdomon ohlongum. cincroo-lostacemii,
longe et crebre alho-<ericeo-pilosiim. (llidae sicrnnmiiiie fusca, pilosa.
Pedes fuivi, longi et liirsuti, aculeali, tihiis iu(ialarsis(iue aiiticis acii-
leis inferioribus 2-2 aculeisque lateralibus annatis. Pedcs-maxillares
médiocres fulvi ; tibia palella saltem aequilonga, subtus paulukmi dila-
tata et angulosa, extus, in parte apicali, apophysibus nigris parvis et
obtiisis binis apopbysique apicali paulo longiore, fere siiperiore et an-
tice directa, inslruda; tarso parvo, anguste ovato; biilbo ovalo, intus
ad basin leviter producto, lamina valde sinuosa longiliidiualiter seclo..
— Australia : Cook-town ((jiieensland sept.)-
l*!8eii«laiixiiiiuN, nov. gen. — Ab Auxliuo cui afiine est (chelis
sterno pedibusqae siibsimilibus) dilïert oculorum lineis binis valde et
fere aequaliter procurvis semicirciilaribus et cribello integro. A My-
ropsi dilïert ociilis quatuor anticis inter se ae(iuis et subcontiguis et
area oculorum inediorum [laulo longiore qiiain latiore (mediis anticis
posticis puulo niajoribus).
P. reticulatus, sp. nov. — ç long. 4 mill. — Céphalothorax laevis,
fulvo-rufescens, tenuiter nigro-marginatus, parte cephalica utrinque
linea obliqua, intus deutata, thoracica utrinque lineis radiantibus 3 vel
4 valde abbreviatis. nigricantibus, notatis. Abdomen oblongum, cinc-
reo-testaceum, supra grosse nigricanti-reticulatum, et série média pa-
rum distincta macularum valde curvatarum notatum. Chelae fulvo-
rufulae, laeves. Sternum laeve, nigro-olivaceum, in medio paulo
dilutius. Pedes fulvo lutei, femoribus tibiisque subtus confuse nigri-
canti-annulatis. Area genitalis simplex. — Africa max. australis :
Prom. Bonae Spei.
Descriptions de quelques Longicornes de Mouy-Tsé [Coi-.|
Par L. Fauimaire.
Ces Coléoptères intéressants m'ont été communiqués par notre col-
lègue M. P. (iuerry, et proviennent d'une localité peu connue du
Yunnan.
Cyrtognathus dentipes, n. sp. — Long. 4o mill. — Ressemble
extrêmement au C. Hopei Guér., même taille, môme forme, coloration
moins foncée, les antennes plus roussàlres à partir du o*- article; la
244 Bulletin de la Société entomologique de France.
lête est bieu plus finement rugueuse, le front plus étroit, ainsi que le
sillon médian, les saillies antennaires bien plus convexes et plus rap-
prochées au bord antérieur, le corselet plus étroit, plus court, avec
les angles postérieurs très droits au lieu d'être arrondis, la surface
unie, lisse, même sur les côtés; l'ëcusson arrondi et rebordé à l'ex-
trémité; la saillie prosternale plus étroite, presque lisse au lieu d'être
épaisse et rugueusement ponctuée, le mésosternum plus étroit; les
pattes sont de même assez grandes, robustes, finement denticulées. —
tin seul individu.
Cyrtognathus sternalis, n. sp. — Long. 30 mill., o"- — Forme
et coloration du C. paradoxes Fald., du nord de la Chine, au moins
pour le (5; en difïère par le corselet moins large, bien plus densément
ponctué, ayant les angles postérieurs plus que droits, la dent latérale
médiane également forte et aiguë et l'antérieure un peu plus saillante,
le disque plus convexe au milieu en travers, avec 2 petites impressions
en avant; l'ëcusson est plus large, plus plan, brusquement arrondi,
densément ponctué; les élytres sont plus fortement rugueuses, ayant
également chacune 2 cotes peu saillantes, la base est un peu déprimée
derrière l'écusson; le dessous serait semblable, mais la saillie proster-
nale forme un tubercule comprimé sur les côtés, très saillant verti-
calement et arrondi au sonmiet.
Les tubercules antennifères sont plus écartés, l'espace qui les sépare
est bien moins fortement sillonné; les antennes sont plus robustes, plus
noduleuses, plus foncées, les articles sont plus arrondis sur leur face
apicale. — Un seul individu.
Cet insecte est très intéressant par la saillie du prosternum qui
rappelle assez celle des Dorysthenes et forme la transition entre les
deux genres avec le Dorysthenes Davidis Pair m.; ce dernier, pour
tout le reste du corps, est plutôt un Cyrtognathus, car la saillie plus
ou moins prononcée du prosternum n'a qu'une importance secondaire.
Strangalia quadrizona, n. sp. — Long. 26 mill. — Elongata,
postice longe altcnuata, rufo-castanea, sat nitida, elytris magis rufis,
fasciis 4 transversis nigris per suturant angustain et niarginem exter-
num conjunctis, macula hunierali nigra cuni 1^ per margineni con-
juncta, -f^ apicali, anteniiis ralidiuscuHs, rufn<, articulls apice nigris,
l^nigro: cnpite postice subquadrato, linea média tcnui hievi impresso,
hasi abrupte constricto et transcersim fortiter depresso: prothorace
ovato, antice et medio angustato, postice tj^anscersim profunde ac laie
xulcato, angulix posticis extus produrtis. acuti<t. dorso snblili>^><ime
Séance du 8 octobre 1902. 243
dense piinctulaio, linea média jmiire suhlililer inipressa: sculello trian-
tjulari, transcersiin fortiter inipresso; elijirh elonyatis, a ba.û aiie-
nnatis, ajiice oblique iruncatis, vir sinuatis, angulo exlerno producto,
fere laeribus, sutura sat elecala; subtus fere laecis, pedibus sut
vulidis.
Voisine de l;i rufomaeutata F;iiriii., du Darschilling-. innis bien plus
gr;inde, plus robuste avec les élylres plus tronquées à l'extrémité,
l'angle externe acuminé, à taches plus grandes, le corselet à peine
impressionné, les antennes difft^remment colorées ainsi que les pattes.
llioerisi, n. g.
Ce nouveau genre, voisin des Enjtltrusoi Plutonesthes, s'en distingue
par la structure du corselet qui est très court, transversal, anguleu-
semeut dilaté sur les cotés, par la tète large, les yeux écartés, presque
comme chez les Eurycephalus-;\a face est large, verticale, tronquée en
avant, avec un labre court; les antennes sont cylindriques, médiocre-
ment épaisses, nues, le 4« article à peine plus court que le 3'-; l'écusson
est large, très court, sinué au bord apical, bituberculé: les élytres
sont allongées, un peu élargies en arrière, arrondies séparément à l'ex-
trémité; les hanches antérieures sont contiguës, les intermédiaires à
peine séparées, le l'"' segment ventral n'est pas plus long que le 2",
les pattes sont courtes.
Miocris nigroscutatus, n. sp. — Long. 17 mill. — Elomjatus,
supra ruber, opaculus, protliorace maculis 4, elytris macula humerali
et plaija ovato-quadranyulari subscutellari nigris, subtus ruber, opacus,
macula pleurali prothoracis, antennis et pedibus et metasterno [linea
média excepta) niyris, abdomine niyro, opaco, seymentis 4 primis apice
macula rubra ornatis, ultimo rubro, basi utrinque niyro maculato;
capite prothoraceque subtiliter rugosulis, hoc antice et basi transcersim
impresso; elytris elonyatis, medio levissime angustatis, dense ruyosulis,
sutura et utrinque lineis 2 leviter elecatis; pedibus nitidulis, femorilnis
posticis albido-pubescen libus.
Aphrodisium saxosicolle, n. sp. — Long. 38 mill. — Ressemble
extrêmement à \\\. Cantori de l'Assam, pour la taille et la coloration;
celle-ci est un peu moins brillante sur les élytres; les pattes et les
antennes sont également d'un bleu d'acier, mais le corselet est très
dillerent, sa surface n'est pas ponctuée et présente de chaque coté
2 plis transversaux, assez épais, courts, avec un tubercule saillant au
milieu de la partie basilaire; les dents latérales sont plus larges, plus
246 Bulletin de la Société entomologique de France.
obtuses et sont précédées, en avant, par un tubercule obtus, assez
gros: récusson est profondément sillonné: les élytres sont très linc-
niciit el très densénient coriacées-ponctuées, elles ont égaleniciil
cliacune doux tlnes liiines \m peu saillantes ol leur exiréinilé est obhi-
sénienl arrondie au liou d'être un peu aeunùnée: le dessous est d'un
bronzé assez brillant, plus obscur sur la poitrine et les fi'unirs, les
tibias el le dessus des tarses d'un bleu foncé.
Coléoptères nouveaux pour la Faune française,
Description d'une espèce inédite
Par P. DE Peyerimhoff.
'] . lie tiihid i II III i fer HP lui S) sa.ratile (ivUli. -— Hords du lac
d'Alius (Basses-Alpes)! — Espèce répandue dans riMUVi[)e se|)ten-
li'ionale et occidentale (Angleterre, Scandinavie. AUeinagnei. Mon ami
.1. Saiiile-Claire-Devillea comparé mes exeniplaires à des individus
autlienli(iues provenant de Norwège.
-2. Allietu [Ta.vieera) Iriineiitii Kppelsh. — Ravin de Saint-
Jean près Digne (Basses-Alpes), dans des cadavres d'fteli.r iioinntia!
— Espèce connue jusqu'à présent d'Autriche cl de Bohème, el propre
aux bords des eaux douces.
'A. Pli il ont h IIS {i. s p.) coracion, sp. nov. (cf. infra). — Mon
ami .]. S a in le- Claire De vil le et moi avons découvert celle espèce
en août 1!K)1, dans des Sphngnum, au bord du lac de Vens (2.300 mètres,
Alpes-Maritimes). Il est probable qu'elle est exclusive aux régions
élevées, où on la rencontrera sans doute ailleurs que dans les Alpes
méridionales françaises.
4. Agatlridium (Saccoceble) rhinocéros Sharp. — Un d
recueilli en août 1902 dans des mousses provenant de la forêt de
Chourges (Basses-Alpes). — Espèce connue d'Ecosse (tyix'), de Fin-
lande, et du Salzburg (Gaslein). Elle est sujette à une pcecilaiidrie
portant sur la structure de la mandibule gauclie. (jui est lanlnt simple,
tanl(')t ('[taissie, tantôt pourvue d'une longue dent relevée. L'indixidn
de Chouiges appartient à cette dernière forme.
Philonthus (i. sp.) coracion, sp. nov. — Piirnihis, fJavn-piibescens,
lotus nii/er, tursiti fernnjineis e.ireplis. (jipui ijnadmlo-rnliindaliiiii,
Séance du 8 octobre 1002. 247
IKiralIcInin ; teuipora painm puuclatd, ocidis longiom. Anteinuiruni
pcintltinu artiruli tnmsceisi. Pronoiuiu (intice atlenuatum, punctin
quhiis seriatim instiuctuiii. Coleopteni pronoio cix longiom ac Uttiora,
fortiter disperse punetutn. Abdomen subtiliter, ad apicem lace piinrta-
luni. Articulus primus postremi iarsonini paris iiltimo non (ongior.
Signa maris : tarsi antici valde expansi, tibiis latiores. Sextum
ventrale segntentnm in longitudinem usijue ad fjasiin Iriangnlariter
angustissinie incisum, membranaque crassa, ad apicem sinuata, ibique
miinitum.
Long. 4,0-0,0 mill. — Ilab. in muscis ripariis lacuuiii monta-
norum.
Cette espèce est voisine à la l'ois de P. corvinus Er. et de /'. ren-
tralis Gravh. Elle diffère particulièrement de corvinus par sa taille
beaucoup plus petite, sa forme mince et parallèle, les tarses clairs,
les antennes beaucoup plus courtes et les tempes peu ponctuées, — de
rentralis parla forme plus allongée, la couleur des pattes, des antennes
et des palpes, les yeux sensiblement plus petits, les deux points
séligères frontaux de chaque paire antérieure sensiblement plus
distants. Elle s'éloigne de l'un et de l'autre, et surti>ut de ventralis,
par ses remarquables caractères masculins. M. Fauvel l'a examinée
et l'a reconnue nouvelle.
Contribution à la Faune du Bassin de la Seine :Col.]
Par J. Saimk-Clau?e Devuj.e.
Plusieiu's des départements du haut bassin de la Seine, nolanunent
l'Aube, l'Yonne et la Côte-d'Or, sont aujourd'hui assez bien connus au
point de vue entomologique ; il n'en est pas de même de ceux qui for-
ment la bordure du bassin du côté de la Lorraine, c'est-à-dire des Ar-
dennes, de la Meuse et de la Haute-Marne; l'exploration de cette zone
nous réserve certainement d'intéressantes découvertes et d'assez nom-
breuses acquisitions.
Je viens d'en acquérir la certitude en ce qui concerne le déparlement
de la Haute-Marne, dans lequel j'ai eu l'occasion de passer io jours
au mois d'août de cette année. Au point de vue des facteurs princi-
paux d'une faune locale, la région que j'ai visitée paraît déjà assez dif-
férente des environs de Paris : elle est caractérisée par un climat beau
coup plus continental, déjà \oisin du climat vosgien. et par la nature
248 Bulletin de la Société entomologique de France.
exclusivemont calcaire du sol. Comme dans tous les pays de terrain
jurassique, les pentes d'érosion qui bordent les vallées sont relative-
ment abruptes; les différences des conditions climatériques dues aux
diverses expositions sont presque aussi nettement accusées que dans
les régions montagneuses du midi de la France ; les pentes tournées
vers le Nord, généralement couvertes de forêts de hêtres, et d'autre
part les coteaux exposés au Midi, plantés de vignobles et couronnés
par des .friches rocailleuses, ollrent des flores et des faunes très dis-
semblables; ainsi s'explique la coexistence sur une étendue restreinte
d'insectes subalpins ou vosgiens et de lormes relativement méridio-
nales.
Les espèces suivantes, qui paraissent n'avoir été signalées d'aucun
point du bassin de la Seine, ont été prises, sauf indication contraire,
dans un rayon de quelques kilomètres autour du vihage de Gudmont,
situ('' sur la Marne, à peu près à égale distance entre Chaumont et
Saint-Dizier :
Laerobias flhscuratus Rottb., Rey. — Espèce voisine du vi-
f/rireps T bonis., qu'elle paraît remplacer dans le Midi en dehors de la
région alpine et dont elle se distingue notamment par l'absence de
plaque pointillée et pubesceute à la base des fémurs intermédiaires chez
le (?• — Graviers de la Marne, rare.
Henicocerus gibbosus Germ. — Graviers de la Marne, rare.
Orhili ebiiis ni étal lescens Rosenb. — Graviers de la Marne, un
seul individu.
Ilydraena longior Rey. — Graviers de la Marne, très abondant;
aussi dans le Rognon à Doulaincourt et dans la Biaise à Vassy. Espèce
très bien caractérisée parla forme des tibias postérieurs du d, lesquels
sont fortement élargis et angulés vers leur tiers apical. Elle passait
jusqu'ici pour rare et spéciale à la Provence.
//. sternalis Rey, Bull. Soc. Ent. Fr., 1803, ix. — Graviersde la
Marne et du Rognon, assez commun à l'exclusion de la forme habi-
tuelle de la ripaiia. VII. sternalis est décrit de Pont-de-Gévrieux
(Ain); la disparition des pUujues mésosternales chez le (5, est un carac-
tère remanpiable et bien constant; il me semble difficile d'en faire pu-
rement et simplement un suionyme de la riparia comme l'a pro-
posé M. Fauvel [liée. d'Ent., XlV [1895], p. 92).
Driiopa nitidnia Heer. — Dans la mousse au bord d'un ruisseau
sous buis, un seul individu.
Séance du 8 orlnbir 1902. 249
D. cicnncnsis Hoor. — Vfissy, graviers de la lilaiso, très com-
mun.
Malthinus bihnralus Kiesw. — Kn hattanl les Ijuissons, sur-
tout les noisetiers; assez commun. Celle espèce est relativement lar-
dive, je ne l'ai jamais prise qu'en juillet et août, même dans le Midi; les
(5 disparaissent beaucoup plus tard que ceux des autres espèces, et j'ai
pu en prendre un certain nombre, alors que ceux des autres MaUhodes
communs à G\\i\m(A\{ ighibi'llu», piinctutm, sciiepuiictaiaH olbdltratus)
étaient presque introuvables. Le M. hilinentm remonte assez loin dans
le centre de la France : je l'ai pris à Artlion (Indre) et le capitaine
Gruardet dans la forêt de Chaux (Jura); enfin M. Pic l'a signalé des
environs de Digoin (Saune-et-Loire) et Guillebeau du Planlay (Ain).
Ihinjpithc's t richopterus Gaut. — viohitus Scidl. — Dans les
mousses des coteaux, au pied des buissons, rare, (^onnu seulement
de Strasbourg d'après M. Bedel qui a bien voulu déterminer mes
exemplaires en les comparant à des types provenant de cette localité.
Apion i nfcrmedium Eppelsli. — Il m'a été impossible de re-
cueillir aucun renseignement sur les mœurs de cH Apion, qui, comme
beaucoup de ses congénères, se réfugie pendant le plein été dans les
mousses et sur les Ijuissons; tout au plus puis-je signaler que sa pré-
sence m'a toujours paru coïncider avec celle des Meli lotus dam le voisi-
nage. Les individus pris à Gudmont ont été comparés par M. Bedel à
des fyjjesd'Eppelsheim provenant du duché de Saxe-Mciningen (Thu-
ringe); j'en possède une dizaine d'exemplaires de Wiesbaden (MQhl).
Je ne crois pas qu'il ait été jus(iu'ici signalé eu France.
A. fallax AVenck. — Deux individus. Espèce méridionale, pas très
rare en Provence!: aussi à Grenoble (capitaine Agnus!).
Poyonochcrus decoratus Fairm. — Parc de Gudmont, en bat-
tant un vieux pin sylvestre, un individu.
Ulema rufocyanea Suffr. — Un seul individu pris accidentel-
lement dans des mousses. Espèce rare et peu connue, à réi)artition géo-
graphique encore mal délimitée et certainement très étendue (de l'Au-
I riche à l'Espagne).
Phyllodecta tibia lis Sul'l'r. — Sur un saule à feuilles lisses
(? S. fragilis), commun. Je l'ai pris dans les mômes conditions à
(>hampagnole (Jura) et dans les gorges du Tarn en aval de Florac.
Vhytodecia Linnaeana Schrank [triandrae Suffr.), — Bois
humides et exposés au Nord; un seul individu de coloratioji normale
(tête et corselet miirs, élytres rouges unicolores). Espèce vosglenne.
2o0 Bulletin de la Société entomolorjique de France.
A citer ('■gaiement les espèces suivantes, déjà signalées du bassin pa-
risien :
Bidessm ndriutiasiiHiis. — Helophorus arvernicus, enterré dans la
boue liumide entre les graviers des aterrissements, Gudmontet Vassy.
— Esolus jiijijinaeas. — Ocijpus teiiebricosii); Grav. — Paederm sangui-
nicùllis et Philonthiis rufnnnnus, tous deux, abondants dans les graviers
de la Biaise à Vassy. — Phyllodrepa yraciliconvis. — Phalacrus sub-
striatus, allées des bois humides, sur Careœ silvatica. — Otiorrhynchus
lutosus S lie ri., commun par places dans les mousses des coteaux secs,
à la lisière des taillis; décrit des environs de Genève; repris à Saint-
Amour (Jura), à Autun et à Dijon. — Liosoma oblongulunt. — Ceu-
thorrhtjncluis carinaim. — Apion nielancholicuin, columbinum, opeti-
eum, elongatum, [etc. — Tijchius globithorax Desbr. {pobjlineatus auct.).
— Dirrhngus Eniyi Rouget, en battant les noisetiers. — Phnllotreta
crassicornis.
Note sur Emobhis Normandi Pic [Col.]
Par Maurice Pu:.
Plusieurs fois, notamment à la Société {Bail. 1901, p. 3(î3) j'ai pré-
senté des observatio)is contre des synonymies publiées sans aucune
raison donnée à l'appui ; je viens relever un nouveau cas pour une
espèce me concernant. Dans les Bestiimn. Tab. XLVIII, M. Reitter
inscrit Ernobius Normandi Pic comme synonyme de pruinosus Muls.
Je ne m'explique pas du tout la synonymie de M. Reitter et moins
encore le mot tijpe mis par cet auteur, après le nom de Normandi. Eu
etret, E. Normandi i'?.t décrit [Bull. Soc. :ool. Fr. 1899, p. 24). de Tu-
nisie et M. Reitter ne mentionne, en fait de provenances pour son es-
pèce, que la France méridionale. D'après cela, il m'est permis de dire
que le type de M. Reitter n'en est pas un et de mettre en doute
une synonymie évidemment présentée sans une étude sérieuse du sujet.
M. Reitter, dans son travail sur les Ernobius, ne mentionne pas,
même nominativement, E. sgriacus Pic (décrit en même temps que
Normandi), ce quicontirme que notre collègue n'a pas pris connaissance
de ma description pour établir sa synonymie.
Mon E. Normand i c?,t \w\it-ètve identique au jjr/</»05«.<?deM.Reitter,
mais je ne le crois pas synonyme du véritable jirainosus de Mulsant
et Rey. J'ai vu, dans la collection Rey, les types du pruinosus: je pos-
Séance du s octobre [902. 231
sède en coUoctioii des exemplaires comparés à ces types et yorniandi
me semble en dilTérer par une forme [)liis robuste, la coloration plus
uniforme des élytres, ces (»rganes non ornés d'une macule apicale
distincte plus claire.
Je mi^ propos(^ de revenir avec plus de détails sur ce sujet, mais j'ai
voulu, avant cju'elle ne s'accrédite, mettre en garde nos collègues con-
tre cette synonymie très vraisemblablement fausse et dans tous les cas
évidemment présentée d'une façon trop précipitée. Quelle créance
peut-(ni accorder en effet à une synonymie ('tablie, non seulement sans
l'élude de l'insecte, mais sans celle de la description?
Noie sur Coroebus fasciatus Vill. =; bifasciatiis 01. [Col.]
et ses parasites [Hym.J
Pai' R. DE LA Perraudière.
Cet insecte, dont noire collègue Abeille de Perrin décrivait par-
faitement les mœurs dans les Annales de la Société entomologiquo dès
1867, n'était pas tout à fait inconnu en Anjou, car il est signalé dans le
Calai, des Coléoptères de iMaine-et-Loire de Gallois [Bulh'iindc la Soc.
des Études scientifiques d'Angers, 1890) comme rare mais existant dans
la foret de Baugé. J'en possédais quelques exemplaires venant des
Deux-Sèvres et obtenus d'éclosion dans les branches de cliène appor-
tées de ce département à Angers. Mais depuis quelques années, il est
devenu si abondant dans les environs de l'endroit où j'habite (arrondis-
sement de Baugé) que l'on peut h' considérer comme très juiisible. Son
extension vers le Nord doit sans doute être attribuée aux années sèches
et chaudes qui se sont succédé depuis quelque temps, car les gardes
et forestiers déclarent qu'ils ne voyaient pas autrefois comme mainte-
nant uiu^ quantité de branches de chênes sécher en pointe.
Soupçonnant quel était l'auteui' de ces ravages, je vouhis, l'année
dernière, m'assurer que mes in'évisions ('talent exactes et je fis quel-
(jucs recherches sur les branches déjà sèches dans lesquelles l'insecle
s'était développé.
Le 6 septembre 1901, j'ai ti'ouvé : 1" un débris notable — l'insecle
entier, moins la tète elle prolliorax — engagé dans un trou de sortie;
ce (|ui me démontra que j'avais bien affaire a Cor. fasciatus.
i" Dans une autre branche, une sorte de cocon soyeux et translu-
cide, laissant voir une forme blanche, que je pris pour une nymphe de
252 Bulletin de la Société entomologie ne de France.
Coroebus et que je recueillis dans une petite liole de verre. On verra
que je me trompais.
Au printemps 1902, je lis récolter une certaine quantité tle branches
attaquées de chênes pédoncule et tau:a,en ayant soin de les faire cou-
per au-dessous de l'endroit où le Coroebus a fait tout le tour de la tige
sous l'écorce et arrêté ainsi le mouvement de la sève, ce qui produit
la flétrissure des feuilles déjà poussées et rend très facile à découvrir
au printemps chaque branche attaquée.
Le 10 mai 1902, je mis ces branches ou plutôt les morceaux de ces
branches comprennant une dizaine de centimètres au-dessus et à partir
de l'anneau circulaire dont je viens de parler, dans un bocal de verre
pour attendre Féclosion. Celle-ci, au lieu de se produire vers la fin de
mai ou en juin, comme cela a lieu dans le Midi d'après Abeille, n'a
commencé que le lo juillet.
Le 13 mai j'avais ouvert quelques branches et constaté que les
larves, après avoir remonté à une hauteur variant de cinq à huit cen-
timètres au-dessus de l'anneau et pratiqué le logerhent où elles devaient
subir la nymphose, étaient encore à l'état vermiculaire. Mais dans une
d'elles, ayant aperçu une tête bien formée et des antennes qui s'agi-
taient, je crus que c'était l'insecte déjà prêt à sortir et l'ayant extrait
de son trou, je trouvai un Hyménoptère qui, adressé à M. Bedel, a
été déterminé par M. R. du Buy ss on comme Cnjptus niacuHpennis
Dufour. Je vérifiai alors que dans la fiole où j'avais mis la prétendue
nymphe de Coroebus récoltée le 6 septembre 1901, se trouvait le même
Cryptus, bien vivant et qui par conséquent était éclos depuis peu. Je
me borne à constater ces divers faits sans cherchera expliquer à quelle
époque et par quel procédé le Cnjptus opère Tacle de brigandage qui
lui permet de se substituer ainsi à sa victime, et je signalerai seule-
ment qu'à la Soc. des Agriculteurs de France , séance du 27 février
1902, M. Roy a fait une communication à la section de Sylviculture
sur l'insecte qui a fait l'objet de cette note, et dit qu' « il a pour para-
site la Guêpe fouisseuse et Vlchneumon lissonnta » [Session générale
annuelle, p. 414].
11 dit encore que ses ravages ont été très considéraldcs en 1901.
surtout au sud de la Loire et que « à la suite de la grande invasion de
1874-7o, MM. Regimbe au et de Trégomain, inspecteui's des forêts,
et plus tard M. Henry, professeur à l'école forestière, ojit étudié cet in-
secte et décrit ses mœurs. » On voit que M. Abeille de Perrin les
avait bien devancés.
Comme c'est rhal)itiule |)Our les autres insectes, la mélanuir|)hosc fi-
nale s'opère en commeneant par la tète el les segments thoraciques,
Scancr tla S octobre 1902. 2o3
puis rahdoiuen se durcil et se colore, enfin les ('lylres se développent,
se placent en même temps sur l'abdomen et prennent leur coloration
diMinithe. Celle-ci, dans les exemplaires que j'ai obtenus, est d'iui cui-
vreux métallique, plus brillant que dans les exemplaires du Midi et
des Deux-Sèvres, qui sont plutôt d'une nuance d'acier bleui.
La forme de l'organe externe mâle qui saillit assez longuement est
bien remarquable :il porte à son extrémité une expansicm cordiforme
et d'apparence cornée dont la couleur est foncée comme celle de l'or-
gane, sauf aux extrémilt'S qui sont claires.
Description d'une Polybie nouvelle d'Afrique [Hy.\i. YEseiDR]
Par U. DC BuYssoN.
Polybia bucula, n. sp. — Corps de petite taille, étroit, grêle,
brun plus ou moins foncé, avec le clypeus,labase des orbites internes,
le derrière des yeux, le bord postérieur du pronotum, l'écusson, le
postécusson, quatre raies longitudinales sur le segment médiaire, une
de chaque coté et deux se touchant sur le milieu, les pattes en partie
ou en totalité, un point sur les pleures, la base du 2« segment abdomi-
nal et parfois celle du 3" segment, de même que le 1<^'- segment ventral
et la base du 2"^ jaune pâle ou jaune testacé. Clypeus terminé par une
pointe aiguë. Pronotum convexe en avant, sans aucune carène. Ponc-
tuation du mésothorax très fine, serrée, peu profonde. L'écusson porte
généralement deux taches brunes sur la partie jaune. Ailes hyalines,
enfumées à l'extrémité et principalement dans la cellule radiale et la
cellule costale. Le pétiole de l'abdomen très long, étroit; le reste de
l'abdomen très allongé, le i" segment subpétiolé. Les tarses souvent
bruns. — ^ Long. 9-10 mill.
Cette espèce figure dans les collections du Muséum d'Histoire natu-
relle de Paris.
Patrie : Assinie (Ghaper 1882); Congo français : ri^ière de San Be-
nito (Guiral 1880}; entre Sam Quito et N'jolé; N'Kogo, Ogooué (J.
Bouyssou 19U0 et 1901); Cameroun (R. Oberlhiir 1901, leg. Con-
rad t).
Le nid de cette Polybiea été donné au Muséum par M. R. Oberthiir.
il est semblable à celui de beaucoup de petites espèces américaines. Il
se compose de six gâteaux elUptiques, fixés côte à côte à une branclu'
254 Bulletin de la Société entomologique de France.
par une des extrémités et parallèlement ; le tout est entouré par une
enveloppe de carton excessivement mince, à texture très lâche, de
couleur testacé clair. Le nid était en partie dissimulé par de grandes
l'euilles reliées à lenveloppe externe par de nom])reux points d'attache.
La plus grande longueur est de 18 centimètres et la plus grande lar-
geur de 9 centimètres.
Ce nid a été découvert au Cameroun par M. Conrad t.
Bulletin bibliographique.
Acadèinie des Sciences [C. H. hebdoni. des Séances), 1902, II, 1-2. —
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kung zii der Arbcit des Hrn. 0. Schwarz liber die Elaterideii-Gal-
tungen Plnstoccrus Leconte uud Candèze. — E. IIixtz : Neue
Cleriden aus Deiiisch-Ostafrika. — Bcilrag zur Kenntniss der pa-
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melt Vdii Frulistorfer iii Tonkin 1900. — Briefe eines reisenden
Eutomologen. — D' K. Jordan : Neue Aulhribideii, vtm D'' W.
Horn auf Ceyion gesammelt. — D'' G. Kraatz : Erinni-riin<;<'n an
den V. Internationalen Zoologen-Congress in Berlin. — D' Fh.
Ohaus : Neue Buteliden, von H. Fruhstorfer in Hinterindien ge-
sammelt. — S. ScHENKLi.NG : Beuierkungen liber einig(^ Ghevro-
lafsclie Cleriden-Typen. — Verzeichniss der von D'' Sehultlieiss
1884-8o in N. 0. Sumatra (Tebing linggi) gesammelten Cleriden. —
Einige neue australiscbe und asiasllscbe Cleriden. — A. Scinf.TZE :
Kritisches Verzeichniss der bis jetzt beschriebenen palaearclischen
Ct'ulhorrbynchinen unter Nachweis der darauf beziiglichen \\ich-
ligsU'ii Arbeilen und Angabe ihrer bekannten geograpliisrlieii
Verbreitung, sowie einem Wor wort. — 0. Schwarz : Neue Ela-
teriden aus Australien. — Aenderung des gatlungsnamens Slenopus
Schw. in Stenocrepidiiis Schw. — Zwei neue Arten der Elateriden-
gattung Cijliiulroderus E<-chs. — Neue Elateriden aus Sdd-Amerika,
besondcrs aus Peru. — Dodecacius nov. gcn. Elaîeridarum aus
Peru. — Aenderung der Speciesnamen lineaiiis Schw. {Lucon) und
variegatus Schw. [IJijpnoidus]. — Berichtigung zu den von mir
beschriebenen Amjchus-AviQxv und dem Heteroderes ancoraUs aus
Ceyion. — D'" F. Spaeth : xNeue Cassiden aus Peru. — E. Wasmaxn :
Zwei neue curopaische Coleopteren. — Ein neuer myrmekopliiier
Ihjobates aus dem Rheinland {Ilijofxites breviconiis n. sp.). — Zur
Ameisenfauna von Helgoland. — Verzeichniss der von D'' W.Horn
auf Ceyion 1899 gesammelten Termiten. Termitophilen und Myr-
mekophilen. — Ueber die Gattung Schizillus Wasm. — .1. Weise :
Pseudomela Murrnyi Baly. — Biologisclie Mittlieilungen. — Uc-
bersicht der Einnela-Avlon. — Coccinelliden aus Siidamerika. III.
— Ein neuer deutschcr Scijmnns. — Ueber dlt^ mit Pseiidoniesom-
phalia floccosd Ev. verwandten Arten.
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Linnean Societij of London {Transactions), VIII, o-8, 1901-1902. ©
Marcellia, I. 3, 1902. — G. Houard : Note sur trois Zoocécidies d'Al-
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Pierre : Nouvelles céeidologiques du centre de la France. —
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et la Filariose.
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— H.-G. Dyar : Life Historiés of North American Gemnetridae.
XXXIII.
H. Accademia dei Lincei {Atti), 1902, 1, 12.© — 2" Rendiconto dell'Adu-
iianza solenne del 1 giugno 1902. Vol. II.
noijal Socieiii [Proceedinys), LXX, 462, 1902.©
Societas entomologica, XVII, 7-8, 1902. D'' E. Fischer : Drei neue
Formen ans der Gruppe der Vanessiden. — G. Breddin : Neue ma-
layische Homoptereu aus der Famille Cercopidae. — C. Frlxgs :
Bericht iiber Temperatur-Experimente im Jahre 1901. — H. Fruhs-
TORFER : Troides aniphrysus gardineri nom. nov. — Neue Papilio-
formeii aus dem Indo-Australischeu Gebiet.
J. M.
Le Secrétaire-gérant : Cii. Alluaui».
BXJLLKTIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTO]VrOI.OGIQUT: DE FRANCK
iSéanee flu 23 octobre 1»02.
Présidence de M. F. HENNEGUY,
Vice-Président.
M. A. Fauvel (de Caen) assiste à la séance.
Distinction honorifique. — Notre collègue M. C. Honibert a
obtenu le second prix Marie Pellechet, d'une valeur tic oOO francs,
au concours pour l'étude des Insectes ennemis des livres.
Le premier prix n'a pas été décerné et le concours est prorogé jus-
qu'au 31 mai 1903.
Voyages. — M. G. -A. Baer, qui est parti pendant les vacances pour
un nouveau voyage en Amérique du Sud, écrit (pi'il est arrivé à Tucu-
man en bonne santé.
— M. E. Gount'lle est parti récemment pour un nouveau voyage
au Brésil.
— M. P. Carié, après un long séjour en France, annonce qu'il va
rentrer à l'île Maurice où il habitera Curepipe.
Changement d'adresse. — M. Ch. Ferez, chargé de cours à la
Faculté des Sciences de Bordeaux, 21, rue Saubat à Bordeaux (Gironde).
Nécrologie. — Le Secrétaire annonce la moi't de M. F. Sikora,
décédé à l'île de La Réunion.
M. Sikora a figuré peu de temps sur la liste des membres de la So-
ciété, mais ses belles recherches entomologiques à Madagascar l'a-
vaient mis en relations avec un bon nombre de nos collègues.
Admissions. — M. Louis Blanchard, docteur en Médecine, 1
place Ste-Claire, à Grenoble (Isère). (Para.'iitfl.'i don Arthropodes.)
— M. José Pazos, docteur en Médecine et Chirurgie, 28 Marli, à
San Antonio de los Banos (Cuba). {Diptères, surtout Culicides.)
— M. Joseph Perret, greffier, 3, i»l. St-Maurice, à Vienne (Isère).
{Coléoptères Gallo- rhénans.)
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. N° 16.
2o8 Bulletin de la Société Entoinologique de France.
Présentations. — M. k' D'' Antonin Clerc, 174, boulevard Ma-
h^slierbos à Paris, l?**, présenté par M L. Léger. — Commissaires-
rapporteurs : MM. A. Giard et Ph. F ra ne ois.
— M. le baron Eugène Tissoii de T lie ras, propriétaire à Ai-
margues (Gard), présenté par M. Valéry May et. — Commissaires-rap-
porteurs : MM. Ch. Ailuaud et A. Fauvel.
Dépôt d'Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau le fasci-
cule des .Annales comprenant les l*"'' et S*^ triniestresde 1902. Ce fasci-
cule Contient 49li pages de texte et 3 planches noires.
Observations diverses.
Captures. — M. Maurice Royer signale la capture en nombre de
Benjtus hirticonm Brul. [Hémiptère] sur le coteau cpii s'étend de
Sannois à Cormeilles-en-Parisis. Ce Bérytide a été trouvé à terre par
petits groupes de 4 ou o individus, sous les graminées desséchées, avec
une grande quantité de Ceraleptus gnicilicornis H. S. et lividus Stein,
les 26 septembre et 10 octobre.
— M. A. Bourgoin signale la capture du Cnjptocephnlua: quinque-
punrtatus Harrer à Soisy-sur-École (Soine-et-Oise) le 10 août 1902.
L'exemplaire capturé doit se rapporter à la forme décrite par F a b r i c i u s
sous le nom de C. duodecimpunctatus. En effet, il présente deux points
noirs sur le pronotum et cinq sur chaque élytre.
— M. A. Giard a pris, dans le Laboratoire de Wimereux (Pas-de-
Calais), le Lalhridius Bergrolhi, dans un vieux chapeau de [taille.
Communications
Peripatiis Biolleyi,
Onychophore nouveau de Costa Rica
Par E.-L. Bouvier.
Plis dorsaux normalement disposés. Papilles principales serrées et
séparées les unes des autres par une ligne presque dépourvue d'écaillés;
ces papilles sont subcylindri(pies et terminées par un étroit cylindre
apical ; certaines ont une base très forte et prédominent fortement parmi
les autres; papilles accessoires rares, très réduites et plus ou moins
dissinuilées entre les papilles principales, sur les flancs des |)lis. I^igne
claire nette, mais interrompue entre les plis; les organes clairs font
P K.
606^ '^J }^3 00$ iing
Séance du 22 ociohre 1902. 2o9
drfanl otlcs organes frontaux sonlà pi'ino iiuli([iu''s. Deux dents acces-
soires, dont Time très petite, sur les lames niaudibulaires externes,
une seule sur les lames internes; scie mandibiilaire de ces dernières
armée de 10 à là denticules. Pattes au nombre de 28 paires dans le
mâle étudié. Soles pédieuses semblables à celles du P. Edwnnhi. Tu-
bercules urinaires des pattes IV et V absolument indé[)endarits du
n^ arceau des soles et refoulant le 4*-' qu'ils divisent prcs(|ue toujours
en deux tronçons inégaux et bien séparés. Les glandes sali\ aires se ter-
minent entre les pattes préanales IV et V et leur réservoir ne dépasse
pas sensiblement les pattes antérieures. Vésicules prostratiques situées
entre les pattes préanales VI et VII. Papilles crurales sur les deux
paires de pattes prégénitales et correspondant à des glandes très ré-
duites; glandes anales fortes, et se dilatant régulièrement depuis leur
terminaison jusiiu'à leur extrémité libre, qui atteint les vésicules pros-
trates. Femelle inconnue. — Taille du mâle : 29 mill. sur .3.
Trouvé aux environs de San José, dans la Il(''publi([ue de Costa -Rica.
J'ai dédié cette espèce à M. Biollcy, qui l'a découverte aux envi-
rons de San José par 1.161 mètres d'altitude. Elle se distingue du P.
nicaraguensis var. isthmicola (décrit dans le précédent Bulletin, p. 239)
par la rareté de ses papilles accessoires , par la réduction de ses réser-
voirs salivaires et par les rapports que présentent avec le 4<^ arceau des
soles ses tubercules néphridiens.
Description d'un Névroptère fossile nouveau
Homoiop tera gigan tea
Par A. Agnl's.
(Planclie I)
Parmi les nombreux fossiles récoltés à Conunentry par M. Fa\ ol et
rais à ma disposition par M. le professeur G a udry , j'ai trouvé une ma-
gnillque empreinte d'un insecte de grande taille que je rapporte au
genve Jlontoioptem (')Brongn. (famille des Platyptérides).
Je le désignerai sous le nom d'Iloinoioitfera m'i$;;antea.
L'empreinte (PI. I) montre l'aile mésotlioraciipie droite, admirable-
ment conservée, la base do l'aile correspondante gauclie. dvnx appen-
dices aliformes an j^rothorax et lui fragnu'iii de [infe.
(1) 'Ouioiov TtTcpôv. Ailes seml)Iables.
260 Bulletin ilc lu SoriHê cnioiiutUni'uiup de Fnniee.
Le protliurax, kirge do 17 mill., est très étroit par rapport au méso-
tliorax, large de 25 mill. environ. 11 est séparé de ce dernier par un
profond sillon. L'aile mésothoracique mesure 190 mil!, de long sur
78 mill. de large. Cette largeur est à peu près conslanle sur les quatre
cinquièmes de la longueur de l'aile, elle diminue ensnile rapidement.
Les appendices prothoraciques se présentent sous la forme d'un triangle
curviligne à peu près équilatéral de 23 mill. de côté.
Cet insecte qui atteint 40 cent, d'envergure est donc un géant parmi
les Insectes de la période houillère.
Nervation de l'aile mésothoraci(jue. — La nervure costale
(I) est marginale; elle s'écarte d'abord jusqu'au cinquième de sa lon-
gueur puis se recourbe en arrière jusqu'à l'extrémité de l'aile.
La sous-costale (II) remonte légèrement, puis s'inlléchit et vers le
quart de sa longueur se dirige vers la costtde avec laquelle elle se con-
fond peu avant l'extrémité de l'aile.
Le rmlius (III) est à peu près parallèle à la sous-costale dont il suit
les inflexions ; il aboutit presque à l'extrémité de l'aile. Au quart de sa
longueur, se détache le secteur qui-aboulit à l'apex et émet dans sa
seconde moitié quatre branches inféritMU'es, la première trois fois four-
chue, la troisième une seule fois.
La médiane (V), très rapprochée du radius à sa base, s'en écarte
avant que celui-ci ait émis son secteur. Elle se dirige d'abord parallè-
lement au secteur, puis se bifurque vers le milieu de l'aile. La branche
antérieure, parallèle a la i)remière branche du secteur radial est sim-
l)le; la postérieure trois fois fourchue.
Le cubitus (VII) d'abord accolé à la médiane, s'en écarte rapidement.
Il émet au niveau de la première inflexion delà sous -costale une bran-
che postérieure deux fois fourchue. La branche antérieure ondulée,
fourchue à son extrémité, émet, dans son dernier tiers, un rameau qui
se bifurque dans l'espace médian-cubital.
Les nervures suivantes (IX, XI, etc.) disposées en éventail dans le
champ anal sont, la première fourchue, les autres simples.
Disposition des nervules. — Les nervures secondaires sont peu
nombreuses, assez régulièrement disposées ; elles délimitent des espaces
souvent mouchetés de taches blanches formant sur le fond noir de
l'empreinte un ensemble très harmonieux.
Elles sont plus ou moins droites, et obliques dans des directions di-
verses. Toutefois, dans le champ anal, elles sont grossièrement concen-
triques.
Séance du 22 octohre 1902. 261
Appondicos prothoraciqiios. — Qu;uU ;iii\ appendices prollio-
r;»ci(|iu's,leui' lervation esl des plus nidiinonlaires. Klle est formée par
quel(iues nervures qui paraissent simples, partant d'une base de 7 à
S mill. de longueur.
Quelle est la signitication de ces appendices ? Il n'est pas possible de
les comparer à ceux que l'on rencontre chez certains Mantidés actuels
[Ç.omjijlus, Idolam, Chœmdodis, etc.). Ici, en effet, ce sont des expansions
des fenjûes prothoraciques, tandis que dans Uonunoplevd yigantea,
comme dans //. Woodicardi, nous nous trouvons en présence d'or-
ganes peu adhérents qui se sont séparés du corps à la manière des ailes
durant la fossilisation. C'est peut-être la seule raison que l'on puisse
invoquer pour établir leur analogie d'origine avec les ailes, car leur
nervation est si réduite qu'elle n'est pas comparabh^ à celle des ailes
postérieures.
Leur rôle esl diflicile à mettre en évidence. Tout porte à croire que
ce sont des organes qui ont subsisté sur le prothorax dans les formes
primitives, en même temps (jue pouvaient subsister les branchies tra-
chéennes sur les segments abdominaux (*).
Le grand di'veloppement des appendices méso- et métathoraciques
(lui se sont adaptés au vol peut s'expliquer par des considérations mé-
caniques. Je reviendrai plus longuement sur ce sujet dans une étude
spéciale de ces formes primitives et de certaines formes larvaires.
La Stagmatophora divitella Cst. «l'est pas cecidogène
Par P. Chrétien.
Dans la réponse qu'ils m'ont fait l'honneur d'adresser à ma note du
9 avril dernier, MM. Darboux et Houard me prodiguent tant d'é-
pithètes flatteuses que j'en suis encore tout confus. Une appréciation
plus exacte de mes paroles eût été préférable.
Je donnais à entendre qu'ils avaient dû se servir delà liste deSorha-
gen et, pour preuve, je citais la Starjniatophora dicilella Cst. qui se
trouve dans cette liste. Quoi de plus logi(pie?
Néanmoins, nous étions curieux de savoir au juste d'où ils tenaient
ce qu'ils disaient de la Stagni. divitella : l'avaient-ils pris à la liste de
Sorhagen, ou ailleurs? Leur réponse, leur aveu, nous renseignent
amplement.
(1) C'est cp.que l'on observe notannnenl cliez Slenodycliu lobula ISioiign.
262 Bulletin de la Société entomologique de France.
« J'ai constaté, disais-jo clans ma noie précitée, que (dans le Catalogue
des zoocécidies), plusieurs clieijilles sont données comme cécidogènes,
qui ne le sont pas du tout : telle la Stagm. dioitella Cst. »
L'exemple a été choisi à dessein, car il est typique. A aucun titre, en
efTet, la Stagm. divitella ne pouvait figurer dans la liste de Sorhagen
{Galleiibetrohnende Sc'inietteylings Larveu), cnr sa chenille ni n'Iiabilc
une galle déjà existante sur sa plante nourricière, ni n'en produit pour
son propre compte; cela est incontestable.
Voilà donc une erreur entretenue et propagée par ceux-là mêmes
dont c'était l'intérêt de la signaler et de la détruire. Implantée comme
elle l'est maintenant dans des ouvrages spéciaux sur les zoocécidies,
il devient difficile, sinon impossible de l'en déraciner. Comme je l'ai
(h'jà fait pour VAccala (Teras) ferrugana S. V. (voir Le yatiiraliste du
lo octobre 1892), je vais aujourd'hui tenter l'épreuve.
Les seuls moyens de s'assurer si vraiment la Stagm. divitella est
cécidogène consistent : ou bien à examiner la plante attaquée par la che-
nille de cette Stagmatophora, ou bien à consulter la description publiée
par l'entomologiste qui a observé les mœurs de cette chenille. Le pre-
mier moyen n'est pas toujours exempt de difficulté, je le concède :
YHelichrysum angustifoliuni n'est pas répandu partout et la Stagm. di-
vitella est assez locahsée. Reste donc la description originale.
Où se trouve cette description? A cette question, comme du reste à
toutes les autres analogues, le Catalogue .systématique des zoocécidies
reste muet. Avec un soin jaloux, ses savants auteurs ont gardé par de-
vers eiiv tout renseignement de cette nature; ils affirment et cela doit
suflire; n'indiquant aucune source, ils interdisent tout contrôle.
C'est dans nos Annales de I880, p. 10, que Constant a publié la
Stagm. divitella. Après avoir décrit le papillon et la chenille, il ajoute :
« Elle passe sa vie dans une sorte de coque globuleuse... figurant une
sorte de renflement sur les tiges de ÏHelichnjsum angustifolium aux-
quelles elle est fixée; la tige la traverse de part en part. Cette coque
est feutrée avec le duvet de la |)lante et la chenille la consolide encore
en y faisant entrer les feuilles voisines qui sans doute lui servent de
nourriture à l'intérieur... ».
Pour l'intelligence plus complète de ce texte, qui cependant est suf-
fisamment clair, mais présente quelques lacunes biologiques. Cous ta n t
n'ayant très probablement observé la chenille de Stagm. divitella que
dans la dernière phase de son exi.-.tence et n'étant pas fixé exacte-
ment sur sa nourriture, comme l'indiquent les mots » sans doute », il
est peut être bon de rappeler ici comment se comportent les chenilles
qui vivent sur une plante pubescente, tomenteuse ou laineuse.
Séance du 22 octobre 1902. 263
S'il est des chenilles qui rejettent la villosité des plantes, sans ordre,
en amas confus auxquels se mêlent les excréments, C(»mme font les
chenilles de Nothris verbascelln Hb., sur les Vcrhascum, il en est d'au-
tres qui savent se débarrasser j)roi)ren)enl des poils des |)]anles qui les
gênent avant d'attaquer le tissu cellulaire, où même les utiliser pour
leurs besoins. Certaines, vivant à découvert, écartent ces poils, les re-
poussent en avant et de côté tout en les laissant sur l'épiderme et en
forment comme des bourrelets réguliers à mesure (pi'cllcs progres-
sent. Ainsi font les chenilles de Pteroplionm liei)i(ji(iniis Z., sous les
feuilles de VAiicinisid culgaris L. ; celles des Alucita [AciptiUa) xnn-
thoddctuhi T r. sur les Erhinopx, Ar. i)U)ii'llnrrris C$1. sur (jhUihi m-
njmbosa L.
D'autres, qui vivent, au uioiiis moiiientaïK'inciil, sous un alu'i s(i\imi\.
en forme do coque ou de galerie, recouvrent cet abri de la villosité du
pubescence qu'elles ont préalablement coupée. On peut citer connue
exemples : les chenilles (VOxindiUix Ineim Z , var. de distans Z., sur
Andrycdn siniiata L., de TIuiIijocIkd-cs ostriim fib., sur VEchinops mi
nor, de Thalp. purpuriua Hb., stu" les Cirsitnii, iVEpischnin illotelld Z.,
sur Inuld montnna L., etc., etc. VUrlichnjsuni même en ofTre un exem-
ple reinaniuable : quelques-unes de ses branches portent souvent de
longs et assez volumineux tuyaux de soie tout couverts d'un tonienteux
blanc emprunté à la plante et dans lesiiuels ^ive^t les cbenilles d'.lm-
pliithri.v sublineati'Ua Stgr.
La chenille de Stayin. diiulrllu a|)parlient à cette dernière caté-
gorie et Constant Tindicpu' bien en disaiU : « Cette coque est feu-
trée avec le duvet de la plante » et consolidée avec « des feuilles
voisines ». Cette coque formée de parties étrangères à la lige, « lixée
à la tige et traversée en outre par elle de part en part », n'est donc
pas une cécidie.
Bien différent est le langage de Constant quand il a allaire à une
véritable cécidie. En eiïet, il dit de sa Cochylis clacaud : « Ca chenille
vit dans le canal médullaire d'Arteinisia gnilica. A la place habitée par
la chenille, on remarque une sorte de renllement ou de tumeur
ovoïde... » [Soc. ent. Fr. 1888, p 166); de sa CochijUs aHlcmaua : « On
la trouve dans les tiges nouvelles d'Artemisia canipi'siris^ elle occupe
le canal médullaire et détermine sur la tige un renllement fusi-
lorme... » {Soc. ent. Fr., 1893, p. 403); de sa Doryphora? gypsella :
« elle vit dans les tiges d'Aster acris; sa présence y détermine un
œdème ou renflement... » [Soc. ent. Fr., 1893, p. 397).
Enlin, si mon humble témoignage pouvait être de quelque poids dans
celte question, je dirais en peu de mots ce que je sais de celte chenille,
204 Bulletin de la Soriéfc entomologiqiie de France.
l'ayant trouvée et élevée plusieurs fois el ayant conservé, outre la che-
nille, sa coque et sa chrysalide, un fragment de tige â'HeUclD'ijsum sur
lequel a vécu la Stagm. divitella. Cette chenille ne s'attaque pas à la
lige, si ce n'est pour lui enlever sa « tomentosité », son duvet, dont
elle recouvre la galerie soyeuse qu'elle établit le long de la tige, pour
atteindre successivement les feuilles, y pénétrer par leur base et les
miner, c'est-à-dire en manger le parenchyme. Pour se transformer,
elle reste sur la tige et fait sa coque dans sa galerie soyeuse; mais
celle-ci peut faire le tour de la tige, puisque les feuilles y sont insé-
rées de tous côtés. Ainsi se comprennent très bien les expressions de
Constant : « sorte de coque globuleuse... figurant une sorte de ren-
flement sur les liges ».
Or, c'est ce renflement tout superficiel, n'intéressant pas la tige et
indépendant d'elle, qui nous est donné dans le Catalogue des zooceci-
dies, comme une pleurocécidie, c'est-à-dire en bon français, une défor-
mation de la lige.
Il est donc de toute évidence que nos collègues, qui se disent pos-
sédés du <' goût de la documentation exacte et complète el soucieux de
se reporter toujours aux travaux originaux » [Remarques sur une No-
tice critique, etc., p. 8), n'ont ni examiné une lige de VHeliclwysum
atla(piée par la chenille de Stagni. divUella, ni lu la description origi-
nale do (Ion s tan t.
J'ai regretté de n'avoir pris connaissance de la réponse de MM. Dar-
boux et Houard qu'après mon retour d'Espagne. J'aurais pu leur
adresser de San Ildefonso où VJIeUclirijsuni angustifoliuin et la Stayni.
divilella ne sont pas rares, quelques tiges de cette plante avec la che-
nille, pour qu'ils se rendent compte par eux-mêmes de l'absence com-
plète de toute cécidie. Mais je vais leur indiquer une localité où ils
trouveront sûrement l'espèce. Si jamais ils visitent ce champ d'expé-
riences entomologi(jues qu'est le territoire de Digne, ils rencontreront
sur les rochers qui liordcnt soit la route des Bains, soit celle des
Bourbes, des pieds dlleliclirgsum avec des chenilles de Stagmatophora,
en mai et juin. Seulement, je les préviens que d'autres chenilles se
nourrissent également de cotte plante, qu'il y a même une deuxième
Slagmalopliora : la .S7. pomposella.
Mais, me dira-t-on, rechercher ces bestioles, les isoler, les élever,
attendre l'éclosiou, etc., cela demande bien du temps! Je le sais: pour
acquérir la notion exacte d'un fait même minime dans la biologie des
insectes, des mois, des années sont parfois nécessaires. Aussi, comme
je comprends que l'on trouve plus expéditif d'avoir recours à des listes
toutes faites ! A notre époque on est si pressé.
Srimrc 'In 22 orlulirc 1002. 2G3
Observations sur l'usage des Sillons tibiaux chez les LamiiJes lCol.]
I*;ir Aii^'. Lameere
Professeur à lUniveisitf do Bruxelles.
Ton? Ips Loii<4io(ini('s du groupe des Laniiides présentent un sillon
obli{jue feutré diriyV' de haut en bas et d'avant en arriére siu' la
tranche interne des tibias antérieurs.
Au dire de Le Conte (.Journ. Acad. Philad., iH^ii, [\. IM.'i), ce carac-
tère a été reconnu propre aux Lamiides par Zinimcrmann, et
.1. Thomson (Systema Ceraml)ycldai'uni. 18()4. p. ti) s'en est servi
pour diviser les Longicornes en MrtdKhiriii'inites et ÀHanlacnnHites.
cette dernière catégorie englobant toutes les formes dépourvues de
sillon.
Chez la |ilupart des Lamiides supérieurs, on obserxc en outre un
sillon oblique feutré dirigé également de haut en bas n d'a\ant en ar-
rière sur la tranche externe des tibias intermédiaires.
Il n'y a jamais de sillon aux tibias intermédiaires chez les Longi-
cornes qui n'en otTrent pas aux tibias antérieurs: les tibias postérieurs
en sont toujours dépourvus.
A ma connaissance, aucun entomologiste n'a tenté d'expli(iurr l'u-
sage de ces organes.
Ayant trouvé un bel exemplaire mâle de Sajifidd rturhnrim Linn .
Lamiide qui n'a pas de sillon aux tibias intermédiaires, je m'amusai à
le faire admirer à mon entourage et, machinalement, je lui lissai à plu-
sieurs reprises les antennes avec les doigts, ce (|ui proMxpiait chez
l'animal une sorte d'hébétement singulier mais très conq)réliensible,
les antennes, plus que les yeux, étant pour les Insectes l'iM'gane d'o-
rientation par excellence.
Placée ensuite sur une table, la Sdjicnln chercha d'abord à fuir.
Voulut s'envoh'r, mais n'y réussit pas: je fus alitrs liMnoin du ])héno-
mène suivant.
Le (]oléoptère passa la [)atte anl(''rieure gauche sur l'antenne corres-
pondante, ramena celle-ci en arrière, et pla(;a très exactement le tarse
antérieur sur le tarse intermédiaire : de cette façon, l'antenne se trouva
pincée entre la tranche interne du tibia antérieiu' et la tranche externe
du tibia intermédiaire, ri ellf s'arracha à cette étreinte en glissant en
avant. Le mouvement se lit trop ra|)id('ment pour qiw, n'étant pas
pré\enu, je pusse en saisir les détails, mais je soupçonnai innnédiate-
raent le rôle du sillon tibial.
266 Bulli'tiit lie la Société pulomologiqup de France.
J'attendis, et peu d'instants apivs, le Longicorno recommença le
même manège ptjur l'antenne dmite. luette fuis je pus voir très dis-
tinctement que l'antenne glissait dans le sillon tibial feutré comme
dans un rail : ce sillon est une brosse servant ti nettoyer l'antenne; il
est comparable physiologiquement au peigne tibio-tarsal des Fourmis.
Chez les Lamiidcs qui oiïrent également un sillon aux tibias inter-
médiaires, les deux sillons se correspondent et constituent une lilière
feutrée complète.
Sdjicnld carrharias, comme d'autres Lamiides qui sont dépourvus
de sillon aux tibias intermédiaires, présente sur la tranche externe de
ces derniers une bande feutrée dirigée obliquement de haut en bas et
d'avant en arrière, t'bauche de l'organe en forme de rigole des La-
miides supérieurs.
•le me souviens d'avoii' été étonne un jour des etlorls ipie je vis
faire à un Ceranibijx Scopolii Fiissly, Longicorno totalement dé-
pourvu de sillons tibiaux, pour se brosser b^s antennes. L'insecte se
servait également des pattes antérieures, mais il dut recommencer
bien des fois, et le nettoyage dura fort longtemps.
Il est à remarquer que de tous les groupes de Longicornes, les La-
miides sont de loin la tribu la plus nombreuse : nous pou^ons suppo-
ser (]ue leur exubérance est due en partie à la supériorité que leur
donne la possession des sillons tibiaux.
Descriptions de Coléoptères de Mouy-Tse
Par L. Fauîmauœ.
Ces insectes, connue ceux décrits dans ma note du 8 octobre ('),
m'ont été communiqués par notre collègue, M. P. Guerry, et pro-
viennent de la même région.
Carabus longicornis, n. sp. — Long. 2i mill. — Ohlonfio-clon-
(jatus, postice trrilrr amiiliains^ inodicc ronrciits, supra riresccnti-
acneus, inodicc nilidas, cliflris nitidc cuprariis, hasi, sulara et nianjine
cxtcnio anf/aste rirescentihas: capite suhtiliter coriaceo , milice piccs-
cciitc, inlcr (iiitçinias ulrinqiie forlilcr oblonije iinpressii , chijico arcna-
tiiii ciiianjiiialo , ((iKjaUs iiroditctis^ sputiii tnrdiaiio iinpicsxa. aiitcimis
(I) Voir ilaiis le lliiHclin précédent, p. '2io, les desciiplious do l.,oiigicoriies
de la iiièine |)i'ovenanie.
Séance du 22 orhihir l<)i)2. iêl
Cdidi' eldiiyafiy, corpoi'is iiiedium juiaU) 'oipcidiililias, (iitictilis î jniinis
pireo-fuscis, nilhlis, ceterisfulùjiiio^^o-puhesceiitibiis^ i" oblonyo, 'A' iiuailo
vi.r lonijiore, i" ([uinto rir breriore, palpis eloiigaii.t , artirulo ultiiuo
apicc obtuxc roinndato; pyothorare ti-iinscerso, antice et postice fève
tu'ijuuliter anyaslato, lateribus rolunddto, btisi elijtris anijustiore,dorm
sat subtUiter coriaceo et punctato, iiiedio liiiea teiuii iinpresso, bnsi
recta, atigulis breciter retroversis, defle.vis; wutello breci, late obtuso,
piceo. nitido; elijtris orato-oblongis , ad Iniineros laie rolundatis. apice
obtuse rotnndatis, utrinque costula subsutiirall et custi>i S elevntis, in-
terstitiis planatis, rugosis, catenatis, sutuni, costis et cateiiis magis
aeneis, interstitiis magis cuprariis, margine laterali rugom, ait apiceni
liaad siiiuata; subtus cum pedibus nigro-fuscus, nitidus, laecis, liis sat
elotigatis, gracilibas, larsis aiiticis articulis 4 primis dilatatis, subtus
dense rufopUosulis, 1" ceteris longiore. basi anguslo, 4" praecedeiiti
paulo minore, apice i:ix finuiito, -7^ elongato, gracili, apice pariun cras-
siore, unguibus gracilibas, tarsia posticis tibiis paulo longioribus, arii-
culn i" secundo plus duplo longiore. — Un seul c?.
Ce Carabe est remarquable par la longueur des antennes qui dépas-
sent un peu le milieu du corps; il ressemble, sous ce rapport, au
C. Lafertei, du Caucase, de même pour la coloration et la forme des
('•lytres; mais il est bien plus grand, le corselet est plus étroit, très
étroitement rebordé sur les côtés, les élytres sont plus étroites, à côtes
saillantes avec les intervalles nettement caténulés.
Giiorimus flavitarsis. n. sp. — Long, lo uiill. — Ressemble
beaucoup au G. subcostatus M en., de la Siljéiie el du Japon; il en
diirère par la couleur d'un vert métallique obscur, brillant sur les côtés
et les saillies, par la ponctuation beaucoup plus forte et par les tarses
d'iui jaune roux, les postérieurs de beaucoup plus longs que les tibias;
il est également orné de taches blanches, mais plus nombreuses et
faiblement jaunâtres ; le corselet a une bande marginale étroite, inter-
rompue au milieu, élargie à l'angle postérieur et un peu allongée sur
la base ; les élytres ont chacune 10 taches assez petites ; le pygidium a
ti taches, 2 grandes à la base; le dessous du corps et les pattes sont
d'un cuivreux brillant, l'abdomen présente, de chaijue côté, i rangées
de taches pubescentes blanches. La tète est plus étroite, rétrécie a
l'extrémité qui est fortement cchancrée, sa ponctuation est plus forte;
le corselet est plus atténué dès la base, les angles postérieurs sont
droits, non tombants, la ponctuation est plus grosse, assez écartée, le
sillon médian est plus marqué, remplacé à la base par une fossette;
récusson e>l triangulaire, fortement biimpressionné; les élytres ont
208 BuUeUii ilr In Snriélé l'iitoniologiqur <lc Friniir.
les mêmes eûtes. m;iis plus complètes, l'externe assez elïacée, les
intervalles grossement ponctués, ruguleux; la poitrine est fortement
ponctuée avec des taches pubescenles villeuses.
Un individu provenant de Tsi'-Kou (Thibel) et qui m'a été donn(' par
M. H. Oberthiir, esten dessus d'un bleu verdàtre. les bandes du cor-
selet sont plus entières et les taches du dessous sont bien plus
grandes.
Dicerca corrugata, n. sp. — Long. 18 mill. — Ressemble assez
a I). DclatoHchii Fairm. pour la forme et la coloration, mais bien
plus grand et plus rugueux, moins brillant; la couleur est d'un bronzé
brunâtre presque mat avec les parties saillantes assez brillantes; la
léte rugueuse avec un faible sillon médian bordé sur le vertex par 2
petits reliefs, le chaperon n'est pas concave; le corselet est plus large,
rugueux, ayant au milieu 2 côtes longitudinales parallèles, entre les-
qiu'lles une ligne élevée lisse et de chaque C(Mé une C(Me très inter-
rompue, lisse, les angles postérieurs sont très aigus; les élytres sont
plus prolongées vers l'extrémité qui est un peu échancrée avec l'angle
exierne un peu plus saillant que le suturai, sur chacune 4 côtes assez
saillantes, assez lisses et étroites au milieu, plus larges et plus ponc-
tuées à la hase, la 4'' est très courte, les intervalles remplis de grandes
fossettes serrées dont les intervalles sont assez rugueux et se confon-
dent vers l'exlrérnih': le dessous est d'un bronzé cuivreux assez
brillant, très rugueux ainsi que les pattes; la poitrine est longiludi-
nalemcnl un peu concave au milieu ainsi (pie la base de l'abdomen.
Ancylocheira marginicollis, n. sp. — Long. 18 1/2 mill. —
Ressemble à VA. atrigonti (iebl., mais plus grande, d'une coloration
analogue, d'un bronzé foncé avec la tète et le corselet d'un bronzé
plus foncé et verdàtre, la l'''' ayant des taches rougeàtres, le 2' une
bordure marginale rouge, avec une forme plus large, une scul|dure
plus grosse, plus rugueuse, fortement ponctuée, une ligne lisse au
milieu et les côtés moins droits en avant; les élytres ont la suture et.
de chaque côté, 4 côtes saillantes, la 3" ne dépassant guère le milieu,
la 4'^' moins élevée sauf à la base, les intervalles plans, (inemenl ru-
guleux ainsi que les côtes; le dessous est plus brillant avec des teintes
bleuâtres, densément et ruguleusement pondue, plus liiienienl sur
l'abdomen don! les 2'', W et 4'" segments ont une petite lâche rouge
de chaipie côté, le "><' a 2 grandes taches.
Mecotagus rufulosparsus, n. sp. — Long. 22 mill. — KhuKjitim^,
modice conveius, fnsciis, rix niliiliilitx, rnpite iinithoidi-rtjin'' imnclis
Séance du ?2 ociohre 1902. 269
rufulo-pubescentibufi span^utiii, finifcllo nifuIo-pube.<tccnie, macula mé-
dia haspoa denudata, elfitris maculis iuiuuli.t vumerosis xi militer pubes-
centibus, postice densioribus, utvinque maculas; 2 majoribus efficicnlibus,
f" discoidali fere mediana, 2' minore ante apicem; captte mbiiliter
(jranuloso, lateribus for tins, média sulcato, antice profundius, subtililer
rufulo-pubescente, basi et lateribus maculis denudatis, antennis basi
calidiusculin, ah articula i" tenuioribus, articula l" crasso, asperato,
3" elûiKjato, cum l'^ pubesceate, subtililer aspcrula, i<ed apice denudato,
subtus ciliato, ceteris squalide paUidis, apice denudatis: prothorace
eli/tris angustiore, lonç/itudine liaud latiore, lateribus parallelis, dorso
rugoso, medio plicatulo, antice transversim sulcato, basi transversim.
depresso; scutello sat lato, apice truncatulo-rofundato, média impressa;
elgtris modice elongatis, ad humeras angulatis, postice angulatis, sut
dense punctatis, basi granulatis, punctis post médium obsoleffcentibus,
corpore subtus cum pedibus similiter eolorato, magis pubescente-macu-
loso.
La maculaturo de cet insecte le rend facile à reconnaître, car les
autres espèces du genre ont de grandes taclies ou de larges bandes
bien marquées sur les élytres et des bandes longitudinales sur le
corselet.
Sphenura semiluctuosa, u. sp. — Long. 11 niill. — Sat cUiugata,
postice levissime attenuata, capite prothoraceqiie fusco-nigris, illo medio
vittis 2, vitta e.rterna oculos circumdante et antice cum altéra con-
juncta, albido-tomentosis, hoc vittis 3 ornato, discoidali latiore, scutello
ulbido, elgtris vitta sutumli tenui, utrinque basi linea discoidali brevi,
et utrinque maculis 4 albido-pubescentibus, l"" ante médium minore
paulo e.rterna, 2-'' mediana, 3^ post médium, 4" fere apicali majore,
subtus dense albido-pubescens, pecloris suturis nigris, metaslerno
medio macula niqra, abdominis segmenta, i° utrinque nigro maculato,
ceteris apice nigricantibua, altimo nigro, pedibus obscure rufescentibus,
subtililer pubescentibus ; capite in vittis nigris puncla ta, antennis gra-
cilibus, piceo-rufis ; prothorace subquadrato, ante ba.'<in levissime an-
gustato, punctato; elgtris ad humeros vàlde angulatis, dorso foriiter
punctatis, sutura et utrinque coslis sat elevatis, parte reliera rufescente,
apice fortiter emarginato, bispinoso.
Ressemble assez à S. e.rsculpta Th., mais plus étroite avec les ély-
tres plus forlenienl et plus obliquement échancrées, à côtes plus
martiuées et les antejmes rougeàtres.
270 liuUciin de la Société entomologique de France.
Les Georyssidae de Madagascar [floL.]
Par Ch. Ai.luaud.
La recherche de ces intéressants petits Coléoptères ri(iicoles que l'on
rencontrera certainement dans toutes les régions chaudes et teni|)érées
du globe est généralement négligée par les \oyageurs. En ce qui con-
cerne la faune de la Région malgache, M. H. Perrier de la Bàlhie
et moi sommes les seuls à avoir recueilli des Geonjssus (').
Les espèces envoyées par M. Perrier do la Bàtliie ont été dé-
crites par M. L. Fairmain^ et sont au nombre de trois :
1. G. crenulipoDuni Fairm., 1897, Aiin. Sor. eut. Bi'lj/., XLI, p. 309.
— Hab. : rives de l'ikopa près Mevatanana (11. Perrier); bords de la
Tarasy et de la Makarara (extrême sud de Madagascar) !, en nombre.
2. G. arijtecostatm Fairm., 1808, loc. cit., XLII, p. 224. — Hab. :
rives de l'ikopa près Mevatanana (H. Perrier); type unique coll. Fair-
maire.
3. G. fuberirollis F;\\rm., 1898, ibid. — llab. : rives de l'ikopa |»rès
Mevatanana (H. Perrier); bords de la Tarasy!
Voici les diagnoses de deux espèces nouvelles :
Georyssus Fairmairei, n. sp. — Long. 1 mill. 3/4. — Voisin de
G. if/7^pr/ro//<s Fairm. ; en dilîere parles cotes paires plus saillantes,
à peine crénelées, les côtes impaires remplacées par deux séries de
points enfoncés, sans tubercules; le prothorax plus fortement sculpte'' ;
la base de la 3^ côte formant un épaulement saillant. Insecte entière-
ment noir.
J'ai pris un seul exemplaire de cette espèce près de Vinanitelo au
sud-est de Fianaranlsoa, à la lisière occidentale de la forêt Tanala, en
mars 1901.
Georyssus Perrieri, n. sp. — Long. 1 mil). — ri.r 1 mil!. 1/2. —
Voisin de G. acnteroslatns Faii'in., mais plus petit, le prolborax
beaucoup plus prohtngé en avant, les côtes saillanles droites (remar-
(1) Je n'ai recueilli aucun Georyssus en 189;} dans mon exploration du
territoire de Diigo-Suaroz. On n'en a pas encore signalé des Conioies, des
Mascareignes ni des Séclielles; pour ma part, je n'en ai jamais rencontré dans
ces archipels.
Séance du 25 octobre WOS. 27i
qiiMlilr'inciit coudiVs clioz G. nnUerostatus,?.uv\o\\[ ];i â**; ; sur la partie
aiUrricui'c du pruthorax. un lonjï sillon longilndiiial, ('troil. liés nd-
temont limité par un ivbord i'k'V(''.
Pris par M. II. Porrier do la Bàlliio sur les bords de l'Ikopa près
Mevatanana; coll. Fairmaire et la mienne.
Tableau des Ccorys-^ius de Madagascar.
A. Côtes des éiylres semblables, rapprochées, à intervalles non ponc-
tués. — Les côtes composées de petits tubercules encbaî-
nous très rapprochés ; thorax largement et assez réguliè-
rement arrondi en avant crenulipennis Fairm.
A^ Côtes des élytres dissemldahles, alternativement basses (côtes im-
paires) et élevées (côtes paires).
a. Côtes impaires basses composées de petits tubercules peu rap-
prochés.
a. La 3^ ne formant pas d'épauleraent à la base ; les
côtes paires élevées crénelées sur leur tranche; bord
antérieur du prothorax re^gulièrement arrondi ; in-
secte varié de noir et de brun. . . tubericollis Fairm.
a'. La 3® côte se terminant à la base par un épaule-
ment élevé: petits tubercules des côtes impaires
plus rapprochés; côtes paires plus tranchantes, à
peine crénelées; bord antérieur du prothorax sub-
tronqué en avant ; insecte entièrement noir
Fairmairei A lluaud.
(i\ (A)tes impaires basses absentes, remplacées par des lignes de
points enfoncés; côtes paires très tranchantes, non crénelées.
p. 1''^ côte saillante légèrement coudée en dehors,
i^ côte saillante formant eu dehors, au niveau
inférieur de l'épaule, un angle brusque très marqué;
prolhorax arrondi en avant... acuierostatus Finrm.
P'. Côtes saillantes droites; prothorax plus allongé
avec un sillon médian très net prolongé en avant et
limité par des bords élevés Pervieri Alluaud.
272 Bulletin de la Société entomologique de France.
Structure des Tubes de Malpighi, du Réceptacle urinaire
et du Canal excréteur Urètre) des Gryllidae
Par L. Bordas.
Los Tubes de Malpiylii clos Gnjllidae {CnjUas ninipestris Li\[v..
Netnohins sjilvext ris F nhw, Crijllotalpa ruUjaris Latr., Brachutrajies
achalinus Stoll, Brach[itrupes membrimaceus Drury, Ole.) sont ti'ôs
nombroux et vont dohouchor dans un réservoir colloctcur impair (ves-
sie) de forme assez variable suivant les espèces.
Des sections transversales et longitudinales laites à travers les vais-
seaux de Malpigbi montrent que ceux-ci sont recouverts iiilériou
rement d'un ôpilliélium formé par do grosses cellules irréguliores ,
faisant parfois hernie dans la lumière du tube. Les unes sont courtes,
à bord recourbé et d'autres se prolongent intérieurement sous forme
de bourrelets hémisphériiiuos ou coniques, plus ou moins saillants.
Les noyaux sont volumineux, très apparents et entourés de multiples
concrétions granuieust^s. Toutes Itis cellules sont recouvertes intérieu-
rement d'une bordure ciliée, très caractéristique. Sur les parties émoi--
gentes, les cils sont longs, immobiles, rectilignes et disposés eu touf-
fes; au contraire, dans les espaces intermédiaires, ils sont pluscotuls,
serrés, réguliers et forment lui revêtement on brosse. La longueur, la
forme et la disposition do ces productions ciliaires varient suivant les
régions du tube de Malpighi où on les observe.
Nous avons constaté de pareils revêtements ciliformos dans les vais-
seaux de Malpighi des Coléoptères que nous avons déjà étudiés : Lon-
gicornos, Garabidos, Dylisridos , Lucanides, Cétonides, Cicind(''li-
des, etc..
Ajoutons que Léger et 11 a go n millier oui signalé dos produclions
analogues dans les tubes de Malpighi de quelques Ténébrionides {Bul-
letin de la Soc. Eut. de France, n" H, 1809).
Le réservoir collecteur (vessie urinaire) a une structure hislo-
logique diiïéronte do colle dos tubes urinairos. Des coupes perpendicu-
laires à l'axe nous pn'senlent à considérer : 1*^ une enveloppe externe,
très mince, formé(^ par quelques fibres circulaires; t^' une membrane
basalo, très ténue et à loinlo claire, et 3" une assise épiihélialo consti-
tuée par do longues cellules cylindriques. Ces dernières, contrairement
à ce qui existe dans les vaisseaux malpighiens, ont dos parois laté-
rales très nettes. Les noyaux sont volumineux, ovales et occupent la
région médiane de l'élément. Enfin, la limite interne de l'cpithélium
Sémicr du >i iniolirr 190^. il'.l
l'sl ;i peu près rr'^iilii'-rc. el osl reconvcrtr (riino l)ordiire ciliée en
l)r(tss('. Les cils sont courts, rccliligiics, iininobilt'S cl forment un rc-
vèlcnicnt riibanc. caraclérisr par sa coloration claire. I^'(''|)illiéliuni
cilié (lu réservoir urinaire ap|)arait très neilenient chez les Ihitrlni-
Irupcs.
Le conduit c.rrrét l'ur ou urètre est iui lu!)e cylin(lri(|ue, relative-
ment court, peu sinueux ([ui, sur une section transversale, présente une
cavité irrégulière. Cette irrégularité est duc à six replis formés par
répithélium interne. Ces replis conservent à peu près la môme forme
sur toute la longueur du canal et ne disparaissent qu'à son orifice ter-
minal, situé à Forigine de l'intestin postérieur.
Le conduit efïérent est recouvert extérieurement d'une épaisse
membrane imisculaire formée par une mince assise de libres longitu-
dinales externes et une puissante couche de faisceaux circulaires
ou obliques internes. Viennent ensuite une membrane basilaire très
ténue, une assise épithéliale chitinogène el enfin une lamelle chili-
neuse {intima) interne, dont l'épaisseur maxima est au sommet des
replis.
L'épithélium chitinogène est constitué par de petites cellules rectan-
gulaires, à limites latérales indistinctes, à noyaux sphériques et à pro-
toplasme strié vers la région interne. Enfin, Vintima chitineuse est
irrégulière, présente parfois de fines deuticula lions et prend une forme
conique au sonnuet des replis.
La partie terminale de l'urètre traverse obUquement les parois
intestinales, parcourt ces dernières sur une longueur de 1 mill. en-
viron et va finalement s'ouvrir à l'origine de l'intenslin.
Bulletin bibliographique.
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J. M.
Le Hecréluirc-gcraut : Cii. Alluaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIT]TÉ EN^rOMOLOaiQUE r>T^ ERRANCE
Séance «lu 19 noveniltre 1903.
Présidence de M. F. HENNEGUY,
Vice-Président.
Correspondance. — M. Cil. Tuurtc-Ha wkins rcmcrcio de son
.•idmission.
Nécrologie. — Lri Socirlt' ciitomologique do Bel<,Mqii(' fait [laii de
la perte cruelle qireile vient d'éprouver en la personne de S(Ui IMvsi-
dent, le D'' P.-J. Tosquinet, décédé le 28 octobre.
Voyages. — Notre collègue M. P. Lesne vient de |)artir pour les
ilrs Canaries où il compte passer Thiver.
Changements d'adresse. — M. G. Bonnet-Eyniard , iJ8, rue du
Luxembourg, Paris iV'.
— M. Marius Cayol, \)i, rue Nollet, Paris 11"-.
— M. J. Chambry, château th' Soulîas par Magnac-Yicq (!!'<■-
Vienne) .
— MM. P. et R. de Fleury, tS4, rue de Laurislon, Paris Ki'".
— M. A. Grouzelle, 28, rue Albert-Joly, à Versailles (S.-et-O.).
— M. Ch. Mottaz, 39, Grand-Pré, près Genève (Suisse).
— M. L. Puel, 2, avenue Saint-Saëns, Béziers (Hérault).
— M. A. Warnier, villa Si-Henri, boulevard du Midi, Cannes (Al-
|)es-Maritimes).
Démissioiis. — M. Paul Vignon, préparateur de Zoologie à la
Sorbonne.
— M. Tronyo, capitaine au 142", à Mende (Lozère).
Admissions. — M. le D'' Antonin Clerc, 174, boul. Malesherbes, a
Paris 17^. [Coléoptéir.s, mvlout Slaplnilinidcs].
— M. le baron Eugène Tisson de Thoras, propriétaire a Aymar-
gues (Gard). [Coléoptères de France].
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. N" 17.
278 Bulletin de la Société entomologique de France.
Laboratoire d'Entomologie du Muséum. — M. le professeur
E.-L. Bouvier annonce à la Société que M. le D'' Bonnet a généreu-
sement offert sa belle collection d'Ortlioptères de la Région circa-mé-
diterrauéenne au Muséum.
Cette collection, particulièrement riche en espèces de Tunisie, des
Pyrénées, etc., vient combler un vide au Laboratoire d'Entomologie et
facilitera les débuts des entomologistes voulant se livrer à l'étude des
Orthoptères.
Observations diverses
Captures. — M. Y. Phi net signale les captures suivantes :
« Dans une course que j'ai faite le 7 juillet dernier à la Grande-Sûre
(1924'"), massif de la Grande-Chartreuse, j'ai eu la bonne fortune de
récolter les espèces suivantes qui méritent une mention spéciale, soit
pour leur habitat restreint, soit pour leur rareté.
Vers le sommet, sous les grosses pierres, dans les creux laissés hu-
mides par la récente fonte des neiges : Pterosticlius Patizeri Panz. el
P. parallelipennis Chd. (cette dernière bien plus rare).
Tout à fait au sommet, courant au soleil sur les éboulis de rochers :
Cnjptocephalus albolineatus, Sulfr. (1 seul exempt.).
Sous une pierre assez enfoncée, près du sommet : 3 exempl. d'un
petit Aphodias tcstacé, très probablement nouveau.
Entin, dans les pâturages au-dessous, dits « de la Graud'Vache » :
2 exemplaires d'un autre Aphodius voisin de ÏAcrossus Schlumbergeri
Seidl. dont il diffère notamment par l'éperon des tibias antérieurs
assez grêle et non recourbé en crochet à l'extrémité.
Le Pterostichm Panzeri se trouve également au (irand-Som, mais il
y semble plus rare.
Le Cnjptocephalus albolineatas parait nouveau pour la Faune fran-
çaise. Comme capture près de nos Umites, je ne connais que celle faite
au Montcenis par M. Bertholey et signalée par M. l'al^bé Carret [in
L'Echange, avril 1902, p. 28).
Les deux espèces ûWphodim ont été communiquées à M. H. d'Or-
higny, notre distingué coUi'gue, qui a jugé la première (teslacée) à
peu [)rès sûrement nouvelle et appartenant au sous-genre Acrosaus,
groupe des Agolius (la 9 est remarquable par son arrière-corps ventru
et le pygidiura découvert). La seconde semble également nouvelle. »
Séance du 12 novembre 1902. 27it
Description d'une espèce nouvelle d'Hyménoptère térébrant
appartenant au genre Bracon
Par A. Vayspii'.rk
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
Bracon Marshalli, u. sp. — Coloration : Corps et pattes irun
beau jaune ambré avec plus ou moins de noir; tèto d'ordinaire toute
noire, sauf les yeu\ d'un jaune gris et les pièces buccales d'un jaune
ambré; antennes noires. Tliorax d'un beau noir luisant chez les mâles
et d'un jaune brun avec grandes taches noires chez les femelles; ailes
grisâtres avec reflets irisés (rose, violet,...), stigma et nervui-es d'un
gris jaunâtre; tarses noirâtres. Abdomen jaune ambré ou jaune d'or,
avec une très large bande noire médio-dorsale, et une bande également
noirâtre sur chacpie C(Hé du corps. La coloration générale est toujours
plus foncée chez les mâles que chez les femelles.
Structure : Antennes moniliformes, de 28 (') articles, un peu
moins longues que le corps. Tète et prothorax lisses, luisants; pro-
notum hémisphérique, mésonotum nettement gibbeux et bicaréné à la
face ventrale, métanotum arrondi , ailes plus longues que le corps,
cellule radiale lancéolée et n'atteignant pas l'extrémité de l'aile, la
deuxième cellule cubitale une fois et demie plus large que haute. Abdo-
men oliviforme. se comprimant de liaut en bas sous l'ellet de la dessic-
cation et prenant alors un aspect lancéolé ; segments imbriqués au nom-
bre de huit. Tarière un peu moins longue que l'abdomen ; ses valves
noirâtres, un peu plus larges postérieurement, cachent un aiguillon
en fer de lance formé par la réunion de ses trois pièces constitutives,
le gorgeretet les deux spicules; l'extrémité des spicules est dtuitelée,
tandis que la pointe du gorgeret est lisse.
Dimensions delà femelle : longueur totale (moins les antennes)
4 à 4,6 mill. : du mâle : longueur totale (moins les antennes) 2,5 mill. à
2,8 mill.
Habitat : dans les galles des Cislus albidus et salvidefoUm, aux dé-
pens des larves de VApion ojanescens, insecte producteur de ces galles.
Je suis heureux de pouvoir dédier cette nouvelle espèce de Bracon
à M. T.-A. Marshall, l'auteur de l'importante Monographie des Bra-
conides, qui a bien voulu examiner cet insecte et me donner de pré-
(1) Chez les uiàles, le nombre des articles varie de 28 à :{I.
^(SO Bulletin de la Société entomologique de France.
cieuses indications à son sujet. Je le prie d'agréer ici mes plus vifs
remerciements.
Je me contente de donner aujourd'hui la diagnose de ce nouveau
Braconide, devant sous peu faire connaître son organisation dans un
travail que je vais publier en collaboration avec M. le D'' Gerber sur
les galles des Cistes et leurs parasites. Ce travail, accompagné de nom-
breux dessins et de trois planches, |)araitra dans le tome XIII des
Annales de la Faculté des Sciences de Marseille.
Découverte en France du genre Kaenenia (Arachn. Pai.I'Igradi)
Par P. DE pEYp:RiMnoFh\
Il n'y a pas vingt ans, Grassi rencontrait en Sicile le premier repré-
sentant {Kaenenia mirabilis) d'un sous-ordre nouveau d'Arachnides
(|u'il appelait MicrotheUiphonida {Xatur. Siciliano, IV, I880. — Bull.
Soc. entoni. liai., XYIII, Firenze, 1886, p. lo3-172, t. IX-X) et pour
lequi'l Thorell proposa peu après le nom de Palpigradi [Ann. Mus.
Civ. di Stor. Nat. di Genora, VI, 1888, 3o8). Ces Arachnides se distin--
guaient, non seulement par le développement des palpes et leur
adaptation à la marche, mais surtout par la présence d'un tlagellum
multiarliculé terminant l'abdomen.
On ne larda pas à retrouver l'espèce en d'autres points de la Sicile,
en Italie et en Tunisie, et on recueillit même des formes voisines dans
les deux Amériques et en Extrême Orient. Tout récemment dans une
excellente monographie des Kaenenia [Knium. Tidskrift, 1901, 193-
240, tab. 2-4), H. J. Hansen traitait la systématique complète du
genre et donnait, outre la description de A', mirabilis Grassi, celles
de cinq autres espèces étrangères à l'Europe.
Au cours de recherches entomologiques dans les grottes des Basses-
Alpes, j'ai été assez heureux pour rencontrer à deux reprises dans
des grottes voisines de Digne, ces étranges Arachnides, sur lesquelles
M. Eu g. Simon, avec sa science et son amabilité coutumières, voulut
jjien me donner les premiers renseignements, et me procurer, en par-
ticulier, le mémoire si complet de Hansen. Grâce à ce mémoire, j'ai
eu la surprise de constater que les Kaenenia cavernicoles des Basses-
Alpes, absolument différents des types épigés décrits par Hansen, et
surtout de l'espèce médilerranéenni; de (iras si, appartenaient à une
forme nouvelle, remarquable par sa taille, et l'élongation extrême de
ses membres.
Séance du 12 novpitibre 1002. 281
Dans la description qui va suivre, j'ai pris soin de donner tous les
caractères dont s'est servi llansen, et de les énumérer dans l'ordre
qu'il a lui-miMue suivi.
Kaenenia spelaea, n. sp. — Cdjdtis appendices seusiirs Itifcralcs
(juaterni. Chelarum digiti. sjiinis (jracUihus octonis sinijuU miiniti. AO-
dominis segmenta ventialia 1-6 frihiis paribus setis. uliiina seta me-
diana nniata, sarris nullis. Sternum setis rjuinisin tviangalam vedartis
instrurtiim. Patpi pedesque pergraciles, secundo nirtatarsali artirulo
longiore quam latiore. Flagetlum duodecim (in Inrris autem trederim)
articulatum. — Long. 2,2 mill. {fîag. excepta).
Matériel : Six exemplaires : deux femelles adultes, dont Tune
pourvue de son llagellum, et quatre larves femelles, l'une également
pourvue de son tlagellum. La forme du corps, la disposition des soies
ventrales, les organes sensilifs latéraux et le flagellum ont été étudiés
sur des exemplaires vivants. La description des organes génitaux a été
faite sur des exemplaires conservés dans l'alcool faible.
Tète : Organe sensitif frontal (lig. VII) environ deux fois plus long
que large, à branches robustes et acumiuées. Groupe latéral (tig. IX)
composé de quatre organes environ quatre fois plus longs que larges
et acuininés au sommet. Sternum (tlg. VI) portant cinq soies disposées
en triangle dont le sommet très obtus est formé par la soie médiane.
Chélicères. Chaque doigt muni de 8 épines très fines et grêles, sans
trace aucune d'échancrure.
Palpes : Tibia cinq fois plus long que large, 2" métatarsal une fois
et demie plus long que le l''' et trois fois plus long que large; l'^'' tarsal
deux fois plus court que le second; dernier tarsal à peine plus long
que les deux autres ensemble.
Pattes longues et très minces. Tibia de la I'- paire cinq fois plus
long que large; 3" métatarsal sensiblement plus long que le 4% la soie
raide [stiff seta) peu distincte, insérée au premier tiers: dernier tarsal
presque six fois plus long que large (lig. VIII). Métatarse de la dernière
paire aussi long que les deux tarsaux réunis, la soie raide insérée à
la moitié de la longueur, et dépassant l'extrémité de l'article ; !''■' tarsal
d'un tiers moins long que le 2".
Abdomen assez allongé. Pas de sacs abdominaux. 4'', 5'' et 6'' seg-
ments ventraux munis de trois paires de soies analogues en déve-
loppement aux soies latérales, dont elles sont peu distantes. Les trois
derniers segments présentant une soie médiane; le dernier portant
10 soies en tout (fig. II).
282
Bulletin de la Société entomologique de France.
Flagel lum .compo&è, chez la femelle adulte, de 12 articles très
allongés, le l'^'" quatre fois plus long que large, ravant-dernier égale-
ment; les 1'', 2% 3% 0*^, 7« et 9'^ munis vers l'apex d'une couronne de
soies glabres] et raides; article terminal muni de 4 soies plumeuses
(tlg. XI). Chez la larve (fig. 5) le flagelUim dépasse la longueur du
corps, et .ses articles au nomljre de 13, sont encore plus allongés; le
Séance du 12 novembre 1902. 283
dernier ollVe la disposiliou décrite par llansen, et porte deux \erti-
cilles, l'un médian de 8 soies, l'autre subterminal, de 4 soies.
Caractères sexuels de la femelle (lig. X) : 2'' segment ventral miuii
au-dessus des lobes de 4 soies disposées en éventail; lobes ornés eux-
mêmes de 4 soies chacun, deux près de réclianci'ure et deux autres
sur une dilatation lat(''rale, — et terminés par six soies longues et
plumeuses. Lobes du 3" segment présentant, avant le prolongement
aigu orné de deux soies, une dilatation charnue, munie de soies
analogues à celles des lobes du 3'' segment. Éehancrures très aiguës.
Longueur de la femelle adulte 2,2 mill.; longueur du tlagellum
1,8 mill. Longueur des larves l,o mill. à 1,8 mill.; longueur du tla-
gellum 2 mill.
Localités de capture : Grotte de S*-Vincent de Mélan (arr* de
Digne), cote 1450; grotte du Traou de Guille d'Esclangon (id.), cote
850. Vit sous les pierres et les plaques de calcaire. Pendant la marche,
la !'■'' paire de pattes et le flagellum sont ordinairement relevés.
Cette espèce paraît dépasser en taille toutes celles décrites par llan-
sen qui n'a jamais noté de longueur dépassant 1,25 mill.. On remar-
quera également l'élongation des pattes et du tlagellum, due peut-être
à la vie cavernicole, car c'est le premier Kaenenia qui ait été ren-
contré dans ces conditions éthologiques.
Légende des figures.
Kaenenia spelaea, n. sp.
I. Céphalothorax et abdomen d'un jeune exemplaire vivant, face
dorsale; s, organes sensitifs latéraux.
II. Abdomen d'une femelle adulte, face ventrale.
III. Kaenenia spelaea Q.
IV. Longueur réelle, réduite aux deux tiers.
V. Flagellun d'un exemplaire immature.
VI. Dispositions des soies sternales.
VIL Organe sensitif médian.
VIII. Partie apicale de la première paire de pattes : ti, tibia; ni,,
métatarse; fa, tarse; .s', soie raide {stijf seta).
IX. Organes sensitifs latéraux.
X. Organes génitaux de la femelle.
XI. Derniers articles du llagellum chez l'adulte.
284 Bulletin de la Soeiété en io mol agi que de France.
Sur la ponte du Mylabris variabilis Pall. [Col.]
Par R. DU BuYssnx.
J'ai eu l'occasion rétù dernier de voir pondre des Mylabris variabilis
Pall. J'ai noté sur place les détails de cette opération. MM. J.-H. Fa-
])re {Souvenirs entomolo(jiques, S*' série, 1886, p. 373) et Valéry Ma y et
(Bulletin de la Soc. Ent. de Franco, 1876, p. cxcvi), ont déjà indiqué
comment ce Mylabre s'\ prend pour déposer ses n^-ufs. Si je reviens
aujourd'hui sur le même sujet, c'est pour y ajouter plusieurs détails
qui ne sont pas sans importance.
Dans un pré des bords de la Loire, à Saint-Réray la Varenne (Maine-
et-Loire), le 22 juillet, par un temps couvert et de 2 heures à 6 heures
du soir, je rencontrai une quinzaine de Mylabris variabilis Pall. oc-
cupés à effectuer leur ponte. La terre était fraîche, tine et compacte.
La femelle qui va pondre se reconnaît à son abdomen énorme, dé-
passant de beaucoup l'extrémité des élytres. Elle choisit, entre les
touffes de gazon, un emplacement uni. Celui-ci étant reconnu conve-
nable, elle y creuse un terrier très régulier, cylindrique, droit ou lé-
gèrement incliné, plus ou moins perpendiculaire à la surface du sol,
du diamètre de l'insecte, 6 mill. environ, et profond de 24 mill., c'est-
à-dire de une fois et un cinquième la longueur de l'insecte, le fond
arrondi et nettement entaillé dans la terre. Elle se sert pour cet impor-
tant ouvrage, de ses mandibules et de ses pattes antérieures. Les
premières entament la terre, font l'itffice de pioche et les dernières
de pelle, pour déblayer. L'insecte fait ce premier travail sans beau-
coup changer de position, de sorte que les déblais sont généralement
accumulés du même côté. Dès que la galerie a atteint une légère pro-
fondeur, 1(! forage devient plus diflicile; alors, tout en saisissant un
fragment de terre avec ses mandibules,. le Mylabre abaisse la tête et
lient serrées des parcelles de terre entre la partie inférieure des man-
dibules et son prosternum, puis sortant du trou à reculons, il dépose
sa charge au dehors. 11 faut à la vaillante mère, pour terminer sou ter-
rier, environ une heure de travail assidu, suivant que le terrain est
|)lus ou moins dur. Le forage achevé, l'insecte y rentre de suite à re-
culons, pour y déposer ses (pufs. La rentrée à reculons est parfois
lente et pénible à cause de la largeur de l'extrémité des élytres. On
voit la tête de la pondeuse à quelques millimètres au-dessous du niveau
du sol. La ponte dure de dix à quinze minutes en moyenne. Le temps
en est très variable, suivant les indi\idus et le nombre d'œufs pondus.
Séance du 12 nornubie 1002. 28o
Los œufs sont au iioinhro de 27 ;t oo \\i\v leiTicr. Ils sonl alloiijivs,
longs d'onviron 2 milliiiirtivs, blanc-jaunàlro, lissos, 1res légèrcMuont
arqués, les bouts subégaux el arrondis. Ils sonl i)lacés liorizonlalonicnt,
serrés les uns contre les autres. Un certain nombre, ceux: du milieu de
la ponte, restent agglomérés en un paquet. Après avoir achevé sa
ponte, la mère sort du terrier qu'elU^ comble aussitôt avec le même
soin qu'elle a mis à le creuser. Pour cela elle ratisse les déblais du
forage avec ses pattes antérieures et ses mandibules. Lorsiju'elle a
fait glisser |ine certaine quantité de terre fine, dans le trou, sur les
œufs, elle se tient appuyée sur ses pattes antérieures et intermédiaires
et, par des coups précipités de l'exlrémité de l'abdomen et des tarses
postérieurs, elle opère un léger tassement de la terre, i^llle attache une
grande importance à dissimuler sa nichée. Lorsque le Irou est comblé,
elle ratisse le sol dans tous les sens, de telle sorte qu'il est impos-
sible de reconnaître l'entrée de la galerie. Elle coupe avec ses mandi-
bules les brins d'herbe qui peuvent la gêner dans cette dernière opé-
ration. Sa tâche achevée, elle se débarrasse des dé'bris de terre qui
restent attachés à ses membres, puis elle s'envole, laissant à ses en-
fants le soin de pourvoir eux-mêmes à leur nourriture. Son dévoue-
ment maternel ne va pas plus loin.
■ Lorsqu'une femelle commence un terrier à une heure avancée de la
soirée, à 4 h. 1/2 ou o heures du soir par exemple, celui-ci est beau-
coup moins profond. Elle sait que le temps va lui manquer pour faire
les choses normalement. Dès que la galerie mesure 10 mill.. c'est-à-
dire environ la moitié de la longueur de l'animal, elle en arrondit le
fond et y dépose ses œufs. De cette manière elle arrive à terminer tout
le travail avant la fraîcheur du soir. On voit par ceci que les Mylabres
jie sont pas dépourvus complètement d'intelligence.
Pendant qu'une de mes pondeuses était occupée à mettre de la terre
sur ses œufs, je laissai tomber dans le trou une petite pierre d'un dia-
mètre un peu inférieur à celui du terrier. Le Mylabre, après quelques
secondes d'hésitation, opéra, non sans une peine inlinie, l'extraction
du moellon qui eût mure à tout jamais les o'ufs. Après avoir tiré
la pierre à l'écart, la patiente mère acheva de combler le terrier avec
de la terre fine à travers laquelle il sera possible aux j(?unes larves de
sortir aisément. Quelques jours plus tard, je trouvai d'aulrès MijUibris
variabilis Pall. occupés à pondre; ils se comportèrent comme les pré-
cédents.
On sait, par les élevages de M. J. Kùnckel d'IIerculais, que les
larves du Mijlabris Schreibcrsi Ueic hc, de l'Algé'rie. vivent auvdépens
des œufs des Acridiens. Il est diuic [)ermis de crdiri' (pie celles du .1///-
286 Bulletin de la Société cntomologique de France.
labrift rariabili.s Pall., de nos régions, ont les mêmes habitudes. Pour
jjondre, ce Mylabre ciioisit donc, sans doute, un endroit très iréquenté
par les Acridiens. A Saint-Rém>-la-Varenne, je les ai trouvés ainsi oc-
cupés sur des points où fourmillaient littéralement les Pachytylus
vigrofascialiis Dege er, Ocdipuda coerulescens L., Caloptenus italiens L.,
GoinphocevHs ynfus L. et plusieurs espèces de Stenobothriis. Il est fort
probable que c'est aux œufs de ces Criquets que s'attaquent les larves
de notre Vésicant.
Je rjiis surplace, dans des tubes de verre, un certain nombre d'œuts,
pondus sous mes yeux, et ce n'est que le 5 octobre que je m'aperçus
de la naissance des larves. Pendant les derniers jours de juillet, tout
le mois d'août et le commencement de septembre, j'attendais vaine-
mement cette éclosion, qui eut lieu sans doute les derniers jours de
septend)re, car les triongulins étaient tous vivants le 5 octobre. Un
seul avait la tète transpercée, vraisemblablement par un de ses frères,
et il (Hait mort de sa blessure. Ces petits animaux sont, à très peu
de chose près, conformes à la description et au portrait que M. le D'' A.
Ghobaut a donnés, dans le Coléoptériste du l''' octobre 1890, pour le
triongulin du Mi/labris variabilis var. iricincta Chcvrolat.
Les œufs éclos sont largement ouverts sur presque toute leur lon-
gueur.
Si notre Coléoptère est parasite des Acridiens, il n'est pas sans avoir
des ennemis. J'ai vu souvent des Fourmis, le Tetramorium caespituni
L., surveiller sa ponte. J'en ai surpris creusant la terre à l'entrée pré-
cise d'une galerie; leur intention était visiblement de dévorer les œufs
du Mylabre. J'ai remarqué également un petit Diptère, que M. le D'' Th.
Becker, deLiegnitz, a eu la complaisance de me déterminer, la Phora
piiginaea Zetterst., qui reste autour du trou pendant toute la durée
du l'orage; puis, dès que le Mylabre, ayant fini ce premier travail, se
retourne pour pondre, ou lorsque la ponte achevée, celui-ci se retire
pour combler le puits, l'exigu parasite se précipite dans la galerie et
dépose plusieurs œufs sur ceux du vésicant. Très souvent il y a plu-
sieurs de ces petits Diptères autour d'un même terrier, mais le Mylabre
ne semble pas > porler altenlion.
Séance du 12 iwcni(bri' I0i)2. ^7
Descriptions sommaires de Dorcides nouveaux [Coi..]
Par II. Boii.EAU.
^gus Gestroi, n. sp. — Voisin dos .E. Ilopci, Uitscinai v\ Wc.st-
icoodi m. et (1(> \\E. Parriii Watorhouse.
(5. Comparé à V,E. Ilopei (Ann. Soc. Ent. Belg. 1901, pi. I, l\g. G) il
est do môme taille ou un peu plus petit, la tète est moins transversale
mais plus bombée, moins large en avant que derrière les yeux: 1 eclian-
crure du bord antérieur est plus accusée et la distance des denlicules
(]ui la limitent plus faible. Les mandibules sont très dillerentos et se
rapprochent davantage de celles de IVE. Westwoodi (Bull. Soc. Enl.
Fr. 1899, p. 321). Leur bord externe est d'abord légèrement conca\e
puis s'arrondit en courbe convexe peu prononcée vers la pointe. Le
bord interne est armé d'une dent basale conique dirigée un peu en ar-
rière, immédiatement suivie par une dont médiane moins prononcée,
qui manque chez ^-£'. Hopei. Il n'y a pas entre ces dents l'intervalle qui
existe chez jE. Westicoodi où la deuxième dent précède immédiatement
l'apex. Ici l'extrémité apicale est simple.
Le pronotum dilïère peu, mais les élytres striées de mémo ont l'angle
humerai arrondi au lieu d'être relevé et épineux. Déplus, le cinquième
intervalle porte à sa base un petit sillon qui fait défaut chez Uopci.
9 Les femelles sont presques identiques à part quelques différences
de détail. La forme générale de WE. Gestroi Ç, est plus large, plus ré-
gulièrement elliptique, les cantbus sont plus arrondis, le pronotum
moins pondue, la saillie humérale del'élytro, tout en restant bien pro-
noncée, ne présente pas le caractère excessif de celle de WE!. Hopei
(loc cit., p. 21, pi. I, lig. 7), enfin les intervalles sont dépourvus des
légères traces de ponctuation qui existent chez cette dernière espèce.
Bornéo, Ponlianak, nombreux exemplaires c5 et 9-
^gus rosselianus, ii. sp. — Assez voisin de VJùjus platijodon
Parry, mais un pou plus polit et bien distinct.
La tête est aplatie on avant, plus renflée derrière les yeux et un pou
plus plane (juo colle du jiltihjodou, sa ponctualion osl plus ap|iaronto,
la surface étant brillanle au lieu d'èlre llnomonl déiiolio comme dans
cette espèce; de plus, le bord frontal, à peine concave, présente deux
saillies dentiformes presque planes, séparées par une petite échan-
crure.
2<S8 Bulletin de la Société entomologique de France.
Les mandibules sont do longueur moyenne, assez fortes, cylindri-
ques et simples à l'apex, aplanies à la base où elles portent une forte
dent. Celle-ci, au lieu de trois denticules comme chez le platijodon,
n'en porte que deux, de grandeur inégale, le plus près de la base,
dirigé vers la lèle, étant plus développé que l'autre.
Le pronotum, très brillant, ponctué sur tout son contour et sur la
ligne médiane, est très transversal; les angles latéraux, bien marqués,
sont reliés par une ligne légèrement concave à l'angle postérieur
lui-même assez distinct. Cette disposition dilïère de ce qu'on voit
chez le platijotlon où le côté se relie au bord postérieur par une ligne
convexe, de sorte que les angles latéraux et posiérieurs sont prcsfjue
eiïacés.
Les élytres sont brillantes, assez planes, avec les inler\alles plus
[ortement ponctués; le dessin des intervalles et des stries dillère
peu, la |)onctuation do la marge et de la base est plus marqui'O.
Le menton transversal, faiblement concave en avant, fortement
ponctué, est beaucoup plus petit que celui du plattjodon; les tibias et
les tarses sont presque semblables.
Ile Rossel, Archipel delà Louisiade; deux mâles, ex coll. Mus. Tring.
^giis Beauchenei, n. sp. — Appartient au groupe de V.Efjus ca-
pitatua Weslwood; plus particulièrement voisin des./:, iaurus cl
cornutus m., mais de plus petite taille, avec les mandibules relative-
ment plus grêles et plus longues.
Tête, pronotum et mandibules finement dépolis, élytres brillantes.
La tête est transversale, faiblement concave sur le bord antérieur,
et ne présente pas les tubercules frontaux propres aux grands mâles
de plusieurs espèces du groupe.
Les mandibules longues, de courbure elliptique, sont armées comme
d'ordinaire d'iuie dentbasale dirigée en arrière, et d'une dent médiane.
Celle-ci, placée un peu au delà du milieu, est plus longue que chez les
espèces voisines.
Le pronotum ne porte aucune ponctuation sur la ligue médiane, qui
est légèremenl déprimée; les angh'S latéraux antérieurs du prolhorax
sont tronqués suivant une ligne beaucoup plus obliipu' que chez les
,/i. taurus, rniniitns, laevicolUs et subiiitidHS; ils sont aigus l't il
existe une petite saillie à l'origine de la troncature.
Les élytres sont relevées à l'angle humerai qui est épineux. Chacune
porto sept intervalles ponctués seulement à leur naissance; la région
marginale est fortement ponctuée, on y distingue cependant un hui-
tième iiilervalle entièrement ponctué,
Séance du 12 mirnibre 1902. 289
Les exomplaires moins (li'vdopprs dideront par la position do la
dont môdiane dos mandilxilos <iui so rapproche do plus on plus do la
baso ot dimiuuo jusfprà disparaître ontirromont à mesure que la taille
do l'iusecte devient [)lus faible. Les petits mâles sont brillants, avec la
tète donsémcnt ponctuée et le pronolum ponctué sur les côtés et le long
de la ligne médiane.
La femelle est [dus petite et plus hrillanle que celle du Idcvicollis;
ses c^uithus oculaires sont plus arrondis, ubliijuonient raccordés aux
angles latéraux de la tète; le prothorax plus densémenl ponctué, est
plus large, avec les angles antérieiu's plus arrondis. Les intervalles
pairs des élytres (celui de la suture étant con][)té comme le premier)
sont à peine plus profondément ponctués que les impairs, et la ponc-
tuation augmente plus vite vers la marge latérale, do sorte qu'il n'y a
que sept intervalles distincts au lieu de huit.
Tonkin, plusieurs exemplaires.
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aus Bosnien. — W. Slevogt : Ist Hadena adusta Esp. var. nova Ca-
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Osten-Sacken (C.-R.) : On the New Zealand Diplerous Fauua; Hoidol-
berg, 1894, 4 p.*
30U Bidlelm de la Société Entomologique de France.
Osten-Sacken (C. R.) : A remarkable Instance of Délibération observed
in an American Aut. [Eut. Month. Mag.), 1902, 1 p.*
PÉRiNGUEY (L.) : Anuual Address to the Members of the South African
Philosophical Society. — Some Phases of Insect Life in Soutli
Africa {Proc. S. Afric. Phil. Soc), 1902, 21 p.*
Reitter [E.] : Bestimmungs-Tabclle der europiiischen Coh'opteren, H.
XLYII. Byrrhidae (Anobiidae und Cioidae) [Verh. ruiturf. \er.
Brimn.), 1901, 64 p.*
Relier (E.) : Phgwpas tenuicornis Uzel als Erzeuger totaler Weissah-
righeit bei Hafer [Medd. Soc. F. Flora Fenn.], 1901, 6 p.*
II). : Rhizoglyptus echinopus (Fum. et Rob.) Murray in nouer Scba-
diger des Holers [loc. cit.), 1901, o p.*
Id. : Berattelse ôfver Skadeinsekters upptradande: Finland âr 1899-
1900 [Landtbr. Medd.], 1900-1901, 4i et 41 p.*
RoïER (M.) : Notes sur un phénomène tératologique observé chez Ra-
phiijastcr nebulosa Poda, et nouvelle remarque sur le mode d'appa-
rition du pigment noir chez Pgrrhocoris aplenis L. (Hém.) [Asa.
yat. Levnll.-Perr.), 1901, 3 p.*
Vidal de la Blache et Bouquet de la Grye : Discours prononcés à
la séance générale du Congrès des Sociétés savantes eu 1902 ; Paris,
1902, 31 p.*
YoDoz(G.-P.) : Observations sur les espèces corses des Sous-Genres
Abacopercus Gangl. et Perçus Bon. [Bull. Soc. eut. Fr.) 1902.
4 p.*
Id. : Observations sur la Faune des Coléoptères de la Corse (C. H.
As.ç. fr. Ar. Se), 1901, 19 p.*
Watelin L. Ch.) : Notes sur le Mexique, Insectes nuisibles: Paris,
1900, 4 p. — Don de M. L. Bedel.
A. L.
Le Sccrclfiirc-yérant : Cii. ALLUviio.
BULLETIN
DE L.4.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOG-IQUE DE FRANCE
séance du "SO noveiultre I902.
Présidence de M. P. MABILLE
Ancien Président.
Correspondance. — MM. F. Henneguy, Vice -Président et
Ch. Alluaud, Secrétaire, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance.
— M. le D"" A. Clerc remercie de son admission,
— .M. le baron Tisson de Thoras remercie de son admission et
envoie sa photographie.
Démissions. — M. G. Matthews, de Plymstock, Angleterre.
— M. P. de Fleury, de Paris (mb. assistant).
Échange de publications. — Sur la proposition de M. J. da Silva
Tavares, la Société décide d'échanger « L'Abeille s contre la publi-
cation intitulée « Broteria ».
— Sur la proposition de M. A. Trotter, la Société accepte l'échange
de la publication intitulée « MarcelUa » contre le Bulletin et les -1«-
nali'.^.
Communications
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Pogonostoma [Col.]
Par E. Fleitiaux.
Pogonostoma angustum. n. sp. — Long. 17 mill. — Etroit;
d'un bk'U violet, couvert duii très léger duvet gris clair et hérissé de-
ci delà de quelques longs poils de même couleur et en outre, sur le
pronotum, de poils noirâtres plus courts et plus nombreux. Tète
plane et rugueuse. Pronotum deux fois plus long que large, subcylin-
driqu»'. fortement et également étranglé avant ses deux extrémités;
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. N» 18.
302 Bulletin de la Société entomologique de France.
brillant, presque lisse, très faiblement ridé transversalement. Élytres
étroits, légèrement élargis en arrière, peu rétrécis au sommet, large-
ment tronqués, profondément échancrés à l'angle apical et dentés en
debors; marqués d'une forte impression transversale un peu avant le
tiers antérieur; ponctuation assez forte et très serrée, plus grosse et
un peu écartée sur les côtés. Dessous d'un bleu d'acier; pattes d'un bleu
violet; tarses noirâtres.
Madagascar : Montagne d'Ambre, un ex. 9.
Cette espèce est très remarquable ; comme le P. ciilindricum, elle
rappelle les Collijris par sa forme générale. On peut la rapprocher de
P. coeruletiiii. Plus petite, plus étroite; tête simplement plane, non
déprimée entre les yeux; palpes proportionnellement moins grands;
pronotum étranglé également en avant et en arrière, très faiblement
ridé; élytres beaucoup plus étroits, légèrement élargis en arrière, très
peu rétrécis au sommet et largement tronqués.
Pogonostoma violaceum,n. sp. — Long. 23 à 24 mill. — Grande
espèce que j'ai cru un instant pouvoir rapporter à P. coerulemn, mais
elle on est distincte. D'un beau violet, elle en didere en outre par les
autres caractères suivants : pronotum plus globuleux dans sa partie
médiane, régulièrement et plus Onement ridé en travers. Impression
dorsale des élytres presque nulle; leur ponctuation plus serrée et moins
rugueuse, fuie en arrière, superficielle mais toujours dense au sommet;
extrémité moins fortement rétrécie.
Madagascar : Montagne d'Ambre, deux ex. 9.
Descriptions sommaires de Dorcides nouveaux [Col.]
(Suite) (■)
Par II. BoiLEAu.
JEgus Lansbergei, n. sp. — Appartient au groupe de \\E. acumi-
nnlaa Fab. et se rapproche spécialement dunitidiis m. {rhelifn- M. L.?).
Entièrement d'un noir brun brillant, fortement ponctué.
cJ. Tête bombée, avec le bord frontal élevé mais sans protubérance
apparente chez l'exemplaire de développement moyen que je possède.
(1) Voir le 1" article dans le Bulletin luécédent, p. 287.
Seaiirr du 26 novnnbtr Hm. 303
Saillie intcriiuindibulaire faible, liidentée. Surface de la tête lisse en
avant, ponctuée en arrière et vers les joues. Celles-ci font saillie
derrière les yeux et sont couvertes de très gros points confluents.
Les cantiius sont assez forts, convexes, raccordés par une courbe
concave aux angles antérieurs de la tète qui sont arrondis.
Mandibules aussi longues que la tète, légèrement granuleuses, ponc-
tuées surtout à la base, à peu près planes. Elles sont armées d'une
dent basalc simple, assez longue, cylindriforme et grêle et d'une petite
dent plate en dessus, placée un peu au delà du milieu. La partie api-
cale, assez épaisse, est coupée en biseau un peu concave du côté
interne. Le contour externe de la mandibule est plutôt ogival qu'el-
liptique.
Pronotum fortement ponctué sauf sur la ligne médiane ; angles laté-
raux antérieurs assez avancés et légèrement arrondis; côtés parallèles,
tronqués en arrière, dépourvus d'épine à l'origine de la triMicatinv;
bord postérieur droit.
Élytres aussi longues que le protborax, la tète et les mandibules pris
ensemble , parallèles, coupées droit à la base et arrondies en demi-cer-
cle à l'apex. L'angle humerai est faiblement épineux. Chaque élytre
porte sept intervalles, y compris celui de la suture. Les deux premiers
et l'avant-dornier sont faiblement ponctués, le septième est presque
complètement ponctué ainsi que la base de l'élylre el l'espace compris
entre la marge latérale et le septième in ter \ aile. Les sillons qui sépa-
rent les intervalles sont assez profonds.
Le menton est brillant, lisse, avec un petit nombre de gros points
enfoncés, épars; il est un peu élargi en avant avec le bord antérieur
fortement concave et les angles latéraux arrondis. Les segments tho-
raciques et abdominaux sont brillants avec de nombreux points en-
foncés, sétigères, qui existent aussi sur les fémurs. Les tibias anté-
rieurs sont mullidentés, les intermédiaires et les postérieurs portent
deux épines dont la première est peu développée sur les tibias posté-
rieurs.
ç. La femelle est remaniuable par ses longues élytres parallèles. La
tête est petite, très ponctuée, avec les canthus convexes en avant. Les
mandibules fortement carénées et très cintrées sont armées d'une
dent médiane simple. Le prolhorax est fortement ponctué, avec une
région presque lisse ne présentant qu'une faible ponctuation un peu
en avant du milieu du disque. Les intervalles des élytres sont entiè-
rement couverts par la ponctuatinn hahituelle (lispoM'e en lignes ré-
gulières.
304 Bulletin de la Société entomologique de France.
I. Siimbawa; un couple. — Long, totale, mand. incl. : cJ 18,o mill.,
9 10,0 mill. — Larg. max. : 6 Omill., ç 7,2 mill.
-SIgus rotundatus, n. sp. — Très voisin du précédent et du Par-
aryus Listcri Gahan. Toutefois les mandibules n'ont pas la courbure
vers le haut qui caractérise le genre Pamegus.
Il diffère de \\E. Lansbergei par sa forme plus large et plus arrondie.
Les mandibules, presque planes, sont plus régulièrement cintrées; leur
dent basale est plus forte , l'apicale plus rapprochée de la pointe et
plus arrondie. La tète est plus large, tout aussi ponctuée, mais plus
brillante ; les canthus sont plus forts, moins arrondis; le prothorax,
très transversal, est moins ponctué, ses angles antérieurs sont aigus;
ses côtés latéraux convexes, |)lus largement tronqués en arrière; les
élytres sont plus larges, un peu plus courtes, plus bombées; les in-
tervalles sont disposés de même, mais tous portent des traces de ponc-
tuation plus visibles sur les intervalles voisins du bord antérieur et
de la suture. Le menton est moins large, plus parallèle, moins échan-
cré en avant ; les tibias postérieurs n'ont (ju'une épine.
L Adonara (entre les iles de Flores et de Timor); un seul cJ.
Long, totale, mandibules incl. : 10, o mill. — Larg. maxima : 7 mill.
.^gus ellipticus, n. sp. — Cet .Egus ressembler un J de petit
développement des .E. (iraininatus Fab. ou ogivus De\ r., mais un
examen un peu attentif montre qu'il est en réaUté voisin des E. gran-
dis Deyr. t'I plat y odon Parry. L'exemplaire que je possède semble,
d'après sa ponctuation, appartenir à la forme mineure, cependant ses
mandibules sont relativement aussi développées que celles de l\E.
grandis.
La lète est assez petite, peu bombée; l'échancrure antérieure qui
est plus marquée que chez l'.E. grandis est limitée, comme dans cette
espèce, par deux saiUies assez fortes. Le bord frontal est plus faible-
ment ponctué que le reste de la tète ; le canthus oculaire est bien dé-
taché de l'angle antérieur de la tète auquel il se raccorde par une pe-
tite courbe concave; son ijord latéral est légèrement convexe et non
droit connue chez \\E. grandis etl'Js. plalgodon.
Les mandibules sont à peine plus longues que la tète; leui' courbure,
faible à la base, augmente progressivement jusqu'à la pt>iiite. Elles
sont fortement ponctuées à la base où elles portent une dent sinq)le,
l)eu d(''veloppée , (|ui se raccorde insensiblement en avant avec la
courbure générale. 11 n'y a pas trace d'autre dent.
Sédnrr du 2(1 novrinhre I9i)2. 305
Lt' pronotum porto coiniiic la tèle luii' p(»ncliiali()n forte et assez
régulière, moins serrée sur la région antérieure du disiiue iiue le long
des côtés et de la marge postérieure, ses angles antérieurs, sans
être très aigus, ne sont pas arrondis; les côtés, légèreiuent convexes,
sont tronqués en arrière, la naissance de la troncature est arrondie,
mais l'angle du bord postérieur n'est pas atténué.
Leséijires, très ovalaires, ont l'angle humerai saillant et l(''gèrenient
épineux ; chacune porte sept intervalles peu relevés et entièrement
ponctués, dont le dernier est déjà peu distinct. Entre celui-d et la
marge latérale se trouve une région ponctuée assez large.
Le menton est court, très transversal, h'gèrement échancré en avant,
avec les angles arrondis; il est fortement iionctué. sauf le long de la
suture au milieu de laquelle existe un espace lisse assez développé.
Les pattes sont courtes, les tibias antérieurs multidentés, plus élargis
et moins épineux que chez les espèces voisines de l'^E. (iniiiiiiuilm;
les libias intermédiaires portent une épin(\ les postérieurs deux,
di>nt la plus voisine de la base est faible.
Nouveau-Hanovre; un seul o.
Long, lotale, mandibules incluses : 18 mill. — Larg. maxima : 7 mil!.
Notes sur le genre Cardiophorus Esch. [Col.]
Par M. Pio.
Cardiophorus Leprieuri, n. sp. — Salis roliusiluf^, nifiia, jhiii-
liuii Hiliihis, Diodicc ciiirrro-puhi'sci'ns.
Assez robuste, un peu convexe et brillant, roux, modérément pu-
besccnt de gris. Bord antérieur du front légèrement arqué, yeux obs-
curs; antennes n'atteignant pas le bord postérieur du prothorax, à
2« article moins long que 3'^ ou 4*^ qui sont à pou près égaux; pro-
thorax modérément rétréci en avant, faiblement siniu' près des angles
postérieurs, les côtés étant presque droits, un peu [ilus long que largo,
orné d'iuic ponctuation double laite d'un pointillé lin et de gros points
épars, subsillonné sur le disque, angles postérieurs peu saillants,
('inoussés au sommet; él\ très pas très longs, un pou plus largos que le
protlii>rax, distinctement rétrécis au sommet, à stries pou |irofondes
mais distinctes, marqiu''Os do points (pii disparaissent ou s'atlaiblissent
vers le sommet, interslries assez largos, subdéprimés, modérément
;JO(j Bulliitiii de la Société eniomulogiqae de France.
poinlillés. le voisinage de la suture l'embruni et l'a iblement déprimé en
arrière. — Long. 9,rimill.
Algérie : Bou-Saada (Le prieur, in cuil. Pic).
Déterminé autrefois febriens par M. H. du Buysson, mais très dis-
tinct du febriens, d'Araliie Pétrée, nouvellement nommé par le même
entomologiste (^), par la forme moins courte, le iirotliorax à peine di-
laté sur les côtés, la ponctuation plus distincte de cet organe, etc.
Cnrdiophorus stoliger Buyss. (Ann. Fr. 1902, p. 429). — Je
possède trois exemplaires de Aïn-Sefra pouvant se rapporter à cette
espèce et ceux-ci n'ont pas tout à fait la même coloration ni le pro-
tliorax. identique. L'un a le protliorax plus pubescent et par consé-
quent moins brillant, cet organe complètement noir et un peu moins
large que cliez les autres; un 2'' exemplaire a le prothorax noir étroi-
tement bordé de ferrugineux antérieurement; enfin un 3'' exemplaire,
qui UK'riterait, je crois, d'être distingué comme variété, a cet organe
en partie roussàtre tandis que la bande foncée suturule, bien marquée
d'ordinaire, s'olilitère.
Cardiophorus Bonnairei Buyss. — Los exemplaires dé-
pourvus de tache suturale pourront se distinguer, sous le nom de
V. laghoiiatensis, de la forme type décrite en 1893 (Bull. Fr., vu).
Je possède deux exemplaires de la variété provenant de Laghouat
(D"" Martin et Pic) et trois exemplaires de Aïn-Sefra (Hé non et
Pic) qui se rapportent à la forme type.
Ca rd iophinus bijuDictatus F. — 11 convient de nommer les prin-
cipales niodilications d'une espèce quand elles ne le sont pas encore et
c'est pourquoi je prcqiose le nom de semiobUlrrata, pour distinguer une
vari('té de cette espèce (du Buysson, in Ann. Fr. 19t)2. p. 439), variété
n'ayant sur chaque élylre (ju'une macule noire postérieure, et la va-
riété lateohlitera, nom qui distinguera les exemplaires dont la colora-
lion élytrale passe au testacé plus ou moins complet. Les individus à
coloration générale noire voilée de puliescence cendrée se rapportent à
la variété Prrrisi Pic (-), dt-crite depuis longtemps déjà (L'Kchange
(1) Les délcriniiialions anciennes de noire savant S[)éeialiste, si j'en juge
par ma (îolleclion, ne correspoiutent plus pour certaines esjièces à celles attri-
buées mainlenant; ainsi C. Clinbauti avait été nommé anlérieurenient flavus,
et sloligcr, dernièrement déeril, m'avait été déterminé lioploilcnis }' C'est ce
(jui ex|ili(jue, sans doute, au monienl de la publication des nouveautés, l'omis-
sion desexemplaires d(î macollecluin (intérieurement examinés par cet auteur.
C\) l'ar suite d'une coquille, il a été iiiqirimé ('. bimuculaius F., au lieu
de bipuHc/nlus l'\
Srunce du 26 uoreiKhrc IUU2. 307
n" 107), in.-iis (|ii(' M. du Buyssoii a omis de citer (Anii. Fr. 1902,
p. 439).
M. 11. du Buyssnii a (nnis n'cenimeiil dans ses Elatcviiii {') de
iiKMiliomier la pi'ovenaiico inl('ressaiile de Cliaiiirailles (Saoiic-el-ljOire)
pour C. Krirlifidiu' lUiyss.; c'est un oiiitli (|ue, malgré toute ma bonne
volonté, je ne m'e\pli(|ne guère, notre collègue ayant vu mon insecte
et sa capture ayant été L^iynalée déjà (/>/<//. -Soc. Ilisl. mit. Anlnit, 1902,
p. 237).
Observations sur les mœurs de la Nomophila noctuella S. V. [Lkp.]
Pai' L. Demaison.
Pendant la soirée du 4 septembre 1898, au cours d'une traversée de
la Méditerranée, j'ai été tort surpris de voir des Lé[)ido[)tères vol-
tiger autour des lampes électriques qui éclairaient le pont du pa-
quebot. Niais étions alors très éloignés des côtes, à peu près à égale dis-
tance entre la Sardaigne et la Sicile. Le fait m'a paru asï-ez singulier,
mais il n'est pas d'ailleurs bien nouveau. On a déjà publié beaucoup
d'observations sur des Papillons rencontrés en mer; dans une notice
récente, le DTagenstecher a signalé un véritable essaim de Lépido-
ptères d'espèces variées qui, poussés et emportés par le vent hors des
côtes du Brésil, venaient se réfugier à bord d'un bâtiment passant dans
ces parages (-).
Nos visiteurs étaient moins noudireux et appartenaient tous à une
espèce très vulgaire de la famille des Pyralides, la Nomophild noc-
tuella S. V. S'étaient-ils embarqués avec nous à Marseille, et blottis
dans quelque coin du vaisseau d'où ils sortaient le soir, attirés par les
lumières? Arrivaient-ils au contraire de la pleine mer, ou t(Mit au
moins des terres les plus voisines? Je l'ignore, mais la seconde hypo-
thèse, comme on va voir, est peut-être moins invraisemblable qu'elle
ne parait au premier abord.
Uuehpies jours plus tard, pendant un arrêt du Italeau dans la rade
de Sebenico, en Dalmatie, j'ai revu des Nomophila volant autour des
hunpes, en compagnie de Plusin (jdnima. J'ai pris également une autre
espèce de Pyralide, Phhjctaçnodcs nuddlis, ainsi qu'iuie Kniiilhcrid
que je n'ai pu encore déterminer.
On s'étonne de trouver les Noniophihi dans de send)laltles conditions.
(1) Revue d' Enlomolorjie, XXI, n''^ G et 7.
(2) JSotiz iiber ciiiùje ouf See gefaïujcne ISuclilfi'dter.
.'i08 iiiillrliii (le la Société pnto)ii()Io(ji(ji(e de France
Ce Lépidoptère, <'n cHct, (iiiand on l'observe dans les landes arides et
les terres en friche où il se tient habituellement, se pose fréquemment
sur le sol et paraît avoir un vol peu soutenu. « Il vole le jour, a écrit
Guénée (')... son vol n'est jamais lonj? et il se fatigue vite, ce qui est
dû sans doute au peu de largeur et à la charpentes peu robuste de ses
ailes supérieures qui, ainsi que je l'ai remarqué pour bien des espèces,
jouent toujours le principal rôle dans l'acte du vol, si bien que, quelque
développées que soient les inférieures, elles n'ajoutent ri(ni à sa puis-
sance. »
Cette remarque est fort juste; mais il est certains oiseaux, la caille
par exemple, qui send)lent avoir aussi quelque difliculté à prendre leur
essor, et qui pourtant accomplissent des migrations très lointaines. Le
cas doit être le même pour la Nomophila noctuella. Parmi les Lépido-
|(tères. on peut citer encore la Driniicia pulchclla qui a, comme l'espèce
précédenle, les ailes supérieures étroilcs et les inférieures très lai'ges,
et qui est en apparence assez mal conformée pour le vol; elle n'en fait
pas moins de longs voyages, car on la voit paraître de temps en temps
dans des contrées du Nord où elle n'est certainement pas indigène.
Nomophila voctuclla est une espèce absolument cosmopolite. Le ca-
talogue de MM. Staudinger et Rebel lui donne pour patrie le monde
entier : « or/>/.s torranim ». Je l'ai rencontrée un peu partout dans
mes excursions, au bord de la mer, et dans de petits îlots comme
Chausey, aussi bien que dans les prairies des Alpes à plus de 1.200 mè-
tres d'altitude. Un insecte si répandu doit être nécessairement très
voyageiu'; j'ai eu l'occasion de faire certaines observations qui m'en
ont fourni la preuve.
\l\\ 187!), année signalée par une invasion si extraordinaire de Va-
vpssa caivhii, les yomoiihila ont été fort communes au commencement
d'oct(»l)re, dans les environs de Reims. Etaient-elles venues à la suite
des Vanesses, et amenées comme celles-ci par le vent du midi? Je suis
assez porté à le croire; à cette époque, en eiïet, j'ai vu une Nomophila
posée extérieurement sur la vitre d'une fenêtre du premier étage d'iui
èdilice de Reims, tout au centre de la ville. C'c-tait peut-être un émi-
grant qui avait été porté par hasard en cet endroit, et y avait l'ait halte
au cours de ses pérégrinations.
Enfin, me trouvant le l*^'' septembre dernier à Piedicroce, près d'O-
rezza, en Corse, j'ai (observé le soir (|uelques individus de la même
espèce, attirés parla lumière d'une bdugie que j'avais placée sur l'ap-
pui d'iuie fenêtre d'auherge. domiiianl au hùn la campagne.
(I) Spccics général des Lé/iidop/rrcs, t. VIII, |i. 'il'».
Séance du 20 novembre 1902. 309
AiDsi, cette Pyralidc ne vole pas seulement pendant le jour, de ce
vol faible et interrompu que nous lui connaissons. C'est surtout durant
la nuit que se manifeste sa plus grande activité. Elle peut alors par-
courir de vastes espaces et cr fait e\[)li(|n(' en partie l'extrême éten-
due de sa distribution géograplii(pi('.
Bulletin bibliographique.
Acadéinie des Sciences {C. H. hebdoni. des Séances), i'dOi^ l, Tables; II,
19, 20.O
Académie Inip. des Sciences de Saint-Pétersboury {Annuaire du Musée
Zoolo(jique), VII, 1-2, 1902. — G.-O. Sars : On the Polyphemidae
of the Caspian Sea (4 pi.). — N. Adelung : Beitrag zur Kenntnis
der palâartiscben Sleuopelmatiden (Orthoptera, Locustea) (lig.)-
— L. Melichak : Homopteren aus West-China, Persien und dem
Siid-Ussuri-Gebiete gesammelt von Potanin, Berezowski, Zarudny
und Jankowski (pi.). — P\-W. Koxow : Die Nematiden-Gattung
Pristipliora Lalr. (Ilymenoptera Tenthredinidae) soweit dieselbe
bislier aus der palaearclischen Zone bekannt isl. — Gr. Grum-
Ghshimailo : Lepidoptera nova vel parum cognita rcgionis palae-
arcticae, II. — J. Portchixsicy : Sur les iEstrides du genre .Estro-
myia et les larves cuticolles de la Sai(ja talarica et de VAntilope
(juliurosa Pall. (pi.). Texte russe. — N. Adeluxg : Sur une espèce
de Dermatoptères : Forficula aetolica Br. v. W., nouvelle pour la
faune russe. (Texte russe).
Ayricultural Gazette of N. S. Wales, XIII, 9-10, 1902. — W. FitoG-
GATT : Australian Ladybird Beetles (1 pi. col.). — A. Gale : Bee-
Keeping and tlie Drought.
Akadeniia iiiniejetnosci /r Krakorie {Spranozdanie Homhiji fiziogra-
ficznèj), 1900, 1902. — J.-L.-M. Lommicki : Elater Wisniowskii n.
sp. (lig). — Otiorrhynchus (nsulcatus, F. gatunak chrzaszcza nowy
dia fauuy galicyjskiej. — F. Scuille : Fauna lepi(lo[)l('rologicziia
duliny Popradu i jego dopliwow, V. — S. Smreczv.nske : Zapiski
ortoplcrologiczne 2 r. 1901. — E.-L. NiEZARrrowsKi : Malerialy do
fauny os (Vespidae) Galicyi. — S. KLE.ME.Nsn:wi(:z : Travail en
langue polonaise sur les Lépidoptères (pi.). — F. Schu.le : Travail
en langue polonaise sur les Névropt., OrliKipl., Thysanopt., etc.
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HkIIi'Uii ilr hi Sorirtc CHloiiioIoniiiKC de Fnnwt'.
Mlili'inriiir /.rilaclirifl fur Kntomoloijic. Vil, :21, 1902. — T. Wasmann :
Ni'uo^ (ibor die znsîunincngcst'lzloii .N'ester nni| liciuisclUt'u Kolo-
nùMi dor Ameison. — D'' M. Lnnvir, : IiiscktiMi-uiul pihui/.eii bie-
Idii'isolic Hi'ili'iiiie. — I)'" E. FisoiiKU : Wcitero Uiilorsucluiiifit'ii
iibor dit' VcrtMltiiiifi- orworbcncr luf^ciisobafli'ii (lig.). — Notes (li\ .
Bioio(iiii C.rnlrdli .[iiirric(iiiti,C.o\t'o[)\t'v:\, IV, p 4, 11H)2. — 1). Siimu' :
C.iiivulionidao, p. WMlï. pi. IM. — Don de M. A. (irouvi'IU'.
Caiitiilidii Kniomolofiist {The), XXXIV. II. 1!)()^. .1. Fi.inciiKii et
A. (iiiîsoN : Tli(> Lifo-histoi'\ of llu" Nariablc C.ulw oriii ]liimrsli(i
atknilicn (irt. — (î.-B. KiNc : Two iicw AnIs'-iNosI (".oocids froin
Texas : — W.-ll. Asii.mkad : Classitioation of Ihe Fossorial, l*re-
daceous and Parasitic Wasps, on llie Superfaniily Vespoidea, 10. —
]). W. Cogi u.i.i l'T : Three new Spocies ol" Citir.r. — W. Dwicnr
rii'.iu'.K : A new Miioditfs (Rhipiplioridao). — A.-l». (iisoTK : Two
new Speeies of Lepidoplera. — W.-ll. Asmmkad : 'Plie llyineiio|i|e-
i'(Mis Parasites of /'li(')i(u-o(rii.< Ciinillinc, C.kll.
KnlonKiloiiisl's lîcconl and Jonnnd of Varialion [Thf). XIV. H, l'.ID'i.
F.-K. LowK : Noies fi'oni Mozen in tlie South Tirol in P,»00-P.I0:2. —
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Stavanger Muséum [Aarshefte], 1901-1902.
Stettiner Entomologische Zeitung, LXIII, 1902. — F. OnAUS : Beitrage
ziir Kenntniss der Ruteliden (fig.). — L. KrOger : Die Odonaten
von Sumatra, III, Libelliiliden. — 0. Schwarz : Neue Elateriden.
— A. Fions : Xeue Geometriden und Kleinfalter des europaischen
Faiinengebiets. — II. Friustorfer : Aufzâhlung der bekannten Ce-
thosia-Arlen. — Beitrage zur Kenntniss der Lepidopteren der Viti-
Inseln. — G. Ulmer : Trichopterologischc Beobachtungen. —
Brenske : Eine neue Pohjphglla ans Persien.
Termcszetrajzi Ftlzetek, XXV, 3-4, 1902. — D-" S. Matsumura : Mono-
graphie der Jassinen Japans (fig.). — M. Pic : Anthicidae exotiques
nouveaux. — Th. Pleske : Nachtray zu meinen Arbeiten iiber die
palaearclischen Arten der Dipteren-Gattung Stratiomyia. — L. v.
Aigner-âbafi : Gescliichte eincs interessanten Schmetterlings [^e-
meophila metelkana Led.) (pi.). — D"" E. v. Daday : Beitrage zur
Kenntniss der Siisswasscr-Mikrofauna von Chile (iig.). — M. Burr :
On llie Forlicularia of tlie Ilungarian National Muséum of Budapest.
— J. Weise : Goccinelliden aus der Sammlung des ungarischen Na-
tional-Muséums. — M. PiG : Ilylopliilidac d'Océanie recueillis par
l'explorateur Blro. — G. Szépligeti : Neue Trigonalgs-, Megalgra-
und Stepha nus- Avlen aus der Sammlung des Ungarischen National-
Muséums. — A. Mocsary : Chrysididae in Africa meridionali a D'*^
H. Brauns collectae. — D'' K. Kertész : Neue Neoglaphgroptera-
Arten aus Siid-Amerika (lig.). — E. Csu<i : Ad cognitionem generis
Corgnomalus Gerst (Col. Endomychidae). — D' G. IIorwath :
Tiugitidae novae [talaearcticae. — Descriptions of new llemiplera
Ironi N. S. W'ales.
A. L.
Le Secrétaire-gérant : Cii. Alluaud.
BULLETIN
SOCIETE ElSTTOlSiLO LOGIQUE DE EHANCE
Séance du lO décomUre l»0?.
Présidence de M. F. HENNEGUY
Vice-Président.
iMM. A. Fauve I (de Caen), J. Manon (de Magnnc Laval) et E. Oli-
vier (de iMoulins) assistent à la séance.
Correspondance. — M. le D'' Louis Blanchard remercie de sou
admission.
— M. A. La vallée se fait inscrire comme membre à vie.
Distinctions honorifiques. — M. le D'' P. Marchai a obtenu le
prix Serres pour Tensembh' de ses travaux d'Entomologie appliquée.
^ M. H. de Sinéty a obtenu le prix Thore pour ses études sur
les Pliasmides.
Changements d'adresses. — M. L. Bézagu, 77, rue Henri IV, à
Bordeaux.
— M. le \y L Guiart, ol, boul. S'-Micliel,à Paris, ''f.
— M. A. Lavallée, 21,rue de Téhéran, ù Paris, 8'^ (l'été au château
de Segrez).
— M. A. Morgan, 24, Leinster square. Bayswater, London W.
(Angleterre).
— M. l\. Régnier, juge de paix à Lorgnes (Var).
Présentation. — AL Fernand Lécuru, dessinateur au Service
cx^ntral de la G'« du Nord, 9o, rue de Maubeuge à Paris, lO', présenté
par M. Ch. Alluaud. — Commissaires-rapporteurs : MM. A. Méqui-
gnon et M. I\oyer.
Démission. — M. Ch. Leprévost, que son état de santé (Mupéche
de s'occuper d'Entomologie, envoie sa démission.
r.ull. Snc. onl. l'"r.. l'.io^ N° 19
3i4 Bulletin de la Société entomologiquc de France.
Observations diverses.
Captures. — M. Maurice Maindron annonce qu'il a pris VAjiho-
dius longisj)ina K lis 1er dans Paris, à la linniere.
~ M. A. BoLirgoin signale la capture du l'ogoiinrlKimty. deroratus
Fabr. donl il a pris deux exemplaires dans la forêt de FontaineJjleau
et six exemplaires à Soissy-sur-École (Seine-et-Oise) en août et sep-
tembre 1902, en ballant les brancbes malades des Pins.
Il signale également la capture à Paris de Blaps (ji(jas L.
— M. A. Bellevoye signale la capture d'un couple de Drapeies
liifiutiatus Piller {e(juestrii> Fabr.) qu'il a pris dans les environs de
Reims, sur une soucbe de Peuplier dont la surface était garnie de Bo-
lets {Marubius papDvinm'l).
Communications
Sur la présence d'Icerya Palmeri Riley et Howard dans les Vignes
du Chili, et sur la femelle adulte de cette Cochenille [liKMU'T.]
Par A. GiARi).
Dans les derniers jours de mars 1902, au cours des vendanges dans
de grands vignobles de la province d'Aconcagua, M. G. Lavergne,
directeur de la Station de palliologie végétale du Cbili, a rencontré une
Cochenille de la Vigne qu'il croyait nouvelle. Les Vignes atteintes
étaient situées en coteau à pente raide sur un terrain très accidenté,
d'un nettoyage diflicile ; aussi le sol était-il embarrassé de hautes herbes,
Luzernes et Graminées, également infestées par la Goclienille. Celle-ci
abondait à la face supérieure des feuilles, sur les grajipes et sur les
tiges qui, à distance, semblaient couvertes d'excréments d'oiseaux de
couleur blanche et de forme irrégidière.
M. Lavergne envoya des Cochenilles adultes ainsi (pie des prépa-
rations de l'embryon à notre collègue M. Viala, directeur de la Herue
de Yiticuliicre, qui voulut bien me les transmettre. Je reconnus aussitôt,
dans l'embryon, VIcenja Palmeri Riley et How ard, espèce antérieu-
rement trouvée à San-José de Guaymas, province de Sunora (Mexiipie),
sur la Vigne et dont les premiers états ont été décrits et figurés avec
le plus grand soin par nos collègues américains dans un travail : « Soine
neiv Icenjas », publié en nov. 1890, dans Insect Life, vol. IH, p. 103-10o.
Toutefois la femelle adulte était encore inconnue. Celle-ci mesure de
8 à JO nnllimètres d(^ long en compreiiaiil la chambre inciibalrice. La
Sénnce du. 10 ilccombrc 1902. 31o
lonouour ivolle du corps est de 4 millimètres, la parlie inférieure du
tliornx, les pattes et les antennes sont noirâtres; mais, en enlevant la
matière cireuse, le dos apparaît couvert de tubercules d'un blanc rosé
el les se^inenls abdominaux se montrent d'un rouge vif. Los antennes
comprennent 11 articles, dont le basilaire est moins long et plus large
(pic les dix suivants. L'article terminal est cylindrique et un peu plus
long que les trois précédents pris ensemble. 11 porte à son extrémité
disl;ile deux soies assez longues : les autres articles sont brièvement
ciliés.
Le re\ètoment cireux dorsal est formé d'abondants llocons de llla-
laments laineux frisés, donnant en miniature l'aspi^ct d'une toison de
mouton. Un ou doux faisceaux de ces filaments sont parfois plus longs
(pie les autres et s'étendent en partie sur le sac incubateur, mais ils
n'ont janKiis la longueur de ceux qu'on observe en nombre variable
au bord du corps dlccnja aegijptiaca Douglas et surtout dlcenjn
montserratemis Ril. et Ilow.
Le sac incubateur, très régulier, de forme cylindro-convexe en des-
sous, légèrement concave en dessus et nettement tronqué en arrière,
est (înement tuyauté dans le sens longitudinal, chaque tuyau présenlant
des stries transversales très ténues, souvent elTacées sur les animaux
âgés ou frottés.
L'intérieur du sac est rempli, comme chez les autres Icrnja, d'un du-
vet blanc très soyeux et d'une finesse extrême dans lequel sont plongés
les œufs ovoïdes, brillants et d'une couleur carmin. M. Lavergne a
observé que les jeunes sont très agiles.
En somme, si à l'état jeune /. Palmeri se rapproché d'/. montserra-
tcnsis et, dans une certaine mesure de /. rosae, l'adulte semble plutôt
avoir des aftinités avec /. Purchasi et I. SeycheUarum. Mais la connais-
sanc(^ du mâle serait indispensable pour préciser ces aflinités et l'on n'a
pu étudier encore que le mâle d'/. Purchasi!
D'après M. Lavergne /. Palmeri n'est sur la Vigne qu'un parasite
accidentel. Toutefois, cpiand elle abonde, cette Cochenille peul causer
des dégâts importants en épuisant les feuilles par ses piqûres et en dé-
terminant l'avortement des grains. On la fait disparaître sans peine,
là où le labourage est facile. L'insecte doit vivre sur linéique autre vé-
gétal indigène: en tout cas il infeste également les plantes adventices
(et notamment la Luzerne) qui poussent dans les vignobles.
Rilcyet Howard ont trouvé dans une larve au second stade d'/cc-
rija Pdlinrri une piipe de Diptère appartenant vraisemblablement à
une espèce de Pkoridae. Il serait intéressant de rechercher coUe Mou-
che an (lliili.
316 BiiUdin de la Société entomologlque de France.
Descriptions de Coléoptères recueillis en Chine par M. de Latouche
Par L. Fairmaip.e.
Carabus lonaiconns Fairm. — C'est par erreur que la des-
cription de cet insecte a été insérée dans la note sur les Coléoptères de
Mouy-T&é {Bulletin n" IG de cette année). Ce Carabe remarquable a
éli' recueilli par M. de La louche dans le Chin-Kiang.
Cyphochiliis testaceipes, n. sp. — Long. IG miil. — Orato-oldon-
(lua, jiosticc Icvixsiiiic amjiliaiHS, cnnvexu.t, supra [uuchk, oj)aculHS, sclii-
lix s(iuamom grixeis mt tlen.se, ad eJnl roniiii apiccm deusissime restilus:
sablas cum pnfjidio dcnsissinie albido-sqaiiawxHlas. prdibas ram palpis
antennisqur rafis; capitc anilcc fcre Irancato et rafcsccale, antjulis
raldc rotaadalis, liibrn laie arcaatn, aalennis lO-arlicalalis, articula
l" rrasst), '2" aiiiiore, sed lerlia liaad brcriore, 0" et 7" brerilms, intus
aiuialatis, rlara IriartHiilata, obUjnga.^ compacta; prothoracc hnuiilndine
dapin latiore, ehjtris parum amjustiore, antice sat fortitcr angasialo,
dorso subtiliier dense punctulaio, coriaceo, basi haiid maryinata, niedio
nhtasissinie angulata, angulis obtusis;scatello late et obtuse ogivali, punc-
lalt), densius vestito; elgtris()blon{io-ovatis, (al haiacros paulo oblique ro-
tundatis, apice abrupte rotandatis, dorso dense rugosulis, apice fcre lacri-
bus, sutura sat elerala, ulrinque liiieolis 2'inx elevatis, interna obsoleta ;
pgyidio scuiifornii, dense vestito; subius parce punctulatus, pectore mé-
dia et capite fuîvo-viUosis, pcdibus sat validis, albido-villosulis, iibiis
unticis fortiter bidentntis, tarsis parum gracililms, articula 1° secundo
]iaulo breviore, unguibus breciter bifidis. — Fou-Tchéou.
Une autre espèce du même genre a été trouvée an Kiang-Si par
M. (J <> non. Lazariste et m\a été donnée par le regrcllé M. A. David.
Cyphochilus marginalis, n. sp. — l^oug. 14 niill. — Voisin du
précédent mais plus petit et d'une coloration assez dillérente; le cor-
selet a, de chaque côté, luie bordure assez large formée par des écailles
serrées d'un gris jaunâtre; les élytres, d^ couleur marron, sont cou-
vertes de soies blanchâtres très petites, peu serrées, avec une bordui'c
marginale de soies squamuleust^s serrées, blanchâtres: la léle et le
corscicl sont brunâtres, la l''' finement ruguleuse. à peine rougeâtrt'
en a\aiil, avec le bord antérieur un peu arqué, plus iclcxé; le corsi'lel
est un peu plus étroit, rétréci presque dès la base, iinemenl et rugu-
leusemcnt ponctué, le disque un peu inqu'essionné. au milieu de la
base un petit relief lisse 1res couri, les angles pdsh'Tieurs un |ieu plus
Séonce du lu dn-emlire 1903. 317
pointus; récusson est riiguleux, un pou convexe au milieu: les ély-
tres sont plus courtes, plus ovaiuires, rugueusenient ponctuées avec
kl suliu't' et, (le clia(|U(' côté, 3 cotes peu convexes, surtout rexterne;
le pygidiiun et Tabdonien sont couverts de squamiiles blaucliàlres ser-
rées, la poitrine est garnie d'assez longs poils roux serrés, les pattes
sont ég-alenient rousses, un peu pileuses.
■»<'ro.cliiii«*, n. g.
Ce nouveau genre de Prioniens n'est pas facile à classer. l*arscs yeux
très rapprochés en dessus, ses tarses postérieurs assez courts, ses dents
latt'rales du corselet épineuses, il se rapproche du g. Doriircya^ ses
mandibules sont assez courtes, presque horizontales, les yeux grands,
profondément échancrés, finement granulés, presque contigus en des-
sus, peu distants en dessous; les antennes sont plus courtes que le
corps dans les deux sexes, celles du c3 n'atteignent pas tout à fait l'ex-
trémité des élylres, elles ont 11 articles, sont densémeut striolées,
épaisses, surtout à la base; les articles sont terminés par "1 épines fines
et courtes, mais non dentées ni imbriquées, le 1'^'' est épais, rugueuse-
ment ponctué; le corselet est armé latéralement de 3 épines, la médiant'
la plus longue et la plus aiguë ; les élytres sont assez amples, presque
lisses; la saillie sternale est arquée, obtuse à l'exlrémilé, le méso-
sternum un peu impressionné, la saillit' intercoxale triangulaire, assez
aiguë, faiblement comprimée, les metapleures sont larges, tronquées à
l'extrémité; les segments ventraux sont d'égale longueur, le dernier
tronqué, laissant voir le dessous du pygidium; les pattes sont assez
grêles, assez coiu'tes, le 1*^^' article des tarses postérieurs pas plus long
que les 2 suivants réunis, le 3<' médiocrement bilobé. La 9 ditïere par
la taille plus forte, les élytres plus amples, surtout plus longues, ru-
gueuses à la base, les antennes grêles, lisses; le dernier segment ven-
tral déborde un peu les élytres.
Par la forme et l'armature du corselet cet insecte se rapprocherait
des Prionas, mais les yeux, les antennes et les tarses l'eu éloignent d
le rapprochent des Ilojilideres et des Dorijceta.
Derechinus Delatouchii, n. sp. — Long. 30 mill. o', 4o m4ll. 9-
— OhloïKjiift, iiiodici' roiict'.nis, pk'zofuacus, suhnpacus, plijlris jnihc siih-
tili fulvo-fuliginosa veslitis, subtus mm pcdlbus nitidior, pectore ful-
ro-r/7/o.w, tarsis, tibm et abdomine piceo-castaneis; ciipite sat parco,
tnrdifl (DKjustp. micato, antke rugoso, jutindibiilis validis, brevibus, for-
iiter ayruatis, intm dente r(ilidoannfitix,palpiH rufeacentibus, artirulo
ultiim obloiujo, apire obtuso : antennis basi crasais, apireia vemux an-
318 Bulletin de la Société entomologique de France.
gusliorihus, dense striolatis, arliculis apice haud produciis, nec imbri-
calis; protJwrace breci, elijlris valde angiistiore, aiitice et basi rufo ci-
lidto , dorso dense aspero-rugoso , uiriusque trispinoso; sciiiello latc
ogirali, subtilités rugosulo ; ebjtvis obloinjis, ad huineros angulatis,
postice vix attenuatis , apice rotundalo-tvuncaiulis , aiigulo suturali
Itnuil sjiiiiosulo , dorso née costal o, nec punctato; subtus cum pedibus
subtilissiiiie coriaceo, abdnmine fere laevi: Q major, ehjiris luagis am-
plis, basi breviter srd grosse punctatis, dorso utrinque vagc bicostulatis,
antennis satgraeilibus, laevibus, articulis apice fortins bispinosis, minus
obscura, fere denudata; subtus castanescens et nitidior. — Koualoun.
Coelolophus longipennis, n. sp. — F^ong. M inill. — l'Uoiujatus,
convexns, fuseiis , suboenescois, subopaeus.: capile sut sublililer dense
rugoso-paveliilo, cUipeo subtilius punctato, aeneo, nilido, oculis magnis,
antice fere contiguis, autemiis sat gracilibus, eorporis médium, fere
atliugentibus, hasi piceis, articulis ulliniis fuscis^ articula S" elongato,
4" praecedenti vix breviore; protlwrace trausço'so, elgtris raldc anyus-
liore, antice et postice fere aequaliter angustalo, laleribus aule we-
diuiu leviter ampliatis et angulatis, dorso dense punctulalo-rugoso ,
inedio obsolète canaliculalo, basi subtiliter marginata : scnlelto trian-
gulari, dense sublililer asperulo, opaco: elglris paulo eloiigalis, subpa-
rallelis; ad hunieros s<it l'olundatis, dorso acute carrnatis, carinis al-
ternalini vi.r magis elevatis , interstitiis sat latis, fortiter ac dense
crenalo-punclatis, sutura carinata ; subtus densissinie sublililer jiunc-
talus, pedifms sat magnis, sat gracilibus, cum lui.ris piceorufis, femo-
ribus apice fuscis. — Fou-tchroii.
Ressemble au C. Ritaeniae F ai nu., mais un peu plus grand et plus
élroll , a\ec le corselet moins court, sans impressions, les él vires à
côtes régulièrement saillantes, la 1'"'' seule un peu [)lus haute, les an-
tennes atteignant presque le milieu du corps.
Description d'un Lampyride nouveau de la Jamaïque [Col]
Par E. ()i,ivu:u.
Photinus Pantoni, n. sp. — Oblongus, aler, ore picen, antennis
nigris basi piceo annuhtiis, prolltorace albido fJaro, niacuiis duabas dis-
co'idalibus brunneis, in medio profunde canaliculato ; scutello /larido,
conico; ehjtris puhescentibm , parallelis, punctatis, costulatis, brunneis,
Séance du 10 déccmhve 1902. • 319
sutura tenuiter et maigine externo latius, flaridis ; ppdihus (ilhhlis,
genubus et tarsix brunneis: pectore piceo, abdomine nigro.
c5. Pygidii apirr et duohns uliimis veuf ris segiiirnlis rcrri); , ulliiuo
cglindrico, parvo.
Ç. Ventre iiigro, ultiinn segmenta cereu, triangulari, apice inciso.
I^oiig. 7-9iniIl. — L;i ,l;im;iïque.
Obloug, d'un noir brun; parties do la bouche d'un l)ruii de poix;
anlenn(>s brunes avec un étroit list-ré blanchâtre à la baso de chai[ue
article; prothorax allongé, atténué en avant, pr'ofondénienl sillonné,
d'un blanc jaunâtre avec une tache discoïdale brune séparer en deux
parties par une étroit*^ bande jaunâtre longitudinale; écusson d'un
blanc jaiuiâtre; él\ 1res [)ul)escentes, ponctuées, brunes, chargées cha-
cune d'une côte saillante, suture blanc jaunâtre et marge externe as-
sez largement bordée de celte même couleur surtout dans la moitié de
sa longueur; la côte saillante est aussi d'une couleur un peu plus claire
que le fond; pattes d'un blanc jaunâtre, rembrunies aux genoux et
sur une partie des tibias et des tarses; ])oitrine brun de poix; abdomen
noir à i)r'emiers segments tinement bord(;s de testacé postérieurement.
c5. Les deux derniers segments du ventre et une partie du pygidium
sont d'un blanc de cire. — ç. Dernier segment ventral l)lanc de cire,
triangulaire, incisé au sommet.
Jesuis heureux de pouvoir dédier celte espèce à M. Stuart Panlon.
qui me l'a aimablement communiquée. Durant sa vie, m'écrit ce sa-
vant observateur, cet insecte émet une luQiière rouge par toutes les
parties de son abdomen.
Pliotinus pullcns Browne. — Le Plioliiun; que j'ai d('crit sous
le nom de melanodnctglus [Soc. ent. Fr. 1888, p. 50) doit être rapporté
au pallens figuré par Browne {Nat. llist. of Jainnica). La description
et le dessin sont insuflisants, mais l'espèce est tellement caractérisée
qu'il ne peut y avoir doute et le nom de Browne doit être conservé.
J'en ai reçu de nombreux exemplaires capturés par M. Pan ton à la
Jamaïque, au centre de l'île, à une altitude de 3.000 pieds. La taille de
cet insecte varie beaucoup : tandis que les plus grands ont une lon-
gueur de 18 millimètres, quelques uns n'atteignent que 14 millimètres.
J'en ai donné {loc. cit.) une description détaillée qui remplacera
celles si incouqdètcs de Browne et deFabricius. Il y a lieu d'y
ajouter que la base de chacun des articles des antennes est blanc, ainsi
que le sommet du dernier, ce qui fait paraître l'antenne annelée de
noir et de blanc.
320 Bulletin de la Société entomolo(jique de France.
Description de Dorcides nouveaux [Col.J
Par il. IJoiLEAr.
(Suite) (■)
^giis parvus, n. sp. — Ap|)arlienl au f^roupo du cnpiiatus
Westwood. Inseclc de petite taille, allongé, parallèle, d'un noir bru-
nâtre assez brillant.
c5. Tète transversale, bombée, ponctuée; angles antérieurs arrondis,
bord frontal un peu concave: saillie intermandibulaire très large, en
angle obtus rentrant ; canthus obliquement raccordés aux angles an-
térieurs de la tète, puis parallèles, assez larges en avant; mandibules de
la Inngueur (le la tète, portant une [letitc dent basale aiguè' dirigée en
arrière et sans aucune trace de la dent médiane qui doit exister sans
doute cbez les grands mâles.
Pronotum transversal plus large que la tète, déprimé en arrière sur
la ligne médiane; sa surface brillante, est couverte d'une ponctuation
plus forte sur les cotés et la dépression médiane qu'en avant et sur le
disque. Angles antérieurs .saillants, arrondis: côtés latéraux parallèles,
arrondis en arrière.
Écusson ogival obtus, ponctué.
Élylres longues, portant chacune sept intervalles pres(iue lisses; un
|)eu plus ponctués au voisinage de la marge élytrale; ils sont séparés
par des stries ponctuées et sont assez relevés. Dans la région ponc-
tuée qui longe le bord externe, on distingue luj huitième intervalle et
les traces d'un neuvième.
En dessous, le menton est très large, un peu ctmcave en avant, avec
les angles antérieurs arrondis; il porte une ponctuation forte, peu
serrée, plus dense et plus régulière sur les entés. Les pattes, courtes,
ont les tibias antérieurs muUidentés, les internK'diaires armés d'iuie
forte éi)ine, parfois précédée d'une autre beaucoup plus faible, les pos-
térieurs inermes.
9- Aussi grande que le mâle déci'it. plus ponctuée, moins brillante,
un peu plus ovalaire.
Tète grossièrement ponctuée, canthus assez forts raccordés aux an-
gles antérieurs de la tète par une ligne un peu concave; mandibules
(1) Voir les deux notes précédentes dans les BuUotins n"' 17 et 18.
Séance du V) rlccnnhre 1002. 321
carônéos sur lo bord ('Xteriic. arini't'S iriinc dont mrdiane assez forlo;
[)ronotum semblable à celui du mâle, mais plus ponctué, avec les
côtés plus convexes; ccusson ponctué, arrondi en arrière; élytres lon-
gues avec les intervalles impairs faiblement ponctués et assez relevés.
et les intervalles pairs plus aplatis, fortement ponctués. Tibias armés
de même ([ue chez It; mâle.
Vallée du Tong 116, deux couples. Se-Pin-Lou-Chan (Va-Tcheou),
une femelle.
Long, totale, mand. incL, c5 ^^Ji mill., ç 12 à 13 mill. — Largeur
maxima, d 4,o mill., Q 4,o à o mill.
Gnaphaloryx cinereus. n. sp. — Très voisin du rrlKiiiiux
Thomson. 11 s'en distingue par sa piiljoscence d'un gris jaunâtre plus
pâle, sa forme sensiblement plus allongée, |)lus élégante, le prtdhorax
et la tète moins larges et surtout par les mandibules et le menton.
o Les mandibules ont la même longueur que celles du velulinus et
portent, comme celles-ci, une dent basale interne et une externe, cette
dernière étant seulement un peu plus forte et plus aigin' et la surface
supérieure de la base des mandibules plus nettement déprimée et
moins ponctuée. Mais la partie apicale lisse, subcylindrique, qui porte
une dent interne assez obtuse chez relut inns, est ici armée d'une sorte
de carène saillante à contour semi-ovalaire, lui i)eu aplatie en dessus,
qui se termine en avant en formant un petit angle rentrant avec la
partie apicale. Le menton est en demi-ellipse, au lieu de présenter
la ligure d'un trapèze à angles antérieurs arrondis et à bord antérieur
presque droit ou faiblement concave. Il est presque lisse, avec de nom-
breux points enfoncés, assez gros, répartis sur toute la surface quoique
plus abondants le long des bords. Chez velulinus il est faiblement
granuleux et ne présente que quel(|ues rares points espacés, inégaux,
vers les bords latéraux. — ç. La femelle, sensiblement plus allong(''e
que celle du relntinufi, a les élytres plus longues et la télé beaucoup
plus petite. Le protliorax est plus étroit, plus rétréci en avant; la
tète ne porte pas de tuliercules appréciables sur la région frontale; le
menton, également ponctué dans les deux espèces, est bien plus ar-
rondi en avant chez rinereua.
Sikkim, un o, deux ç.
Longueur totale, mandib. incl., çj 23 mill.. î 18 à 21 mill. — Larg.
max., c5, 8,o mill., ç, 6,o à 8,o mill.
32i Bulletin de la Société entomologique de France.
Note sur les Rhipiphorides de Madagascar, avec la diagnose
d'une espèce nouvelle de Guinée [(^ol.]
P;ir Cil. Allualo.
On ne (•onnnit acUicllcinciil (iiie deux cspècos de Rliipiplidrides de
iVlad;igascar :
l" Macruy^iagoii [Enieiiadid] svdalis AVatci'h., 1883 {Ahh. Mng. luit.
Hist., sér. o, XI, p. 2711), décoinert à Fiaiiaraiilsoa par le Rév. Deans
C w a H .
'i" Pelenitoiiioides siiiiplirirornis Fainu., 1890 {A})ii. Sor. ent. Uehj.,
XL, p. 3"i9), rapporté de Marolulo par le lieuteiianl Scalabrc.
Celte dernière espèce appartient à la triliu des Pélécotoraides ou
Evaniocérides. Je ne m'occuperai ici que des Rhipiphorides vrais dont
notre ronè^iu' M. Ém\h' Rensch, administrateur-maire de Fiaiiarantsoa
de 1900 à 190:2, a recueilli trois espèces apiiartenaut au genre Macro-
ùatjon llenlz.
1. Macrosiaf/o)) [Einenadia] sodnlis Waterh. — L'exemplaire
pris à Fianaranisoa par M. E. Rensch est bien conforme à la descrip-
tion et encore plus grand (17 mill. l'2j. 11 présente, comme un des
exemplaires cités par l'auteur anglais, une teinte noirâtre sur le pro-
notum et sur la partie apicale des élytres.
Celle espèce est des plus remarquables par sa grande taille et sur-
tout par son abdomen rouge et son i)ygidium d'un bleu uiélallique.
2. Macrosiagon Benschi, n. sp. — Long. 9-11,5 mill. — c?. Ni-
ger, snhojxirus; capitis vert.ice [calde elevnlo) laie et recte trnncato,
iii(ir(jiiie siiperiore laeri, nilido, média leriler impresso. Tliorace nigro,
sut rrehre piiiiclato, angulis posticis actitis, subhainalis. Ehjtris lirun-
neis, punctalis, apice (icutis.<<iniis, valde {a sculello) dehi.srenUlnis. Sub-
ttift, cuiiiahdoinine et pedibufi, totonigro-piceo. Vggidio punclato, obscure
roerulei).
Celle espèce^ est extrêmement voisine de la précédente. Elle s'en dis-
tingue tout d'abord par l'abdomen noir; de plus, le prolongement
tronqné du verlex est carré et non atténué au sommet; le thorax est
un peu plus brillant et moins fortement pt)nctué; les élylres sont dé-
bisceiils depuis l'écnsson et vont plus réguliè'rement en s'aiiiiiicissant
pour se terminer en luu'. pointe extrêmement Une et aiguë. Les ailes
intérieures sont presque incolores, tandis qu'elles sont noirâtres chez
M. sodalis.
Séance du 10 décembre 1902. 323
Madagascar : Fianarautsoa, dans la villi' lurMiR' {E. Beiiscli, 1900),
4 éxcmplairos.
3. Macrosiagon Lyauteyi, u. sp. — L<»ng. 9 mill. — (j. Niger,
^iibopacus; vcrlicis maryine sujieriore laïc roluiidato, iiiedio subacumi-
itato. TIkorace nigro, creberriiiie et profundc punctato; bdseos processu
ad scutellum paulo antc tijiicciit leviler sed sat aciite tuberculato, npice
ipso laevi. Ehjtris flavis, a scuiello deliiscentibus, in mcdio liaud dis-
tincte punctatis, maculis baseoset hUcroriim nigris, distincte punctatis,
apice rufescrntibas et acnlissimis. Sablas , cam abdnmine pubescente et
pedibas, nigro; fcmoribas posticis fhivis [apice lanten nigro); co.rarum
posticarum niargine poslcriore /J(irn. Orc anlcnnisquc (laris {fhibellis
tantuni apice nigris).
Espèce bien distincte des deux précédentes pai' son vertex à hord
supérieur arrondi avec une faible pointe au milieu; organes buccaux
et antennes d'un testacé rougeâtre sauf rexlrémitc des articles tlabcllés
qui est noire. Thorax complètement couvert par la ponctuation, sans
intervalles lisses entre les points; présentant, un peu avant la pointf^
du processus médian de la base, une petite élévation en forme de tu-
bercule pointu, peu saillant et, inunédialement a|)rès cette élévation,
une plaque lisse qui forme la pointe de ce processus. Angles posté-
rieurs moins saillants. Élytres d'un jaune pâle ; lisses sur le disque,
ponctués seulement sur les taches noires et h'S bords latéraux; une
tache oblique sur la base et une latérale médiane. Élytres très pointus
à l'apex qui est teinté de rougeâtre.
Le dessous est très remarquaide : entièrement noir, sauf les cuisses
postérieures (dont le sommet seul est noir), le bord postérieur des
troisièmes hanchi'S et des épimères métathoraciques d'un javme clair.
Les côtés des segments abdominaux sont recouverts d'une fine pu-
bescence dorée. Ponctuation du dessous fine et très serrée.
Madagascar : Fianarantsoa (E. Bensch), un seul exemplaire.
Je dédie cette espèce au colonel Lyautey (lieut. -gouverneur du
Sud àc Madagascar en 1900-1901), en témoignage de reconnaissance
pour la bienveillance qu'il m'a manifestée lors de mon dernier voyage.
Par la conformation de la pointe du processus du pronotum et le
bord jaune des hanches et épimères métath()raci(iues, cette espèce
se rappi'oche de .1/. bipunclalu F. Elle s'en dislingue par ses cuisses
postérieures jaunes (noires cbez bijianctat((), la pubesccnce de l'abdo-
men, les antennes, les taches des élytres, etc. Elle se rap|)roche encore
davantage d'une petite espèce que j'.ai prise en 1880 à Assinie et dont
voici la diagnose :
324 Bulli'tin dr la Société cntomologique de France.
Macrosiagon Marcelli. n. sp. — Long. 6 mill, — rj. Capite et
jirctore nitjiis. Midaiiiiiie pa/irscente , ritljro {se(jiiientonuii Interibm
iiia)'!iiiiibas(nie partini late iiiijris): iiiargine poslico co.vanim postica-
ïum et ejiiincroriiin nihris. Fcmori/nis tarsisque picei.s, tibiis nifo-
piceis. Oie antomisque testaceis, fJabellis tautniii obscuris. Prothoracis
disco rubro-piceo, crebre pnnctato , liiiea média laeri.
Celte espèce i»résoiite le même caraclère de la pdlnlc du prunoliun
avec une petite dent suivie d'une plaque lisse. La forme, la sculpture
et la coloration des élytres rappellent beaucoup celles de M. Liiauteijl
dont elle se dislingue facilement par son abdomen rouge, la ligne
médiane lisse du pronotum, les articles tlabellés des antennes beau-
coup moins longs et entièrement noirâtres, tous les tibias rougeàtres,
toutes les cuisses obscures, etc.
A fi'ique tropicale occidentale : Assinie, côte d'Ivoire (Ch. Alluaud.
188()), un seul exemplaire.
J'ai nommé cette espèce en souvenir de mon regrett('' ami et com-
pagnon de voyage Marcel Treich-Laplène, mort à (Îrand-Bassam
en mars 1890.
Notes sur Phyllomorpha laciniata Vill. [Hémh'T.]
Par lAI. Lambep.tie.
Cette espèce bizarre est signalée dans la faune française comme rela-
tivement rare. M. l'abbé Dominique, dans la 2" édition du Catalogue
de la Loire-Inférieure, dit l'avoir pris 3 fois en septembre et octobre.
MM. Hellevoye [Catalogue de ta Moselle), Ern. 0\i\'icr {Faune de
/'.l///cr), l'abbé d'Antessanty [lléniipti'rex de rAube),le. D'' Puton
[Sj/nojisis des Ilèmiptl'res llètéroptères de France), la signalent comme
rare. Dans le Midi de la France, elle est citée des Pyrénées, des Lan-
des, de la vath'e de la Loire, de Tulle et de Lyon (').
Connue je l'ai dit maintes fois dans mes communications à la Société
Linnèenne, beaucoup d'espèces réputées rares deviennent conmulnes
lorsqu'on a la chance de les chasser sur leurs plantes ou arbres noiu'-
riciers et au moment [tropice. Or, en ce qui concerne cette belle es-
pèce, je me permettrai de fournir quelques renseignements complé-
mentaires aux indications précitées.
Pour la iiremière fois j'en lis la capture le 7 nov. I9()I à S'-Mi'-dard
(t) Voir égaloincnt Acies de la Sociclé Linnéenne de, liordc(ni,i, loinc LV!,
page 1 1'> et rrocès-ceiixnt.r, tome LVI. page i-.i.ii.
Séance du 10 décembre 1902. 32o
crEyrans. an pied d'un Pommier. Je ne la connaissais que par un exem-
plaire que m'avait gracieusement offert M. l'abbé Dominique.
Encouragé par ce résultat, le li octobre dernier, je capturai deux
nouveaux exi-mplaires. J'y revins le 2 novembre et j'eus l'agréable
surprise d'en prendre une vinglaine.
Toutes ces Pliyilomoridies ont été prises exclusivement aux troncs
des Pommiers, accrochées à l'écorce de ces ai'bres, derrière la partie
exposée au sud et entourée d'herbes, dans les endroits les plus touffus. Il
me semble qu'on peuten déduire que le Pommier est son arbre favori et
que c'est sur lui qu'elle doit se développer. Il serait inté-ressant de faire
des expériences analogues dans d'autres régions en tenant conq)t(> ([ue
les Pommiers auxquels je fais allusion sont plantés dans un terrain
sablonneux, recouvert de plantes variées, mais où abondent en grande
majorité diverses Labiées.
A signaler aussi comme espèces nouvelles pour le département de
la (iircnde :
fK<t(inifil(i e.rnntheinniica Scop. DrllocejilmlKs hiinliiiuf; Fieb.
Troiliif! hiridns F. — cejiliiiloles H-S.
Spathocem laticornis Sc\\\\\. — propinqKUS Fi eh.
liert/im Siç/noreti Fieb. Pluh/inelopius iiudalu.^ de G.
Àrocdlus fiifxelil Scluim. Acocephalus bifamnln» L.
VUnthhus Vnioni Horv. — fui<cof(i.^ci(iti(s Gœzo.
yoidchihts hmtiuldtus Tlim. ('Jiifixnius tranalucidux M. H.
Dictfionoid fuliyiiiosa Costa. Iiliorevun iistidatm M. R.
llarpactor eriithropiis L. AgnUin relkidata H-S.
Salda Cocksii Curt. Ptneliis lineatua L.
Pdiililiux lioiicatmt Fab. Tetticjoinelnt riiTscen.^ var. dor-
hiriiijliici Kpilobii Reut. mlia Latr.
Cliloritd riUatii Leth. Tetliijtiiiirlrti fiiscipef; Fieb.
h'ujiierij.r WdUnHjreni S<[h\ — idiVHiua Pz.
— alropinirldta Cm'7.0 — var. //v'/^/^'H/Vy Fieb.
Thdiinioielli.r l'ieheri \ar. laoïia- — ^oroycula Horv.
tifnnis Kb. J/ndlexthef! luteipea Fiel). \ar.
Tlidiinifltelli.c diliiiior Kb. Scolti Ferr.
Atlnjxdnux stn'dtdins H-S. Dictijaphord Kucop(U'(tL. \ar. rosea
— frdtcrciilus Uciit. Mélich. (')
Jdssm fuscdtds Ferr. Delphd.r elcydnluld Rob.
Plilepsius intricdlus U-ii. — propinqud Fieb.
(1) Cellee.spèce a été prise aussi à Cilon-Cénac cl à IJgnan par notre col-
lt''gne "M. Daydie (citéo jiar M. Brown).
32G Bulletin de la Société entomologique de France.
Bulletin bibliographique.
AheiUe [L], XXX, fasc. 7 : P. Lesne, Synopsis dos Bostrycliides pa-
léarcliques {fin). — Calalogue raisonné dos Colôoptôros du Nord
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K.K. Zoologisch-botani.schen Cesellschaft in Wien {Yerhnnlungen), LU,
9, 1902. — Dr. Fr. Werner : Die Scorpionc, Pedipalpon und Soli-
fugon in dor zoologisch-vergloichendanalomischon Sanunlung der
Univers! tat Wien.
Linnean Society of N.-S. Wales {Procecdincjs), XXVIII, 2, 1902. —
T. -P. Lucas : New Species of Queensland Lepidoptera. — T. -G.
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soltl galligoni o cocidii veoolne nuo\i. — Kieefer (J. J.) : Descrip-
lion de quelques Cécidomyios uou voiles. — Description d'une nou-
velle espèce de Synergus. — Noliz libor Andricus Schrôckingeri
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Descrizione doU' Acaro che déforma le foglie di alcune 0.ralis. —
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de Liiiirinphoia vivant au bord de la mer. — J. Sch.\ai!l : Diptei'o-
liigische Bemerkungen III. — E. BErriEU : Coleopterologische Stu-
dien I. — F. IIendel : I\lein Schlusswort iiber die Méthode der Art-
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(irotten-Silphiden aus Nord-Bosnien. — G.-W. Kirkaldy : Eineneue
morgenlandische Morideii (Capsiden) Galtung (Uhync), (lig). —
K.-M. IIeller : SlroïKjiilojihllKuniii nom. nov. fiir Strcmgijlophthdl-
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Ins.). 1902, 20 p.. 1 pi. roi.*
DwKinT Sanderson (E.) : Three Orchard Pesis [Dcliur. (jdl. E.rp.St.),
1901. 19 p.. lig.*
A. L.
Le Secrcluirc-gcvant : Cii. Ai.i.uAiii).
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE I3E FRANCE
§»éanf<' «lu *ii «léeeiubre li>0*2.
Présidence de M. F. HENNEGUY
Vice-Président.
Correspondance. — MM. J. de Joanniset M. xMaindron s'ex-
cusent de ne pouvoir assister à la séance.
— M. le D'' José Pazos et M. J. Perret renicrcicnl la Société de
leur admission et envoient leurs photographies.
Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer la mon de
M. A. Ravoux, pharmacien à Nyons, qui fut notre collègue pendant
(pielques années, et celle de M. L. Montillot, directeur honoraire des
Postes et Télégraphes, officier de la Légion d'Honneur et membre de
notre Société depuis 1870.
Changements d'adresses. — M. .Iules Bonnier. 17. rue de Tour-
non, Paris &\
— .\l. I{eui' de la Perraudière, i, rue Maupertuis . l^e Mans
(^Sarihe .
— .1. Sainte-Claire De ville, lieutenant d'artillerie, stagiaire aux
['"orges du O'ntre, Nevers (Nièvre).
Admission. — M. Fernand Lécuru. 9'j. rue de Maubeuge. Paris,
!()'■ [Coléojiti'ref! de France].
Don de publication. — M. L. .louhiu, professeur a la Faculté des
Sciences de Rennes, offre à la Société les deux premiers fascicules des
« Tnivduxscieittifiqur.s de FUnicersité de Rennes ». Celte revue entre-
prendra prochainement la publication d'une « Faune entomologi(iue
armoricaine >, à laquelle M. Jo u bin prie les membres de la Société de
collaborer en lui envoyant les documents (pi'ils pourraient avoir sur
les Insectes de Bretagne.
Bull. Sùc. eut. l-'r,, 1902. N» JO.
330 Ihdîetin de ht Société enioniQÏorjique de France.
Communications .
Sur la nervation alaire des Caraboidea, et particulièrement
sur celle du genre Omma [Col.]
Par P. DI-: PKYKHIMIIOFK.
Une iirécédenle Note [Bull. l'r. 1902, 200) a monlré que la iicr\ati(>ii
alaire du genre Cape^('[i\\{ n-llt', si caractérisée, des Caraboidea el qu'en
conséquence, la familje (Mpedidae
devait à l'avenir prendre jilace
dans ce groupe.
Depuis, grâce à roliligeaiice de
M. le professeur E.-L. Bouvier
et de M. Lesne, j'ai pu étudier
une ailed'0«u»a Staiilei/iS e w ni.
toute préparée, i)rovenant des
collections du Muséum e( dnni
l'examen a conllrmé, autant (iifon
pouvait le désirer, cette donnée
systémati(jue.
i^'aile du type Oiiiiaa (llg. 0)
])résente en efiTet, mieux encore
que celle du t\pe Capes ('). la
structure caraboïde. Elle se dis-
tingue même par une extraoï'di-
naire richesse de nervation, en
particulier dans celle région com-
[irise entre III {radim) et V^ [e.r-
iernomedia) que l'on a désignée
depuis Roger sous le nom d'area
e.rteriiomedia.
Chez les Caraboidea. comme on
sait, celte région de l'aile est assez
c<,impliquée pour (|u'aucuii df:^ auteurs qui l'ont décrite (Roger.
FlàgeUjedder, etc., 8, 9, — R e il t e ii h a C h e r, Venileiclioide St adieu , elc ,
211, — (Jangibauer, Caraboidea, 21 22) n'ait réussi (Ui même cher-
(1) Je dois avertir à ce propos, qu'une nervure importante a été omise sur
le croquis de laile de Cupes [Bulletin, 1902, 207). Il existe en effet, partanl
de la cellule supérieure apicale homolof^ue àr-, une nervure dirigée vers lin-
serlion de l'aile et homologue, par conséquent, à la récurrente III'.
Séance du 2{ di'miihn' 1902. .'{.'u
chi'' a tMablir la morphologie de ses éléments. II suftit d'ailleurs de
jeter les yeux sur les ligures M et A ('), pour se rendre compte de la
dilliculté (pril y avait à établir la concordance des nervures, sur ces
seuls matériaux. Or l'aile du l\ pe Ommn est à la fois assez complète pour
présenter tous ces accideuls alaires, et assez peu évoluée encore, pour
(|ue la disposition primitive des nervures soit restée apparente. C'est
en réalité, comme on va le voir, un type synthéticiue remarquable, et
l'intermédiaire, en queUiuc sorte, entre l'aile des Carnboidea et celle des
autres Coléoptères.
Si l'on compare d'abord A et (). on remarque (|ue dans l'une cl l'au-
tre aile, III et V, ner\ures principales, envoient des récurrentes III' et
V. dirigées vers l'insertion de l'aile. Mais chez 0, cassées et interrom-
pues par 1(> pli alaire, ces récurrentes sont unies l'une à l'autre, non
par une seule, mais par deux transversales {t", t'"), et la récujrente
Iir se prolonge très loin vers l'insertion, après s'être rapprochée de
sa principale III; en outre, la transversale /' (entre III et IIF) est rejeiée
beaucoup plus loin vers l'extrémité apicale; enfin Y et V sont unies
par une transversale /" (pii dessine un ohlongum, particularité ex-
clusive aux Cnrahoidea.
Cette première concordance établie, il devient aisé d'expliquer la
structure de M. Il suffit, en la comparant à 0, d(> voir que la récur-
rente Iir, plus lar{.;ement interrompue, y rejoint rapidement sa princi-
pale 111 et que, au contraire, Y' est entière, limitant parfaitement, vers
le bas, l'espace r,.
Dès lors, on interprc'tera C(mime il suit les éléments alaires pro|)res
à Varea e.rfrnioniedid des Ciinihoidea normaux, tels que M : la récur-
rente Y', ininterrompue après s'être unie par une transversale à sa
principale, et avoir formé ainsi ïobloiigum, s'attache à la récurrente III'
par deux autres transversales (/", t'") délimitant l'espace )\; cette ré-
cente III', largement interrompue en son milieu, est reliée à sa prin-
cipale (avant de la rejoindre) par une transversale /' (|ui sépare les es-
paces r, et /■■:. Quant à ri et /'.i, ils se trouvent séparés parlesdébris de III'.
(1) M est l'aile d'un Monnolycc (\ii a bien voulu me donner M. R. Ober-
Ihiir; A est celle d'un Allions. Les nervures ont été chiffrées d'après la nota-
lion de Red len bac lier, qui est la plus admise. Les cellules du pli ont été
désignées, à la suite Ganglbauer, par r\ r< r, (« vordcrc, hintcre, inncrc
Rdufen » de Roger); t' t" t'" t"" désignent les transversales {l' entre lit et
lit', l" cif' entre lit' et V, t' " entre V etV [oblongum]). Les chiffres ro-
mains II!' et V désignent les récurrentes à III et V. Sur l'aile qui était en-
dommagée, le pointillé figure le contour apparent et le trait interrompu, le con-
tour restauré.
332 Bitllfti)! rie la Sorieti' rntomoJogiqur de France.
Au poiiil (le vue un peu spécial, il est vrai, de la nervation alaire.
on voit que les CupedUlar, sans cesser d'appartenir formellement aux
Caraboidea, paraissent réaliser le premier type de passage connu entre
ce g^roupe jusqu'à présent isolé, elles autres Coléoptères. Leur \aleur
phylogéniquc est, à ce litre, une des plus considérables dans l'ordre
entier.
Sur lexistence en Corse d'espèces actuellement confinées
dans la zone arctique [Col.]
Par .1. Sai.me-Ci.aike Dkvillk.
.le regrette de ii'a\oir pu (•(inuiiuni(pu'r les renseignements qui sui-
^ent à M. P. Lesne, au nKtment où notre collègue achetait l'excel-
lente Herision des Bostrijcitides palcarctiques récemment parue dans
L'Abeille.
.le possédais depuis quelque temps un individu de StephaïKiparhijs
Uiiearis Kug. {eloïKjatas l'a\ k.), acquis indirectement et portant l'i'-
tiquettc : « Corse »: j'étais assez enclin à considérer cette indication
comme peu vraisemblable, lorsque tout récemment, j'eus l'occasion
d'examiner chez M. G. -P. Vodoz un second exemplaire de la même
espèce, provenant de chasses faites dans la i"('gion du Monti; d'Oro.
La présence de ce Bostrychide dans les forêts élevées de la Corse est
donc un fait positif: pour (]ui connaît un peu la localité de caplur'e ri
les relations commerciales de la Corse, l'hypothèse de rimpoi'lation
avec les bois du Nord ne mérite même pas d'être examinée.
L'intérêt de cette constatation réside dans ce lait, que le Steiihaiio-
pachijs linearis est actuellement confiné dans la partie boréale de la
région paléarctique (Sibérie, Noi'd de la Russie, pays ScandinaAes': il
a donc disparu de l'Europe centrale et s'est mainlemi en Corse, par
une de ces anomalies dont les faunes insulaii'es olfrent plus d'ini
exemple.
Un autre cas de ilispersion analogue serait fourni par VAnulhidiiuii
«/•(•//(V//// ïhoms.. di'crit de Suède et in(li(|U('' aussi de Corse par
Ueilter (LV's/. Tnh., XII, IKi}; j'avoue n'avoir encore! pu contrôler
l'exactitude de ce dernier renseignement.
Séance du 21 (lirnnhrc U)02. '.V-V-i
Description d'un Longicorne inédit de Bolivie [(loi..]
i'.ir Ir |{. P. Ikiji.N.
Sans parlor dos caraclorcs noinbroux t'miiiK'rés par la formnlo do
Lacordairo [Geiicrn Vlil, ."UJO], lo gronpo dos Obrioiiidos osl « ro-
oonnaissable à la longuour el à Tôtroitosse du prothorax, à la graiidour
du promier segment abdominal, et au faciès particulier de ses espèces ».
Tout en s'y rattacliani à plus d'un titre, l'insecte de Bolivie dont je pu-
blie la description dilïère assez des Ohiiuin et genres voisins, princi-
palement par sa structure ventrale, p<jur rendre nécessaire l'élablisse-
ment d'une nouvelle coupe.
Anobriiini. ii(i\. gcn.
(j)rpus supi'a el auhliia loiniiorilnis i>ilis setuli^i(ue jxiulo breriorihita
iiiteniii.i'tis so'idtiin liuiiini. — (jiput thurace laliiis, inlrn (inleniins
kaud concavuni; palpi maxilUires labialibua Intuiioirs, nllitiit) (irticulo
ehngaio ri.r fusifoniii, apice subticuntJnoto : genae e.viijane : fions sab-
verticdlis, runve.i'iuscul<i, arcuatim emarylnatu et ab epistoniate dis-
creta; tube ni (intenni fera panini proniinula, baai haad couthiiia aed
satis reiiiota, apice intégra, coitjlis tanien exsertis. — (knii pronii-
nentes, grosse granalati, foriiter eiiiargiiiali : lohis inferioribus rolun-
datis, autice tubera paulo e.rcedeiilibu.s; sapernis sai latis potie tubera
productis, i bique par uni iiiter se dintantibus. — Aniennae setaceae, cor-
pore breriores (dî), '"'" e.rtus (/uani intiis loiiginribas el minus elon-
galis puis intermixtis, denaioribus guideiu sub quinifue priuribus arti-
ralis, minus dense sub religuis funbriatae : scapo elongato, ad basiii
(/racili, ubcunico, grosse punctato: f exigno, sed sallem aeque lonyo ac
lato; ."i" circiter scapum, aequante; 4" ad /O"' sensim decrescentUms:
1 1" acuiiiinatu' — Tliurax elongalus, cgiindricus, eintris calde angus-
lior, spina parva post médium lalerum inslructus. — Klyira lliorace
capiteque simul sumptis duplo longiora, fere parallela, convexiuscula,
pane scutellum oralim el Ju.rta suturam, auguste depressa. — Coxae
anticae globosae, rix prominenles, proslernu anguslo separalae, extus
kaud angulatae, acelabulis reiro clausis ; coxae intermediae mesosterno
decliri paulo minus anguslo separalae, acetabuUs extus clausis. — /•>-
mora clavuta, postica elgiris ralde breciora, .V" centris segnienlum in
d, 2'" in Ç, ri.r e.rredenlia : libiae ha ud graciles, longius parce riltosae,
praetereaque dorsu inlerniediaruni densius breriler fnnbriato; lar-
suruin articulas primus 2" et 3" simul sumptis, vel quarto subaeqnalis;
334 Bulletin do la Soriclc rnluinologiqur dr France.
vv(juicnU?. flireriinitilrKK. — Segmrnluin renfralr priiiNdii loïKjiiix, (hin-
huK suhxeqifrnfihiix ae(jvale; qu'mtum, in (5 in.r praeccdenle Inufjius,
apicr .wbarrnaliin eniaiyinato, in Q f/aarto évident er longitis^ in inedio
tonijitndinali sulmikatntn , versus apirem. magis depressum angnla-
linupie emargivatuni .
Anobrium Oberthùri, n. sp. — yifidulum, longe viltostini, rnfo-
testaceum, capile tanien nemon anlennaram snipo thoraceque nigris;
nrulis nifesccntibus. Froiïs pintctnta, pnncti.t aligaot foiiiorilms intcr
l(d)os orvlorniii snperitas appro.riniatis et poiie i/isns sutjseriatini rétro
divergent Unis; rtypeo occipiteque laevilias. Tliora.r fortiter rugose
punctatus, ante f/asin iti niedio lineola tenui usque ad trienteni Inngi-
tiidinis producta et utrinque macula pariter pubescente punctiformi
signains. Elgtra basi fortius, versus apirem obsolète, pmietata. Me-
tasternuni [quandoque infuscatuin) et reiitris segmenta sparsini pnnc-
tulata. — l^ong. 6,o-7.o mill.
Bolivie. — Une série frcxemplaires dans les collections de M. Araod
et de M. René Oberthiir.
Je suis heureux de remercier, en lui dédiant cette espèce, notre dis-
linpiié collègue qui a bien voulu me communiquer des types précieux
et me fouinir des renseignements de très grande valeur pour mon
étude sur les Longicornes de Bolivie.
Diagnoses d'Hétéromères recueillis par M. Charles Alluaud
à Madagascar [Col.]
Par Maurice Pic.
Scraptia (Canifa) subparallela, n. sp. — Elongata, subdepressa,
nitida, griseo pilosa, testacea; capite rvfesrente, oculis nigris; anieu'
nis salis validis, corporis médium snperantitms : thorace transverso,
ehjtris paulum angustiore, antice sutjarcuato, in medio et poslice sul-
ratalo, ad basin et lateraliter impresso; scntelln mediocve: elgiris snb-
parallelis, sat fortiter panctatis, apice sabrolandatis, ftvinra basi le-
viter depressa: pedibus mediocribus. — Long. 2 mill.
Majunga (coll. Alluaud elPic\
Parait voisin de S. avaspina Fairm. {Ann. Helg., 181)8, p. :23î)), d'a-
près la description.
Srn)ir(> du ?/ drcniihir l'.)()>. 33o
Scraptia antennata ('), n. sp. — Suborata, riiodkr coni'e.ra, griseo
jiiloxii, Icslaci'd : cajiiti' auhnpnro, orulis obscuris; (intennis rnlidis, ad
basin et apirem pdllidis, in mcdio obacuris: iharacc subopaco, transcerso;
flijfiis jumhint (ingufitiorc. miticr inifiKstatn, itd basin et hiin-tditer
distincte impresso; seutehi (jrande, laie Iriangnlari : eb/lris nilidis, for-
iiter punctatis, sinnatis, postiee allenualis, anle )nediunt Iransrerse
impressis: pedibus salis ralidis. — Long. 2 raill.
Contro-sud, forêt Ta nala (coll. Alluaiui et Pic).
Prohablemont voisin de S. subapicata Fairin. {Ann. Belf/.. 1897,
p. 389). Espèce très facile à reconnaître par la coloration particulière
(les antennes.
Scraptia Alluaudi^ n. sp. — Subohlongn-orata , salis eonvexa,
luteo pilosa, rufo-testaeea; rapite snboiiaco, oculis niyiis; anlennis (jra-
cilibas, saiis brevibus; Ihurace subopaco, Iransrei'so, ehilris panlum
ançiusliore, antice sabairaalo, ad basin sinuato el sabi ni pressa; scutello
(/rande, îate tiiangulare; elijit'is subnitidis, fortitev punetalis , elonfja-
tis, siniiatis, post médium nmplialis, et puslice nttenuatis, anle médium
fransverse impressis: pedibus validis. — Long. 2.6 mill.
Centre-sud, forêt Tanala (coll. Alluaucl).
Voisin de l'espèce précédente, mais coloration moins pâle, éhlres
plus longs, antennes différentes, etc.
Macratria laterufa, n. sp. — Subelongata, rufa, sat dense griseo
pubescens: capite salis elongato, postiee attenunto, sulco occipitaii rix
indicato, oculis nigris, palpis anfennisqiie pallidis aiiicutis 3 uitimis
erassioribus arliculo ullimo longivre.- Ihorace parum. elongato, salis
robuste, anle médium niodice dilatato-subconvexo, sat dense punetato ;
etgtris parallelis, subtiliter slriatis; pedibus ralidis, rufis. — Long.
4-4,3 mill.
Centre-sud, vallée de l'Ihosy (coll. Alluaud et Pic).
D\-iprès la description do M. Iiorana Frni. {Ann. lielg. 1807, p. 389)
peut prendre place près de cette espèce.
Macratria Alluaudi, n. sp. — Subelongata , sut dense griseo pu-
bescens, nigra, ore, anlennis, palpis pedibusque [fentoribus pnsticis ex-
(1) .S. antcnnala cl Alluaudi, par leur forme générale, rap|)ellenl bcau-
roup certains Trolonimideu, mais tes éiylres sont moins larges par rapport
au prothorax et le .3* article des antennes est long; elles méritent d'être sé-
parées des antres Scraptia à forme allongée et plus ou moins parallèle; je
propose pour elles le nom de Trofommidroiuorplia, n. subgcn.
336 Bulletin de lu Société entoinoloijiquc de Fnnirc.
ct'ptis) trstdci'in: aqiiti' brere, postice mibarciuito, sulcu occipitale iiullo ;
antennis mediocris, articuHx 3 uliiinis crassioribus, ultimo pduluiii lou-
giore; thorace subparallelo, sat dense punctato; eltitris parallelis, sub-
tiliter striatis; pedibus validis, testaceif;: femonbua posticis Inie obsrii-
ris. — Long. 2,5-3 mill.
Gentre-snd, vallée de l'Ihosy (coll. Alluaud et Pic).
Voisin de CarieiPlr. plus mal, forme [ilus pai'allèle, él\ 1res nVlanl
pas plus clairs au sommet.
Mecynotarsus Caroli, n. sj». — ObUnnjn-oratm, amrexus, nitidm,
inodice puhet<cens,pro parte niyer, pro jiaiie nifo-lestaceus,pedibm, an-
tennis , palpisque testaceis ; capite obscuro; thorace late rufo-testaceo,
subtransverso-rotiindato, cornu inarmato, brevissinie creniilato; elutrin
oratis , niyris, ad hunieros plus minusm testaceo niaculatis: sahtiis
rorpure )'afu-testareo aiit nifirii-picei) ; pedibas testa<'eis. — Long.
1.8 -2 mill.
Fort-Dauphin. Andraliomaiia , Pays Androy-sud (coll. Alluaud et
P i c) .
Espt'ce très distincte par sa coloration.
Anthicus pulicarius, n. sp. — linfu-testaceus, satis nitidus, yri-
seo-pabi'scf'ns : capite (jrande. rribroso punctato, caiina niedia)ia nitida
ornato; thorace niodice elonyato , anlice subrotundato-dilatatu ; etytris
satis brecibus, postice attennatis, sal dense punclalis; pedibus niedio-
cribus. ■— Long, i mill.
Centre-sud, FianaraïUsoa : liassin du Mandraré. Ampasiiii(i(daka coll.
Alluaud et PicV
Voisin de Mociiaeriji^i Pic, mais trte et t''l\trcs moins larijcs, etc.
Anthicus conjunctus, n. sp. - Je ne connais pas.l. nei)oy. Fairm.
en nature mais, d'après la description de cette espèce [Ann. liely.,
1898, p. 241), je, crois devoir lui rapjiorter à titre de variété, sous le
nom de conjunctus, un exemplaire recueilli dans la \allée de riliosy,
celui-ci ayant la tète oliscure, le prollioi'ax roux, les élytres bordés ir-
régulièrement de noir avec, sur le disqiu'. une longue bande (celle-ci
paraissant produite par la r(''union de deux macules allongées) roussà-
tre clair, étranglée au milieu, ces organes bordés de roussàtrc posté-
rieurement , pattes testacées avec l'extrême sommet des cuisses rem-
bruni.
Sénnci' dn 2î (Irmtihfr l!li)2. 337
Anthicus obconiceps , n. sp. — Salis rloiitjdhix , luliilitn, sparse
inihcsceiis, rufa-lcstaceus, clijtris bniniiPis, luitirr sdl Itilc nifo testdceis;
capite pastice aubarcuato obconico; thanur luitniits siihrvtundato-dilu-
Uito, ad basiii subfilitrr biiuberculato; l'hiliix salis cUnKjatis, posticc
lUddicc allenualis; abdominc ex parle limniieo, pedibas leslaceis. —
Long. 3 niill.
Pays Amlroy-sud : Aiiibuxuinbr cuil. Alliiaiiil .
Bien distinct dans le groupe do huinilis (iorni. par sa coidralion ou
sa l'ornio r(iati\('ni('iit alldngf'c.
Ochthenomus impressiceps. n. sp. — Intorniédiairc entre elon-
(latus Pic, et iniiiahis Pic. mais plus rapproché de la preniii're espèce
par ses antennes longues v[ gnMes, peu épaissies au sommet et très
distinct par la tète modérément longue, marciuée d'une impression
antérieure, celle-ci située près des antennes. — Long. i2 à 2,2 mill.
Korèt Tanala, Vinanitelo et bassin de la Taras} (coll. Alluaudel
Pic).
Complément à la note de M. M. Lambertie sur Phyllomorpha
laciniata Vill. [IIé.m.I (',
Par Mai lucic Roykr.
Dans une précc'denle Cdunnunicalion M. M. Lambertie sVleiid sur
une capture faite par lui à S'-Médar'd d'Eyrans, près Bordeaux, de
plusieurs exemplaires de VbijHutitufpba laciniata Vill.
Cette espèce n'est pas rare et son habitat est i'ori étendu si l'on en
juge parle grand nombre de localités citées. Il sufht d'ouvrir quelques
ouvrages ou de feuilieler (luehjues catalogvies régionaux pour s'en
convaincre.
Aux auh'urs cih'S par M. I.ambei'lie ajouloiis :
De Villers, Caroli Linniri Knioinologia, t. I, p. 4'.t3, 1789 ; « liabitat iii
Gallia, prope Lugduiuiin, et in Occilania. »
Lalreillp, Dict. d'Hist. nalurelle. Déleiv. VI, 21 i et Nouveau dicf.
d'Iiist. naturelle, VIII, 55, 1817 : « en t78(i, dans un jardin de Paris,
« sur des feuillages d'orme...; elle n'est pas rare dans le midi de ta
<< /Va /av', j'en ai pris une assez grande quantité dans la ci-devant pro-
ie vlnce de l'.Viiiioumois ; j'en ai reçu d'autres des environs de Lyon, de
Bordeaux. »
(I Voir le BullfUn précédent, p. 'S'A.
338 Bidlctiii lie la Sncirtr rnlmiiDliujiqnr tli> France.
Ciicrin-Mt-neville. Hcvuc z<)olnr/i(/ii(', 1839. p. 231 : «Paris, Chinon,
>■ Pyrénoes ».
.Vin\ol et Serville, Hisloirc niilurcUc des insec/cs. nàniji/., (>, 213.3.
l.Si;! ; " dans un jardin, à Vaujours, |irc.s de Paris. «
Hoilard, nouveau manuel complet <rEn/omotoijie.IU, |). .■)". 184:! : «Pa-
ris : rare ».
Ainjol, Eatomologie française. Hhiinchotes, p. 111,1848 : « France méri-
dionale; très rare aux enviions de Paris, dans les jardins, sur les arbres. »
Mulsanl el Rey, HisL nal . des l'un, de Fr., p. 13, 1870 : « On la trouve
sous les pierres ou sous les feuilles é|>arses sur le sol. On la rencontre
•luehiuefois dans les environs de Paris, mais elle est moins rare dans nos
environs et surtout dans nos provinces méridionales. »
Fairmaire. Histoire naturelle des Hémiptères de France, p. 38, 1884 :
Il extrêmement rare aux environs de Paris; assez commune aux bords
de la Loire et dans le midi de la France: ijuel(]uerois sur les arbres,
souvent sous des pierres. »
eh. Marquet, Matériaux pouvant contribuer à une faune e.ntumolo(ji-
i/ue du sud-ouest de la France, Toulouse 188'J : « se trouve quelque-
« fois sur le Teucriuni aureuni, au jardin botanique de Toulouse. »
C. Marcbal, Calalo(jue des Hémipt. de Saône-et-Loire, Autun, 1SU8 :
I' .\utun, Digoin, Le ("reusot »
l>a collcclioii do l;i Socirté iMitomol(»giquo possôdo 1 cxciuplairc de
BiMut-Vernct (Allier) et 2 ex. de la Bemerie (Loire-Inférieufe).
M. Kairinaire a capture autrelois Pliijlloiiiorpha laciniala au Vernel
(Pyrénéi^s-Orientales) sous des pierres.
Eiiliu j'ai reçu celle espèce de mou aiiuable collègue AI. C. Duiiioril,
qui Fa prise à terre, dans un jjois, à S'-K|)ain (lndre-(>t-L(iire).
T( Mlles ces localités tendent à prouver que Phijllomorpha laciniala
\'ill. n'esl pas un insecte essf'nliellemeiit méridional, et (fue comme
la plii|)art des Iléniiplères, son haijilat esl très étendu. Toutefois il no
semble pas se renconlrer au nord de Paris, En oITet la seule localili'
de la France septentiioiiale serait Épinal (Belle vo\e, Catulofiiic des
lleiniiilères de la Moselle, Metz, 1866), renseignemoiil emprunté à la
Zoologie de Godron el mis ultériourement en doule par MM. Heibor
cl Pu ton {Catalo(jae des llthitiplères liétéroplères dWlsare-Lorraine,
Colmar, 1876).
.Ius(pi'à ce jour les aiileiws ont signalé' dillV'reiils lialtilals : >iir des
feuilles (rorme (Latreille). dans les jardins, sur les arbres (Am> i>r,
sous les feuilles tombées (Mulsanl, Fiebei), sur le Tcucrium au-
renm (Marquet), sous une pierre, sur un mur (abbé Po m inique),
à terre (C. Duinonl, Pli. François), sous des pierres (Mulsant,
Fairmaii'e). .le croirais volontiers que celle espèce se développe aiiv
Séance du 2i (hurnilnc l!')ir>. 339
dépens dos Labiées {Teucrium mi ;iulrt'si, |tliilol (|iii' stii- le INmi-
iiiier comme Tindique M. Lambcrtie.
Dans la liste dos ([uaranto espèces nouvelles pour le déparlcuiciil de
la Gironde, énumorées par M. Lamliertic à la suite de sa note, nous
relevons : Psacashi c.ranthrnuitirn Scop., déjà citée comme capturée à
Citon-Céuac, par M. Lamhcrtic lui-même, et Harpactor erythropm
L. trouvé au Taillan, sous une pierre et à Gazinet, sous un morceau
do bois, par Brown. {Contribution ù la faune des IJâniptères lléie-
iviitî'irs, Cicadines et Psi/llide.s du sud-ouest de la France, Bordeaux
1901, pages 4 et 3î);. Les autres, à l'exception de onze, ont été déjà pu-
bliées dans les Procès-verbaux de la Société Linnéenne de liordeau.r
(séances du 9 et du 23 avril 1902). Parmi ces dernières espèces, deiiv
nous sembleraient mériter une mention spéciale; ce sont : Chlurita
cittata Lelh. et Atliijsanus fraterculns Bout., indiquées : la première
de Hongrie et de Russie, la secoride de ScaMdin;i\ie. |);n' M. le D' Pu-
toii. i(jit(doi/ui' des //énn/ili'ii's . ('..-leii 1(S99.'
NOMINATIONS ANNUELLES.
La Société entomolugiqiie de France, aux termes de ses statuts et
de son règlement, et pour la soixante et onzième fois depuis sa fonda-
tion, procède au renouvellement annuel de son Bure;iu. de son Con-
seil et de ses Commissions spéciales.
Sont élus pour 1903 :
MEMBRES DU BUBEAIT
Président. . . MM. F. IIknnegcv.
Vice-Présiiteiil. P. M.vbu.i.k.
Secrétaire Ch. Ai.i.i al d.
/'■' Secrétaire adjdiiil ]\ CnAiiAXAiii.
^ Secrétaire adjitiiil A. Mkoi icnox.
Trésorier Ch. LAnArs^oi.><.
Arcléiciste-liibliotliéoiire. ..... A. Lévku.i.k.
Arcliiriste-liildiolliéeaire ailjoinl. .1. Macxix.
CONSEIL
MM. J. i)K .loAXXis. - II. i)"(>iMiir,Nv. — l]. Si.Mox Membres res-
tants); — 11. l)i:si!oi;i)K.^, ('.. 1)1 MONT. - .1. .Macm.n Membres nou-
veaux. — elles Membres titulaires du Bureau.
340 lîiilli'lin (le hi Société cnldinoUm'unic ilc fitmcc.
COMMISSION DE PUBLICAÏIOX
MM. A. Grouvelle. — M. Maindhon. — P. Makchai., -^ R. Simon.
— L. ViARi), — et k'S Membres tiliilairt'.s du Biiroau.
COMMISSION 1)B LA HIBLIOTHÈQUE
MM. L. Bedel. — J. DE JoANMs. — 1>. Mabille. — cl les Mem-
bres titulaires du Bureau.
COMMISSION DU PRIX UOLLFUS
MM. Cm. Aij.i al'd. — E.-L. Bouvier, — H. du Buysson. — A. (jiam-
PEN01S. — E. Doxe.K. — .1. DE Gaulle. — A. Léveh.lé. — P. Mabille,
— G. -A Por.iADE.
Bulletin bibliographique.
Arndciiiii <if Scicttcc of St-Louis {Transdctioiis), XI. (J-II. I9(H-:2.0
MUli'iiiriiir /j'ilsclirift fiir Kiitoiiiologic, VII, 22, IDUâ. — (J. Ul-MEH :
Zur Ti'icliopleren-P'auna des Schwarzwaldes (lig.). — A.-B. Grote :
Die Gattuiigsnamen dt-r europaischen Geomelriden. — H. Vieii-
AiEYER : Ijmiechusa slriniiosd F. und die Pseudogynen. — D"" E.
P^isc.nER : Weilere Untersuchuiigen liiter die Vererbung erworbe-
nrr Eigenschafteii (lig.). — Xotes diverses.
Xiiti'rirna Entouiological Sodetij [Tranmciiotn], WWW, 3-4, 1902. —
A.-L. Melaxder : A Monograph of thc Xorlh American Empididae,
1 (9 pi.). — P. Cameron : Descriptions of New Gcnera and Spccics
(tf American Hymenoplera.
AiiiKih tnid Mdfidzinc tif Sdliiinl llitfiorg, Sér. Vil, vol. X, (il). I!)02.
— G.-A.-K. MABsnALL : On new Species ol" South-African Curcii-
lionidae of Ihe Genus H ippo)}) i iim Sch. — G. -M. Tuomson : Sonic
récent Additions to and Notes on Ihe Crustacean Fauua of N. Zea
land. — T.-D.-A. Cockerell : Some Coccidae from Mexico. —
<;.-A.-M. Norman : Noies on llieNatural History of East Finmark. —
Cor.. C. SwiNnoE : New iiastt'i'n Jleterocera. — R.-J. Pocock : Somc
l'oints in Ihe Morphology and (^lassilication of Ihe Opiliones 2 pi. .
A. L.
Le Secrétaire-gérant : Cii. .Vi.luaud.
BIENFAITEURS
DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles).
BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri).
CROISSANDEAU (.Joseph).
DOLLFUS (Jean).
LÉVEILLE (Albert).
MARSEUL (S. de).
NOUALHIER (Maurice).
PEYERIMHOFF (H. de).
l'IERRET (Alexandre).
PISSOT (Emile).
SÉNAC (D"- Hippolyte).
THIBÉSARD (Joseph).
Bull. Soc. ent. Fr., 1902. No 21
MEMBRES DONATEURS
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE \)E FRANCE
FAUVEL (Alberl). à Caon.
GIARD (Alfred), à Paris.
GROUVELLE (Pliilippe), à Paris.
LISTE DES MEMBRES
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
ANNÉE 1902.
Président honoraire.
1842-1882-1892. FAIRMAIRE (Li-oii), O A.,anc. dirocU'ur do l'IiApilnl
S*-Loiiis, 21, rue duDragon, Paris, ()''. Col., Uijmrn.
cl Hoiii.
Membres honoraires.
1894. AVEBURY (lori.)) [sin John Lubbock], S'-Jamcs, 2, Lon-
dres S.W. (Angleterre). Eut. g en.
1901. BRAUEK (Friediich M.), professeur de Zoologie à l'Uni-
versité de Vienne (Autriche}. Névwpt., Dipt.
1894. FABRE (.J.-H.), correspondant de l'Institut, Sérignan (Van-
cluse). Elit. (jéii.
1861-1901. MABILLE (Paul), agrégé de l'Université, 7o, rue du Car-
dinal-Lemoine, Paris, o". Lépidoptères, Coléoptères et
Névi'optères.
1899. MEINERT (V.-A.-Frederik), professeur à l'Université el
conservateur duMuséum de Copenhague. Kong (îeorgs
Vei, 19 F. Kiitoiiiolofjie générale. Mgriapodes.
1881-1900 •■• OSTEN-SACKEN (baron C. von), 8, Bunsen-Strasse, lloi-
delberg (Allemagne). Diptères.
1894. PACKARD (A.-S.), Providence, R. I. (États-Unis d'Amé-
rique). Ent. gén.
Nota. — L'astérisque ("■') désigne les membres libérés ou à vie.
344 Ilulh'iin de la Société entoimloijiqae de Fnnire.
1862-1894. PÉREZ (J.), *, prof, à la Facultt' tics Scionces, 21, nio
Saiibat, Bordeaux (Gironde). A'«^ (jén.;aniit.; Hijuién.
I806-I880. * PUÏ0N(D^ Auguste), p A., Remiremont (Vosges). Co/.;
Ihjiuén. ripy. IJéinipt. de France.
1877-1899. * ROMANOFF(Son Altesse Impériale le graiid-duc Nicolas
MicHAiLOviTGii), S'-Pélersbourg (Russie). Lép.
1851-1894. SAUSSURE (Henri de), *, 24, Cité, Genève (Suisse).
Ent. gén.; Orthoptères.
1803-1899. SIMON (Eugène), QA., IG, villa Said (70, rue Pergolèse),
Paris, 16*'. Arachn., Crust.
Membres à vie et Membres ordinaires.
1864. * AiîEiLLK DE Peiu{I\ (Elzéar), 10, rue Émeric-David, Aix (Bou-
clies-du-Rliône). Eut. paléarctique (jénéralc, sauf Lép.
1902. Agxus (Alex. -Nicolas), mailre-répétiteur à rEcole J.-B. Say,
11 i/.f, rue d'Auleuil, Paris, 16'^. lilaftida'' viranta et fossiles.
1863. Allaud (Gaston), route des Ponts-de-Cé, La Maiilevrie, près
Angers (Maine-et-Loire). Col. car.
I880. * Alluaud (Charles), Q I. P., 3, rue du Dragon, Paris, 6''; l'été
à La Celle-Dunoise (Creuse). Col. Cai'iiic. dWfr. et de ]](ida(j.
1857. * Anduè (Ernest), A., notaire honoraire, 17, rue des Pro-
menades, Gray (H'^'-Saùne). Ent. gén.;Héni. etilijinén. du globe,
pr. Mutillides et Furniicides.
1900. Anglas (Jules), D"" es sciences, pré|)araleur de zoologie à la Faculté
des Sciences, 19, boulevard de Port-Royal. Paris, 13^ Ento-
mologie générale, Hyménoptères.
1869. Antessanty (l'abbé Gabriel d'), iU) A., aumùnier du L\cée, Troyes
(Aube). Col.de France.
1896. Ai'Ollinaiue-Maiue (le frère), sous-direcleur au Scolastical, 86,
rue de Courlancy, Reims (Marne). Col. et entomologie appliquée.
1880. * AnuoD (Albert), Crest (Drômej. Col. de l'Ancien Monde, Lon-
gicornes et Col. cavernicoles du globe.
1892. AsTic (M.-E. -Auguste), notaire, Feurs (Loiret). Enl.gév.
Lhtr (1rs Mriiihrrs. — Année I0li2. 345
1891. Az.VM .I(i?;t'pir, aivliitcclt', 14. nie de Tnins, Dragiiignau (Var).
OrUuipl., Ilnnipt. et Dipt.
1859. •■■ Bakiî (G.-Ad(ilplio),8, rue des Messageries, Paris. 10''. hts. du
Péi'on et (le.'i /les Philippines.
1892. Bah.liot (D'- Marcel), 114, boni'' HeiirleLnip, Tours (Indre-et-
Loire). Col.
1902. * Bailly (Henri-Gustave), pâtissier, 2. place St-Élienne, Dijon
(Côle-d'Or). Col. et Lép. de France.
1899. "" Bangk (l'abbé V. de). Collège S""-:\larie, Canterbury (Angle-
terre). Coléoptères.
1899. Bap.bey (Auguste), expert forestier, Moncherand-sur-Orbe, can-
ton de Vaud (Suisse). Entomologie forestière; Coléoptères.
1877. "■■" Bahga(.li (marcbese cav. Piero), piazza S'-'-Maria, Florence
(Italie). Col. et Hymen .
1902. Barre (Gaston de la), ^ M. A., 10. rue de Phalsbourg. Paris,
il''. Ins. utiles et nuisibles.
1899. Bataillon (E.), chargé de cours de Zoologie à la Faculté des
Sciences de Dijon (Côte-d'Or). Ent. yen. Pliysiol. des insectes.
1888. Beauchè.ne (Fernand de), capitaine au 70® régiment d'infanterie
de ligue, 2o, boul'^ de Laval, Vitré (Ille-et-Yilaine). Ent. yen.,
pr. Col. gallo-rhén.
1901. Beaulieu (Germain), L. L. B.. boite 2168, Montréal (Canada). Co/.
1888. Becker (Theodor), Stadtbauralh, Liegnitz, prov. Sclilesien (Alle-
magne). Dipt.
18G(). •• Bedel (Louis), P A., iM. A., 20, rue de l'Odéon, Paris. G^ Col.
palénrctiques.
1900. BÉr.Lix (Louis), 21, route de Paris, Montlu(:on (Allier). Col.
1899. BÉocix (V.), pharmacien de 1'''= classe, 43, avenue de la Bépu-
bli(pie, Paris, 11''. Coléoptères, pr. vésicanis.
1889. I5ec,ll\-Bu.lecocq (Louis), Q A., *^, attaché au ministère des Af-
faires étrangères, 4, rue des Bauches, Paris. IG''. Ent. yen.,
pr. Col. eur.; Apionides du globe.
1857. Bellevoye (Ad.), graveur, 27, rue de Talle\ raml, Beims (Marne).
Col. d'Europe et d'Alyérie.
1873. * Belox (Rév. P. Marie- Joseph), professeur de Théologie, 8, quai
de Tilsitt, Lyon (Blione), Col. eur.
346 Bulletin de la Société cntoiiwlCKjiqne de France.
1897. Benoit (Clwiios), là, rue Princesse. Paris, 6^. Coléoptères,
1901. Bensch (Emile), administrateur des Cdlonies, 3, square du Croi-
sic, Paris, Vy\ Coléopt. de Madagascar .
1880. Bergroth (D'" E.), Tamnierfors (Finlande). Ent. gén.,pr. Hént.
1893. "■' Berthoumieu (Pabbé G.-V.), o, rue Berlin, Moulins (Allier).
Ichneumonides d'Europe.
•1899. BÉZAOU (L.), 77, rue Henri IV, Bordeaux (Gironde). Entoviolo-
gie générale et appliquée, Lépidoj)tères.
lf)\H). Bibliothèque ni: Muséum d'Histou'.e naturelle de Paris [.1. J)r-
niker, bibliothrcaire), 8, rue de Bullon, Paris, o^.
1894. Bn{LiOTnf:QUE impkiuale de l'Université, Strasbourg (Alsace)
(Baracli, bibliothécaire).
1883. * BiNOT (Jean), 22, rue Cassette, Paris. tK; l'hiver : villa Bonnel,
route d'Antibes, Cannes (x\lpes-Maritimes). Col.
1902. Blain (Antoine), négociant en graines à St-Bémy-de-Provence
(Bouches-du-Bhùne). Entomologie appliquée.
1877. * Blanc (Edouard), p A., C. >^, 52, ru(^ de Varenne, Paris, 7'.
Ent. gén., pr. Col.
19U2. Blanchard (Louis), docteur en Médecine, 1 place Stc-Claire,
Grenoble (Isère). Parasites des Arthropodes.
1889. * Blanchard (D'' Baphaël), *, prof, à la Faculté de Médecine,
membre de l'Académie de Médecine, 226, boulevard S'-Ger-
main, Paris, 7*". Ent. gén.
1896. Bleuse (Léon), 11, rue Marceau, Bennes (lllc-cl-Vilainc). Col.
1881. Blonay (Boger de), 23, rue de Larochcl'oucauld, Paris, 9^ Enl.
gén.. pr. Col.
1886. BoREUF (Henr\), banquier, 3, rue Villehois-Mareuil, Le Vésinel
(Seine-et-Oise). Col. eur.
1902. BoHN (D"" Georges), 22, rue Bavon, Bourg-la-Beine (Seine). Ent.
gén. et Crustacés.
1890. HoM.EAu (Henri), ingéniciu' des Arts et Manufactures, 60, l'uc de
la Victoire, Paris, 9''. Carahidcs et fAtcanides du globe.
1872. BoLivAiî (Ignacio), directeur du Muséumd'Hist. nat., 17, callc Jorge
Juan, Madrid [(Espagne). Col. d'Europe et Orthopt. du globe.
Liste des Mfiiibrrs. — Avnre l'.}ii2. 347
1891. •■■ lioNAPAUTE prince Roland , 10, a\ . d'IiMia. i'aiis, Iti*". Enl.yé».
1S8;{. ■•■ HoNiKtuBK (Alphonse), ife , goiivornotir de la Côte française
des Somalis, à Djibouti, cl :^, nie ('iiaplal, Paris. 9''. Col. nii\
1899. Bonnet-Eymard (Gellroj), 28, rue du Luxembourg, Paris, 6'\
Entomologie générale, Coléoptères.
1894. PoNNiER (Jules), p I.P., directeur adjoint de la station biologique
deWimereux, 17, ruedeTournon,Paris, (i'^. Knt.géu., Crxst.
l8o9. * HoNvouLOiR (le comte Henry de), 6, rue Yvon-Villarceau, Pa-
ris. 16®; et Bagnères-de-Bigorre (Haiites-P> rénées). Col.
1879. Bow (le vicomte Gaston de), 30, rue Vaneau, Paris, 7<^. Cicinié-
lides et Carabides da globe, pr. Carabus, (jitosoina et Nebria.
1898, BoHDACiE (Edmond), (wJ^ 1. P., directeiu" du Muséum d'Histoire
naturelle de S*-Denis, île de La Réunion. K)it. grn.
1898. Bordas (D'" L.), chef des traAaux pratiques de Zoologie à la Fa-
culté des Sciences de Marseille (Bouches-du-Rhùne). Ent. gén.
1892. BossiON (Jacques), Birtouta (département d'Alger). Col.
1897. BosviEi. (D' Paul de), Suberbieville (Madagascar).
1896. Bouchard (M.), La Roche Chénedé, par Brissac (Maine-et-Loire),
Col. des Indes orientales.
1893. * BoucoMONT (Antoine), a\oué à Cosne (Nièvre). (;o^ Céotrup. du
globe, Dipt. de France.
18.")7. Boldier (Emile), p J. P., anc. pharmacien, Montmorency (Seine-
et-Oise). Col. enr.
1878. BouLLET (Eugène), bajnpiier, (^^orbie {Soimw). Lép.; Chenilles.
1872. * Bourgeois (Jules), p A., S^^-Marie-aux-Mines (Alsace). Col.
eur. et médit., Malacodermes exot.
1899. BouRGOiN (Auguste), instituteur, 11, ru(^ d'IIlm, Paris, o^. Col.
1891. liouTAN (Louis), i| I. P., maître de conférences à la Faculté des
Sciences de Paris, o^. Ent. gén.
1896. * BouTAREL (D'), 47, rue des Tournelles, Paris, 3^ CoL.pr. du Chili.
1896. * Bou'viER (K.-L.) ^, ÇH.P., membre deFInslilut, professeur de
Zoologie (Animaux articulés), au Muséum d'Histoire naturelle,
39, rue Claude-Bernard. Paris, o". Ent. gén.
348 ïiuUctin de la Sociclé l'nlomoloijique de France.
1874. BovKNVAL, *, direclour do la Manulaclure nalionale des Tabacs,
1, place S'-Jeaii, Dijon (Côtc-d'Or). Col. eur.
1884. IJi'.Ar.ANT (Edouard), au châleau de Moroncliies, par Cambrai
(Nord). Lép., pr. Mkrolép.
188;]. JJr.AMsoN (K.-L.), conseiller d'État. Elisabethgrad, gouvernement
de Kberson (Russie méridionale). 6'o/./^/-. Lomjiconies cxot.et
L'Jp. pr. Xoctiiélitcs cxot.
1887. Hrexske (]']rnest), président de la Soc. entom. de Potsdam, Ca-
pellenberg-Str., 9, Postdam, prov. de Brandebourg (Prusse).
Col. eur.. Mr'lolonlltiiles e,rof.
1901. BiuoT, D'' es sciences, Laboratoire delà Pointe-à-Zoie, par Wime-
reux (Pas-de-Calais). Eut. appl. aux cultures colinilales.
1894. * ]?i!OLEMANN (Henrv-W.), directeur de l'Agence du (Comptoir d'Es-
compte, Cannes (Alpes-Maritimes). Ent.'yen., pr. Mijriapodes.
1902. Bro\v.\ (Henry), 30, rue Louis-le-Grand, Paris, 2^ Lépid.
1887. BiiowN (Robert), 99. avenue de la République, Caudéran, près
Jîordeaux (Gironde). Lépidoptères.
1898. ■'■• Bruyant (D''Cbarles),prof.suppl. a l'École de Médecine, 26, rue
Gaultier-de-Biauzat, Clermont-Forrand(Puy-de-D.). Géogr. eut.
1900. BucHET (Gaston), rue de FEcu, Romorantin (Loir-et-Cber). Ed-
îoiiiologie (jéncrale, Arthropodes du plaiikton.
1888. BrcKïON ((j.-Bowdler), membre de la Société rnxalede Londres,
Weycombe, Haslemere, Surrey (x\ngleterre). Aphidiens ri Ci-
cadides.
1898. Blgmox (D'' Edouard), professeur d'Anatomie et d'Embryologie
à l'Université, Mont-OUvet, près Lausanne (Suisse). Anniomie
et mœurs des insectes; Coléoptères.
1900. Bureau (D"" Louis), professeur à l'École de Médecine, directeur
du Muséum d'Histoire naturelle, lo, rue Gresset, Nantes
(Loire-Inférieure). Entomologie générale.
1897. liusiGNY (Emile), naturaliste, 46, rue du Bac, Paris, 7<=. Ent.
1882. •■ BuYssoN (Henri du), au cbàt. duYernet, parBroùt Vernet (Al-
lier). Col., pr. Elatérides; Ortli., lléin., llgmén. et Dipt. eur.
[(iare : S*-Pourcain-s.-Sioule].
1896. BuYssoN (Robert du), 70, boul'^ Saint-Marcel. Paris, 5''. llgmén.
1894. Cahiu-:ra y Diaz (Anatael), Hôtel Aguèro et Continental, La La-
giuia, T(''néi'iire (iles Canaries). Eut. gén., llgmén.
Liste des Membres. — Année 1902. 349
1887. Caillol (Henri), notaire, 18, rue Traverse-dii Chapitre, Marseille
(Bouclies-dii-Rlione). Col. gallo-rhén.] Mijlnbrides [Bruches)
paléarcluiues.
lOill. C.vMBOURXAc (H.), avocat, avenue de la (Jare, à Xarbonne (Aude).
18D8. Candèze (L.), 64, rue de TOuest, Liège (Belgique). Lépidoptères
pr. Sphingides.
1899. Caxu (Eugène), directeur de la Station aquicolo de Boulogne-
sur-Mer (Pas-de-Calais). Ent. gcn., Crustacés Copépodes.
1901. Caracciolo (Henri), à Belmont, Magdala, Trinidad (Antilles).
1899. Carié (Paul),Curepi[)e (île Maurice). Fa «h? des /les Mascareignes.
1893. Carpentieu (Léon), 172, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Co/.
et Ilijmén. du nord de la France.
1893. * Carret (l'abbé A,), aumônier aux Chartreux, Lyon (Rhône). Co/.
1878. Carvalho Monteiro (Antonio Aiigusto de), 70. rua do Ale-
crim, Lisbonne (Portugal). Ent. gén., pr. Lépidoptères.
1883. Casey (Thomas-L.), major, 1419, K. slreet N. W., Washington,
D. C. (É.-U. d'Amérique). Col. Aniér. du Nord.
1898. * Causard (Marcel), professeur au Lycée, 32, rue du Lieutenant,
Laval (Mayenne). Entomologie générale.
1879. * Cayol (Marius), *, il A., § M. A., chef de bureau au minis-
tère de l'Agriculture, 92, rue XoUet, Paris, 17^ Col. eur.
1888. * Cepero (Adolfo-L.), membre de la Société espagnole d'Histoire
naturelle, 20, calle Orilla-del-Rio, Chiclana, |)rov. de Cadiz
(?]spagne). Col. et Orth. eur.
1899. Chabanaud (Paul), 85, boul. Brune, Paris, 14^ Coléop. et yévrojif.
191)2. CnAMBRY (.Jacques), Soullas, parMagnac-Yicq (Hte-Vienne). Col.
18',)2. Champenois (Amédée), conservateur des Forêts, en retraite,
9 bis, rue Michel-Ange, Paris, U'f. Col. paléarctiques.
1(SG9. Chardon (Gabriel), commis principal des Postes et Télégraphes,
0, impasse Nicole, Paris, o'^. Col. de France.
189!». Charpentier (Ernest), Amboise (Imlre-et-Lnire). Col. et Lép.
188(i. ■" Chatin (D"" Joannès), *, membre de l'Institut, professeur à
la Sorbonne, 174, boul' S*-Germain, Paris, 0'". Ent. gén.;
anal, des Insectes.
1883. * Cheix (Albert), naluralisle, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et-
Loire). Lép.
21*
'S"){) Bulletin de la Société entomolofjique de France.
1893. Chevalier (Louis), 2, rue de La Baume, Paris, 8^ Ent. gén. et
appl. de France.
18S»1. CiiEVHEUx (Ed.), Çi]^ A., roule du Cap, Bône (Algérie). Crust.
1889. Chômait (D'" Alfred), 4?| A., 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse).
Col. eur. et médit.; Uijmén. de France.
1893. Cholodkowsky (D'' Nicolas-Alexandrovilch), pruf. à rjnstitul fo-
restier, Zogorodnoi Prospekt, 28, S*-Pétersl)ourg (Russie).
Elit, (jén.; Ins. nuis, a la siilviculture.
1991. Cnoi'AUD (Gaston), 98, boni'' Si-Germain, Paris,, o^.Lépid. d'Eur.
1883. Chrktien (Pierre), 84 bis, rue des Bois-Colombes, la Garenne-
(^oloinbes (Seine). Lép. car., étude des chenilles et des œufs.
1889. Ct.AVjnioOKE (Jean dk)^, P A., § M. A., 5, rue de S(mtay,
Paris, 16''. Ent. gén.
1872. * Clément (A.-L.), p I. P., 0. ^ M. A., dessinateur, 34, rue
Lacépède, Paris o*". Ent. gén.
1902. Clerc (Antonin), docteur en Médecine, 174, boni. Maleslierbes,
Paris, 17''. Col. de France.
1909. (^LERMONT (Joseph), employé à l'administi'ation des Postes, 10, riu'
(les Fontaines, Paris, "i^. Entomologie générale, pr. Coléoptères.
1892. Clhi ET DES Pesrughes (Louis), à Lambersarl près Lille (Nord).
Col. Coprophages du globe, pr. Aphodiides.
1902. CociHN (Augustin), ancien élève de l'École des Charles, 53, rue
de Babylone, Paris, 7''. Léiùdoiit. et Hgmén. de France.
1902. C(M;nix (Jean), Enseigne de vaisseau, à bord de la canonnière
i< Zélée », div. navale de l'Océan Pacilique. Coléopt.
1888. CoMSTOCK (John-Henry), prof, of Entom. and gênerai Inverlebraled
in Cornell llniversily, Ithaca, New York (É.-U. d'Améri(pie).
Ent. gén., pr. Coccides.
1894. C()N(MLir.M HUîLioGRAi'HicuM.Zurich-Oberstrasse (Suisse). Uibl .eut.
1900. (losMOVici (Léon C), professeur de Zoologie et de Physiologie à
rUnixersité, 11, strada Codrescu, Jassy (Roumanie). Entomo-
logie générale, lépidoptères.
1881. Coii.oN (!)■•), ÇS A., 0. >î< S'-t;h..C. >^ d'isah.-la-(^alli., MonaC(t
(Pi'incipauté). Lép. eur.; étude des Chenilles.
Liste des Membres. — Aniur 1902. 3-)l
1800. CouTAGNii; ((Jeorges), ingriiit'iirdos Poudres et Salpèlres, l^i^ Dcf-
fonds-Rousset (Bouches du-Uliùne). lùil. géii. et appl.
1898. CouTiKRE (D'" Henry), p A., prof, n.urégi' à l'École supérieure de
Pharmacie. 21 bis, boul. Pori-Royal, l'aris, 13<^. Crustacés.
1888. Daguix (Paul , 19, avenue d'Orléans, Paris, 14<=. Ent. gcn.,pr. Col.
1890. Dames (L.-Félix). libraire. U, Landgrafeu-Slrasse, Berlin \V. 0->
(Prusse). Biblio(j m jibie scientifique.
1892. Daniel (D'' Karl), cliiinisle, 27, Sohwind-Strasse. Munich (Ba-
vière). Col.
1898. * Darboux (Gaston), Ç^ A., maître de ronft'rences de Zoologie à
la Faculté des Sciences, 24. quai Claude-Bernard, Ly^n (Riiône.
Ent. gén., ins. gallic.
1882. * Dattin (E.), *, chef de bataillon du génie, ,'{8, rue Pitoi.
Montpellier (Hérault). Lép. eur., pr. Mirmlép.
1897. * Deckert (Henri), au Val Chézine, rue du Bocage, Nantes
(Loire-Inf'''). Lépidoptères du globe.
1887. Degors (Alfred), receveur de TEnregisIrement, Pont-Audenier
(Eure). Col. de France.
1896. Dejean (Ra\niond;, 14, rue de Puteau\, Paris. 17"^. Col. d'Europe.
1901. Dei.aware Collège Agricilturai, Em-eiumext Station (E. Dwighl
Sauderson, Entomologist) Newark, Dehn\are (U.-S.-A).
1895. Delsuc (René), 47, rue Tallcyrand, Reims (Marne). Ent. gén.
1884. * Délugin (A.), anc. pharmacien de 1" classe, l'hiver : 26, rue
do La Boëtie, Périgueux; l'été: au château de Marouatte, par
Montagrier (Dordogne). Col. et Lcj). eur.
1899. Delval (Charles), 3, rue Le Golf, l'ai'is, .y\ Coléoptères:
1889. Demaisox (Charles), anc. élève de TEc. pol> techni(pie, 7, rue Ro-
gier, Reims (Marne). Ent. appliquée à ragriculture, pr. Col.
1874. Demaisox (Louis), licencié en droit, 21. rue Mcolas-Perseval.
Reims (Marne). Col. et Lép. eur.
1888. Denfer (J.), i^, ingénieur ci\il. \)Vui. d'architecture à l'École
centrale des Arts et Manufacluics. Champigny (Seine), Ent.^
gén., pr. Lép. eur.
1882. * Desbordes (Henri), ^, p A., chef de bureau au minist. des
Travaux jinblics, 93, rue du Mac, Paiis, 7'". Col. de France.
3o2 liiiHi'tin de la Société entninoloiiiqiie de France.
1901. Dessale (L.-A.), 2, rue Boutarcl, Paris, 4' . Ent. gni.
1898. Deville (Jean Sainte-Claire), lieutenant d'artillerie, stagiaire
aux Forges du Centre, Nevers {N\b\re). Coléoptères d'Europe.
1869. DiECK (D'' G.), Zôsclien, près Mersebourg (Prusse). Col. eur.
1889. DiM.MocK (George), Pli. D., Berkshire str., Springlield, Mass.
(K.-U. d'Amérique). Ent. gcn., anat. et physiol.
1803. ""■ Distant (W.-L.), Steine House, Selhurst Road, South Nor-
Avood, Surrey (Angleterre). Héni. et Lép.
1891. * DoDERo(A.t;ostino},!), via T(irre-del-Ainore,Sturla-Gènes (Italie).
Col. de Lùjurie; P.sélaphides.
1881. * Dor.NiN (Paul), 9, place S'-Francois Xavier, Paris, 7^. Lép. eur.
1873. DoLLFus (Jean), Membre à titre h(»noririque, fondateur du Prix
Dollliis, 3o, rue Pierre-Charron, Paris, 16*".
1894. DiiNCKiEP. DE DoNCEEL (Henri), naturaliste, 40, avenue d'Orléans.
Paris, 14*". Eut. (jén., Col. et Lép. exotiques.
1890. DoxiÉ (lilrnest), employé de la BaiK|ne de France, 36, avenue de
Chàtilliui. Paris, 14^'. Col. ijallo-rlién.
18S9. DoiuA (marquis Giacomo), Museo civico di Storia naturale, Gènes
iltalie). Col.
1889. * Driancouut (V.-Jules). distillateur, 119, rue de Paris, S*-Denis
(Seine). Eut. fjén.,pr. Col.
1896. Dl-bois (Albert). 03. htuil'' delà Reine, Versailles (Seine-et-Oiso).
Col. de Erauee.
1897. DiCHAiNE (Jules), 25, rue de la Solidarité, Yincennes (Seine). Col.
li)01. DiFAU (Léo), Grand-Maison, à Trois-Rivières (Guadeloupe).
Col., lus. nuisibles aux cultures.
1892. Dlmans (Jules), ancien magistrat, (iO, rue Sainl-Litup, Baveux
(Calvados). Lép.jpr. Microlép.
1890. Di'AioNT (Constantin), litirloger-bijoiUier, 120, boni'' S'-Germain,
Paris, ()"\ Lép. enr.. préparation et étude des Chenilles.
1902. Dlmont (Paul), 1, rue Carndt, Levallois-Perrot (Seine).
1893. * iHi'ONT (Louis), iUi A., prof, au L\cée, 3. nie de l'Orangerie, le
Havre (Seine-Inférieure). Lép.; géofiraphie eiitoni.
181*1. DuPUY (Gabriel), oo, rue S'-Martin, Angoulème (Charente). Lép.
Liste des Membres. — Anuée 1002. 3o;{
1900. École .nationale D'Ar.iucuLTLRE de Montpellier (Hérault).
1894. École royale supérieire d'Agriciltire de Milan (Italie), Diri-
zione, 47.
1891. * Emery (Charles), professeur de Zoologie à l'Université de Bo-
logne (Italie). Anat. et bioL; Fonnicides du (jlobe.
1897. Emmerez de Charmoy (Donald d'), assistant-naturaliste au Mu-
séum Desjardins, Port-Louis (île Maurice). Coléoptères.
1897. EsTiOT (Paul), 17, rue d'Oncy, Vitry (Seine). Col. gaUo-rhén.;
Ins. nuisibles.
1899. EusEBio, prof, au lycée de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Col.
1901. Fagniez (Charles), Château de la Bonde, par La Motte d'Aiguës
(Yaucluse). Col. de France.
1879. FAUCONNET(M.-Louis), membre du Conseil d'hygiène, rue Carion,
Autun(Saône-et-Loire). Col. eur.
1899. * Faure-Biguet (Paul Vincent), C'^, général de di\ision, gou-
verneur militaire de Paris, Iiotel des Invalides, Paris, 7". Col.
18t)l. * Fauvel (Albert^ U A., >î<, avocat, 3, rue Choron, Caen (Cal-
vados). Ent. (jén. de la Basse yorinandie; Col., Lép. (jallo-rhén.:
St a phi) lin ides exotiq lies .
188(5. Felsche (Cari), 27, Dresdener Strasse, Leipzig (Saxe). Col.,pr.
Pectinicornes et Lamellicornes.
1899. Felt (Ephraim Porter), State en tomologist. 132, Central avenue.
Albany, N. Y. (États-Unis d'Amérique). Entomologie appliquée.
1882. * Ferdin.vnd P-", duc de Saxe-Cobourg et Gotha (Son Altesse
Royale), Prince régnant de Bulgarie, Solia (Bulgarie). Lép.
européens.
1890. * Fertox (Charles), capitaine d'artillerie, commandant l'artillerie
de la place de Bonifacio (Corse). Hymen.
1870. * Finot (P.-A.-Prosper), iftj, capitaine d'élat-major, en rt'traite,
27, rue S'-Honoré, Fontainebleau (Seine-et-Marne). Orth.
1882. * Fleutl\ux (Edmond), €^ A., § M. A., 6. avenue Suzanne,
>'ogent-sur-Marne ;Seine). Ins. de France et des Colonies
franr. ; Cicindélides, Mélasides et Elatérides du globe.
1900. FoRBEs (Stephen-A.), State Entomologist, Urbana. Illinois (États-
Unis d'Amériipie). Entomologie générale cl appliquée.
3o4 BuUrlin de Jn Soeiélé ciitoiitolotjhine de France.
1898. FoiLQuiER (Gt'déoii), y^. oo, rue S'-FeiTéol, Marseille (Bouclies-
dii-Rliàne). Lépidoptères.
1801. François (Ph.), D"" es se. nalurelles, chef des travaux pratiques
à la SorbdiHie, 20, rue Moiisieur-le-Prince, Paris, G". Eut.
(jêii.; Anal.: Coléoptères paléurctùjues et mélanésiens.
1898. * Frémixville (Paul de), 7, Champ-de-Mars. liourg (Ain). Col.
1888. FREX(:n(G.-H.), assistant StateEntom.of Illinois, S. Illinois Normal
Uni\ersity, Carbondale, Illinois (U.-S.-A.). Ent. gén., pr. Lép.
1898. Frorerville (Pierre de), château des Brosses, Chailles (Loir-et-
Clier). Coléoptères.
1900. Froggatt (Walter-Wilson), government Entomologist, Depart-
ment of Agriculture, Sydney (N. S. W.). Entomologie appli-
quée, Hémiptères.
18(i7. * Flmol'ze (D' Armand), ^, CI A., Trésorier honoraire de
la Société entomologique de France, 78, rue du Faub.-S'-
Denis, Paris, lO*^. Eni. appl. à la médecine et ii la pharmacie.
1890. Ffente (D. JoS('-Maria de la), Pozuelo de ('.alatrava, provincia de
Ciudad Real (Espagne). Coléoptères.
1880. * Gadeau de Keknille (Henri), U I. P., 0. § M. A., 7, rue Du-
pont, Rouen (Seine-Int'«). Ent. de la yormandie.
1807. * Gage (D'' Léon), P A., 9, rue de Grenelle. Paris, 7''. Ent. ap-
pliquée il la médecine et ii la pharmacie.
1870. * Gaulle (Jules de), 41, rne de Vaugirard. Paris, 0''. Hgmén.
188(). (ÎAZAGXAiRE (Josepli), 29, rue FéU\-Faure, Cannes (Alpes-Mari-
times). Ent.gén.; Anat.; Dipt.; Hijmén.
1890. GÉLix (H.), conservaleui' du Musée d'Histoire naturelle, Niort
(Deux-Sèvres).
1880. Gexnadius (P.), inspecteur de ragi'icultiirc . Nicosie (Ch>pre).
Eut, gén.,i)i\ Cochenilles.
1902. * Gerrer (D'' C), chef des travaux de Botanique agricole à la
Faculté des Sciences, 25, bout. Gazzino, Marseille (Bouches-
du-Rhône). Cécidies.
188'). (Jlxnelli ((Jiacinto\ o2, \iaNizza, Torin(t (Italie). Lr)).
4891. * Giard (Alfred). ^, p I. P., membre de l'Institut, professeur
à la Sorbonne, 14, rue Stanislas, Paris, 0'. Ent. gén.
1894. Gru.io-Tos (D' Ermanno), assistant au Musée royal d'Aiialomie
comparée, Turin (Italie). Dipt.
Liste des Meuihres. — .[uiiee t<)li2. 3'>)
1808. (ÎOBERT (D^- Emile), *, Q I. P., C. ^. ."il. ni.- Violdr-ilii^i.. ihail-
de-Marsan (Landes), Eut. gén.
1880. (loDMAx (D"" F. DU Caxe), 10. Cliaiidos sirocl, (lavciidisli s(jiiaiv,
L(tndon W. AnjilcIeiTc). KnI. yrii., jn'. Lép. (uiiér.
1887. (îoiiHAM (révérend H. -S.). Tlie Cliestniils. Sliirlr\ \\';urrn, Sdiilli-
aiuptou (Angleterre). Kiit. (jot\., py. Col.
Iti79. (Joss (Herbert). F. (î. S., il!». Ihc Avenue, Smhilon liill, Siumvv
(Angleterre), /«.y. fos.'<.
1878. " GouNELLE (Emile). Il A.. 'M), rue du Clicrclic-Midi. Paris. &'.
CoL lie l'\i}tèriijiie du Sud, pr. du Brésil.
18'.)0. (JouRRET (Paul, professeur de Zoologie à l'École de Médecine el
sous-directeur du Ijahoratoire d'Endoume. 24, rue de Lotii,
Marseille (Bouches-du-Rliône). Entomologie générale, Crustacés.
1873. Gozis (Maurice des), *^, avocat, place de l'Hôtel-de-YiHe, Montlu-
çon (Allier). Col. et Orlli. de France.
1809. Gratiolet (Ludovic), attaché au Secrétariat du Muséum d'His-
toire naturelle, 13, rue Lacépède, Paris, o". Eut. gén.
1880 Grisox (V.-E.-H)acinthe), conservateur des Hypothèques, llandj
(Tonkin). Coi.
1800. Gromer, 19. rue S"'-Callierine. S'-Quentin (Aisne). Lép. enr. ;
Chenilles.
1897. Groulï-Deyrolle (Paul), naturaliste. 40, rue du Bac, Paris, 7^
Entomologie générale.
1870. * (iROuvELLE (Autoine), ^. dirccti'ur de la nianiilactiu'c natio-
nale des Tabacs du Gros-Caillou, 03, quai d'Orsa\, Paris. 7".
Col. enr.; Clavirornes e.rotifpies.
1809. "■• Grouvelle (Jules), ^, fS A., ingénieur civil, jiml'. à l'Écule
centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de l'Observa-
toire, Paris, 0^ Col. eur.
1873. (Jrouvelle (Philippe), 09, rue de (iergovie, Paris. 14'". Col. gallo-
rhénans.
1891. (iiKtuzELLE (G.-.\le\andre;, ingénieur des maniifacliu'es de l'iitat,
28. rue Alberî-Joly, Versa iHes (S.-et-O.) En t. gén.
1899. Grl'ardet (F.], capitaine d'artillerie, 29, rue Guérin, Fontaine-
bleau (Seine-et-Marne). Coléoplères.
18!»9. Gruvel (A.), maître de conférences à la Faculté des Sciences de
Bordeaux f Gironde). Cirrhipl'des.
,350 Bulletin de la Société entomolofjique de France.
1889. * GuERXE (baron Jules de), ^, €| I. P., 6, rue de Tournon, Paiis,
6^. Ent. gén.; Crust. Copépodes.
1894. GuERRY (Paul), Roanne (Loire). Col., pr. Céton., Bupr. et Longic.
1898. GuiART (D'' Jules), «> A., professeur agrégé à la Facult/' df
Médecine, oi, boul. St-Micliel, Paris, ^6". Eut. gén. Pani^itcs.
1886. Glilliou (Paul), oO, rue de Vanves, Paris, 14''. Col. eur.
1890. GuiMOND, Iji A., pharmacien de l''^ classe, place de la Mairie, au
Parc S'-Maur (Seine). Col.
1891. GuYON (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris, l<^^ Ent.
1897. Hamal (Joseph), 1, rueMéan, Liège (Belgique). Cérambycide.t.
1894. Hardy (Gabriel), loG, rue de Courcelles, Paris, 17^ Col.de France.
1891. Heim (Frédéric), § M. A., docteur es sciences, prof, agrégé à la
Faculté de Médecine, 34, rue Hamelin, Paris, 16^. Ent. gén.
1891. Hexneguy (D"" Félix), ^, G. § M. A., professeur au Collège
de France et à l'École nal. d'Horticult. de Versailles, 9, rue
Thénard, Paris, o*^. .inat. et enibryol.; Ent. appliquée.
1899. Henneton (D''), Mortagne-du-Nord (Nord). Coléoptères.
Iil02. Hermann (Jules), libraire, (5, rue delà Sorbonne, Paris, o". Biblio-
graphie entowolngique.
1878. Hervé (Ernest), notaire, rampe S*-Melaine, Morlaix (Finistère).
Col. et Iféni. eur.
1888. Hess (D"' Wilhelm), professeur de Zoologie à lllniversité tech-
nique, Hanovre (Allemagne). Ent. gén.,pr. Col.
1S6(). Heyden (Lucas vox), ►!<, D'' en philosophie, major en retraite,
34, Schlossstrasse , Bockenheim (Francfort-s.-le-Mein) (Alle-
magne). Ent. gén., pr. Col.
188o. * Hollaxd (W.-J.), LL. D., Director of the Carnegie Muséum,
o"' and Bellelleld avenues, Pittsburgh, Pensylvanie (Et.-Un.
Am.). Lépidoptères.
1900. * HoMBER(î (Bodulphe), 3(), rue Blanche, Paris, 9^ Lép. d'Eur.
1900. HouARD (C), préparateur à la Facullt' des Sciences, 40, rue Bala-
gny ^Ecole), Paris, 17''. Ent. gén., pr. Cécidies.
1898. HouLRKRï (Constant), professeiu" au Lycée de Rennes (lUe-et-Vi-
laine). Coléoptères.
Liste des Membres. — Année 1902. 357
1901. Howard (L.-O.), directeur de la division d'Entomologie, U.-S.
Dept. of Agriculture, Washington (U.-S.-A.). Ent. gén.
1899. HrcHERARi) (Jules). 10, rue de Crussol, Paris, il''. Lépidoptères.
1894. Institut national agronomique, 10, rue Claude-Bernard, Paris, 5".
1890. * Janet (Armand), *, ancien ingénieur des Constructions na-
vales, 29, rue des Volontaires, Paris, lo^. Lép.
1891. Janet (Cliai'les), '^, p A., ingénieur des Arts etManuf., D"" es
sciences, anc. Prés, de la Soc. Zool. de Fr., manufacturier,
lieauvais (Oise). Anatomie.
1892. Janson (O.-E.), 44, Great-Russell street, Londres, W. C. (Angle-
terre). Col., pr. Cétonides.
1900. Jaquet (D'' Maurice), conservateur du Musée océanographique de
Monaco. EntO))i. gén., Tératologie.
1899. .Ieanson (M.-A.), 74, avenue Victor-Hugo, Rueil (Seine-et-Oise).
Coléoptères de France.
1889. JoANiN (D"" Albert), 2, rue du Ponceau, à Cliàlillon-sous-Bagneux
(Seine). Ent. gén.; mœurs et anal.
1892. JoANNis (l'abbé J. de), 7, rue Coëtlogon, Paris, 6^ Lép.
1886. JoANNis (l'abbé Léon de), au Petit Pargo, route d'Auray, Vannes
(Morbihan). Lép. eiir., pr. Chenilles.
1899. Jourdain (D^ S.), ancien professeur de Faculté, villa Bellevue,
Portbail (Manche). Entomologie générale, Acariens.
1808. JouRDHEUiLLE (Camille), juge honoraire, l'hiver : 51, rue S'-
Placide, Paris, 6"; l'été : Lusigny (Aube). Lép. eur.
1891. Kerremans (Ch.), capitaine pensionné, 40, rue du Magistrat,
Bruxelles (Belgique). Col., pr. Bupreslides.
1901. KiEEFER (H.), 109, rue du Bac, Paris, 7«. Col. Eur.
1893. * KiEEFER (l'abbé Jean-Jacques), prof, au collège Saint-Augustin,
Bitche (Lorraine). Cécidies; Cynipides, Cécidoniyides.
1809. KiRRY (W' .-F.),Hilden, Sutton court road, Chiswick, London \V.
(Angleterre). Léi).
1888. Klincksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés sa-
vantes, 3, rue Corneille, Paris, 0«. Bibliographie scientifique.
187o. KocH senior (D'' Ludwig), Auessere Cramer Klettstrasse, 3, Nu-
remberg (Bavière). Arachn.
3o8 Bulletin de lu Société entomologiquc de France.
1894. KoxiGL. Natlirafjex-Kabixet. Stuttgart . Wi'ii'tomborg (prof.
D'' Vossoler, directeur).
1855. Ki'.AATZ (Gustave), D''en piiiloS(»|)liie, président de la SdC. entom.
allemande. 28, Linkstrasse, Berlin (Prusse)- Col.
1885. KiîAuss (D'' llermann), 3, Mafengasse, Tiibingen (Wurtemberg).
Knt. f/én., p)\ Orth.
1803. * KiixcKEL d'Herculais (.Iules), ||I I. P., assistant d'Entomologie
au Muséum, 55, rue de Buffon, Paris, S'^. Ent. yen.; Anal.
1892. Laboratoire de Luc-sur-Mer (Prof. Jean Joyeiix-LalTuie, directeur,
Luc-sur-Mer, Calvados).
1899. Laroratoire d'études de la soie (directeur M. Levrat), 7, rue
Saint-Polycarpe, Lyon (Rhône).
1900. Laboratoire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Rennes
(Ille-et- Vilaine), (Professeur L. Joubin, directeur).
1858. Lafaury (Clément), Saugnac-et-Cambran, près Dax (Landes).
Lép. eur.
1887. * Laglaize (Léon), O A., voyageur-naturaliste, 52, rue de Pa-
radis, Paris, 10<^. Ent. yen.
1893. Lahaussois (Cli.), avocat, 2, rue de La Planche, Paris, 7''. Col.
1873. Lajoye (Abel), 13, rue Ruinart-de-Brimont, Reims (Marne). Col.
1864. Lallemant (Charles), pharmacien, L'Arba, près Alger (Algérie).
Col. eur. et du nord de FA/'r.
1898. * Lambertie (Maurice), 42 fe/.s-, cours du Chapeau-Rouge, Bor-
deaux (Gironde). Hémiptères.
1885. Lameere (Auguste), prof, à l'Univ. de Bruxelles, 10, avenue du
Haut-Pont, S^-GiUes-les-Bruxelles (Belgiipie). Ent. yen.
1870. Lamey (Adolphe), *, g M. A., conservateur des Forêts, en
retraite, 22, cité des Fleurs, Paris, 17'\ C<d. médit.
1900. Lamoureux (Edmond), arcliitecte, 44, ^illa Cliaptal, Levallois-
Perret (Seine). Lépidoptère.^.
1900. Lamy (Ed.), préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences,
10, avenue de Montsouris, Paris, 14<". Arachnide.^.
1801. "■■" LAXsiîERCiE (.L-(i. VAX), aiic. gouverneur général des Indes néer-
landaises, Brummen, province de G ueldre (Pa\s-Bas). Col.
Liste drs Membres. — Année 1903. 359
1874. * Lâplanche (Maurice de), au cliàlcaii de Laplanclic, par Liizy
(Nièvre). Col. eur.; antiL
1899. Lauminat (L. de), ingriiieur des Ponls et Cliaussées, à Hanoï
(Tonkin). Coléoptères, hiscetes nuirins.
18oo. Laiuîaldk d'Auexcktte (Martin), anc. percepl. des Contribiilions
directes, quartier S'-Léoii, Bayonne (Basses-Pyrènées). Lép.
1899. * Laurent (J.), prof. d'Histoire naturelle à l'École de Méde-
cine, 30, rue de Bourgogne, Reims (Marne). Eut. gén. et appl.
1900. * La vallée (Alphonse), licencié es Sciences naturelles, 21, rue
de Téliéran, Paris, 8<= ; l'été, château de Segrez, par Boissy-sous-
S'-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie générale, Lépidoptères.
189o. Lavergxe de Labarrière, villa S*-Louis. à La Crau d'IIyèros
(Var). Col., Lép.
1899. Lecaillox (A.), D"" es sciences, préparateur de la ciiaire d'Em-
bryologie comparée, au Collège de France, Paris, 5^ Embryo-
logie des insectes.
1901. Le Cerf (Feruand), 8, rue Tintoret, Asnières (Seine). Lépido-
ptères de France; Sésies paléarct.
1903. LÉcuRU (Fernand), dessinateur au Service central de la C'*" du
Nord, 9b, rue de Maubeuge, Paris, 10^ Coléopt. de France.
1899. LÉGER (Louis), chargé du cours de Zoologie à la Faculté des
Sciences de Grenoble (Isère). Ent. gén., Sporozoaires para-
sites des Arthropodes.
1901. Le Hardelay (Charles), villa La Peonia, Rocquencourt par Ver-
sailles (S.-et-O.) et 14, rue Chaptal, Paris, 9^ Hém. et Col.
1877. Leloxg (l'abbé Arthur), ancien aumônier militaire, Rethel (Ar-
dennes). Col. eur.
1902. Lemée (E.), horticulteur, o, ruelle Taillis, Aleuçon (Orne). Céci-
dies.
1889. Lenain (René), La Capelle-en-Thiérache (Aisne). Lép. et Col. eur.
1902. Le Seigneur (.Jacques), Commissaire principal de la Marine, 93,
rue Hélain, Cherbourg (Manche). Coléopt.
1887. * Lesxe (Pierre), pL P., assistant d'Entomologie au Muséum
d'Hist. nat., 10, avenue Jeanne, Asnières (Seine). Ent. gén-.
1894. LÉTiEX.XE (D'" A.), 2, rue de Penthièvre, l'aris. S*". Ent. gén.
360 DuUetin de In Société enioniologique de France.
1861. * LÉvEiLLÉ (Albert), ^^ A., 19, avenue d'Orléans, Paris, 14^
Col. palécuTtiques ; Temnochilides exot.; Hémipt.
1901. * LoiSELLE (Alfred), 26, rucPelite-Couture,à Lisieux (Calvados).
Cécidologie, Entomol. appliquée.
189o. * Lombard (Félicien), rue Roquebnme, 6 sud, Marseille (Bou-
ches-du-Rhùne). Ent. gén.,pr. Col. de France.
1901. Lucas (Daniel), ancien élève de l'École polytechnique, ancien
officier d'artillerie, licencié en Droit; du 1"'' janvier au
1" avril : 27, rue Hîimelin, Paris 16''; du 1^'' avril au l'='" jan-
vier : à Auzay, par Fontenay-le-Conile (Vendée). Lépidoptères.
1898. LuMEAu (de), ciief de bataillon au 78' régiment d'infanterie, Li-
moges (Haute-Vienne). Ilémiplères, Coléoptères.
1887. Lynch Arribalzaga (Félix), membre de l'Académie nationale de
la R(''|niblique Argentine, Chacabuco (prov. deBuenos-Ayres).
Diptères.
1899. Lysholm (D'), Trondbjem (Norvège). Coléoptères, pr. Stalnjliiiides.
1884. * Macé (Emile), 81, rue du Cliamp-de-Foire, Le Havre (Seine-In-
férieure). Col. et Ortli.
1864. Mac Lachlan (Robert), Weslview, 23, Clarendon road, Lewis-
ham,London S. E. (Angleterre). Névr.
1893. Magnin (.lules-A.-M.), bbraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier,
Paris, 6^ Col.
1881. Magreïïi(D'' Paolo), Foro Bonaparte, 76, Milan (Italie). Hiimén.
1878. Maindrox (Maurice), ^, P A, t^, 19, quai de Bourbon, Paris,
4^ Col. Cicindélides et Carabiques du ijlohe.
1901. Malaquin (A.), p L P., maître de Conférences à la Faculté des
Sciences, lo9, rue Brûle-Maison, Lille [^ovù).Ent. yen., Crust.
copépodes.
1902. Manon (Joseph), médecin-major de 2"^ classe, chef de service au
3<= Dragons, Nantes (Loire-Inférieure). Entoin. gén.
1892. Mauchal (])'■ Paul), § M. A. professeur de Zoologie à Tlns-
litul agronomique, 126, rue Boucicaut, Fontenay-aux-Roses
(Seine). Ent. gén., biol.; Ent. appliquée; Ilgmén.
1858. Maiîmottan (D'' Henri), ^, ancien député, maire du 16« ari'ond.,
31, rue Desboi'des-Vahuore, Paris, 16' . Col. et lléiii. paléarct.
Liste des Membres. — Année 10U2. 361
1899. Marouinkz (Louis), Blidah (Algérie). Lépkl., pr. Séricieulture.
1891. Maushall (Tliomas Anscll). Villa délia Croee, Ajaecio (Corse),
Ent. (jén., pr. Iltjnién.
1861. Martin (U'" Charles Henri-), ^, 4, rue Fausliii-Hélie, Paris,
16-'. Col.
1897. Martin (Joanny), p A., préparateur adjoint au laboratoire
d'Eiilomologie du Muséum d'Histoire naturelle, 6, rue de
la Folie, Montgeron (Seine-et-Oise). Hémiptères.
1891. Martin (René), 0>î<, avoué. Le Blanc (Indre). Néor.
1860. Martinez y Saez (Francisco), prof, au Mus. d'Hist. nat., 6, calle
de San Quintin, principal iztjuierda, Madrid (Espagne). Col.
1884. * Mason (Philip Brookes), membre de la Soc. linnéenne de Lon-
dres, etc., Horninglow street, Burton-upon-Trent (Angleterre).
Ent. gén., pr. Col.
1870. Massox (Edmond), percepteur en retraite, o, rue Denis-Simon,
Beauvais (Oise). Col. de France.
1900. Mathieu (L.), directeur de la Station œnologique de Bourgogne,
Beaunc (Cùtc-d'Or). Entomologie appliquée, Coléoptères.
1861. * Mayet (Valéry), |l A., § M. A., prof, do Zoologie à l'Éc. d'A-
griculture, 35, rue de l'Université, Montpellier (Hérault). Ent.
gén.; mœurs; Col. eur.
1899. Mayeul Grisol, naturaliste, San Fernando de Apure (Venezuela).
Entomologie générale.
1881. * Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, 22, calle de Claii-
dio-Coello, Madi'id (Espagne). Ent. gén., pr. Araelin. et Mgr.
1901. MÉQuiGNoN (Auguste), 40, rue d'Ulm, Paris o«. Col.
1893. Mergado y Gonzalez (D'' Matias), Nava del Rey, Valladolid (Es-
pagne). Ent. gén.
1894. Mesmin (Louis), propriétaire, à Cabillaud, par Bussière-Poiteviuc
(Haute-Vienne). Col. d'Eiir., Carabus et Culosoma du globe.
1890. Meunier (Fernand), assistant au Service géologique de Belgique,
92, avenue de la Couronne, Bruxelles. Ilgmén. [.iculeata) \
Dipt.
1882. Meyer-Darcis (Georges), Wohlen (Suisse). Col., pr. genres Cara-
bus et Julodis.
3G2 BuîMin dp la Soricte mtomolofjiqiie de France.
1888. MiLLETTEs (M'"'' vpuve), née Bellier de la Chavigxerie, membre
à titre honoritîfjue, 3o, rue S'-Louis, Évreux (Eure).
1901. MiLLOT (Adolphe), Dessinateur, 49, boul. St-Marcel, Paris, 13^
1883. * MiLLOT (Charles), |l I. P., anc. ofncier de marine, 7, place
S'-.Jean, Nancy (Meurtlie-el-Moselle). Ent. (jcn.. pr. Col. et Lèp.
1902. * MiNGAUD (GaHcn), p I. P., conservateur du Muséum d'Hisl.
nat., 30, rue du Mûrier d'Espagne, Nîmes (Gard). Eniom. (jén-
1892. Mixsmer (Jean-Joseph), >^, capitaine en retraite, 3, avenue Den-
fert-Rochereau, Saint-Etienne (Loire). Col. de France.
1873. * Mioï (Henri), 4iH. P., 0. § M. A., juge d'instruction, Beaune
(Gôte-d'Or). Eut. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe.
1844, Moi:querys (Emile), 24, rue Chartraine, Évreux (Eure). Col. eur.;
Ilijmén. de France.
1898. MoLLAXDiN DE BoissY (Robert), au Bausset (Var). Col. palrarct.
1893. Montandon (A.-L.), Filarète, Bucarest (Roumanie). Iléni., pr.
Ilétéroptères.
1894. MoNTLEzuN (comte Armand de), 100, quai de Tounis, Toulouse
(Haute-Garonne). Col.
1901. MoREAu-BÉRu.LON (C), prof. spécial d'Agriculture, la, rue du
Tambour, Reims (Marne). Eniom. appliquée.
1900. MoREL (Camihe), 1, rue Bosio, Paris, 1G^ Col. d'Europe et circa.
1888. * Morgan (Albert), membre des Soc. linnéenne et entomolo-
gique de Londres, 24, Leinster square, Bayswater, London
W. (Angleterre). Ilonioptères, pr. Coccides.
1900. * MosER, capitaine, 60, Bfilow-Str., Berlin W. (Allemagne).
Coléoptères, pr. Cétonides.
1900. MoTTAz (Charles), 39, Grand-Pré, près Genève (Suisse). Ento-
mologie générale. Coléoptères.
1899. MoucHOTTE (J.), interne à l'hôpital St-Antoine, Paris, 12''. Ent. gén.
1896. * MuLLER (J.-W.), prof, à l'Université, 25, Fischstrasse, Greifs-
wald (Allemagne). 7itti. gén.
1859. MuLLER (T.-A.-Clemens), koiiigbcherCommerzienralh, 12, Ib»ltz-
hofgasse, Dresde Neusladl (Saxe). Col.
1900. Musée zoologique de l'Université de Nai'les (Italie), (prof. Mon-
ticeUi, directeiu").
Lis le lies Membres. — Année l'JOi. 363
1900. Naçoxow (Nicolas-Victor), profossour et directeur du Musée de
Zoologie à rUniversité impériale de Varsovie (Russie). Ento-
mologie générale, andlomie des Artirulés.
1891. * N.voAiî (Paul), ^, ►!<, ol, rue d'Anjou, Paris. 8^ Col.
18S6. * -Xeeuvoiït van de Poll (J.-R.-II.), Beiikeiiisteiii Miiseiun. Rij-
senburg, province d'Ulrechl (Hollande), lui t. gén., pr. Col.
1871. Nevinsox (George-Basil), 3, Tedworlh square. Cliclsea, Londdn,
S. W. (Angleterre). Col.
1897. * NiBELLE (Maurice), 9, rue des Arsins, Rouen (Seinc-Inf'e). Ifé-
mipt., Hymen.
1873. NicKEUL (D-- Oltokar), 16, Wenzelsplatz, Prague (Bohème). Ent.
gén.,pr. Col. et Lép.
1876. Nicolas (André), ancien magistral, 23, rue S'-M;do, Valognes
(Manclie). Conih., Céramh. eiir., pr. Cnrabns et Dorcadion.
1902. NiÉe.o (J.), direct, de l'Institution agricole de l'Alliance Israélite,
Mikweh-Israël prèsJalTa (Palestine). Ent. agricole.
1881. * Nodier (Charles), *, médecin de la marine, rue Saint-Huel Ke-
rentrech, Lorient (Morbihan). Col.
1889. NoNFiîiED (A. -P.), membre de plusieurs Soc. entom., Rakonilz
(Bohème). Col.,pr. Lamellicornes, Buprestides et Cérambgcides.
1895. Normand (Henry), O A., médecin-major de 2*' classe, Port-
Vendres (Pyrénées-Orientales). Col.
1887. * NufiUE (l'abbé A. -Augustin), Gouptrain (Mayenne). Co/. de France.
1861. * Orerthiir (Charles), 36, faubourg de Paris, Rennes (lUe-et-Vi-
laine). Lépidoptères.
1871. * Orerthur (René), Rennes (llle-et-Vilaine) et 46, rue de Gre-
nelle, Paris, T". Coléoptères.
1880. Odier (Georges), 39, rue de l'Université, Paris, 7^ Col. eur.
1891. Odier (James), banquier, 23, rue Corraterie, Genève (Suisse). Col.
1892. Olivier (Al.), à Saint- Vallier, par Grasse (Alpes-Maritimes).
Lépidoptères et Microlépidoptères.
1873. * Olivier (h]riiesl), Les Ramillons. prèsMoulins (Allier). Co/. enr.;
Lampgrides da globe; Ilém. et Ilgnién. eur.
1873. Orbigny (Henri d'), architecte, 21, rue S*-Guillaume, Paris, 7^.
Col. car. et médilerr., Onlhophagides d'.ifrique.
364 Bulletin de la Société entomologique de France.
1871. OusTALET (Émilo), ^, iyll. P., prof. ;iii Muséum d'Hist. nal.,o7,
rue Guvier, Paris, 5^ Ent. gén.
1896. Pantel (l'abbé J.), Kasteel Gemcrt, par Hclmond, Brabant sep-
tentrional (Hollande).
1002. Pazos (Joséj, docteur en Médecine et Cliirur^ie, 28, Marti, San-
Antonio-de-los-Baiios (Cuba). Dipi.pr. Culicides.
1899. PÉREz (Charles), doct. es se. nat., chargé de cours à la Faculté
des Sciences, 21, rue Saubat, Bordeaux (Gironde). Ent. gén.
1883. * PÉRiNGUEY (Louis), p I. P., i M. A., direct, du Mus. d'Hist.
nat., Cape-Town (Cap de Bonne-Espérance). Ent.gén., pr. Col.
187o. * Perraudière (René de la), ^, 2, rue Maupertuis, Le Mans
(Sarllie). Col. de V Ancien, Monde.
1902. Perret (.loseph), greffier, 3, place S*-Maurice, Vienne (Isère).
Col. (jallo-rhén.
1900. Pesghet (Raymond), employé à la Prc-feclurc de la Seine, 11,
rue Delouvain, Paris, 19*^. Coléoptères.
1896. Petit (A.), instiluleur à La Ferme, par Orléansville (Algérie).
Ent. gén.
1893. Peyerimhoef de Fontexelle (Paul de), garde g('néral dee Fo-
rêts, Digne (Basses-Alpes). Col., Biologie.
1890. * Philippi (Federico), prof, à l'Universilé de Santiago (Chili). Col.
1900. * Phisalix (D'- C), *, assistant au Mus. d'Hist. nat., 26, boul'
St-Germaiii. Paris, o*^. Ent. gén., .Xrthrojwdes venlmeax.
1889. * Pic (Maurice), Dig(tin (Saùne-el-Loire). Ent. gén. d'Algérie;
Col. et llgnién. paléarct.; Mélgridex, Plinides, .intliicides, Pé-
dilides, Bruchiile.s et ^klnophyes du globe.
1899. Picard (François), élève à Tlustilul agr(iuoini()ue, 29, fauliourg
S*-Jac(|ues, Paris, 14*^. Coléoptères, Uginénoptères.
1902. Pictet (Arnold), 5, promenade du Pin, Genève (Suisse). Lépid.
1902. Pierre (l'abbé), pi'of. de Sciences, ol, rue de Paris, Moulins
(Allier). Cécidologie; Biol. gén.
1883. PiERSON (Henri), à Brunoy (Seine-el-Oise). Ortli. et Nécr.
1893. PicEOT (x\icolas-P.), prof, à l'école d'Agriculture de Relhel (Ar-
dennes). Ent. gén.,pr. llgnién.
Liste des Membres. — A» née 1902. 363
1899. PiGXOL (D»" Jules), 34, me Pigalle, Paris, 9^ Coléoptères.
1890. Plaxet (Louis), p A., av. des Lilas.Croissy (Seine-et-Oise). Col.
■1892. Plaxet (Victor), nolalro, Kiitrc-Deux-Guiers (Isère). Col.
1873. PoLLE DE ViERMES, OÙ bls, ruo S*-Jean, Pontoise (S.-et-O.). Col. eur.
1901. PoxsELLE (André), 114, avenue de Wagrara, Paris 17^. Biol.
(les Col., des Fonnicides et de leurs parasites.
1899. Porte (L. de la), 11, rue Casimir-Périer, Paris, 7^ Col., Lép.
1896. Porter (Cliarles.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle, Ca-
silla, 1108, Yalparaiso (Chili). Col. et Uém.,pr. Penlatomides.
1890. Portevix (Gaston), 12, rue Duhais, Évreux (Eure). Eut. gcn.,
Col., Silphides du (/lobe.
1899. Portevix (Henry), 12, rue de l'Horloge, Évreux (Eure). Col.
princ. Curculionides.
1888. * Portier (Paul), 24, rue Nicole, Paris, S'^.Lép. eur.,pr.}Iirrolép.
1902. Potrox (Eugène), 11, rue du Sommerard, Paris, o", Col. et Lép.
1896. Pottier (Lucien), l| A., calculateur au Bureau des longitudes, 3,
rue Lecuirot, Paris, 14«. Coléoptères.
1900. Pottier de la Varde, Lèz-Eaux, par Saint-Pair (Manche). Col.
1869. * PoujADE(G.-Arthur),pL P.,préparateurd'Entom. au Muséum,
103, rue Monge, Paris, o^. Col. et Lép.; Iconographie enlom.
1894. * PouLOT (Emile), 50, avenue Philippe-Auguste, Paris, ll^ Lép.
1867. Preudhomme de Borre (Alfred), ►î*, anc. conservateur-secrétaire
du Musée royal d'Uisl. nalur. de Bruxelles, villa la Fauvette,
Pclil-Saconnex, Genève (Suisse). Ent. (jén., pr. Hétcroinères.
1901. PuEL (Louis), viticulteur, 2, avenue S'-Saëns, Béziers (Hérault).
Col. paléarct.
1888. Radot (Emile), i^, industriel, Essonnes (Scine-et-Oisej.Icyj. eur.;
élude des Chenilles.
1867. Rafi-ray (Achille), *, i^\. P., consul général de France à Cape-
Town (Cap de Bonne-Espérance). Col. afr.; I*sélaphiens et
Scydméniens du globe.
1901. Ragneau (Ambroise), 28, place Dauphine, Paris. 1". Thusa-
noures, Ta i dig i mies .
1872. * R.vuLSA (Enrico), hôtel des Palmes, Païenne (Sicile). Cul. eur.,
300 Bulletin de la Société entoiuologiiiH.e de France.
1900. Rainbow (W.-J.), F. L. S., ontomologist, Australian Muséum,
Sydney (N. S. W.). Entomologie générale.
1895. * Raoult (Charles), docteur en Médecine, 20, rue Gambetta,
Raon-I'Étape (Vosges). Ent. gén., pr. Col. de France.
1890. * Reed (Edwm),Ranos de Cauquenes, Santiago (Chili). Eh i.</m.
187o. RÉGiMBART (D"" Maudce), 11, rue du Meilet, Évreux (Eure). Col.
eur., Dijtiscides, Gijrinides et Hydrophilides du globe.
1890. RÉGNIER (Raymond), OA., § M. A., 0. >^ N., juge de paix à
Lorgnes (Var). Ent. gén., pr. Col.; Lépidoptères du globe.
1876. Reitter (Edmund), Paskau (Moravie). Eîif. gén.,pr. Col.
1896. Reuter (Enzio), Privat-Docent à TUniversilé d'Helsingfors (Fin-
lande). Entoni.gén., Lépidoptères, Entom. économique.
1874. Reuter (O.-M.), prof, à TUniversité, 9, Mariegatan, Helsingfors;
pendant les vacances, Abo (Finlande). Ent. gén., pr. Hé ni.
1899. RiTSEMA Bos (J.), directeur du Phytopathologisch Laboralorium ,
Roemer Visscherstraat, 3, Amsterdam (Hollande). Ent. appl.
1900. * Rivera (D'" Manuel), professeur de Sciences naturelles à l'École
normale de Chillan (Chili). Entomologie dn Chili.
1899. Rocquigny-Adanson (G. de), rue Voltaire, Moulins (Allier). Lé-
pidoptères, géonémie et pluvnogénie entomologiqiies.
1891. * Rothschild (tlie lion. Lionel Walter), Zoological Muséum
(M. E. Hartert), Tring, Herls (Angleterre). Lp>.
1894. RosELLE (D'' Fernand du), 21, rue Lamarck, Amiens (Somme).
Aracim. et Dipt.
1899. Roule (Louis), professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences
de Toulouse (H^^-Garonne). Entomologie générale. Crustacés.
1900. RouzAUD (Henri), percepteur, Narbonne (Aude). Ent. gén. et appl.
1899. Royer (Maurice), 5o bis, rue de Villiers, Neuilly-sur-Seine
(Seine). Ent. gén. princ. Col. et Ilémipt.
1901. Rudekiel (Charles), 80, rue Fond-Pirelle, à Liège (Belgique).
lîiol. des Coléoptères.
1880. * Sahlberg (D' John), prof, à l'Universilé, 18, Brunnsparken,
Helsingfors (Finlande). Col. et Ilém.
1831. Saulcy (Félicien Caignart de), 3, rue Chàtillon, Metz (Lorraine).
Coléoptères d'Europe.
Liste des Membres. — Année W02. 367
1887. Savin de Larclause (René), au cliAteau de Mont-Louis, par S*-Ju-
lien-rArs (Vienue). Col., Ilém. et Lép. de France.
1891. ScHAUFUss (Camillo), directeur du Muséum Ludwig Salvatorj
Meissen (Saxe). Coléoptères.
1894. * ScHAus (William), Ormondo Lodge, Twickenam (Angleterre).
Lépidoptères.
1893. ScHAWROFF (Nicolas-N.), direct iir de la Station séricicole du
Caucase, Tiflis (Russie). Lépidoptères.
1869. ScHLUMBERGER-DoLLFus (Jean), Guebviller (Alsace). Col. et Lép.
1869. * Sedillot (Maurice), || A., 20, rue de l'Odcon, Paris, 6^ Col.
188o. Seebold (Théodore), C >î<, *, ►{<, ingénieur civil, 2, square
du Roule, Paris, 8*^. Lépidoptères.
1864. * Seidlitz (D"" Georges von), Ebenhausen (Bavière). Col,
1900. Semichon (L.), licencié es Sciences naturelles, 27, rue Cassette,
Paris, 6«. Ent. gén.
1860. * Senneville (Gaston de), conseiller référendaire à la Cour des
Comptes, 30, rue de Lille, Paris, 7^. Col. de France.
1898. * SÉRULLAz (Georges), D"" en droit, avocat à la Cour d'appel, 18,
place Bellecour. Lyon (Rhône) ; l'été : château d'Yvours, Iri-
gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques.
1901. Seurat (Gaston), D'' es Sciences, 2, rue Esquirol, Paris, 13". Eut.
gén., Biologie.
1865. Sharp (D"" David), Hawthorndene Hills Road, Cambridge (Angle-
terre). Col.
1889. * Sicard (D"" A.) *, médecin major de 2" classe, au â*" bataillon
de marche de la Légion étrangère, Diego-Suarez (Madagascar).
Col., Coccinellides du globe.
1900. * SiNÉTY (l'abbé Robert de), Kasteel Gemert, par Helmond, Bra-
bant septentrional [ïloUandc) . Anat . ,enihnjol et biol.des insectes.
1896. SocuhÉ d'Etudes scientifiques de l'Aude, Carcassonne (Aude).
1898. Société linnéenne de Bordeaux, o3, rue des Trois Conils, Bor-
deaux (Gironde).
1896. Standfuss (Prof. D"" Max), Direktor des cntomologischen Mu-
seums am eidgenossisches Polytccnikum, Ziirich (Suisse),
368 BuUptin de la Société entomologique de France.
1888. Stanley (Edwards), membre de la Société entomologique de Lon-
dres, Hidbrooch Lodge, Blacklieath, London (Angleterre). Lép.
1894. Starck (Alexandre de), Ala-Mellola, Finlande, Perkjaroi (Russie).
Coléoythrs.
18i)7. Station entomologique de l'État (D^" G. Horvath, directeur),
28, Nador-utza, Budapest (Hongrie).
18()8. Stefanelli (prof. cav. Pietro), 57, t', via Pinti, Florence (Italie).
Lép. eur.
1862. Stierlin (D'" G.), SclialTliausen (Suisse). Coléoptères.
1883. * Sulger (Hans), conservateur du Musée de l'Institut, Bàle
(Suisse). Elit. gén.
1891. SwiNHOE (général Charles), avenue House, Cowley-road, Oxford
(Angleterre). Lép.
1902. * Tavares (Joaquim da Silva), prof, au Collège S*-Fiel, Soal-
heira (Portugal). Zoocécidies.
1899. Terre (Louis-Léon-Benjamin) , licencié ès sciences pliysi(jues
et naturelles, préparateur à l'Université de Dijon (Côte-d'Or).
Entomologie générale.
1890. * TnÉRY (André), Philippeville (Algérie). Col. Buprestides du
Globe.
1901. Thibault (Jules), 34, rue des Partants, Paris, 20^ Coléopt. de
France.
1900. TnouvENLN (Louis), *, capitaine au 80<^ de ligne, Tulle (Corrèze).
Coléoptères.
1902. TissoN DE TnoRAs (le baron Eugène), propriétaire à Aymargues
((jard). Col. de France.
1858. * TouRN'iER (Henri), villa Tournier, Peney, près Genève (Suisse).
Col. car.
1902. TouRTE-IlAWKLNs (Cliarles), 19, rue Neuve, Verdun (Meuse). Col.
1898. TouzALiN (Henri de), inspecteur adjoint des Forêts, château
de Maison-Neuve, commune de Vouneuil-sous-Biard, par Poi-
tiers (Vienne). Coléoptères.
1892. * Traizet (Emile), membre de la Soc. espagnole d'IIist. nat.,
42, rue Notre-Dame-de-Nazareth, Paris, 3*". Col. eur.
Liste dcx Mnnbvps. — Am)pr 1002. 369
1888. Trapet (Louis). ^. pliannacicn-major de l''' classe à l'Iiopital
militaire du Dey, Alger. Eut. (jén.,pr. Col.
1899. Trotter (D"" Alessandro), prof, de Botani(|ue el de Pathologie
Yégétale, R. Scuola di Vitticullura ed Eiiulogia, Avellino (Ita-
lie). Étude des gtilles.
1898. TscHiTSCHÉRiNE (Tisclion de), chez M. A. de S('inêno\v, "Wassili
Ostrow, 8<^ ligne, n° 39, S*-Pétersljourg (Russie). Féroniens
[Platysmaiini) du globe et Harpalides jxdédixtiques.
1867. Uhagon (Serafin de), 17, callo Moulalban, Madrid (Espagne). Co-
léoptères d'Europe.
1882. Vachal (Joseph), ancien député, Argeutat (Corrèze). Ilijinén.
1887. * Vauloger de Beaupré (Marcel), ^, €| A., >î«, capilaiiir
à l'État-Major de l'Indo-Chine, service géographique, Hanoï
(Tonkin)et chez M. Bedel, 20, rue de l'Odéon, Paris, 6^ Coléo-
ptères paléarctiques .
1893. Vayssière (A.), professeur à la Faculté des Sciences et con-
servateur du Musée d'Histoire naturelle, 22, rue Croix-
Régnier, Marseille (Bouches-du-Rhône). Ent. gén.
1897. * Vermorel (Victor), 'f<, directeur delà station viticole à Ville-
franche (Rhône). Ent. appliquée, insectes nuisibles du globe.
1888. * Verrall (G.-Henry), comptable, Sussex Lodge, Ncwmarket,
Cambridgeshire (Angleterre). Dipt.
1899. ViALA (Pierre), *, Com. §. M. A., prof, à l'Institut national
agronomique, directeur de la Revue de Viticulture, o, rue
Gay-Lussac, Paris, o^. Entomologie appliquée, Coléoptères.
1893. * Vi.uîD (Lucien), i^, D"" en droit, secrétaire honoraire du Con-
seil d'administration du Crédit foncier de France, 180. lioul.
S*-Germain, Paris, 6"^; l'été, 19, route de la Plaine, au Vésinet
(Seine-et-Oise). Lép.
1891. ViGAND (Charles), §M. A., chef de service à la Société générale,
7, rue de la Gaîté, Le Ferreux (Seine). Eut. gén.
1874. ViLLARD (Louis), 9, rue du Griffon, Lyon (Rhône). Col. eur.
1896. Villeneuve (D"" Joseph), 17 bis, place de la Foire, Rambouillet
(Seine-et-Oise). Diptères de France et d'Algérie.
1899. ViRÈ (Armand), |.â I. P., D"" es sciences naturelles, 26, rue
Vauquelin, Paris, 5*^. Arthropodes cavernicoles.
370 Bulletin de la Société entomologique de France.
1901. VoDoz (Georges), villa Charles-Marie, Le Gannct, par Cannes (Al-
pes-Mari limes).
1902. Voisin (Pierre), 2, place Carnot, Limoges (H^«"- Vienne). Col. de Fr.
1899. VoLLON (Alexis), *, arlisle-peiiilre, lo, rue Treilhard, Paris, 8^
Entomologie générale, Lépidoptères.
1892. Vuillefroy-Cassim (F. ue), *, '.), rue Andrieux, Paris, 8^ Ent.
g en.; Col.
1890. * VuiLLOT (Paul), membre de plus. Soc. sav., 23, rue J.-J.-
Rousseau, Paris, 1". Lép.
1882. * Walsingham (the right Honourable lord Thomas), Merton
Hall, Thetford, Norfolk (Angleterre). Ent. gén.,pr. Microlép.
1884. * Warnier (Adolphe), villa S*-Henri, boul. du Midi, Cannes
. (Alpes-Maritimes). Col. de France.
1898. WiLGOx (E.-V.),Boseman, Montana (É.-U. d'Amer.). Entomologie
générale, Anatomie, Embryogénie.
1899. Wytsman (Philogène), directeur du « Gênera Insectorum » pL P.,
C tit, 108, boul. du Nord, Bruxelles (Belgique). Lépidoptè-
res, iconographie.
1893. Xambeu (Vincent), capitaine adj. -major en retraite, Ria, par Pra-
des (Pyrénées-Orientales). Col., étude des larves.
(484 membres, dont 128 membres à vie.)
Assistants.
1901. Chopard (Lucien), 98, boul'' St-Germain, Paris, o''. Col. eur.
1902. CuouzET (Pierre), 18, rue du Général Perrier, Nimes (Gard).
1901. Darrois (Jules), 23, rue Lhomond, Paris, o^ Lép.
1899. DucouRïuiux (Georges), villa des Églantiers, avenue Louvois,
Chaville (Seine-et-Oise). Ent. gén.
1897. Fleury (Raymond de), élève à l'École Centrale des Arts et Ma-
nufactures, 84, rue Lauriston, Paris, 10".
1902. Genul (Emile), Parthenay (Deux-Sèvres).
1901. Marqueste (Pierre), 19, rue Poncelet, Paris, 17^
1901. RoGuiER (Jacques), 167, route de Flandre, à AubcrviUiers (Seine).
Col. eur.
1899. Vandermarcq (Pierre), lo5, boul. S'-Germain, Paris, 0^ Col.
1898. Violée (Louis), 89, bouF S*-Michel, Paris, '6<^. Col.
Liste ihs Mrmlurx. — Annct' 1002. 371
Abonnements.
En 1902. 2i aboimemonts aux Annales cl au Bulletin ont été servis, à
des établissements publics ou à des bibliotlièques, en France et à
l'étranger, par l'entremise des libraires.
Membres décédés en 1902.
1877. Berg (D'' Carlos), Buenos-Aires (Rép.-Argentine).
188o. * Blavy (Alfred), Montpellier (Hérault).
1901. JuLiA (Henry), Madagascar.
188G. TAncioNi-TozzETTi (Adoll'o), Florence.
Membres démissionnaires en 1902.
1900. Amans (D'' Paul), Montpellier (Hérault).
1899. .Iacob de Cordemoy (H.), Marseille (Bouches-du-Rhône).
1884. Leprévost (Charles), Paris.
1892. Martinez de la Esgalera (Manuel), Madrid (Espagne).
1888. Matthews (Coryndon), Plymstock (Angleterre).
1880. MoNNOT (Eugène), Coutances (Manche).
1885. Orerrieth (Maurice), Paris.
1895. Tronyo, Oran (Algérie).
1900. ViGNON (Paul), Paris.
Assistants démissionnaires en 1902.
1901. DoxcKiER DE Dûnceel (René), Paris.
1897. Flelry (P. de). Paris.
TABLE ALPHABETIQUE PAR NOMS D'AUTEURS
Agnus (A.). Description d'un Névroptère fossile nouv. Uomoioplcvn
gigantea (PI. I), 2o9. ■
Alluaud (Ch.). Descriptions de trois Storthodontus nouveaux de
Madagascar [Col.], 12)]. — Note sur la conformation de la suture
des élylres cliez les Coléoptères, 17G. — Les Ceorijssidae de Ma-
dagascar [Col.], 270. — Note sur les Rhipipliorides de Madagascar
avec la diagnose d'une espèce nouvelle de Guinée [Col.], 322.
André (E.). Descr. de deux nouvelles Fourmis du Pérou [Hym.], 14.
Baer (G. -A.). Observations sur quelques Calosomes du Pérou, 83.
Bedel (L.). Diagnose d'un Rhizotrogus inédit du Nord de l'Afrique
[Col.], 212.
Belle voYE (A.). Captures, 314.
Belon (M.-.!.). Descr. d'un Longicorne inédit de Bolivie [Col.], 333.
BoiLEAu (H.). Scaritides nouveaux de Madagascar [Col.], 12o. —
Descr. sommaires de Dorcides nouveaux [Col.], 287, 302, 320.
Bolivar (I.). Descr. d'un Orthoptcre nouv. de l'Atlas marocain, 222.
Bordas (L.). Structure des Tubes de Malpiglii, du Réceptacle urinaire
et du Canal excréteur (Urètre) des Grglliilae, 272.
BoucoMONT (A.). Descr. sommaires de quelques Bolbocpyiin [Col.], 184.
BouDiER (E.)etPoiiJADE(G.-A.). Mœurs de VAttacus Cunihia en France
[LÉi'.], MO.
Bourgeois (J.). Notes sur quelques Podimtrhid du Nord de l'Afrique
et descr. de deux espèces nouvelles [Col.], 60. — Description
d'une nouvelle Podistrina [Col.], 182. — Note sur quelques Mal-
^/imM.s paléarctiques (llg.) [Col.], 19o.
BouRGoiN (A.). Captures de Coléoptères, 2o8, 314.
Bouvier (E.-L.). Mœurs des Péripates, 110. — Sur les organes sexuels
des Veripdtm, 160. — Un P('ripate de Costa-Rica , 239. — Vcii-
patuK liiolh'iji, Onychopliore nouv. d(^ Costa-Rica, 2o8.
Brolemann (H.-W.). Descr. d'un nouveau Polydesme d'Espagne (lig.)
[Myriai'.], 13.
A mur 11)1)2. 373
BiYssox ;H. Di). Xolo sur Canliopliorus nrgiolm Génû., var. [Cor..], 228.
BuvssoN (R. du). Description de trois Guêpes nouvelles [Hym.], 140.
— Notes d'habitat sur quelques Orthoptères de France, 219. —
Descr. d'une Polybie nouvelle d'Afrique [Hym.], 2o3. — Sur la
ponte du Mtjlabris variabilis Pall. [Col.], 284.
Carret (A.). A propos d'une note de la Revue russe d'Riitomologie
sur VAcinopus rotundicoUis Carret [Col.], 116.
Chouaut (A.). Descr. d'un Carabique cavernicole nouveau du midi
de la France [Col.], 88. — Descr. d'un Rhipiphoride nouveau du
Nord de l'Afrique [Col.], 89. — Identité des Mylabris hirtipennis
Ratïr. et habilica Esch. [Col.], 164. — A propos des variétés du
Cnjptorephalus crassus 01. [Col.], 16o.
Chrétien (P.). Note sur trois espèces de Moinphinae [Laverna olim)
de la faune française, lo2. — La Stafimatnphom dii-itella Cst. n'est
pas cécidogène, 261.
CocKERELL (T.D.-A.;. — Nolc sur le genre Heinirhioniispis et descrip-
tion d'une espèce nouvelle [Coccid.], 81.
Darboux (G.). Sur quelques coléoptérocécidies du Languedoc, 178.
Darboux ((i.) et HouARD (C). Sur les dessins de J. Giraud, donnés par
son tiis ;m Muséum d'Histoire naturelle de Paris [Hyméx.], 76. —
Quelcjues mots à propos d'une note récente de M. Chrétien, 191.
Darboux (G.) et Mixgaud (G.). Siu- la liiologie de Lariti uhtrcid Say
[Col.], 72.
Demaison (Ch.). Descr. de trois Coléoptères pintoiiliages nouveaux
d'Europti et d'Egypte, 24.
Demaison (L.'. OIjs. sur les mceurs de la Nomophila noctin'Ua S. Y.
[LÉi'.], 307.
Deville (J. Sainïe-Claire). Capture, 17o. — Coléoptères nouveaux
pour la faune française, 17."). — Contribution à la faune du Bassin
de la Seine [Col.], 247. — Sur l'existence en Corse d'espèces
actuelltnnent confinées dans la zone arctique [Col.], 332.
DoNfiÉ (E.;. Captures de VHolulepta pluna dans le bassin de la Seine
[Col.], 133.
Dubois (A.). Captures, 220.
Emery (C). Descr. d'une nouvelle espcct^ de Fourmi du Bn-sil, 181.
Fairmaire (L.). Descr. d'un Cnptïodis nouveau de l'Asie centrale
[(^OL.], 39. — Bui)r<'stides nouveaux recui'illis |)ar M. Ch. Alliiaud
374 Tdhlr (les auteurs.
d;ins le sud de M;id;igascar [Col.], 77. — Coléoptères nouveaux
de San Tliomé et du lienguéla, 134. — Diagnoses de Coléoptères
liétéromères recueillis par M. G.-A. Baer au Pérou, 148. — Descr.
de deux nouvelles espèces de Coléoptères malgaches, 224. —
Descr. de quelques Longicornes de Mouy-Tsé [Col.], 243. —
Descr. de Coléoptères de .Mouy-Tsé, 200. — Descr. de Coléoptères
recueillis en Chine par M. de Latouche, 316.
Fi.NoT (A.). Descr. d'un Steuohothrus nouveau de l'ile de Céplialonie
(lig.), [Orïh.], o3.
Fleutiaux (E.). Collections Cdlouiales, 110. — Descr. de quchpies
Élalérides nouv. de ma collection (l''' Méni.), [Col.], 112. — Pro-
jet d'un tahleau des Li/coreus Cand. (Madagascar), [Col.], 130. —
Descr. de quelques Élatérides nouveaux de ma collection (2''
Mém.), [Col.], 137. — Descr. de quatre espèces nouvelles du
genre Agriipnus [Col.], 162. — Insectes nuisibles de Madagascar,
173. — Eucnémides et Elatérides nouveaux des îles Mascareignes
[Col.], 193. — Descr. des deux Adelocera nouvelles [Col.], 213.
— Descr. de deux espèces nouvelles à' Elateridae du genre Vie-
zopln/llus Cand. (nec Hope?). [Col.], 22'j. — Descr. de deux
espèces nouvelles du genre Pogonostoma [Col.], 301.
(lADEAu DE Kerville (H.). L'accoupleuient chez les Hémiptères (tig.), 67.
Gerbeu (C). Habitat de VApion cnanescens (iyll, aux environs de
Marseille (lig.), [Col.], 208.
GiAKit (A.). Observation biologique. 23. — A propos de la « iNotice
critique sur le CAitalogue des zoocêcidies de MM. Darboux, Ilounrd
et Ciard par l'abbé J.-J. Kiefler », o2. — Sur une Psyllocécidie
du lUiaunnis alaternus L. faussement attribuée à une Cochenille,
121. — Noie sur la larve cVAtlierix Itiis F. [Dipt.], 220. — Cap-
tui'o, 2o8. — Sur la pi'ésence àleenju. Patiueri Riley et Howard
dans les Vignes du Chili, et siu' la femelle adulte de cette Coche-
nille [HÉM.], 314.
Groivelle (A.). Colydiides et Dryopides nouveaux de Madagascar
[Col.], <)0.
Gruardet (F.) et Bedel (L.). Captures de divers Coléoptères dans la
forêt de Fontainebleau. l'iO.
HEvr>E.\ (L. von). Note synonymique. 12.
H(»MREi!r. (H.). Notes sur (juchpies Lt'piduptères nouveaux pour la
faune française, loi.
llidARi» (C). Sur deu\ zoocêcidies recueilli(>s en (k>rse (lig.), 36.
A)ini't' W02. Tt'.'y
.Iacoiî de CoRDE.Mtiv (II. j. Sur trois znoct'cidics de la région iiK'dilcr-
raïK'cnne (fig.), H''- — Rectification, lo9.
Jacorsox (G.)- Synon. de VHijdrotassa septeidrionis Dem, rCju,.]. 174.
JoANNis (J. de). Note sur un Microlépidoptère nou\eaii du Porlu.i^al
(fig-). 230.
KEimEMAXs (Ch.). Doser, d'unnouv. Buprestidc duBenguéla [Col.],;J8.
Lambertie (M.). Note sur VhnUomorphn Inrùiidta Vill. [Hém.], ;{24.
La.meere (A.). Notes sur le genre Tciropioitsis [Col.J, 26. — ()i)s. sur
l'usage des sillons tibiaux chez les Laniiides [Cor..]. %hi.
LÉcAiLLOX (A.). Siu' le testicule iV .\iiiir/<l(i mariliiiKi Laboulli. (lig.),
[Thysax.], 64.
Lesne (P.). Contribution à rétudc des premiers états des Gyrinides
(fig.), [Col.], 8o. — Diagnose d'un lîliipidiua nouveau des envi-
rons de Paris [Col.], 181. — l^es Boslrycliides indo-chinois du
genre Heterarthrmi [Col.], 223.
LÉVEiLLÉ (A.). Diagnoses de trois Teninochilides nouveaux du Brésil
[Col.], 118. — Diagnoses de trois Teninochilides nouv. [Col.], 197.
LoisELLE (A.). Apparition tardive en 15)02 d'Hyménoptères fouisseurs,.
219.
Mabille (P.). Descr. d'iui genre td d'iuie espèce nouvelle d'Hespéride
de l'Equateur [LÉe.], 179.
Maixdrox (M.). Capture, 314.
Marchal (P.). Les Tanonemus des Graminées. Descr. d'une espèce-
nouvelle vivant sur l'Avoine (llg.), [Aracux.], 98.
Marshall (T. -A ). Descr. d'un' Anthrihide nouveau de la Corse (lig.)
[Col.], 210.
Mkolign'ox (A.). Captures, 238.
MiX(iAUD (G.). Cf. Darboux et Mingaud.
MixsMER (J.). Une curieuse anomalie sur une antenne de Caitlliaris L..
(hg.), [Col.], 91.
Oberthur (Ch.). Observations sur un fait de mimétisme fourni respec-
livemenl par lesdeuv sexes des Liincnilis (ilbonuicnlntd et MIujiikp
punctata [Lé p.], 161.
Olivier (E.). Descr. d'un Lampyi'ide nouv. de la .Famaïque [Col.], 318.
Paxtkl (.1.). Sur la biologie de Mciyenia lloralis Mg. (coinHuniicationj
préliminaire), [Dut.]. ."iO.
376 Table des aidciirs.
Peruaidikise (U. de la). Capture du Chcrnilafid iHsiynis' Duv. on An-
jou, 218. — Note sur Coroebus fasriatus Vill. = hifasciatux 01.
[Col.] et ses Parasites [Hym.], 2o1.
Peykrlmhoff (P. de). Note sur la position systématique des Cujmlidae
(lig.), [Col.], 206. — Coléoptères nouveaux pour la faune fran-
(•aise, descr. d'une espèce inédite, 246. — Découverte en Franc
du genre Kaenenia [Arachx.] (Hg.), 280. — Sur la nervation
alaire des Cumboidea, et particulièrement celle du genre (hiiimt
[Col.], (Iig.), 330.
Pic (M.). Note complémentaire sur le genre Pspadoiniiniwcioii Bed.
[Col.], 28. — Descriptions d'Anthicidesexotiques nouveaux [Col.],
30. — A propos du genre Xnlatrcchns Clievr. [Col.]. 92. — Note
sur Eurostus anemophiliis Chob. [Col.], 93. — Rectification à
propos du genre Tetropiopsiif Chob. [Col.], 94. — Les Nannphjie.s
Sliônh. de la collection Rey [Col.], 94. — Deux Coléoptères nou-
veaux du Congo portugais, 138. — Sur le genre VoUjpyin (Clievr.
[Col.], 100. — Antliicides recueillis en Orient par M. P. de Peyer-
imholV [Col.], 18o. — Descr. d'un Macratria nouveau de l'île
Maurice [Col.], 191. — Descr. de doux Hyloplnlns d'Océanie, ap-
partenant au Musée civique de Gènes [Col.], 227. — Notes sur
Eniohias Nonmiiuli Pic [Col.]. 200. — Notes sur le genre Cardia-
jiliunis Escli. [Col.], 30.'). — Diagnoses d'Hétéromères recueillis
|)arM. Cil. AUuaud à Madagascar [Col.]. 334.
PoujADE (G. -A.). Nouvelle capture de Mantispa stijn'ara, 111. — Note
sur Vlfiidrophilns piccax, 206. — Nouvelle note siwVlIijdrophilus
l)iceit.<!, 219. — Idem, 238.
RoYEu (M.). Captures d'Hémiptères, 2o8. — Complément à la note de
M. M. Lambertie sur PlinUomorpha lariniafa Yill. [Hkm.], 337.
Simon (I^].). Note sur le genre Cacrostris (lig.). [Ar.\chn.], 214. — Descr.
de quelques Arachnides nouv. de la section des Criheilatés, 240.
Vayssii^re (A.). Descr. d'une espèce nouvelle d'Hyménoptère térébrant
appartenant au genre liraron, 279.
VdDdZ (G. -P.). Obs. sur les espèces corses des sous-genres \baroper-
rus Ganglb. et /Vrr».s Ron. [Col.], 14.ï.
Il
TABJLE
DES
GENRES, SOI S-(JEXRES. ESPÈCES ET VAIUÉTÉS
NOUVELLEMENT DÉCRITS DANS CE BULLETIN
Nota. — Los noms on caractères étjyptiens désignent les yeures ou sous-
genres nouveaux. — Les noms en italiques désignent les espèces^
sous-espèces et variétés nouvelles. — Signes spéciaux : || Nom pré-
occupé; + Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la
description originale de l'auteur auquel on se réfère: =:; Synonyme de...;
f Espèce fossile.
ARACHNIDES
Aphyctoschema SiiUdn, ^'i^.
hi/grophild Simon, iii.
Ectatosticta austndis Sim., 240.
Kaenenla spelaea Peyerimii.. 2S1.
Penestomus Slmoii, 241.
jikinus Simon, 241.
Pseudauximus Simctn, 24;i.
rrticnldlidi Simon, 24,'L
Stiphidion Simon, 242.
fdcetum Simon, 242.
Tarsoncmus spirifr.r V. Marclial^
9!».
COLEOPTERES
Achrestus niar(jiiiicollis FIciil ,
ii:^.
ruficollis Fleut., 112.
Acmaeodera pùxjuis Fairm., 70.
Acropteron pallicnis Fairm., lîiO.
Adelocera gratiosa Fleut., 2i;j.
picta FleuL, 112.
rohusta Fleut., 2i;{.
Aegus licimchrnci BoiL, 288.
elliplicus Boil., ,'}(J4.
Gestroi BoW., 287.
Lansbergci BoiL, 302.
paiTiis Boil., 320.
rossrliiiiuis Boil., 287.
votundaim Boil , 304.
Aucylocheira iiiarginirollis Fairm.,.
268.
Ancyrona Boiichanli Lvv., 1!>7.
plann Lév., 198.
soror Lév., 198.
Anobrium BcldU, 333.
OhiTthuri Belon, 334.
Anthicus conjuctus Pic, 330.
obconiceps Pic, 337.
ocoanicus, var. FrntKoisi Pic.
40.
378
Tdble rf('s- (jonros, sous-gc lires. lUr.
petrai'uis Pic, 187.
Pcfjerlmhoffi Pic, 187.
pulicarim Pic, 33(1.
teniiipcs, ^ar. saturatag Pic,
186.
.Apliaiiubitis Cariei Fiout., 104.
Aphrodisinin saxosicoUr Fainn.,
245.
Absolius Fairm., 134.
qnailriroUis Fairm., 135.
Asphallesthcs srptemrostatiif!
Fainn., 134.
Athyroiis hemisphaericas Bouc,
184.
Vnvini Bouc, 184.
rillosKs Bouc, 184.
viritlis Bouc. 185.
Boliioceras Bdcri Bouc, 185.
pcrunmis Bouc, 185.
Capnodis coHulntu Fairm., 3!).
Carabus lortf/icornis Fairm. , 2()î).
i^ardiophorus Leprieuri Pic, 305.
( liiaet<icneina biliinulata Ch. Dcm. ,
24.
Coelolophus loHiiipcnnix Fairm.,
318.
< lorymbites tenuicorn is Flcul. , 138.
Cypliochilus mdniinalis Fairm.,
316.
irstacciiii's Fairm., 310.
C y r lognat Im^^dnit ipes Fai rm . , 243 .
strrtuiJi.t Fairm., 244.
Derechinus Fairm., 317.
DeUitourliri Fairm., 317.
Dicerca corniijntu Fairm.. 2(58.
Diplotoma miuhujdscdficnsc
Grouv., !)7.
Discodercs iiidrorrm Fairm., 80.
Eiidoplilocus Fdinndui'i Grom .,
m.
Eudaclylus Idtiis Fiout., 114.
Evaniosomus cdstnnescens Fairm.,
148.
Formicomus infdscidfus Pic, 40.
spinicupvoas Pic, 139.
Fornax Kitniicrczi Flcul., 193.
Georyssus Fdiriitdirri Alluaud,
270.
Perrieri Alluaud, 270.
Gnaphaloryx ciiiPirus Boil., 321.
Gnorimus lldcitd:sis Fairm.. 2(57.
Hetcrarihron hdtillunt Lesne, 223.
Hydrothassa si'jdentrionis Cli.
Dcm., 24.
Hylophilus curtlconus Pic, 227.
triiiidculdtus Pic, 227.
Jiilodis Hccd Kcrr.. 38.
.Alacratria Allnawfi Pic, 335.
Cdriei Pic, 191.
laterufa Pic, 335.
Macrosiagon Brnsch i A lluaud ,322.
Lijduti'iji Alluaud, 332.
Mdirelli Alluaud, 324.
^lecotagus nifulospdrsus Fairm..
208.
Mecynotarsus Caroli Pic, 330.
Frunrom Pic, 39.
Melatyges orridcnidiis Fairm., 135.
.Mt'zium (ifdrilicofiii' Pic, 135.
Miocris Fairm., 245.
itiyrosruldfus Fairm., 245.
Moiiocrcpidius simili.-! Fleut., 114.
Nomosomia Pujoli Lcv., 118.
Oclilhenomus impvesaicppx IMc,
337, — noidius Pic, 40.
Panlolamiinis diijjuxtus Flcul.,
137.
Cdidirzci Ficut.. 115.
Aiiir'c 1902.
:m
iitsifjuis Fleul.. M").
lUJ'iUHJuluS Flt'lll., lit).
ruficoUis Flout., 137.
Patissus fissifrons Fairm., iii.
IMiilonthus coracion Poyoriiiili.,
246.
Pholinus PanioiH E. Oliv., 318.
Piezophyllus benitensis Fleul. , 22").
borneensis Fleut., 22G.
Psilobalia Baeri Fairm., 141).
Pûdagrica discedens, var. IucIkdsii
Cil. Dem , 2o.
Podistrina notnticnllis Bourg., (30.
pM^ûJit Bourg., 182.
pygomelas Bourg., 62.
Pogonostoma (inijustum Fh'iil..
301.
violaceumYXe u ( . ,, 302 .
Polybothris .4//«a««// Faii'ui., 77.
Polycesta laesicollis Fairm., 70.
Polypria lateralis Pic, 1()6.
PraDcis nervosa Fairm., 140.
periKuia Fairm., 140.
rayrcosUita Fairm., i'^{).
Pseudianthe semistrifjQm Fairm.,
80.
Psiloptera>*/i'/r/y)r/(/ Fairm., 78.
Rechodes^/r/»/r/o *-.<;/.<; Grouv., 06.
Rliipidius/.vf%/m»(/.*; Cliob., 80.
[Hirisiensis Losno, 182.
Bliizotrogus rirarius Bedcl. 212.
Scraptia Allutnitli Pic, 33.").
inilniHdlii IMc, 33.").
sKbpanilli'ld Pic. 334.
Sosica iiui(l(i(jasairii'iisiy> (irouv.,
08.
Spathorrhamphus Mars liai I ,
210.
corsirux Marsliall, 2H.
Sphcnura scniilucUtosa Fairm.,
260.
Stenianllif irarinjilea Fairm., 81.
Slornotomis t-afozonnta Fairm.,
136.
Stira dorsocostala Fairm., 13.'i.
Stoi'tliodontus sul)g. Dinoscaris
Alluaud, 123.
Dctriri Alluaud, 124.
Gallienii Alluaud, 123.
Slorlhodoiilus (s. sir.) ambrenniia
Boil, 126.
liresscti Boil., 127.
Qiiiitiseti Boil., 12.").
snkalava Alluaud, 12o.
Straiigalia quadiizona Fairm., 244.
Tenchro'ïdcs Donchie ri Lr\ ., 118.
jiitahijensis Lév., 110.
Troclius (Anoplillialmusj h'iujtiiczi
Chob.. 88.
HÉMIPTÈRE HOMOPTERE
liemichioiiaspis Marchali <l(ick..8l.
HYMÉNOPTÈRES
Bracou Marshalli Yayss., 270.
Ilolcoponera brasiliensis Em., 181.
Neoponera IdeciitodixE. André, 14.
riujosinodis E. Audré, 1.").
l'ol>hia biirulii ]\. Buyss., 2.)3.
Quarlinia ihrhaini \\. Buyss., 141.
Vospa Obertliurl l\. Buyss., 140.
orbatu B. Bu\ss., 140.
380 Jdhic de:' (jCHves, soiis-fii'inr.'!, clc. — Ainiér 191)2.
LÉPIDOPTÈRES
Dichelura Mahillo. 17!>. i Mendesia Joann., ^.'51.
iviaispidata Mabillc, 180. | erhiclla Joann.. 231.
MYRIAPODE
I'ul;ydt'smus TJ^/r'/njruleinann, 13.
NÉVROPTÈRE
t Hcimoïnptora (liijiwten Agnus, âo9.
ONYCHOPHORE
Pori|iatLi.s nicaragnonsis, var. isthniicola Bouvier, 240.
ORTHOPTÈRES
Ephippigcra Poiiriii Finot, 222. \ Stcnobothnis .S\o*r//o(Y//t Finol, .")3.
Cii. A.
llî
ACTES, DECISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ
NÉCROLOGIE, VOYAGES, ETC.
Allocutions : du Président de 1901 en quiUant le fauteuil, 2; — du
Président de 1!)02 en prenant place au fauteuil, o; — du Secrétaire,
9; — du Président, obligé de (juitter Paris, 3o; — du Vice-Prési-
dent, à Touverture du (^(ingrès annuel, 4-").
Annales. (Dépôt des fascicules) 2"^ trimestre 1901, 49; — ',]■' et 4*^" tri
niestres 1901, 190; — 1«'- et 2« trimestres 1902, ToH.
Budget. Rai)port du Trésorier sur l'exercice 1901, 10. — Rapport de
M. L. Yiard sur la gestion financière du Trésorier pendant l'exer-
cice 1901, 49. — Subventions ministérielles (réduction de la sub-
vention du ministère de l'Agriculture), 2;{8.
Congrès et Banquet, 4o (et supplément au Bulletin n'^ 4).
Excursions : à Rambouillet, 190; — à la forél de Fontainebleau,-
229.
Laboratoire d'Entomologie du Muséum. — Collection Brolemann,
3o: — Cullections biologiques, 47; — Collection Bonnet, 278.
Nécrologie. S. Alphéraky, 21. — C. Berg. 14o. — A. Blavy, 189.
— II. Julia, 237. — L. Montillot, 329. — A. Ravoux, 32!»" — F.
Sikora. 2.")7. — A. Targioni-Tozzetti, 237. - P.-.f. Tosquinet, 277.
Nominations : d'un mcmbi'e bienfaiteur. Al. A. Léveillé, 21.
Prix DoUfus. Rapport de M. L. Bedel sur les candidatures pour le
prix de lilOl, 22. — Vole, 51. — Deuxième tour du scrutin, lo7.
Radiations : 21.
Voyages. (Départ, retour et nouvelles des voyageurs) : G. -A. Baer.
237. — J. Bonnier, 218. — P. Carié, 257. — C. Dumont, 190. —
Ph. François, 190. — E. Gounelle, 34, 257. — .1. Kiiuckel d'Her-
culais, 205. — P. Lesne, 277. — A. Raiïray, 34, — d. Sérullaz,
34.
Cn. A.
TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
XdTA. — Il n'y a pas de travaux onti)inol(i,i;i(inos dans les pages placées
entre ])arentliés(>s.
Académie dos Scionces (C. R. hebdom. des Séances), (17j,2!), 128, (141,
l.)4, 168), 188, 198, Ho, 233, 234, 273, (309).
Académie des Sciences de Cracovie (Bulletin internalional), (17. 41).
141, 1(18. (188, 233, 273, 289).
Académie Imp. des Sciences de St-P('tersli(tiii'g (Annuaire du Musée
zoologique), 41, 289, 309.
Academj of Natural Sciences of Philadelpliia. — 1" Journal, (17). —
2" Proceedings, 17, 2o4, 289.
Academy of Science of St-Louis (Transactions), 17, 340).
A. F. A. S. (Bulletin), 29.
AgricuUural Gazette olN. S. Wales, 17. 128. 141. 1(18, 188, 233. (2o4),
273, (290), 309.
Akadeuiia umiejetno.sci w Krakowie. — l> Uozprawy, (104), 170, (273 .
— 2" Sfirawozdanie Komis\i liziogralirznéj, 30i>.
Allgemeine Zeilschrift fiir Entomologie, 17,29. 128, lo4, 188, 198, 233,
234, 274, 2!>0, 310, 340.
American Entomological Society (Transactions), 41, 154, 274, 340.
American Muséum of Natural History (Bulletin), 141.
Annals and Magazine of Natural History (Bulletin). 41, 128, 134, 188,
210, 233, 274, 290, 340.
Association des ^Naturalistes de Levalhàs-Perret (Annales), 188.
Association française pour l'avancement des Sciences, 129, (233, 234).
Association of Ikouomic Entomologists (Proceedings of Ihe 13*'' annual
Meeting), 128.
Berliner entomologisclie Zeilsclu'ift, 12!). 290.
Biologia Centrali-Americana. 104. 129, 290, 310.
Boston Society of Natural History. — 1" Occasional Papers, 199. —
t' Proceedings, (199).
Canadian Entomologist (The), 42, 104, 141, 108, 199, 233, 234. 290,
310.
A)uié(' WU2. 383
Cliicago Acad(Miiy of Sciences (Bulletin), 1:291).
Cincinnati Society of natural History (Journal), (30, 1.68).
Commission gvologique du Canada (Rapport annuel', (14:2, 201).
Comité des tra\auN: historiques et scientitiques, 191.
Deutsche entoniolooisclu' Zeitsclirift, 30, 2').).
Échange ;L"), 130.
Entomological .\e\vs, 42, lo4, 291.
Entomological Society of London (Transactions), 168.
Entdniological Society of Ontario (Annual Report), 199.
Entomologisclie Bei'ichten, 292.
Entomologische Litteraturhiatter, 30. 42, i:iO, 169, 199, 216,292.
Entomologisk Tidskrift, 42.
Entomologist (The\ 17. 130, 199, 216, 233, 292.
Entomologist's nu.nthly Magazine (Tliei, 18. 104, i:îO, 169, 200. 216,
234, 293.
Entoinoldgist's Record and Journal of Variation (The), 18, lO'i, 142,169,
200, 216. 2.34, ioo, 294. 310.
Feuille des Jeunes Naturalistes (La), 18, 43, 130, 169, 200, 216, 234,
294.
Geological Survey of Canada. 10.5, 131, (310).
Illinois State Lahoratory of natural History (Bulletin), lOo.
Indiana Academy of Science (Proceedings), 30.
Insekten Borse, 310.
Institucio Catalaua d'Historia natural (BoUetin), (43), lOo, 169, 200,
294.
Instituto fisico-geografico de Costa Rica (Boletin), 131, 142, 169, 200,
2.34. 294, 310.
Instructor (El), 18, 169, 234, 294, 310.
Intermédiaire des Bombyculteurs et Entomologistes (L'), 200.
K. Akademie der Wissenschaften, in W'ien. 1° Mitthfiluugen der Erd-
heben Commission, (294). — 2° Sitzungsbericlite. 294.
K. K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien (Verhandlungen),
31, 10.5, 142, 200, 234, 2o6, 294, 326.
Katalog literatury naukowej Polskiej, 170, 256.
Kiserletiigyi Kozlemenyek, 131, 142, 170, 201, (29-5).
KongligaSvenska Yetenskaps Akademiens Handlingar, 18. — 2''Bihang,
18. — 3'^ Lefnadsteckningar, 18.
Linnean Society of London. — 1" Journal, 201, (29o). — 2" Procee-
dings, 29.5. — 3'^ Transactions, (2o6).
Linnean Society of N. S. ^Vales (Proceedings), 18, (43), 29o, 326.
Marcellia, 201,2.56, 326.
384 Table du lin lie tin hihliotinipliiiiue.
Mission de l'ilo Cainpbel, 170.
Musée du Congo (Annales), (201).
Museo nacional de Buenos-Aires (Anales), 326.
Museo nacional de Montevideo (Anales). (131. 29o).
Naturaliste (Le), 18. 43, lOo, 131, 170, 201, 234, 2o0, 29o, 310, .326.
Natunvissenschaltliclien Vereines fiir Steierniark (Mittheilungen). 43.
143.
Naturwissenschaftlichen Vereines des Trencsiner Comitates (.lalireslieft).
201.
New York Aeademy ot Sciences (Annals), (43, 234).
New York Agricultural Experiment Station (Bulletin), (43), 17u,
201, 234.
New York Entomological Society (.lournal), 31, 170, 29o.
New York State Muséum (Bulletin). 296.
New Zealand Institute Transactions and Proceedings), 31, 296.
Nouvelles Areiiives du Muséum d'Histoire naturelle, (201, 296}.
Novitates zoologicae, 19, (170), 296.
Office de renseignements agricoles (Bulletin mensuel), (170), 201.
Porlland Society of Natural iïistory, 19.
Psyché, 19. lO."). 131. 170, 201, 23o, 2:)6. 296.
R. Accademia dei Lincei (Atti), (43, 131, 143), 170, (202, 23o), 2,j6,
(296, 310, 326).
Revista Cliilena de Historia natural, 19, 143, (202, 296), 310.
Revue bibliographique des Sciences naturelles pures et appliquées,
235.
Revue d'Entomologie, 296.
Revue éclecli(iue d'Apiculture. 131, 170,202, 23o, 296. 326.
Revue horticole, (32, 296).
Revue Scientitique du Bourbonnais cl du Centre de la France, 19.
(43), 131. 202. 23-"), 296.
Rovartani Lapok, 32, 43, 143. 202, 297. 326.
Royal Dublin Society. — 1° Economie Proceedings, (170). — 2° Scien-
tilic Proceedings, 170. — 3" Scientific Transactions, (171).
Royal Society of London. — 1*^ Proceedings, (19, 32), 131, (143, 171.
202), 23o, (256, 297). — 2" Report to the Malaria Comittee, 131,
235, 297. — 3" Philosopbical Transactions, (2!)7).
Royal Society of South Austi'alia (Ti'aiisaclions, Proceedings and Re-
port), 106.
Schweizerisclicn entonmlogischen (îesellschaft (MitlheiUmgen), 143.
Sociedad cientifira (t Antonio Al/.ate )> (Memorias \ Revista'. 32. ;235).
297, 311.
ÀHih'i' I <)!)■>. 383
Sociedad espanoI;i do Historin nalui'al. — 1'^ yVnalos, 100, 2!)7. —
2" Boletiii, 4.'], 10(5. 202, 297.
Sociotà zoologica Kaliaiin (IJdlIcttino . 2.'{"). ;M1.
Societas Entomolo^nca. iO. .'{2, 100. IIM. 14:!, 171. 202. 23."), 250, 297,
311.
Societas Entomologica Rossica (Horae), 131, 311.
Societas proFaiina et Flora Fennica, — i'Actas, 43. — Moddi'laiidcn,
44.
Société d'Émulation de Hoiibaix (Mémoires), (274).
Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires), (143,
311).
Société des Sciences liist(>ri<]iu's et naturelles de l'Yonne ('Bulletin),
(233).
Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France (Bulletin),
143, (23o^ 311.
Société des Sciences naturelles de Saùne-et-Loire (Bulletin;, ^44, 14;{,
202^236,311).
Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare
(Bulletin), (32, 44, 143, 202, 236, 311).
Société d'Etude des Sciences naturelles de Xîmes (Bulletin), 19.
Société d'Étude des Sciences naturelles de Reims (Bulletin), 100.
Société d'Histoire naturelle de Colmar (Bulletin), 311.
Société d'Histoire naturelle de Toulouse (Bulletin), 202. 312.
Société entomologifjue de Belgique (Annales), 19, 44, 171, 202. 230.
Société entomologique de France (Annales), 312.
Société impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin), (144), 233.
Société Linnéenne de Lyon (Annales), 171.
Société scientifique du Chili (Actes), 144, (230).
South African Muséum (Annals), 202, 312.
South London enlitmological and natural llistory Society (Proceedings),
312.
Species des Hyménoptères de France et d'Algérie, 32, 44, 312.
Stavanger Muséum (Aarsberetning), 312.
Stettiner entomologische Zeitung, 312.
Termèszetrajzi Fuzetek, 203, 312.
Thierreich (Das), 144.
Tijdschrift voor lùitomologie, 100, 327.
Tufl's Collège Studios, (327).
Union apicole (L'), 32, 10(5, 144, 171, 2iJ3, 230, 273, 327.
University of Montana (Bulletin), (21)3).
Universiiy of the State New -York, 327.
386 Tdlilc (In BuJlcfii) bibliographique.
V. S. National Must'um : 1'" Bulletin. (44;. — 2" Procoodings, 44.
r. s. Department of Agriculture : Division of Entomolog\ , inew Sé-
ries}, 27o, 327.
U. S. Geological Survey (Annual Reports;. 203, 327.
Wiener entomologisclie Zeitung, 32, lOG, 144, 203, 27o. 328.
Wisconsin Natural History, Society (Bulletin), 107, (203), 328.
Wissenschaftliche Miltheilungen ans Bosnien und der Hercegovina,
29.
Zoological Record. 20.
Zoological Society of London. — 1° Proceedings. 27."), 328. —
2" Transactions. (27o, 328).
Alliiaud. 171, 27o. — Anon\me. 144. — Anthony. 328. — Assmiiss.
203. — Azam, 171. — Bail, 204. — Bedel. 107. — Belon, 2*18. —
Beurnier, 144. — Blanchard (R. , 107. — Boileau. 171. — Bouco-
niont. 328. — Bourgeois, 132, 144. — Bouvier, 298. — Brèthes,
2()S. _ Busk, 298. — Buysson (R. du), 32. — Canihours, 144. —
Carret, 171. — Chevreux, 107, 298. — Clément, 20. — Clément
(Cam.), 298. — Cook. 298. — Corti, 298. — Coupin, 20. — Cou-
tagne, 298. — Dalla Torre i Y.), loo. — Darboux, 1."):;. 172, 298. —
Debray, 228. — Di\ou, 299. — Dwight Sanderson, 107. 328. —
Faes, 276. — Fairmaire, 107, 172. 228, 299. — Felt, loo. — Fer-
ton, 299. — Fleutiaux, 107. loo, 204, 276, 299. — Forel, 204. —
Froggatt, 276. — Cadeau de Kerville, 20. — Hansen, loo. — Hen-
neguy, 299. — Houard. loo, 172. — Howard, 298. - Jablonowski.
loo, 276, 299. — Kawall. 204. — Krauss. 27(). — Lameere, 20. —
Lécaillon, 107. — Le Cerf. 204.— Letacq, 172.— Lé veillé, 107. — Ma-
coun, 20. — Mariait, 299. — Martin (J.), 299. — Meinert, 20. — Mi-
chael, loo. —Mingaud, 107,298. — Morawitz. L'iO. — Nysten. 172.
— Or<born,204. — Osten-Sacken. l.)!), 204. 299, 300. — Péringuey,
300. —Pétri. 107. — Pic, lo6. 276. — Planel (L.), i:i6. — Plateau,
108. — Régimbart, lo6.— Reittei-, 108, 300. — Renier (E.), 300 —
Richardson, lo6. — Rover, 204, 300. — Schilsky, 108. — Sinéty (de),
204. — Stefani Perez (de), 172, 298. — Sutlrian. 204. — Tavares
(Da Silva), 108. — Thunberg, 172. — Trahut, 108. — Vachal, 1,')6.
— Vidal de la Blache et Bou(iuet de la Crxr, :{()(). — Vodoz. 300.
— Watelin, 300.
A. Li';vKn,LK.
V
DATES D'APPARITION
DES NUMÉROS DU BULLETIN DE 1902.
Le n" 1 a ('tt' dislribuo lo ^'- tV'vrier ^02
- 2 - K) _ _
4
—
î)
avril —
o
—
IS
— —
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—
23
— —
7
—
3
mai —
8
—
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juin —
10
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—
8
juillet —
12
—
22
— —
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—
2o
août —
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—
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novemlire —
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—
2('.
— —
17
—
11
décembre —
18
—
24 décembre —
19
—
10
janvier l!)().'i
20
—
22
— —
ERRATA
Page 1, Commission de Publication, ajouter : A. Giard.
Page 10, au lieu de : Exep.cick 1900, lire : Exercice 1901.
Page 89, ligne .3; au lieu de .• Toulouse, lire : Toulon.
Page 139, ligne 37; au lieu de : M. gracilicorne, lire : F. seiui-
rupreus.
Page 17o, ligne 5; au lieu de .- 1830, lire : 1880.
Page 182, ligne 22; au lieu de .- (Seine-et-Oise), lire (Seine-et-Marne).
Page 18o, lignes 14, lo et 16 ; au lieu de : c5, lire : Q ; et au lieu de :
Q, lire : o".
Page 18o, ligne 18 ; au lieu de : Thumbez, lire : Tumbez.
Page 187, ligne 1; au lieu de : Peyerimoffi, lire : Peyerimhoffi.
Le Secrétaire-gérant : Cii. Ailiaid.
,^
BULLETIN
DE LA.
V r
SOCIETE ENTOMOLOGIOUE
DE FRANCE
FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832
RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE
PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878
Nalura maxime miranda
in minimis.
ANNEE 1902
'S^.
PARIS
JLJJ SlÈQE r)K L-A. SOCIÉtÉ
HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES
28, Rue Serpente, 28
190:2
Librairie de la Société entomologique de France
Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28
La Société dispose des ouvrages suivants :
(Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième,
pour les personnes étrangères à la Société.)
Annales de la Société entomologique de France, années
1843 à 1846 et 1859 à 1890 12 et 15 fr.
Les années 1847, 1848, 18S6 et 1858, dont il
reste moins de 10 exemplaires 50 fr.
Annales (années 1891 à 1901) 25 et 30 Ir.
Tables générales alphabétiques et analytiques des An-
nales de la Société entomologique de France (1832-
1860), par A.-S. Paris 2 et 3 fr.
Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi-
vement, par E. Lefèvre 10 et 12 fr.
Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi-
vement, par E. Lefèvre 7 50 et 10 fr.
Bulletin (années 1895 à 1900) chaque 18 fr.
Bulletin (numéros isolés), chaque 1 et 1 fr.
Bulletin, comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°^) . o et 5 fr.
L'Abeille (série complète in-12), vol. là 27 150 et 175 fr.
L'Abeille (série in-12) la plupart des volumes, chacun.» 8 et 12 fr.
L'Abeille (série in-S") 1892-1900, prix de l'abonnement
par volume (port compris) 10 et 12 fr.
Faune des Coléoptères du bassin de la Semé, par L.Bedel:
T. I, 1881 {Carnivora, Palpicornia) 5 et 8 fr.
T. V, 1889-1901 [Phytophaga) 8 et 10 fr.
l^r fascicule seul 3 et 4 fr.
2e fascicule seul 5 et 6 fr.
T. VI, 1885-1888 {Rhynchophora) 8 et 10 fr.
l^"" fascicule seul 3 et 4 fr.
2" fascicule seul 5 et 6 fr.
Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de
VAfrique, par Louis Bedel, 1. 1, l^"" fasc, pp. 1-208,
in-8°, 1895-1900 10 et 12 fr.
Catalogue syn. et géogr.des Coléoptères de V Ane. Monde :
Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 fr.
Catalogue étiquettes, pour collections 8 et 12 fr.
CatalogusColeopterorumEuropaeetconfinium fr. 50
Id. avec Index [Suppl. au Catalogus) 1 fr. 25
Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de
BoNvouLOiR, in -8° avec 42 planches gravées 5 et 7 fr.
Monographie générale des Mglabres, 1872, pi., dont
2 col. — pi. noires 8 et 10 fr.
— pi. coloriées 10 et 12 fr.
Les Entomologistes et leurs écrits, par de Marseul. ... 8 et 10 fr.
Librairie de la Société entomologique de France
Mylabrides d'Europe [Monogr. des), par de Marseul, 2 pi. :
— Noires 4 et o fr.
— Coloriées S et 6 fr.
Télephorides et Malthinides {Monogr. des), par de Mar-
seul, 1 pi. n 4 et o fr.
Silphides {Précis des genres et espèces des), p. de Marseul. 3 et 4 fr.
Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Pséln-
phides et Scydnicnides,iiaLr]\E\T:TEn{lTVid.E.Li'[nï(}ur). 3 et 4 fr.
Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces
de l'Ancien Monde :
Hydrocanthares, Palpicornes 3 et 4 fr.
Buprestides 1 et 2 fr.
Lampiirides {Monogr. des) et complément, par E. Olivier,
2 pi. n 2 et 3 fr.
Apionides {Monogr. des), par Wencker S et 3 fr.
Oedemerides {Synopse des), par Gaxglbauer (traduction de
Marseul) 1 et 2 fr.
Ditomides {Monogr. des), par P. de la Brûlerie 2 et 3 fr
Eumolpides {Synopse des), par E. Lefèvre (Appendice par
de Marseul J 1 jet 2 fr.
H istér ides de l'Archipel Malais, Tpsr àaUAnsEVL 1 fr.
Histérides nouveaux {Description d'), par àeMARSEVL. . . 1 oO et 2 fr.
Magdalinus d'Europe et circa, p. Desbroghers des Loges. 1 oO et 2 fr.
Nanophyes {Monogr. du genre), par H. Brisout de Barne-
ville 1 oO et 2 fr.
ErotylidesetEndomychidesdel'AncienMonde{Revisiondes) 1 50 et 2 fr.
Glaphyrus {Monogr. du genre), par Harold (traduction
A. Preud'homme de Borre) fr. 50
Oxyporus {Tableau synopt. du genre), par A. Fauvel. . . fr. 50
Characters of undescribed Lepidoptera heterocera, par
F. AValker 3 e< 4 fr.
Tableaux analytiques pour déterminer les Coléoptères
d'Europe.
I. Nécrophages (traduit de Reitter) 1 fr. 50
II. Colydiides, Rhysolides, Trogositides (traduit de
Reitter) fr. 50
Onthophagides paléarctiques {Synopsis des), par H. d'OR-
BiGNY 3 et 4 fr.
Catalogue raisonne des Coléoptères du Nord de l'Afrique,
par Louis Bedel, t. I, 1" fasc, pp. 1-208, in-9°, 1895-
1900 10 et 12 fr.
Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cata-
logues syn. etpour étiquettes, euYoy es franco) est à la charge de l'ache-
teur. Il en est do même pour l'envoi des tirés à part du Bulletin on
des Annales et des dix volumes donnés à titre de prime gratuite aux
membres à vie.
La Société entomologique de France tient ses séances les 2" et 4« mer-
credis de chaque mois (excepté août et septembre), à 8 heures du soir, au siège
social, Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28.
Elle publie:
1° Les Annales de la Société entomologique de France (4 fascicules par
an avec |»lanches et figures) ;
2° Le Bulletin de la Société entomologique de France (20 numéros par
an avec figures).
La cotisation annuelle est fixée, pour recevoir franco \e& Annales, k 25 fr.
Les membres étrangers qui désirent recevoir franco le Bulletin de
la Société, paient 1 fr. de plus 26 fr.
Tout membre payant une somme de 300 francs est nommé Membre à vie.
Il n'a plus de cotisation à solder, reçoit franco les Annales, le Bulletin, et,
à titre de prime gratuite, une série de dix volumes parmi ceux à prix réduit
restant encore en magasin.
Les Établissements publics et les Sociétés scientifiques de la France et de
l'Étranger peuvent se faire inscrire sur la liste des Membres de la Société.
La Bibliothèque (rue Serpente, 28) est ouverte aux Sociétaires le lundi,
de 8 à 11 heures du soir, elle jeudi, lendemain des séatices,de,3 à 6 heures 1/2.
PROPRIÉTÉS DE LA SOCIÉTÉ
L'ABEILLE, Journal d'Entomologie, fondé par S. de Marseul,
continué par la Société entomologique de France , publie spécia-
lement des travaux sur les Coi.éoptèhes de l'Ancien Monde.
COLLECTIONS
1° Collection H. Sénac {Tenehrionidae) ,
2° Collection Ch. Brisout de Barneville [Coléoptères d'Europe),
chez M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon.
3° Collection Peyerimhoff {Microlépidoptères) ,
4» Collection H. Brisout de Barneville [Coléoptères d'Europe),
5' Collection Aube (Coléoptères d'Europe).
6" Collection entomologique française de tous les ordres,
7" Collection d'exemplaires typiques.
au Siège social, 28, rue Serpente.
TARIF DES INSERTIONS
sur les couvertures du BULLETIN
2 N»» 6 N<" 12 K"' 20 N<"
Une page entière. . . 10 fr. 25 fr. 48 fr. 80 fr.
Une demi-page. ... 6 fr. 15 fr. 29 fr. 48 fr.
Un quart de page . . 4 fr. 10 fr. 19 fr. 32 fr.
Un huitième de page. 3 fr. 7 fr. 13 fr. 50 24 fr.
Pour les Membres de la Société, les offres d'échanges, demandes
de communications ou de renseignements d'ordre purement scienti-
fique, qui n'excéderont pas cinq lignes, seront insérées gratuitement
dans deux numéros; lorsque ces offres ou demandes n'excéderont
pas dix lignes, elles coûteront fr. 20 la ligne pour deux numéros.
Typographie Firmin-Didot et C"-. — Taris
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